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cryptocurrency: THE CANADIAN FIRM Purpose Investments Cleared to Launch 1st Bitcoin « ETF » in the World

The Canadian based company Purpose Investments Inc. is ready to change the world. February 12, 2021 the firm was pleased to announce that it has been cleared by Canadian securities regulators to launch Purpose Bitcoin ETF (the “ETF” or “BTCC”), « the first direct custody Bitcoin ETF in the world ». The ETF is designed to provide investors with exposure to the leading cryptocurrency, Bitcoin, by investing directly in physically settled Bitcoin.

« Bitcoin has been gaining popularity among individual and institutional investors for years now, however it remains a difficult asset to gain efficient and secure exposure to. Purpose Bitcoin ETF will change the landscape for investors by giving them a simple, efficient and affordable way to directly access the cryptocurrency », said Som Seif, founder and CEO of Purpose Investments.

The ETF will allowing investors « easy and efficient access to the emerging asset class of cryptocurrency » without the associated risk of self-custody within a digital wallet. Similar to physically backed gold or silver products, the ETF « will always be backed directly by physically settled Bitcoin holdings ».

Holdings will be kept in « cold storage »: « the most secure custody solution in the market ».

Purpose Investments is proud to be working with Gemini Trust Company, LLC as sub-custodian and CIBC Mellon Global Securities Services Company as fund administrator to provide investors with confidence regarding the safe and effective purchase, settlement, custody of Bitcoin and administration of the ETF.

The ETF’s daily NAV will be priced based on the daily spot price of the TradeBlock XBX Index.

Purpose Investments is an asset management company with more than $10 billion in assets under management with headquarter Adelaide St. West, in Toronto, Canada.

SOURCE: from GLOBE NEWSWIRE, TORONTO, Feb. 12, 2021.

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Le meilleur concurrent du Bitcoin : un nouvel étalon-or ?

La première et toujours reine des cryptomonnaies est aussi impressionnante qu’elle fait peur pour d’autres. En à peine une décennie, elle est arrivée à véritablement concurrencer le système monétaire établi. Pour les plus optimistes, elle le menace même.

L’invention du Bitcoin est par ailleurs forte de l’usage de plusieurs concepts qui sont aussi propres à l’or. Ce n’est pas pour rien que la cryptomonnaie est aussi appelée « digital gold »… L’or n’avait pas que des défauts, même lorsqu’il fut sorti totalement du système monétaire par la décision du président Nixon, en 1971 : la fin du dollar gagé sur l’or permet, depuis, aux États d’utiliser la planche à billet sans limite. Oui, l’étalon-or limitait la capacité des gouvernements à jouer avec la masse monétaire.

La théorie économique vient effectivement aussi poser des arguments. En vérité, il y a plus d’or en circulation dans un système monétaire sans étalon-or que dans un système d’étalon-or; l’étalon sans or est plus coûteux en or que l’étalon-or. Car la bonne argumentation veut que c’est lorsque la monnaie n’est pas aussi bonne que l’or dans l’esprit de ceux qui la détiennent que l’or revient dans la circulation et qu’il est à propos d’exploiter les mines pour satisfaire aux besoins. Bref, une monnaie gagée sur l’or, aussi bonne que l’or, as good as gold, permet d’économiser de l’or en le faisant de manière commode disparaître de la circulation quotidienne.

L’essentiel du système étant l’obligation pour les banques d’émission de faire face à leur clause de convertibilité : ce qui aboutit à une autorégulation de la masse monétaire et, conséquemment, à une saine discipline du système bancaire et des finances publiques.

Alors, serait-il bon d’y revenir?

QUAND L’HISTOIRE TOURNE MAL

Après un bon siècle de bon service, le système de l’étalon-or a d’abord été mis sur la glace à cause du contexte particulier d’une Europe du va-t’en-guerre, en 1914, qui voulait justement recourir à la planche à billet pour financer son armement. Une opération qui devait être temporaire… Mais l’histoire fut autre! Et c’est finalement Washington, deux fois d’ailleurs, qui fera le coup de grâce de sa disqualification. Si le 31 janvier 1934 le fraîchement élu président Roosevelt décide de « sacrifier » la vénérable parité du dollar – établie depuis 1834 – en procédant à une massive dévaluation – de 20,67 dollars l’once à 35 dollars l’once d’or – ce fut ensuite son homologue Nixon, le 15 août 1971, qui mit fin au système et passa au change flottant. Car c’était ça ou pire… Le politicien a alors fait son choix… de politicien!

Mais cette déroute remontait à des décennies de méprise. Au fétichisme d’une parité datant d’avant-guerre et donc forcément dépassée.

Fétichisme d’orgueil nationale, prestige de leadership mondial, l’entêtement à la parité inchangée pendant trop de décennies coûtera une honteuse capitulation monétaire au vainqueur des vainqueurs et une fin de l’histoire pour un étalon-or pourtant valable comme système dans l’économie mondiale.

Avec 1944 et les décisions issues de Bretton Woods, les banques centrales purent émettre de la monnaie non plus seulement en fonction de leur stock d’or, mais aussi en fonction de leurs réserves en dollars US. Le Gold Exchange Standard fera force de loi universelle. Mais avec cette parité de 35$ l’once d’or que l’oncle Sam considérera malheureusement comme sacro-sainte.

Oui malheureusement…, car on fera là l’erreur – double même – de croire qu’il n’y a pas assez d’or pour gager le système monétaire mondial. Et le Gold Exchange Standard sera instauré sous prétexte d’économiser l’or. Mais ne fallait-il pas plutôt avouer que s’il y a alors pénurie apparente de métal jaune c’est simplement par le fait que son prix officiel reste toujours à 35 $, alors que tous les autres prix des marchés ont doublé, triplé, quadruplé, voire plus, depuis 1934 et le début de l’ère Roosevelt?

ET DE PIRE EN PIRE

Et que se passe-t-il depuis le fatal 15 août 1971? Dès qu’une monnaie n’est pas gagée sur l’or – ou tout autre étalon valable – chaque pays peut manipuler sa monnaie comme il l’entend.

Si depuis le tournant du millénaire l’inflation semble avoir quasiment universellement disparu au niveau des biens et des services, c’est pour reparaître ailleurs dans les actifs. Et cette inflation est bien plus dangereuse, car elle attise la spéculation sur les matières premières, l’immobilier, sur le numérique aussi, incluant le bitcoin et toutes autres cryptomonnaies… De fait, sur tout ce qui est susceptible de nourrir l’envie de la Bourse.

Et dans un monde qui voit dorénavant les banques centrales totalement libres et indépendantes face au pouvoir politique, à titre d’institution ayant pleinement obtenue son indépendance et la rendant juridiquement et politiquement totalement irresponsable, il y a risque de dérive pénible, et dérive pénible…

C’est à ce propos que Philippe Simonnot (Nouvelles leçons d’économie contemporaine, Ed. Gallimard, 2017) lâche un jugement impitoyable :

« Les autorités politiques n’ont certes pas eu tort de renoncer à leur pouvoir monétaire, tant il est vrai que l’histoire a montré à maints occasions le mauvais usage qu’elles font de cette prérogative de « battre monnaie ». Cependant, au lieu de le confier à des instances comme les banques centrales, totalement hors contrôle et régies par des conceptions inadaptées, ils auraient dû adopter le système de l’étalon-or, le seul à pouvoir réguler le système avec efficacité et stabilité. »

Conséquemment, il plaide ensuite pour une « monnaie libre » : « (…) c’est-à-dire non soumise aux intérêts politiques et non pas gérée par des institutions mais en référence à l’étalon-or. Dans ce cadre, aucun pays ne peut déployer son nationalisme monétaire puisque personne ne peut dévaluer l’or pour son propre bénéfice. »

Simonnot allant vite encore plus loin puisque, selon-lui, il y a « urgence à adopter l’étalon-or car la guerre monétaire ne peut que s’intensifier. Les grandes monnaies du monde étant aux mains des politiques ». Avec comme principal résultat que le protectionnisme monétaire prend la place du protectionnisme commercial.

« Nous sommes arrivés au stade ultime des contradictions du système », ajoute-t-il. La monnaie n’étant plus reliée à aucune réalité économique, « on fait n’importe quoi », tonne encore le professeur d’économie.

Qui plaide donc pour une monnaie-or, sans banque centrale, car une monnaie-or peut fonctionner – et a fonctionné – sans de telles institutions.

Encore de la théorie économique :

  • À un moment donné, pour une société donnée, on peut considérer que la masse d’or à la disposition de l’économie est fixe, ou du moins qu’elle ne dépend pas des décisions des partenaires à l’échange.
  • De plus, aucune autorité centrale n’est nécessaire pour assurer la régulation de la masse monétaire en fonction des besoins de l’économie d’une société. Ladite régulation se faisant « d’elle-même », parce que la monnaie en question est elle-même « ancrée dans la réalité la plus matérielle ». Effectivement, l’or reste toujours aussi un bien industriel dans une économie moderne.

Alors est-il crédible, en plus d’en parler, et de le proposer, de voir apparaître un étalon-or en 2019 ou bientôt, voire réapparaître un nouvel étalon-or?

OU EST L’OR DU MONDE EN 2018?

Et si la localisation des stocks d’or dans le monde nous indiquait une partie de la réponse? Ceux qui ont l’or en leur possession n’ont-ils pas intérêt en la matière?

1934, 1944, 1971… Or, c’est encore Washington qui pèse pesant, ici.

Si globalement l’Europe entière, avec environ 10 800 tonnes, était, selon les chiffres de 2016, plus riche en stock d’or que les États-Unis, ce pays, avec plus de 8 000 tonnes, est bien devant l’Allemagne (3 400), ou l’Italie (2 400) ou la France (2 400), voire encore la Chine (1 700) et la Russie (1 400), la première puissance mondiale de l’or actuellement.

L’OR OU LE BITCOIN?

Au fait, soyons modernes : pourquoi pas un étalon-bitcoin, plutôt que l’archaïque or?

« Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? » Voila la réponse de Philippe Simonnot.

« La monnaie-or étant d’une facilité biblique, comparée à son mime cryptographique, beaucoup moins coûteuse à faire fonctionner, beaucoup plus écologique, pourquoi ne pas y revenir pour de bon? », conclu-t-il.

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Lire notre autre article : POUR EN FINIR AVEC LA CRISE DE 2008

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POUR EN FINIR AVEC LA CRISE DE 2008

Avec l’année 2018 qui arrive prochainement à son terme, c’est toute une décennie qui aura vu le mythe de la « défaillance du marché » avoir la vie dure à propos du diagnostic de la méga-crise qui a débuté en 2008 et qui malmène encore l’économie mondiale, dix ans plus tard. Certes, l’affaire était très complexe. Mais que faut-il finalement en retenir… qui est le vrai coupable?

L’auteur Philippe Simonnot nous le rappelle (Nouvelles leçons d’économie contemporaine, Ed. Gallimard, 2017) : même le grand Alan Greenspan s’est trompé dans le diagnostic de ce que trop d’économistes classent comme une « crise de marchés ». Selon cette thèse, on aurait fait l’erreur de déréguler les marchés. Et d’urgence, en les réglementant à nouveau par l’intervention salvatrice de l’État, on a pu mettre un terme à l’« exubérance irrationnelle des marchés ».

Non, la crise de 2008 ne fut pas causée par une dérégulation outrancière. Elle fut plutôt et contrairement le résultat « d’une défaillance massive du système de régulation financière, de sa conception à sa mise en œuvre. » Et ce diagnostic, il fut établi dès 2008, par Jean Tirole, le Nobel d’économie de 2014.

L’origine de cette crise est donc dans la régulation – pas ailleurs – dans son mauvais usage. Tirole confirmant d’ailleurs son analyse, en publiant Économie du bien commun, en 2016.

Il faudra donc dire, pour l’histoire, que pour le « cowboy en cravate » de Wall Street, il n’y avait rien d’irrationnel à maximiser le profit immédiat en vendant à plein des subprimes. La loi le permettait, la régulation était ainsi faite! Le vrai coupable était ailleurs, systémique, et bien en amont!

Fameux subprimes, qui soulignons-le bien, ne sont pas un produit du marché : c’est d’une loi votée sous Jimmy Carter en 1977 – ensuite renforcée sous Bill Clinton en 1997 – que résulte cette création de la finance, devenue dangereuse aberration dans son exagération d’usages. Ladite législation visait l’interdiction aux banques de discriminer les gens les plus défavorisés dans leurs activités de prêts. Donc, elle imposait aux banques des États-Unis de faciliter l’attribution de prêts aux ménages pauvres. Elle obligeait même les banques à publier un suivi détaillé de leurs opérations financières, en mettant en évidence les différentes composantes communautaires de leur clientèle. L’autorité réglementaire – le Système de la réserve fédérale – avait pour mandat de vérifier que les banques répondaient convenablement aux besoins de ces communautés…

Dans la même logique, l’implosion des deux créatures étatiques intervenant dans le marché des prêts immobiliers aux USA (Fannie Mae et Freddie Mac) fut aussi un facteur déterminant de la crise. Les deux agences de crédit hypothécaire disposaient d’une ligne de crédit forte d’une garantie par l’État qui leur donnait la possibilité d’emprunter sur le marché à des taux d’intérêt plus faibles qu’une banque ordinaire. En vérité, elles assuraient ainsi le maintien d’une offre de crédit à des conditions plus favorables que si le marché s’était régulé seul.

Un troisième facteur déterminant de la crise peut aussi être relevé en ce que l’existence même de la Banque centrale, posée comme prêteur de dernier ressort du système, permit aux organismes financiers sous son « contrôle » de prendre des risques qu’ils ne devraient pas prendre.

Simonnot n’arrête d’ailleurs pas là sa critique du rôle des banques centrales dans les économies modernes. Car dans un monde qui voit dorénavant les banques centrales totalement libres et indépendantes face au pouvoir politique, à titre d’institution ayant pleinement obtenue son indépendance et qui la rend « juridiquement et politiquement totalement irresponsable », il y a risque de dérive pénible.

Et c’est ici que Philippe Simonnot lâche son jugement impitoyable :

« Les autorités politiques n’ont certes pas eu tort de renoncer à leur pouvoir monétaire, tant il est vrai que l’histoire a montré à maints occasions le mauvais usage qu’elles font de cette prérogative de « battre monnaie ». Cependant, au lieu de le confier à des instances comme les banques centrales, totalement hors contrôle et régies par des conceptions inadaptées, ils auraient dû adopter le système de l’étalon-or, le seul à pouvoir réguler le système avec efficacité et stabilité. »

Lui qui, conséquemment, plaide ensuite pour une « monnaie libre » : « (…) c’est-à-dire non soumise aux intérêts politiques et non pas gérée par des institutions mais en référence à l’étalon-or. » Parce que dans ce cadre « aucun pays ne peut déployer son nationalisme monétaire puisque personne ne peut dévaluer l’or pour son propre bénéfice ».

Selon Philippe Simonnot « il y a urgence à adopter l’étalon-or », car « la guerre monétaire » ne peut que s’intensifier. Les plus grandes monnaies du monde étant effectivement aux mains de pouvoirs politiques, avec pour principal résultat que le protectionnisme monétaire prend la place du protectionnisme commercial.

« Nous sommes arrivés au stade ultime des contradictions du système », ajoute-t-il. La monnaie n’étant plus reliée à aucune réalité économique, « on fait n’importe quoi », tonne encore ce professeur d’économie.

Simonnot terminant son plaidoyer par les mots d’un allié particulièrement convaincant : « Ce n’est pas l’étalon-or qui a échoué. Ce sont les politiques publiques (…) dans un régime d’étalon-or, nous ne nous serions jamais retrouvés dans la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui », dixit une déclaration d’Alan Greenspan au magazine Gold Investor en février 2017.

Bref, la proposition est bien sur la table : la complète sortie de crise de 2008 passerait peut-être par un retour de l’étalon-or.

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Blockchain: une solution pour le « capital mort »

Nous étions alors en l’an 2000 globalement excités par les promesses d’un nouveau millénaire naissant. Un économiste du Pérou, Hernando de Soto, publia la même année un essai troublant: Le Mystère du capital, avec ce dérangeant sous-titre: Pourquoi le capitalisme triomphe à l’Ouest et échoue partout ailleurs. Son constat mettait en lumière un véritable problème, mais la technologie n’offrait malheureusement pas encore un moyen réaliste d’y remédier efficacement. Vingt ans plus tard, les années 2020 qui se pointent avec l’Internet sa technologie de la blockchain offrent enfin une option afin de solutionner le défi de ce qu’il appelait le « capital mort ». Des millions de gens pourraient trouver là un outil pour sortir de la pauvreté.

Le « capital mort », c’est tout ce que des gens possèdent sans pouvoir le prouver. Ce qui est le cas de bien des gens dans les pays les plus pauvres de la planète, souffrant de l’absence de systèmes fiables garantissant les droits de propriété. En 2000, l’économiste de Soto évaluait le montant total de ce « capital mort » à 9 300 milliards $US. Ainsi pénalisées, ces populations sont pourtant en possession de fait d’une maison, d’un terrain, d’un troupeau, etc. Mais n’ayant, pour aucun de ces actifs, les titres de propriété, ils se trouvent dans l’impossibilité d’officiellement les vendre ou de transmettre tout ou partie de ces biens, de les louer ou de les faire fructifier facilement. Ce qui justifie le qualificatif de capital « mort ». Ces gens sont donc pénalisés à rester hors du vaste marché capitaliste, sans pouvoir profiter de sa croissance.

Récemment, la blockchain a remis cette théorie sur le devant de la scène. Voilà une solution simple et peu coûteuse pour résoudre le problème. Et au moins trois pays déjà voient des innovateurs utiliser la blockchain pour enregistrer des titres de propriété immobilière en s’inspirant directement des idées de l’économiste péruvien.

Au Ghana, c’est l’ONG Bitland, lancée en 2014, qui applique l’idée. La blockchain Bitcoin y est utilisée depuis octobre 2016 pour offrir le service de cadastre via un bureau couvrant 28 communautés locales de la métropole de Kumasi, en collaboration avec le gouvernement. Et après ce premier projet-pilote au Ghana, Bitland visait ensuite le Nigeria pour y ouvrir un centre à Lagos dès 2017.

Au Honduras, c’est une entreprise du Texas, Factom, qui opère pareillement depuis 2015.

Et en avril 2016, Hernando de Soto lui-même annonçait un partenariat entre le ministère de la Justice de la Georgie et BitFury, une société technologique californienne chargée de concevoir et piloter un tel programme avec la blockchain. Blockchain qui, incidemment, sera utilisée comme un service de notaire, mais presque gratuitement.

« L’enregistrement d’un acte de vente d’un bien immobilier peut se faire à distance, avec un smartphone, pour un coût de transaction de 0,05 à 0,1 $ seulement« , avançait Valery Vavilov, le président de BitFury, en interview avec le magazine Forbes.

Un coût de 0,05 $ c’est mille, voire 5 000 fois moins que les frais habituels d’un notaire. Oui, la lutte au « capital mort » grâce à la blockchain pourrait bien signer la mort de cette profession séculaire!

Mais le rêve d’Hernando de Soto devient réalité: offrir des opportunités économiques à tous, même les plus pauvres du monde capitaliste.

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La crypto-monnaie philanthropique de la Fondation Einsteinium séduit ATW Tech

Oui, il y a de la crypto-monnaie philanthropique ! C’est la Fondation Einsteinium (EMC²) qui s’est embarquée dans le projet ambitieux de changer la perception qu’ont les monnaies digitales aux yeux de ceux qui ne font pas partie de ce milieu. Similaire au Bitcoin, Einsteinium est une monnaie digitale distribuée de pair-à-pair avec la technologie de chaîne de blocs (blockchain). L’équipe d’Einsteinium se démarque, étant en train de développer une plateforme de levée de fonds pour les projets scientifiques et qui accepte les monnaies digitales, une application de communication pour téléphones cellulaires et un magasin en ligne acceptant EMC². La société technologique ATW Tech (AtmanCo), de Montréal, vient d’annoncer la signature d’une entente de « partenariat global » dans cette initiative.

Einsteinium
est une monnaie digitale, semblable au Bitcoin,
mais qui a l’objectif philanthropique
de financer des projets dans le
domaine scientifique.

La monnaie digitale Einsteinium a été lancée par la Fondation Einsteinium. Afin de diversifier et bonifier ses solutions de paiements, Voxtel, une filiale d’ATW Tech, vise maintenant implanter la crypto-monnaie EMC² dans toutes ses plateformes (donation mobile, réseaux sociaux, messagerie, jeux et services vocaux). AtmanCo a annoncé son partenariat global avec la Fondation Einsteinium pour le lancement de la facturation mobile de la crypto-monnaie Einsteinium sur la base d’un programme d’implantation en quatre étapes :

  1. Einsteinium intégrera la plateforme de paiement de Voxtel afin de pouvoir acheter, échanger ou transférer la monnaie Einsteinium.
  2. Voxtel et EMC² mettront en application un portefeuille de paiement mobile, web et de voix facilement accessible pour les utilisateurs de VoxTel.
  3. Échange en direct de la monnaie Einsteinium via le service de réseaux sociaux et de jeux de Voxtel.
  4. Bâtir un réseau qui permettra la conversion d’Einsteinium dans les principales devises telles que le dollar canadien, dollar américain et l’Euro.

« Nous sommes fiers d’intégrer cette crypto-monnaie bien connue et prometteuse à nos solutions de paiements unifiés qui incluent déjà la facturation téléphonique, la carte de crédit et l’Interac. Cela nous permettra de bonifier notre offre de solutions de paiements et d’élargir notre base de clientèle », précise, dans un communiqué, Michel Guay, le président et fondateur d’ATW Tech.

« Nous chez la Fondation Einsteinium aimerions remercier notre communauté pour tous les efforts déployés ainsi que VoxTel pour l’opportunité de pouvoir bénéficier de l’ajout de leurs usagers à l’échelle mondiale. Après un an d’efforts, nous sommes très enthousiastes à propos de la croissance qui sera générée pour EMC² suite à l’intégration de la solution de facturation de VoxTel ainsi que pour l’adoption de la crypto-monnaie de façon générale », précise Jonathan Lauzière, membre du conseil d’administration et trésorier d’EMC².

UN DE PLUS POUR ATW TECH

ATW Tech, cotée au TSX-V (ATW), est propriétaire de plusieurs plateformes technologiques connues telles que VoxTel, Québec Rencontres, VuduMobile, Atman et Bloomed. L’association de sa technologie avec le succès du site de rencontre Elite Single est aussi connue.

VoxTel se spécialise dans la facturation téléphonique et les solutions de paiements alternatives pour les lignes fixes et mobiles. Et les passerelles de connectivité (API) Atman permettent aux entreprises d’optimiser leur capital humain, domaine de spécialisation initial de l’entreprise montréalaise. Avec Bloomed, sa plateforme cloud de gestion des données (smart data) sur les consommateurs et leurs comportements destinée à des campagnes orientées vers les entreprises et le grand public, elle continue d’élargir ses marchés. Et la dernière initiative, en crypto-monnaie philanthropique, ira certes dans le même sens.

Et le marché semble avoir apprécié cette décision d’ATW Tech : la valeur de son action à la Bourse de croissance TSX a cru de plus de 20% depuis l’annonce.

La valeur d’un Einsteinium était de 0.00004969 Bitcoin, le 16 janvier 2018 à 14h53.

L’Einsteinium
n’a qu’une vocation : financer la recherche scientifique, via la Einsteinium Foundation
qui prélève 2.5 %
des revenus tirés des blocs minés.

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Source de l’image: www.emc2.foundation

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