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Exports from international tourism rise 4% in 2015

International tourism receipts in destinations around the world grew by 3.6% in 2015, in line with the 4.4% increase in international arrivals. For the fourth consecutive year, international tourism grew faster than world merchandise trade, raising tourism’s share in world’s exports to 7% in 2015. The total export value from international tourism amounted to US$ 1.4 trillion.

Income generated by international visitors on accommodation, food and drink, entertainment, shopping and other services and goods reached an estimated US$ 1,232 billion (euro 1,110 billion) in 2015, an increase of 3.6% accounting for exchange rate fluctuations and inflation. International tourist arrivals (overnight visitors) increased by 4.4% in 2015, reaching a total of 1,184 million.

Alongside international tourism receipts (the travel item of the balance of payments), international tourism generated US$ 210 billion in exports through international non-resident passenger transport services, bringing the total value of tourism exports up to US$ 1.4 trillion, or US$ 4 billion a day on average.

Tourism is today a major category of international trade in services (…) Despite a weak and slow economic recovery, spending on international tourism grew significantly in 2015, proving the sector’s relevance in stimulating economic growth, boosting exports and creating jobs for an increasing number of economies worldwide”, said UNWTO Secretary-General Taleb Rifai addressing the 60th Regional Commission for the Americas meeting in Havana, Cuba.

International tourism represents 7% of total world exports and 30% of services exports. The share of tourism in overall exports of goods and services increased from 6% to 7% in 2015 as for the fourth consecutive year international tourism outgrew world merchandise trade, which grew 2.8% in 2015 according to recent data reported by the World Trade Organization.

As a worldwide export category, tourism ranks third after fuels and chemicals and ahead of food and automotive products. In many developing countries, tourism ranks as the first export sector.

Unusually strong exchange rate fluctuations in 2015 seriously influenced receipts for individual destinations and regions, expressed in current US dollars. Taking into account exchange rate fluctuations and inflation, receipts in the Americas, Asia and the Pacific and the Middle East all grew by 4%, while in Europe they grew by 3% and in Africa by 2%.

The Caribbean, Central and South America show strong growth in international tourism receipts

The Americas continued to enjoy robust results both in international arrivals and receipts in 2015, with a strong US dollar fuelling outbound travel from the United States and benefiting many destinations across the region. The Caribbean, Central America and South America all recorded 7% growth in receipts, while North America saw a 3% increase.

As prices of raw materials have decreased, tourism has shown a strong capacity to compensate for weaker export revenue in many commodity- and oil-exporting countries (…) Tourism is increasingly an essential component of export diversification for many emerging economies as well as several advanced ones”, said Mr. Rifai.

The United States, China, Spain and France remain the world’s top tourism destinations

The United States (US$ 178 billion), China (US$ 114 billion), Spain (US$ 57 billion) and France (US$ 46 billion) continue to be the top destinations both in international tourism receipts and tourist arrivals.

The above data is preliminary and subject to revision. 2015 has shown some unusual strong appreciation of the US dollar to many currencies, rendering receipts earned in these currencies lower in US dollar. Furthermore, China revised both its international tourism receipts and expenditure series substantially in 2015 and retrospectively for 2014 due to methodological changes.

A few leading source markets drive outbound tourism in 2015

China, the United States and the United Kingdom led outbound tourism last year, fuelled by their strong currencies and economies.

China continues to lead global outbound travel after double-digit growth in tourism expenditure every year since 2004, benefitting Asian destinations such as Japan and Thailand as well as the United States and various European destinations. Spending by Chinese travellers increased 25% in 2015 to reach US$ 292 billion, as total outbound travellers rose 10% to 128 million.

Tourism expenditure from the world’s second largest source market, the United States, increased by 9% in 2015 to US$ 120 billion, while the number of outbound travellers grew by 8% to 73 million. Expenditure from the United Kingdom, the fourth largest market globally, increased 8% to US$ 63 billion with 65 million of its residents travelling abroad, up 9%. By contrast Germany, the world’s third largest market, reported a small decline in spending (US$ 76 billion), partly due to the weaker euro.

France’s expenditure on outbound tourism reached US$ 38 billion, Russia’s US$ 35 billion and that of the Republic of Korea a total of US$ 25 billion.

 

Note: The above data is preliminary and subject to revision.

UNWTO World Tourism Barometer
International Tourist Arrivals 2015 infographics

Contacts: UNWTO Communications & Publications Programme

 

Commerce mondial: croissance modérée pour 2016; incertitudes sur la demande

La croissance du commerce mondial en volume devrait rester faible en 2016, à 2,8% donc sans changement par rapport au taux de 2,8% enregistré en 2015. Les importations des pays développés devraient diminuer en 2016 tandis que la demande de produits importés devrait reprendre dans les économies d’Asie en développement. La croissance du commerce mondial devrait atteindre 3,6% en 2017. Tout ceci selon les économistes de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

« Le commerce enregistre toujours une croissance positive, mais à un rythme décevant. Pour la cinquième année consécutive, la croissance du commerce sera inférieure à 3%. De plus, si le commerce mondial augmente en volume, il a diminué en valeur en raison de la fluctuation des taux de change et de la baisse des prix des produits de base. Cela pourrait entraver la croissance économique déjà fragile des pays en développement vulnérables… »

« En outre, il subsiste la menace d’un protectionnisme rampant car de nombreux gouvernements continuent d’appliquer des restrictions au commerce et le stock de ces mesures continue d’augmenter », de préciser le directeur général de l’OMC, Roberto Azevêdo.

LES RISQUES

Les risques par rapport à ces prévisions sont principalement des risques baissiers, notamment si le ralentissement de l’économie chinoise est plus marqué que prévu, si la volatilité des marchés financiers s’aggrave et si les pays très endettés sont exposés à de fortes fluctuations des taux de change. Il y a cependant un potentiel de hausse si le soutien monétaire accordé par la Banque centrale européenne parvient à générer une croissance plus rapide dans la zone euro.

Sur la base des prévisions pour 2016, le commerce mondial aura progressé à peu près au même rythme que le PIB mondial pendant cinq ans (aux taux de change du marché), et non deux fois plus vite, comme c’était le cas auparavant. Une période aussi longue et ininterrompue de croissance faible mais positive du commerce est sans précédent, mais il ne faut pas en surestimer l’importance. Globalement, la croissance du commerce a été plus faible entre 1980 et 1985, avec un taux de moins de 3% pendant cinq années sur six, dont deux années de contraction pure et simple.

Les différents indicateurs de l’activité économique et commerciale dans les premiers mois de 2016 sont mitigés, certains indiquant un raffermissement de la croissance du commerce et de la production tandis que d’autres suggèrent plutôt un ralentissement. Du côté positif, le trafic de conteneurs dans les principaux ports a regagné une grande partie du terrain perdu du fait du ralentissement du commerce l’année dernière, tandis que les ventes d’automobiles – qui sont l’un des meilleurs indicateurs d’un ralentissement futur du commerce – ont continué de croître à un rythme soutenu dans les pays développés. En revanche, les indicateurs composites avancés de l’Organisation de coopération et de développement économiques laissent entrevoir un fléchissement de la croissance dans les pays de l’OCDE, et une volatilité persistante des marchés financiers en 2016. La croissance du commerce pourrait donc elle aussi rester volatile en 2016.

FAITS SAILLANTS

  • Le volume du commerce mondial des marchandises devrait augmenter de 2,8% en 2016 (2,8% en 2015) alors que la croissance du PIB fléchit dans les économies développées et reprend dans les économies en développement.
  • La croissance du commerce devrait s’accélérer en 2017, pour s’établir à 3,6%, ce qui reste inférieur à la moyenne de 5% enregistrée depuis 1990. Il existe des risques de baisse par rapport aux prévisions, notamment si le ralentissement des économies émergentes se poursuit et si la volatilité financière persiste.
  • L’Amérique du Sud est la région où la croissance des importations a été la plus faible en 2015, une grave récession au Brésil ayant fait baisser la demande.
  • Les exportations des économies développées ont progressé plus lentement que celles des pays en développement en 2015, avec une croissance de 2,6% en volume pour les premières contre 3,3% pour les seconds.
  • Les importations des économies développées ont fortement augmenté l’année dernière, tandis que celles des pays en développement ont stagné, avec une croissance de 4,5% pour les premières et de 0,2% pour les seconds.
  • Un fort ralentissement du commerce a touché toutes les régions au deuxième trimestre de 2015, mais s’est largement inversé vers la fin de l’année.
  • L’année 2015 est la quatrième année consécutive durant laquelle la croissance du commerce mondial des marchandises est restée inférieure à 3,0% en rythme annuel.

Perspectives pour 2016 et 2017

Les prévisions de l’OMC, qui font état d’une croissance de 2,8% du commerce mondial des marchandises en volume en 2016 et d’une croissance du commerce de 3,6% en 2017, reposent sur des estimations consensuelles du PIB réel aux taux de change du marché établies par les économistes (Tableau 1). Selon ces estimations, le PIB mondial devrait augmenter de 2,4% cette année et de 2,7% l’année prochaine, et la croissance devrait ralentir légèrement dans les pays développés en 2016 et s’accélérer modestement dans les pays en développement.

Les exportations des pays développés et celles des pays en développement devraient croître à peu près au même rythme en 2016, de 2,9% pour les premiers et de 2,8% pour les seconds. Dans le même temps, les importations des économies développées devraient progresser plus vite que celles des économies en développement en 2016, avec une augmentation de 3,3% pour les premières contre 1,8% pour les secondes.

Les risques de baisse par rapport aux prévisions commerciales subsistent. La confiance des entreprises et des consommateurs s’est détériorée récemment dans les pays développés. Par conséquent, les prévisionnistes tablent maintenant sur une croissance plus lente du PIB dans l’Union européenne et aux États-Unis en 2016, suivie d’un rebond en 2017. L’instabilité financière en Asie a cessé pour l’essentiel, mais pourrait revenir si les données économiques sont supérieures ou inférieures aux attentes du marché. En revanche, une politique monétaire plus accommodante de la Banque centrale européenne pourrait relancer la croissance dans la zone euro et stimuler la demande de biens et de services, y compris la demande d’importations.

TABLEAU 1
Volume du commerce des marchandises et PIB réel, 2011-2017a
Variation annuelle en %

OMC2016-7short
a Les chiffres pour 2016 et 2017 sont des projections.
b Les autres régions comprennent l’Afrique, la Communauté d’États indépendants et le Moyen‑Orient.

Sources: Secrétariat de l’OMC pour le commerce, estimations consensuelles pour le PIB.

Les données annuelles, trimestrielles et mensuelles sur le commerce peuvent être consultées à l’adresse: https://www.wto.org/french/res_f/statis_f/statis_f.htm

 

Innovation : Europa-Park fait mouche avec les sièges de mouvements D-BOX

« Couronné meilleur parc d’amusement au monde par Golden Ticket Awards en 2015, nous offrons la meilleure expérience possible à nos invités. Depuis l’installation des systèmes de mouvement D-BOX dans notre théâtre, nous recevons quotidiennement des commentaires positifs et enthousiastes de notre clientèle », déclare Michael Mack, membre du comité de direction d’Europa-Park et directeur général/chef de la direction de MackMedia.

« Avec l’ajout de la marque D-BOX à notre parc, ma famille saura assurer notre promesse bicentenaire : des moments d’amusement inoubliables pour toute la famille », ajoute-t-il.

La salle Magic Cinéma 4D à Europa-Park présente deux courts-métrages animés produits par MackMedia. Grâce à la technologie de mouvements D-BOXHappy Family, écrit par l’auteur à succès David Safier, et The Time Carousel amélioreront l’expérience des visiteurs, leur faisant vivre des sensations précises et nuancées par les codes de mouvements. Des films à succès seront aussi projetés en soirée.

« Comme fabricant d’équipements d’origine, nous sommes enchantés de faire équipe avec l’un des leaders mondiaux en fabrication et exploitation de manèges. Jusqu’ici, la marque de D-BOX était plutôt associée avec les salles de cinéma et l’industrie de la simulation et de la formation. Cette annonce est une étape importante du déploiement de notre technologie immersive de mouvement dans les parcs d’attractions et de loisirs », analyse pour sa part Claude Mc Master, président et chef de la direction de D-BOX.

L’entreprise québécoise Technologies D-BOX inc. conçoit, fabrique et commercialise des systèmes de mouvement à la fine pointe de la technologie, destinés au marché du divertissement et au marché industriel. Cette technologie unique et brevetée utilise des codes de mouvement programmés spécifiquement pour chaque contenu visuel et dirigés vers un système de mouvement intégré dans une plateforme, un siège ou tout autre produit. Les mouvements qui en résultent sont parfaitement synchronisés au visuel à l’écran, créant ainsi une expérience immersive d’un réalisme sans précédent.

dbox

Avec plus de 150 films encodés pour présentation dans des cinémas commerciaux, D-BOX a émerveillé des millions de spectateurs avec ce mouvement cinématographique immersif primé.

Europa-Park, Parc de Loisirs & Resort

En 1975, Europa-Park a été lancé comme un parc thématique qui devait offrir une panoplie d’exemples d’installations de parcs, de divertissement, de culture et d’attractions pour toute la famille – presque tous conçus par la société mère Manèges MACK. Aujourd’hui, l’entreprise familiale est de loin le plus grand parc d’attractions en Allemagne et le parc de loisirs saisonnier le plus populaire au monde. Plus de 100 attractions et spectacles de rêve, 13 montagnes russes et 14 quartiers thématiques européens combleront toutes les attentes, même les plus audacieuses. Niché au cœur de la Région des Trois-Frontières Allemagne – France – Suisse, haut-lieu du tourisme et de la culture, Europa-Park avec ses cinq hôtels thématiques quatre étoiles est une destination de vacances de courte durée populaire en Europe.

En 2002, Michael Mack, membre du comité de direction d’Europa-Park, a fondé MackMedia dans le but de développer davantage de contenu numérique et d’offrir une vision à 360º. Depuis de nombreuses années, MackMedia contribue à la success-story d’Europa-Park. En 2016, les visiteurs peuvent encore une fois apprécier les nouveautés produites par MackMedia comme le nouveau film 4D Happy Family ou Pegasus Coastiality, le second manège en réalité virtuelle d’Europa-Park, qui transporte les invités dans le monde sinistrement drôle de Happy Family grâce à la technologie novatrice des lunettes de réalité virtuelle Samsung Gear.

www.d-box.com

Cherchez-vous un milliardaire? Entre Londres et Paris…

Par les temps qui courent, avec 77 citoyens milliardaires, la ville de Londres n’en a jamais compté autant et elle vient d’ailleurs d’être sacrée la ville qui en compte le plus dans le monde, devant New York, San Francisco et Hong Kong. Ça c’est selon le palmarès annuel établi par le Sunday Times.

Selon ce classement,

  • Londres (77) arrive donc devant
  • New York (61)
  • San Francisco (57)
  • Hong Kong (49)
  • Moscou (38)
  • Los Angeles (35)
  • Pékin (33)
  • Paris (30)

Pour un beau total de 380 milliardaires, mais gérant combien de milliards? C’est une autre affaire… On sait en tous les cas, qu’à eux seuls, les frères David et Simon Reuben pèsent 13,1 milliards de livres, selon la même initiative d’enquête du Sunday Times.

PAR PAYS, ALLEZ AUX USA

Si votre quête voit plus large, par pays, ce sont encore…

  • les États-Unis, qui arrivent largement en tête (378 milliardaires) à 2 contre 1 devant, oui…
  • la Chine (193)
  • le Royaume-Uni (120)
  • l’Allemagne (66)
  • l’Inde (56)
  • la France (44)
  • la Russie (43)
  • la Suisse (39)

Pour ici un nouveau beau  total de 959 milliardaires.

VIVA LONDON, U-K et PAUL McCARTNEY !

Il n’y a jamais eu autant de milliardaires au Royaume-Uni qui en comptait presque trois fois moins (43) en 2009, indique également ce supplément du Sunday Times, qui se penche sur les 1 000 personnes les plus riches du Royaume-Uni.

Ici leur richesse totale comme milliardaire est connue et se monte à 355 milliards de livres et est, elle aussi, en continuelle augmentation depuis 2009, date à laquelle elle ne pesait qu’un peu plus de 100 milliards de livres.

Notons donc que pour ce pays, au total, la richesse cumulée des 1 000 personnes les plus fortunées du pays pèse 576 milliards de livres contre 547 milliards l’année dernière, soit plus d’un quart du produit intérieur brut (PIB) de la Grande-Bretagne.

Ce Top 1 000 du Royaume-Uni est dominé par le duo des frères David et Simon Reuben, pesant 13,1 milliards de livres, alors que le dernier de la liste se contente de 103 millions de livres (contre 55 millions en 2009).

L’industriel indien de l’acier, Lakshmi Mittal, qui était 1er de cette liste en 2008, a dégringolé en 11e position avec 7,1 milliards de livres, essuyant une perte de 2,1 milliards de livres sur 2015.

Paul McCartney reste en tête des musiciens les plus riches à 760 millions de livres, alors qu’Elton John (280 millions de livres) et Mick Jagger (235 millions) sont loin derrière, alors que la jeune chanteuse Adele a été nommée la musicienne du Royaume-Uni la plus riche avec 85 millions de livres, en hausse de 35 millions sur un an.

Population, climat et gouvernance… pourquoi?

Population, climat et gouvernance. Voilà LA triple priorité, la tri-polarité que doit gérer l’humanité pour le siècle en cours. Une histoire de gouvernance mondiale…

La population : parce que les conséquences de son évolution vont prochainement se mettre à devenir manifestes et contraignantes. Nous sommes tout de même passés très rapidement de 1 à 2,5 et à 6 puis récemment à 7 milliards d’individus sur Terre; tout ça en un seul siècle. Ça laisse des traces. Elles seront de plus en plus visibles, voire très nuisibles!

Le climat : parce que pour un comme pour sept milliards, le réchauffement climatique que notre planète commence à supporter va radicalement modifier la façon d’y vivre pour tous et que des changements doivent opérer avec une vision à long terme et des actions progressives. Quelque chose comme un humain sur quatre devrait probablement déménager pour éviter les pieds dans l’eau. Des océans 50 cm plus élevés, c’est plusieurs villes entières à repenser, voire déplacées.

La gouvernance : parce que le défi de faire de la politique dans la perspective globale de la planète entière reste entier pour l’humanité, qui n’a perçu visuellement sa réelle dimension qu’en voyant la Terre de la Lune en 1969. Cette humanité, qui n’était historiquement qu’une enfilade de nations instables et mouvantes, en concurrence – et souvent en guerre – sans comprendre l’unicité de son territoire. L’heure d’une gouvernance mondiale, clairement planétaire, est arrivée et incontournable. Tout le reste en découlera.

En fait, le trio aurait dû se lire gouvernance-climat-population. Le premier étant le début de tout changement possible. Les deux premiers étant des incontournables, face au troisième qui, lui, pourra éventuellement se moduler et varier selon les marges dégagées.

Climat après gouvernance parce que c’est la prise en main de la gestion collective du vivre ensemble sur cette planète qui fera de la, maintenant inéluctable, augmentation du climat terrestre un défi ou une catastrophe sans pareil. Et pas l’inverse.

Gouvernance en tête à cause de son importance, climat ensuite à cause de ses conséquences!

UN CHANGEMENT DE PARADIGME

Elle était si grande la Terre, et les océans aussi! Aucun philosophe ou grand penseur politique du passé ne pouvait la regarder comme contraignante, autrement que par le défi de sa prise de contrôle, que sa conquête proposait. La pensée politique a longtemps pu ignorer ce fondement.

Marx n’imaginait certes pas la Terre se plaindre! Le capital des moyens de production, le capital financier et le capital humain étaient sa préoccupation. Sa grille d’analyse, tout comme pour Adam Smith, John Locke ou Ricardo. Il y avait pourtant un capital terrestre, environnemental, aussi… qui dormait.

Accumulé sur des millénaires, depuis 1980 il est en dette. Oui, c’est autour de cette date que l’humanité a débuté sa consommation de plus que ce que la planète peut lui fournir, et cela annuellement.

Le nouveau paradigme c’est que l’humanité vit en état de dette environnementale depuis un quart de siècle. Une dette qui, elle, s’accumule annuellement.

Les conséquences ne sont pas encore évidentes, mais c’est par exemple ainsi que l’humanité a pu passer si rapidement de 1 à 2,5 et à 6 puis récemment 7 milliards d’individus en un seul siècle. Elle a vidé le capital environnemental disponible.

Les ruptures de stocks vont bientôt se mettre à paraître, indéniablement.

Les charges polluantes aussi.

C’est déjà deux phénomènes que l’humanité de tout juste demain devra apprendre à gérer; oui apprendre, car elle n’a jamais dû le faire globalement.

Maintenant la contrainte de la limite devient un rouage de tout système, une roue supplémentaire à la mécanique du marché, pas si libre, dorénavant, qu’on le souhaiterait.

On les met où les déchets?

On les trouve où les ressources?

Celles-ci sont-elles dans celle-là? Certes en partie. À l’avenir. Les mines de demain seront alors urbaines… Et technologiques, car on ne vide pas un dépotoir à coup de pelle en aluminium et de sueur d’homme.

Alors de quelle sorte de politique faut-il s’attendre? Faut-il tout changer? Capitalisme, socialisme… On garde quoi?

LA POLITIQUE DE DEMAIN

Des formes d’éco-politiques tentent d’ajuster la théorie, autant que l’action, pour que la vie des humains sur Terre se fasse en meilleure harmonie et selon la réalité de ce que nous connaissons dorénavant. Il ne s’agit pas nécessairement d’approches révolutionnaires et totalement critiques envers les chemins du passé.

La moindre lucidité impose simplement de ne plus se cantonner dans les limites des modèles politiques d’hier. L’écosystème de la planète nous commande de dépasser le capitalisme, autant que le socialisme qui voulait le corriger, l’améliorer.

Le langage de la construction d’une civilisation écologique n’est certainement pas déplaisant à entendre. Il témoigne d’une reconnaissance de l’ampleur du défi que la survie de l’humanité commande.

Mais un nouveau langage marquera l’histoire que s’il devient le reflet d’un réel changement. D’actions concrètes pour un ajustement de la vie humaine face aux limites et au cadre de son milieu de survit. La dame Terre ne nous regardera pas inactifs impunément.

Aux actes citoyens!