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Pourquoi Jacques Atalli ne croit pas au Brexit ?

Auteur prolifique et actuellement président de la Fondation Positive Planet, le Français Jacques Atalli ne croit « pas une seconde » au succès du Brexit, c’est-à-dire à la sortie de la Grande Bretagne de l’Union Européenne.

« (…) à moins qu’elle n’ait des velléités suicidaires – ce qu’après tout on ne peut exclure: d’autres en ont eues. Bien sûr, les peuples ne répondent jamais, lors des referendums, à la question posée, mais selon leur opinion, au moment d’entrer dans l’isoloir, à propos de celui qui a posé la question. Or la popularité de David Cameron est en chute libre, comme celle de son parti », vient-il de signer via LinkedIn.

Selon son analyse, il ne faut donc pas s’étonner des sondages aujourd’hui incertains et des paris sur le départ de la Grande Bretagne, qui conduirait d’autres pays, tels les Pays Bas ou la France, à organiser des votes du même genre, aux résultats incertains: pourquoi, disent de plus en plus de gens, considérer notre appartenance à l’U. E. comme irréversible? Il faut en vérifier notre désir à intervalles réguliers. En suivant l’exemple anglais.

AU-DELÀ DE L’ÉCONOMIE

« Si je ne crois absolument pas à ce scénario, ce n’est pas parce que les arguments économiques et politiques rationnels s’y opposent. De fait, le Brexit porterait un coup très sérieux à la City, qui représente une part très significative du PIB britannique, et couperait très largement les industries du plus vaste marché du monde. Enfin, un nombre très important d’étrangers, qui ont fait la fortune de la Grande Bretagne, la quitteraient pour venir s’installer à Francfort ou à Paris. »

« Si je ne crois pas au Brexit, c’est parce qu’il signerait la fin du Royaume Uni. »

Et d’expliquer :

  • L’Écosse a déjà prévenu qu’elle n’accepterait pas de sortir de l’Europe et qu’elle organiserait immédiatement un référendum sur son indépendance, qui lui permettrait de ré-adhérer à l’Union. Et tout est déjà prêt, à Bruxelles, pour que ce processus ne dépasse pas six mois.
  • Les Gallois, qui ont leur propre parlement, s’y préparent aussi.
  • Et l’occasion serait trop belle pour les Irlandais de réunifier leur île.

« Je n’imagine pas sa majesté, ni ses sujets, accepter de gaîté de cœur un tel suicide politique. Certes, le ressentiment contre Londres est grand en Écosse, où les indépendantistes ne sont pas loin d’être majoritaires et, symétriquement, bien des Anglais ne voient plus de raison de supporter une Écosse dont le pétrole s’épuise et dont les besoins en subventions augmentent. Ce sentiment d’hostilité et de mépris réciproques est fort ancien et remarquablement illustré dans la série télévisée Outlanders. De plus, la tendance à la partition et au retour des frontières les plus identitaires gagne du terrain à travers la planète : la brisure du Royaume Uni pourrait ainsi s’inscrire dans un certain sens de l’Histoire, celui de la fragmentation du monde, en réponse à sa globalisation. »

Il n’empêche : « Je ne crois pas que le Royaume-Uni soit l’Union Soviétique, dont les peuples haïssaient le projet politique qui les avait unis, mais n’avait pas réussi à créer un « homo sovieticus » en 70 ans de dictature. Et l’élection comme maire de Londres d’un travailliste musulman d’origine pakistanaise est un signe supplémentaire de l’extraordinaire tolérance qui règne encore dans le creuset britannique. »

Il est donc convaincu que cet argument suffira à mettre fin aux frayeurs et au suspense que les médias entretiendront jusqu’au bout.

« Et si je me trompe, ce sera parce que, une fois de plus, un grand peuple aura décidé consciemment de se supprimer. Pour les autres Européens, ce serait une fort triste nouvelle. Même ceux qui se réjouiront un moment d’être enfin débarrassés d’un partenaire mal commode, dans toutes les négociations intra-communautaires, finiront par comprendre que le Brexit marquerait le début de la fin de l’Union. Une union terriblement impopulaire, puisque, pour la quitter, une nation aurait accepté de disparaître. »

Le soda Bull’s Head bientôt aux USA

Savez-vous nommer un seul produit que vous connaissez qui a 120 ans ? Rien d’évident ! Nous en avons découvert un récemment, qui se boit, et avons été séduits d’abord par sa qualité, puis surtout étonnés d’apprendre qu’il s’agit d’un secret québécois trop peu connu.

La marque de soda Bull’s Head existe depuis 1896. Eh oui, 120 ans cette année.  Un breuvage – qui se décline présentement en sept saveurs – qui aura été connu durant 119 ans pratiquement seulement dans les Cantons-de-l’Est. Mais depuis un an, une nouvelle relève de la vénérable entreprise du début a développé la gamme 100% naturelle, sans agent de conservation, fabriqué à partir de sucre de canne, d’extraits naturels et d’eau de source. Elle avance aussi dans sa démarche à l’exportation sur le marché des États-Unis avec des distributeurs sur place.

« Dès que le processus des autorisations réglementaires sera terminé aux USA nous y débuterons la distribution », nous confirmait à Québec début avril, tout en nous faisant déguster six de ses nouveaux produits 100% naturels, Dominic Pearson, le président de Breuvages Bull’s Head Inc. / Bull’s Head Beverages Inc.

Bull’s Head comme… entêté!

Tout a débuté en 1896, lorsque John Henry Bryant créa son propre soda gingembre dans les Cantons-de-l’Est. M. Bryant, qui originalement était un brasseur de bière avec son partenaire Seth Nutter pour la Silver Springs Brewery à Sherbrooke, trouvait la compétition trop forte dans ce domaine. Il décida donc de créer une boisson originale pour l’entreprise familiale, en s’inspirant par ses origines irlandaises. Par tâtonnement, il créera finalement un soda gingembre de type Belfast avec un goût tout à fait original. Comme il fallut lui trouver un nom, sa femme, observant l’entêtement de son mari, suggéra de nommer cette nouvelle boisson Bull’s Head. Le nom est resté!

Pour une recette originale de plus de 100 ans!

Toutes les compagnies qui ont plus de 100 ans vous le diront, pour y arriver il est nécessaire d’avoir un produit incomparable et un service impeccable.

Ce n’est donc pas une surprise d’apprendre qu’après sa création et son succès régional, le Bull’s Head est devenu une référence étant même servi au Château Frontenac de Québec, entre la Première et la Seconde Guerre Mondiale. Mais les décennies suivantes ne furent pas faciles, et face à la compétition acharnée des leaders de l’industrie des boissons gazeuses dans les années 1970, John H. Bryant décida de fermer l’entreprise.

Lucien Lavigne, un embouteilleur de Sherbrooke, pris ensuite le relais. C’est à la suite de la vente de ses affaires au début des années 1990, qu’il décida d’arrêter la production du Bull’s Head et de conserver la recette dans ses coffres.

En 1993, le Dr. Peter O’Donnell, un homme d’affaires estrien en quête de défi et désirant mettre à profit l’expertise de ses deux fils, acheta les droits de Bull’s Head après plusieurs tentatives auprès de Lucien Lavigne.

En 2006, les frères Husk ont ensuite pris la relève de l’entreprise de relance de la famille O’Donnell. Et c’est en novembre 2009 que les frères Carl et Dominic Pearson avec leur associé Charles Martel ont acheté les droits et la recette du légendaire soda gingembre Bull’s Head. Avec un produit alors absent des tablettes depuis presque une année, ils travaillent encore plus fort pour permettre à tous de pouvoir goûter et savourer le légendaire soda gingembre Bull’s Head.

En 2012, Breuvages Bull’s Head Inc. développe une bière de Gingembre, Ginger Beer, à la demande d’un de ces clients. Le produit est très populaire, surtout pour faire des Shandy Gaff, un mélange de Ginger Beer et de bière blonde, très populaire auprès des joueurs de golf après leurs parties.

En 2014, s’ajoutent deux autres produits : le Soda Gingembre Diète, ainsi que la Bière d’Épinette au Gingembre. Deux nouveaux produits qui permettent à Bull’s Head de développer de nouveaux marchés au Québec.

Entente avec la franchise Frite Alors!

En plus de développé les marchés traditionnels au Québec comme les épiceries et les dépanneurs, ils deviennent de plus en plus présents dans les épiceries fines, les marchés santé et les restaurants.

« Nous venons tout juste de signer une entente avec la franchise Frite Alors! pour leur fournir nos sodas », nous explique aussi Dominic Pearson.

Le site internet de l’entreprise est agréable à consulter et permet même la commande en ligne pour des quantités à la caisse (12 x 500 ml) pour à peine 15$ plus les frais d’expédition partout au Canada.

À l’heure de la mondialisation et des produits universels à grand nom, il fait bon de découvrir une saveur typique et pleine de tradition. Vive les gens d’affaires entêtés et prospères!

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 Bull's Head - L'Alimentation4

Thé Vert Gingembre / Ginger Green Tea

Fabriqué à partir d’extrait de thé vert. Un goût fin et 25% moins sucré que la majorité des autres sodas / Made from green tea extract. A fine taste and 25% less sweet than most other sodas.

Bière de Gingembre / Ginger Beer

La Bière de Gingembre est un soda gingembre plus relevé. Nous ajoutons plus de gingembre à la recette, ce qui lui confère une touche de piquant, qui arrive à retardement, dans la gorge. Idéal mélangée avec une bière blonde froide / Ginger Beer is a statement ginger ale. We added more ginger in the recipe, which gives it a touch of spice, that has a delayed tingle. Idealy mixed with a cold lager.

Bière Épinette Gingembre / Ginger Spruce Beer

Vrai gingembre et vrai épinette. Le summum de la boisson au gingembre. Goût relevé avec un doux goût d’épinette. Aussi 25% moins sucré que la majorité des autres sodas / Real ginger and spruce. The ultimate ginger drink. Spicy taste with a hint of spruce. 25% less sweet than most other sodas.

Soda Gingembre / Ginger Ale

Le vrai bon goût du Soda Gingembre original. Goût de gingembre présent en bouche, mais sans le piquant de celui-ci. Excellent avec un rhum épicé / The taste of the original Ginger Soda. Ginger flavor mouthwatering, without the spiciness. Excellent with spiced rum.

Bulls3Cola, Root Beer et Orange

Orangeade / Blood Orange

Une orangeade originale qui est fabriquée à partir de jus de fruits et de légumes / An original blood orange drink that is made from fruit and vegetable juices.

Cola Naturel / Natural Cola

Cola 100% naturel, comme tous les autres produits de cette gamme, et il est sans caféine.  Nous lui avons donné une touche de cannelle supplémentaire, ce qui le rend différent des autres colas sur le marché / Cola 100% natural, like all of our other products in this range, and it is caffeine free. We gave it an extra touch of cinnamon, which makes it different from other colas in the market.

Bière Racinette / Root Beer

Une bonne bière racinette qui a du caractère. Nous n’avons pas touché à un classique, mais nous lui avons donné du panache / A good root beer with character. We have not touched a classic, but we gave it punch.

www.bulls-head.com
www.abenakis.ca
www.barlelab.com
www.rageliquidenergy.com

Bulls4com

Exports from international tourism rise 4% in 2015

International tourism receipts in destinations around the world grew by 3.6% in 2015, in line with the 4.4% increase in international arrivals. For the fourth consecutive year, international tourism grew faster than world merchandise trade, raising tourism’s share in world’s exports to 7% in 2015. The total export value from international tourism amounted to US$ 1.4 trillion.

Income generated by international visitors on accommodation, food and drink, entertainment, shopping and other services and goods reached an estimated US$ 1,232 billion (euro 1,110 billion) in 2015, an increase of 3.6% accounting for exchange rate fluctuations and inflation. International tourist arrivals (overnight visitors) increased by 4.4% in 2015, reaching a total of 1,184 million.

Alongside international tourism receipts (the travel item of the balance of payments), international tourism generated US$ 210 billion in exports through international non-resident passenger transport services, bringing the total value of tourism exports up to US$ 1.4 trillion, or US$ 4 billion a day on average.

Tourism is today a major category of international trade in services (…) Despite a weak and slow economic recovery, spending on international tourism grew significantly in 2015, proving the sector’s relevance in stimulating economic growth, boosting exports and creating jobs for an increasing number of economies worldwide”, said UNWTO Secretary-General Taleb Rifai addressing the 60th Regional Commission for the Americas meeting in Havana, Cuba.

International tourism represents 7% of total world exports and 30% of services exports. The share of tourism in overall exports of goods and services increased from 6% to 7% in 2015 as for the fourth consecutive year international tourism outgrew world merchandise trade, which grew 2.8% in 2015 according to recent data reported by the World Trade Organization.

As a worldwide export category, tourism ranks third after fuels and chemicals and ahead of food and automotive products. In many developing countries, tourism ranks as the first export sector.

Unusually strong exchange rate fluctuations in 2015 seriously influenced receipts for individual destinations and regions, expressed in current US dollars. Taking into account exchange rate fluctuations and inflation, receipts in the Americas, Asia and the Pacific and the Middle East all grew by 4%, while in Europe they grew by 3% and in Africa by 2%.

The Caribbean, Central and South America show strong growth in international tourism receipts

The Americas continued to enjoy robust results both in international arrivals and receipts in 2015, with a strong US dollar fuelling outbound travel from the United States and benefiting many destinations across the region. The Caribbean, Central America and South America all recorded 7% growth in receipts, while North America saw a 3% increase.

As prices of raw materials have decreased, tourism has shown a strong capacity to compensate for weaker export revenue in many commodity- and oil-exporting countries (…) Tourism is increasingly an essential component of export diversification for many emerging economies as well as several advanced ones”, said Mr. Rifai.

The United States, China, Spain and France remain the world’s top tourism destinations

The United States (US$ 178 billion), China (US$ 114 billion), Spain (US$ 57 billion) and France (US$ 46 billion) continue to be the top destinations both in international tourism receipts and tourist arrivals.

The above data is preliminary and subject to revision. 2015 has shown some unusual strong appreciation of the US dollar to many currencies, rendering receipts earned in these currencies lower in US dollar. Furthermore, China revised both its international tourism receipts and expenditure series substantially in 2015 and retrospectively for 2014 due to methodological changes.

A few leading source markets drive outbound tourism in 2015

China, the United States and the United Kingdom led outbound tourism last year, fuelled by their strong currencies and economies.

China continues to lead global outbound travel after double-digit growth in tourism expenditure every year since 2004, benefitting Asian destinations such as Japan and Thailand as well as the United States and various European destinations. Spending by Chinese travellers increased 25% in 2015 to reach US$ 292 billion, as total outbound travellers rose 10% to 128 million.

Tourism expenditure from the world’s second largest source market, the United States, increased by 9% in 2015 to US$ 120 billion, while the number of outbound travellers grew by 8% to 73 million. Expenditure from the United Kingdom, the fourth largest market globally, increased 8% to US$ 63 billion with 65 million of its residents travelling abroad, up 9%. By contrast Germany, the world’s third largest market, reported a small decline in spending (US$ 76 billion), partly due to the weaker euro.

France’s expenditure on outbound tourism reached US$ 38 billion, Russia’s US$ 35 billion and that of the Republic of Korea a total of US$ 25 billion.

 

Note: The above data is preliminary and subject to revision.

UNWTO World Tourism Barometer
International Tourist Arrivals 2015 infographics

Contacts: UNWTO Communications & Publications Programme

 

Commerce mondial: croissance modérée pour 2016; incertitudes sur la demande

La croissance du commerce mondial en volume devrait rester faible en 2016, à 2,8% donc sans changement par rapport au taux de 2,8% enregistré en 2015. Les importations des pays développés devraient diminuer en 2016 tandis que la demande de produits importés devrait reprendre dans les économies d’Asie en développement. La croissance du commerce mondial devrait atteindre 3,6% en 2017. Tout ceci selon les économistes de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

« Le commerce enregistre toujours une croissance positive, mais à un rythme décevant. Pour la cinquième année consécutive, la croissance du commerce sera inférieure à 3%. De plus, si le commerce mondial augmente en volume, il a diminué en valeur en raison de la fluctuation des taux de change et de la baisse des prix des produits de base. Cela pourrait entraver la croissance économique déjà fragile des pays en développement vulnérables… »

« En outre, il subsiste la menace d’un protectionnisme rampant car de nombreux gouvernements continuent d’appliquer des restrictions au commerce et le stock de ces mesures continue d’augmenter », de préciser le directeur général de l’OMC, Roberto Azevêdo.

LES RISQUES

Les risques par rapport à ces prévisions sont principalement des risques baissiers, notamment si le ralentissement de l’économie chinoise est plus marqué que prévu, si la volatilité des marchés financiers s’aggrave et si les pays très endettés sont exposés à de fortes fluctuations des taux de change. Il y a cependant un potentiel de hausse si le soutien monétaire accordé par la Banque centrale européenne parvient à générer une croissance plus rapide dans la zone euro.

Sur la base des prévisions pour 2016, le commerce mondial aura progressé à peu près au même rythme que le PIB mondial pendant cinq ans (aux taux de change du marché), et non deux fois plus vite, comme c’était le cas auparavant. Une période aussi longue et ininterrompue de croissance faible mais positive du commerce est sans précédent, mais il ne faut pas en surestimer l’importance. Globalement, la croissance du commerce a été plus faible entre 1980 et 1985, avec un taux de moins de 3% pendant cinq années sur six, dont deux années de contraction pure et simple.

Les différents indicateurs de l’activité économique et commerciale dans les premiers mois de 2016 sont mitigés, certains indiquant un raffermissement de la croissance du commerce et de la production tandis que d’autres suggèrent plutôt un ralentissement. Du côté positif, le trafic de conteneurs dans les principaux ports a regagné une grande partie du terrain perdu du fait du ralentissement du commerce l’année dernière, tandis que les ventes d’automobiles – qui sont l’un des meilleurs indicateurs d’un ralentissement futur du commerce – ont continué de croître à un rythme soutenu dans les pays développés. En revanche, les indicateurs composites avancés de l’Organisation de coopération et de développement économiques laissent entrevoir un fléchissement de la croissance dans les pays de l’OCDE, et une volatilité persistante des marchés financiers en 2016. La croissance du commerce pourrait donc elle aussi rester volatile en 2016.

FAITS SAILLANTS

  • Le volume du commerce mondial des marchandises devrait augmenter de 2,8% en 2016 (2,8% en 2015) alors que la croissance du PIB fléchit dans les économies développées et reprend dans les économies en développement.
  • La croissance du commerce devrait s’accélérer en 2017, pour s’établir à 3,6%, ce qui reste inférieur à la moyenne de 5% enregistrée depuis 1990. Il existe des risques de baisse par rapport aux prévisions, notamment si le ralentissement des économies émergentes se poursuit et si la volatilité financière persiste.
  • L’Amérique du Sud est la région où la croissance des importations a été la plus faible en 2015, une grave récession au Brésil ayant fait baisser la demande.
  • Les exportations des économies développées ont progressé plus lentement que celles des pays en développement en 2015, avec une croissance de 2,6% en volume pour les premières contre 3,3% pour les seconds.
  • Les importations des économies développées ont fortement augmenté l’année dernière, tandis que celles des pays en développement ont stagné, avec une croissance de 4,5% pour les premières et de 0,2% pour les seconds.
  • Un fort ralentissement du commerce a touché toutes les régions au deuxième trimestre de 2015, mais s’est largement inversé vers la fin de l’année.
  • L’année 2015 est la quatrième année consécutive durant laquelle la croissance du commerce mondial des marchandises est restée inférieure à 3,0% en rythme annuel.

Perspectives pour 2016 et 2017

Les prévisions de l’OMC, qui font état d’une croissance de 2,8% du commerce mondial des marchandises en volume en 2016 et d’une croissance du commerce de 3,6% en 2017, reposent sur des estimations consensuelles du PIB réel aux taux de change du marché établies par les économistes (Tableau 1). Selon ces estimations, le PIB mondial devrait augmenter de 2,4% cette année et de 2,7% l’année prochaine, et la croissance devrait ralentir légèrement dans les pays développés en 2016 et s’accélérer modestement dans les pays en développement.

Les exportations des pays développés et celles des pays en développement devraient croître à peu près au même rythme en 2016, de 2,9% pour les premiers et de 2,8% pour les seconds. Dans le même temps, les importations des économies développées devraient progresser plus vite que celles des économies en développement en 2016, avec une augmentation de 3,3% pour les premières contre 1,8% pour les secondes.

Les risques de baisse par rapport aux prévisions commerciales subsistent. La confiance des entreprises et des consommateurs s’est détériorée récemment dans les pays développés. Par conséquent, les prévisionnistes tablent maintenant sur une croissance plus lente du PIB dans l’Union européenne et aux États-Unis en 2016, suivie d’un rebond en 2017. L’instabilité financière en Asie a cessé pour l’essentiel, mais pourrait revenir si les données économiques sont supérieures ou inférieures aux attentes du marché. En revanche, une politique monétaire plus accommodante de la Banque centrale européenne pourrait relancer la croissance dans la zone euro et stimuler la demande de biens et de services, y compris la demande d’importations.

TABLEAU 1
Volume du commerce des marchandises et PIB réel, 2011-2017a
Variation annuelle en %

OMC2016-7short
a Les chiffres pour 2016 et 2017 sont des projections.
b Les autres régions comprennent l’Afrique, la Communauté d’États indépendants et le Moyen‑Orient.

Sources: Secrétariat de l’OMC pour le commerce, estimations consensuelles pour le PIB.

Les données annuelles, trimestrielles et mensuelles sur le commerce peuvent être consultées à l’adresse: https://www.wto.org/french/res_f/statis_f/statis_f.htm

 

Innovation : Europa-Park fait mouche avec les sièges de mouvements D-BOX

« Couronné meilleur parc d’amusement au monde par Golden Ticket Awards en 2015, nous offrons la meilleure expérience possible à nos invités. Depuis l’installation des systèmes de mouvement D-BOX dans notre théâtre, nous recevons quotidiennement des commentaires positifs et enthousiastes de notre clientèle », déclare Michael Mack, membre du comité de direction d’Europa-Park et directeur général/chef de la direction de MackMedia.

« Avec l’ajout de la marque D-BOX à notre parc, ma famille saura assurer notre promesse bicentenaire : des moments d’amusement inoubliables pour toute la famille », ajoute-t-il.

La salle Magic Cinéma 4D à Europa-Park présente deux courts-métrages animés produits par MackMedia. Grâce à la technologie de mouvements D-BOXHappy Family, écrit par l’auteur à succès David Safier, et The Time Carousel amélioreront l’expérience des visiteurs, leur faisant vivre des sensations précises et nuancées par les codes de mouvements. Des films à succès seront aussi projetés en soirée.

« Comme fabricant d’équipements d’origine, nous sommes enchantés de faire équipe avec l’un des leaders mondiaux en fabrication et exploitation de manèges. Jusqu’ici, la marque de D-BOX était plutôt associée avec les salles de cinéma et l’industrie de la simulation et de la formation. Cette annonce est une étape importante du déploiement de notre technologie immersive de mouvement dans les parcs d’attractions et de loisirs », analyse pour sa part Claude Mc Master, président et chef de la direction de D-BOX.

L’entreprise québécoise Technologies D-BOX inc. conçoit, fabrique et commercialise des systèmes de mouvement à la fine pointe de la technologie, destinés au marché du divertissement et au marché industriel. Cette technologie unique et brevetée utilise des codes de mouvement programmés spécifiquement pour chaque contenu visuel et dirigés vers un système de mouvement intégré dans une plateforme, un siège ou tout autre produit. Les mouvements qui en résultent sont parfaitement synchronisés au visuel à l’écran, créant ainsi une expérience immersive d’un réalisme sans précédent.

dbox

Avec plus de 150 films encodés pour présentation dans des cinémas commerciaux, D-BOX a émerveillé des millions de spectateurs avec ce mouvement cinématographique immersif primé.

Europa-Park, Parc de Loisirs & Resort

En 1975, Europa-Park a été lancé comme un parc thématique qui devait offrir une panoplie d’exemples d’installations de parcs, de divertissement, de culture et d’attractions pour toute la famille – presque tous conçus par la société mère Manèges MACK. Aujourd’hui, l’entreprise familiale est de loin le plus grand parc d’attractions en Allemagne et le parc de loisirs saisonnier le plus populaire au monde. Plus de 100 attractions et spectacles de rêve, 13 montagnes russes et 14 quartiers thématiques européens combleront toutes les attentes, même les plus audacieuses. Niché au cœur de la Région des Trois-Frontières Allemagne – France – Suisse, haut-lieu du tourisme et de la culture, Europa-Park avec ses cinq hôtels thématiques quatre étoiles est une destination de vacances de courte durée populaire en Europe.

En 2002, Michael Mack, membre du comité de direction d’Europa-Park, a fondé MackMedia dans le but de développer davantage de contenu numérique et d’offrir une vision à 360º. Depuis de nombreuses années, MackMedia contribue à la success-story d’Europa-Park. En 2016, les visiteurs peuvent encore une fois apprécier les nouveautés produites par MackMedia comme le nouveau film 4D Happy Family ou Pegasus Coastiality, le second manège en réalité virtuelle d’Europa-Park, qui transporte les invités dans le monde sinistrement drôle de Happy Family grâce à la technologie novatrice des lunettes de réalité virtuelle Samsung Gear.

www.d-box.com