Archives de catégorie : Général

Quand l’OCDE étudie Montréal !

« Une économie sur la bonne voie, mais beaucoup reste encore à faire. » Michel Leblanc

C’est une des manières de résumer le travail de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui a dévoilé en ce mois de juin 2016 une étude socio-économique sur la métropole canadienne Montréal, intitulée « Montréal, métropole de talent », et ce en présence même du secrétaire général de cette importante et crédible organisation, Angel Gurria, qu’accompagnait pour l’occasion le maire de Montréal et président de la communauté métropolitaine, Denis Coderre.

L’étude présente évidemment des pistes d’action pertinentes pour la métropole.

« La Chambre est satisfaite qu’une organisation internationale indépendante reconnaisse les atouts indéniables que possède notre métropole. Le rapport met notamment en lumière l’abondance des talents disponibles et la qualité de nos établissements de recherche. Cela dit, cette étude, comme d’autres l’ont fait auparavant, démontre encore une fois que beaucoup reste à faire pour que la région métropolitaine joue pleinement son rôle de moteur économique de la province », a pour sa part fait savoir par communiqué Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

« La Chambre partage l’avis que la solution à la faible productivité des entreprises et des travailleurs passe par une meilleure utilisation de nos talents et un plus grand dynamisme entrepreneurial. Les entreprises et les établissements d’enseignement doivent davantage travailler ensemble afin d’améliorer le niveau de qualification des travailleurs, l’intégration professionnelle des immigrants et l’adéquation formation-emploi. Déjà très active sur ces dossiers, la Chambre poursuivra ses efforts, notamment grâce à son programme Interconnexion », a ajouté Michel Leblanc.

Le rapport souligne également la nécessité de doter la Ville de Montréal de plus de pouvoirs et d’autonomie afin de renforcer son rôle de locomotive économique. Une position que la Chambre appuie. La Chambre de commerce du Montréal métropolitain compte plus de 7 000 membres.

Montréal au sommet des métropoles intelligentes de la ICF

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain était aussi fière de saluer l’annonce faite également en juin par le prestigieux organisme International Intelligent Community Forum (ICF), qui classe Montréal au sommet des métropoles intelligentes de 2016.

« Cette annonce démontre que la création du Bureau de la ville intelligente, la mise en place d’un plan stratégique et les efforts du maire pour faire de la métropole une ville intelligente et numérique reconnue ont porté leurs fruits. La progression rapide de la métropole, qui a su se hisser à la première position en l’espace d’à peine quelques années, est d’autant plus impressionnante », d’affirmer Michel Leblanc.

« Ce classement met en valeur de nombreux atouts de la métropole, notamment le dynamisme de son écosystème économique et la grande créativité des différents acteurs impliqués. Miser sur l’innovation ouverte et tirer profit de la richesse de la diversité de nos expertises et secteurs d’excellence est un avantage indéniable dont nos entreprises bénéficient. Il faut poursuivre la modernisation de nos infrastructures technologiques et maintenir nos investissements dans ce créneau porteur pour nos entreprises », conclut Michel Leblanc.

www.facebook.com/chambremontreal

Crédit photo: McGill.ca

Véhicules électriques: vers un réseau pancanadien de 8 000 bornes

Ce sera grâce à l’inventivité d’une entreprise née à Québec et du support de ses partenaires, que le Canada sera doté d’un véritable réseau pan-canadien de bornes de recharge pour véhicules électriques. Baptisé FLO, le réseau comptera initialement 2 000 stations de recharge dans cinq provinces: le Québec, l’Ontario, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et la Colombie-Britannique. Mais AddÉnergie précise que l’objectif est d’ajouter 8 000 bornes au Canada d’ici les cinq prochaines années.

L’entreprise vient aussi d’indiquer qu’une nouvelle borne résidentielle sera dévoilée fin juin 2016, lors d’une conférence internationale sur les véhicules électriques qui se déroulera à Montréal.

DES PARTENAIRES SOLIDES

La Caisse de dépôt et placement du Québec et Investissement Québec avaient récemment investi 12,8 millions $ dans AddÉnergie afin d’appuyer son plan de déploiement.

Cette compagnie fait partie des entreprises qui croient que les véhicules électroniques deviendront une solution de rechange grand public aux voitures à essence, grâce à l’amélioration de la technologie et aux objectifs de réduction des gaz à effets de serre fixés par les gouvernements.

L’entreprise a également conçu une application pour téléphones intelligents permettant d’identifier la borne de recharge la plus près et d’effectuer des paiements. Une assistance disponible 24 heures par jour sera aussi offerte grâce à un numéro de téléphone sans frais.

L’adoption de voitures électriques par le grand public a été ralentie par les inquiétudes des conducteurs quant à la disponibilité des bornes de recharge, le temps nécessaire pour recharger les véhicules électriques et la distance pouvant être parcourue entre deux stations.

«Mr. Robot» : What the Future of Automation Means for Jobs ?

Brookfield Institute for Innovation + Entrepreneurship releases most comprehensive report to date assessing how automation will impact future employment in Canada. Around the World also!

Automation is transforming traditional occupations, changing the day-to-day tasks of Canadians, and potentially creating new jobs, states new research from the Brookfield Institute for Innovation + Entrepreneurship (BII+E) at Ryerson University. The report just released entitled The Talented Mr. Robot: The Impact of Automation on Canada’s Workforce analyzes automation and how it will directly affect the Canadian labour market over the next 10 to 20 years.

For years, automation has been restricted to routine, manual tasks. The more recent rise of artificial intelligence and advanced robotics means that automation is now entering the realm of cognitive, non-routine tasks and occupations, such as driving and conducting job interviews.

« Our findings show that a significant percentage of Canadian jobs are at a high risk of being replaced by automation over the next 10 to 20 years (…) However, we don’t believe that all of these jobs will be lost. Many will be restructured and new jobs will be created as the nature of occupations change due to the impact of technology and computerization », said Sean Mullin, Executive Director of BII+E.

Jobs that are considered to be at a low risk of automation are linked to high skill levels and higher earnings, such as management and jobs in science, technology, engineering and math (STEM), which are expected to create many new jobs for Canadians in the coming years.

Report Key Findings

  • Nearly 42% of the employed Canadian labour force is at a high risk of automation over the next 10 to 20 years.
  • The vast majority of high-risk occupations are in office support and general administration, sales and services, transportation and distribution, lower skilled technical occupations in health, natural and applied sciences, as well as manufacturing and construction labourers and assemblers.
  • Approximately 36% of Canada‘s employed labour force is at a low risk of automation. Using the Canadian Occupation Projection System (COPS), occupations with the lowest risk of being affected by automation are projected to produce nearly 712,000 new jobs between 2014 and 2024.
  • Ontario has the lowest proportion of jobs at high risk of automation, and Prince Edward Island the highest with over 45% at of jobs at high risk of automation over the next 10 to 20 years.

Also included as part of the report, is an interactive and downloadable tableau visualization for jobs likely to be automated. It portrays every occupation studied as part of the report, segmented by income, current percentage of the Canadian labour force, and probability of automation.

mrRobot2

BII+E is a new independent and nonpartisan institute, housed within Ryerson University, that is dedicated to making Canada the best country in the world to be an innovator or an entrepreneur.

brookfieldinstitute.ca

ryerson.ca

Concurrence culturelle: l’empire Wanda se lève devant Disney en Chine

Certains s’amusent à imager l’affaire en lançant « Wang contre Walt » ! Si l’empire du divertissement à l’occidental du célèbre Walt Disney ouvrira le 16 juin 2016 son premier parc thématique en Chine communiste, à Shanghai, il ne l’aura pas fait sans que l’homme d’affaires multimilliardaire Wang Jianlin n’ait proposé à ses compatriotes, deux semaines plus tôt, sa version de la chose: le parc Wanda City, couvrant 2 km carrés (200 hectares) à Nanchang, dans la province du Jiangxi sud. Un site qui aura nécessité des investissements dépassant les 6 milliards $US, disposant d’un parc à thème, d’un parc de cinéma, un aquarium, des hôtels et des magasins.

Peut être autant économique que culturelle, la bataille a sans aucun doute beaucoup à voir avec le fait que nous assistons à une concurrence de titans face à la donnée gouvernementale évaluant déjà à 610 milliards $ la valeur de l’industrie touristique en Chine et la prévision que ce chiffre va doubler d’ici 2020, bien alimenté par une classe moyenne grandissante.

Mais la bataille ne débute pas dans une période florissante, car à l’exemple du parc Hong Kong Disneyland, en opération depuis 2005, la situation économique des dernières années n’offre pas des résultats financiers mirobolants au promoteur (voir citation et graphique plus bas). Et le parc de Disney à Shanghai sera trois fois plus grand que celui de Hong Kong.

 « Hong Kong Disneyland recorded a loss of HK$148 million ($19 million) in the year that ended in early October. The resort had posted seven years of losses since its 2005 opening, before turning its first profit in 2012. »

Source: Bloomberg

DisneyHK

La bataille de marché chinois du divertissement est cependant bien lancée. L’empire de Wang Jianlin n’a pas attendu pour bien annoncer ses couleurs en partageant son intention d’ouvrir un total de 15 parcs à thème en Chine avant 2020, et même 3 autres ailleurs dans le monde. Et le grand patron du Groupe Dalian Wanda co. ne semble pas s’inquiéter du capital d’expérience de son rival d’Amérique, qui possède et gère depuis des décennies ses célèbres parcs de la Californie et de la Floride, et plus récemment ceux de Tokyo, de Paris et de Hong Kong. Et qui en sera à 6 avec le prochain de Shanghai, qui ouvre le 16 juin 2016.

Wanda, un leader immobilier commercial en Chine, s’intéresse de plus en plus aux secteurs du divertissement et du tourisme. Il a construit trois stations de vacances à Wuhan, Changbai et Xishuangbanna, de plus, huit projets Wanda City sont en cours de construction. Wanda City Hefei ouvrira en septembre, Harbin en 2017 et Qingdao, Guangzhou et Wuxi en 2018 et 2019.

« After Guangzhou and Wuxi open, I believe that people will then know which of the domestic and overseas brands is best », said Wang.

Source: Xinhua,  2016-05-28

FANTAWILD ET LES AUTRES

La bataille de « Wang contre Walt » ne résume d’ailleurs pas l’état du marché. D’autres opérateurs de parc à thème chinois, tels Fantawild, Happy Valley et Chimelong y font leur place.

Fantawild, fondée il y a 10 ans, a ouvert 18 parcs à thème dans 13 villes de deuxième et de troisième rang à travers la Chine. En 2015, ils ont reçu plus de 23 millions de visiteurs. Cette encore jeune entreprise fonde globalement son activité sur la culture traditionnelle chinoise, mais est bien de son temps :

« Nous allons continuer à appliquer la haute technologie pour raconter l’histoire de la Chine et promouvoir la culture chinoise à l’avenir (…) Les parcs à thème nationaux et étrangers sont quelque chose comme la nourriture chinoise et la nourriture occidentale. Ils sont en concurrence et se complètent mutuellement, et chacun peut avoir ses fans », analysait Liu Daoqiang, le président de Fantawild interviewé par Xinhua.

Culturelle, économique, technologique… que non, l’industrie du divertissement n’est pas de tout repos !

 

100 M$ en capital de risque: « Capital intelligent Mtl » est né

Capital intelligent Mtl est né! L’annonce est toute fraîche du jour, faite par un maire de Montréal, Denis Coderre, manifestement satisfait après qu’il se soit adressé aux membres de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain: une somme de 100 millions $ sera mise à la disposition d’entreprises qui s’intéressent au concept de Montréal ville intelligente et numérique.

Pour cumuler ce pactole, 23 firmes de capital de risque forment «Capital intelligent Mtl» pour rendre disponible ces millions $ pour des entreprises innovantes.

Le Fonds de solidarité FTQ, Fondaction CSN, Québecor, la Caisse de dépôt et placement du Québec, BDC Capital, Desjardins EntreprisesTeralys Capital sont du nombre. La Ville de Montréal contribue également à Capital intelligent Mtl en accordant un soutien financier de 400 000 $ d’ici 2018.

L’initiative offrira aux entreprises le financement dont elles ont besoin pour prendre le virage numérique ou développer d’autres projets innovateurs.