Archives de catégorie : Environnement

Comment exporter l’eau du Québec ?

L’affaire est très mathématique. Puisque une tonne de céréale équivaut à 1 000 tonnes d’eau, le commerce international des céréales est le moyen le plus efficient d’exporter de l’eau !

Pour le Québec, cette réalité de l’agriculture est doublement intéressante du fait que son territoire est relativement très vaste d’une part et dispose de terres agricoles, et surtout de beaucoup d’eau disponible en second lieu.

Toujours au Québec, un projet d’exportation d’eau en vrac en grand volume avait été étudié par un comité avec participation gouvernementale dans les années 1990. C’est surtout la complexité d’organiser le transport à partir des pétroliers venant d’Afrique du Nord qui avait rendu ce projet trop complexe. Le fait que le pétrole était de propriété différente des bateaux le transportant achoppait particulièrement. L’obligation d’adapter les navires devenait une tâche difficile à justifier auprès de leurs propriétaires.

Charger des poches de blés ou de sarrasins sur des tankers vides devient cependant beaucoup plus simple. Il y a aussi tellement de containers vides qui s’en retour par mer…

Nonobstant les enjeux du transport, avant de penser détourner des rivières et de déplacer des tonnes d’eaux en vrac à travers le monde, pensons donc valeur ajoutée !

Ah oui ! Dernier détail : saviez-vous qu’environ la moitié de ce qui nourrit l’humanité est encore constitué de céréales? Pour environ 230 kilogrammes/par personne/par an.

Lors de la dernière édition de la Journée mondiale de l’eau du 22 mars 2016, le tableau suivant fut diffusé par les agences de l’ONU.

watter day

Public-private partnerships : key for Silk Road Tourism

The 6th Silk Road Ministers Meeting held at ITB Berlin on 9 March 2016 focused on the role of public and private sector partnerships (PPPs) in the development of tourism along the Silk Road. Participants discussed how PPPs can advance the issues of infrastructure, product development and marketing.

Addressing the meeting, UNWTO Secretary-General said “governments must lead and direct tourism policies, but the engine behind tourism development is the private sector, and thus one cannot work without the other ”.

The role of PPPs was stressed by the President and CEO of the World Travel and Tourism Council (WTTC), David Scowsill, who recalled the need to create “mechanisms to promote the consultation of the private sector in decision making and legislation ”.

Ministers and high level officials from Bulgaria, Bangladesh, Kyrgyzstan, the Czech Republic, Cambodia and Iran shared their views and experiences in this area, while Kazakhstan presented the opportunities to promote the Silk Road arising from the upcoming Expo Astana 2017. Other major international events highlighted as key to forging partnerships between public and private stakeholders were the Silk Road Conference on Nomadic Tourism and Sustainable Cities (Ulaanbaatar, Mongolia, 13-15 October 2016) and the Global Tourism Economy Forum 2016 (Macau, China, 14-16 October 2016).

At the meeting, UNWTO launched the Silk Road Action Plan for 2016/2017.

The Plan, which includes priority actions in :

1) marketing and promotion;

2) capacity building;

3) travel facilitation…

will be further discussed at the 6th UNWTO Silk Road Task Force Meeting to be held in Urmia, Iran on 22-25 April 2016.

UNWTO Affiliate Member TripAdvisor presented the TripAdvisor 2016 Travel Trends for the Silk Road. The research based on a survey of 10,678 travellers shows that 8 in 10 travellers have heard of the Silk Road and that the top ten countries associated with the Silk Road are China, Mongolia, Kazakhstan, Uzbekistan, Iran, Turkey, Turkmenistan, Kyrgyzstan, Tajikistan and Azerbaijan. The research, conducted in collaboration with UNWTO, also found that travellers would be 41% more likely to travel to the Silk Road if they could obtain a single Silk Road visa.

SILK ROAD PROGRAMME

The UNWTO Silk Road Programme is a collaborative initiative designed to enhance sustainable tourism development along the historic Silk Road routes. It aims to maximize the benefits of tourism development for local Silk Road communities, while stimulating investment and promoting the conservation of the route’s natural and cultural heritage. Additionally, it is working to foster greater cooperation between Silk Road countries and regions, with the established aim of creating a seamless and memorable Silk Road travel experience.

Currently the Silk Road Programme engages 33 UNWTO Members States, UN agencies such as UNESCO and UNCTAD as well as an extensive network of private sector stakeholders.

The World Tourism Organization (UNWTO), a United Nations specialized agency, is the leading international organization with the decisive and central role in promoting the development of responsible, sustainable and universally accessible tourism. It serves as a global forum for tourism policy issues and a practical source of tourism know-how.

Its membership includes 157 countries, 6 territories, 2 permanent observers and over 480 Affiliate Members.

 

H2O crée H2O Innovación de Mexico S.A. de C.V

Une compagnie de Québec en Bourse, H2O Innovation, qui a largement développé le marché des États-Unis ces dernières années, confirme qu’elle vient de traverser plus au sud et qu’elle étend officiellement ses activités commerciales au Mexique. Ceci par l’intermédiaire d’une entente de partenariat visant l’utilisation des technologies, de l’expérience et des références des projets réalisés par l’entreprise. À cette fin, sa nouvelle entité mexicaine, H2O Innovación de Mexico S.A. de C.V. sera sous la direction de Sr. Diego Pasadas, un ingénieur chimique de 19 années d’expérience dans l’industrie du traitement d’eau et notamment de la filtration membranaire.

« C’est un honneur et un défi pour mon organisation de représenter H2O Innovation au Mexique. Notre solide relation d’affaires dans le passé nous a amenés à créer cette nouvelle entreprise en ayant comme objectif commun de développer davantage les marchés municipaux, industriels et du dessalement en combinant nos efforts afin d’offrir des technologies plus économiques et efficaces à notre clientèle mexicaine », explique par communiqué Diego Pasadas, directeur de H2O Innovación de Mexico S.A. de C.V.

Par l’intermédiaire d’une entente de royauté payée à H2O Innovation, l’entité mexicaine pourra bénéficier des récentes innovations, des produits et des technologies qu’offre la société. De façon plus importante, H2O Innovación Mexico pourra utiliser les multiples références de la maison-mère lui permettant de gagner rapidement de nouveaux projets sur ce territoire en pleine croissance. Parce qu’il y a ici des milliards à saisir…

32 MILLIARDS $ À SAISIR

Afin de répondre aux demandes soutenues en traitement d’eau, en assainissement et en dessalement d’eau de mer, le gouvernement mexicain a proposé un plan d’investissement quinquennale de 32 milliards $ pour développer ses infrastructures en traitement d’eau. Ce plan d’investissement majeur devrait permettre à H2O Innovación Mexico de s’implanter favorablement au Mexique par l’intermédiaire de nouveaux projets et de contrats d’opération et de maintenance.

Les opérations d’H2O Innovación Mexico seront réalisées à partir d’une nouvelle usine de fabrication et d’assemblage à Monterrey, soutenues par des bureaux régionaux à Cancún et à Cabo.

www.h2oinnovation.com

Utilisation durable d’une ressource non renouvelable… oui c’est possible!

L’année 2016 aura débuté en douceur quant à la pression des coûts eut regard à l’utilisation des ressources non renouvelables dans nos économies trop gourmandes. Avec le litre d’essence sous le dollar, les temps semblent radieux.

Mais n’oublions jamais que nos scientifiques, notamment Mathis Wackernagel, nous ont déjà appris que c’est depuis déjà plus de 35 ans – autour de 1978 pour la première fois! – que l’empreinte écologique de l’humanité dépasse la capacité de charge de la planète. Empirant sans cesse, l’arrivée des années 2000 aura même signalé l’atteinte d’une demande humaine ayant dépassé l’approvisionnement de la nature d’un niveau supérieur d’environ 20%. Autrement dit, l’humanité consomme, voire surconsomme, pas moins de 1,2 Terre annuellement, depuis l’an 2000.

Empreinte écologique : impact total de l’humanité sur la nature; surface de terre nécessaire pour fournir les ressources (céréales, fourrage, bois, poisson et surfaces urbaines) et absorber les émissions (dioxyde de carbone) de la société mondiale.
Mathis Wackernagel et collègues

Tout ceci a évidemment un lien direct avec la consommation des ressources non renouvelables de la planète : pétrole, gaz naturel et autres charbons irrémédiablement consumés.

Hors, on pense d’instinct que la fin des ressources non renouvelables est par définition inéluctable. Qu’il n’y a rien à faire. Cela arrivera un jour. Effectivement, théoriquement. Mais dans la pratique, il y a une alternative. Une ruse de l’intelligence humaine… Alors détrompez-vous : l’utilisation durable d’une ressource non renouvelable, c’est possible!

COMMENT?

Pour consommer de manière durable une ressource non renouvelable, son utilisation ne doit pas dépasser le rythme auquel une ressource renouvelable, utilisée de façon soutenable, peut la remplacer.

Exemple : un gisement de pétrole sera utilisé durablement si une partie des profits qu’il dégage est systématiquement investie dans des éoliennes, des panneaux solaires ou des plantations d’arbres pour que, une fois le pétrole épuisé, un flux équivalent d’énergie renouvelable soit disponible.

Simple comme bonjour, juste de la gestion intelligente empreinte de pérennité. La question qui en découle est immédiatement de savoir si ce comportement se répand? Si les règles de la fiscalité des entreprises l’encouragent? Si la société favorise ce type de gestion responsable?

Actuellement, poser la question c’est largement y répondre!

Mais nous avançons dans la bonne direction. Parce que dorénavant, si vous gérez une entreprise, encore mieux des ressources non renouvelables, vous savez au moins que l’utilisation durable d’une ressource non renouvelable… oui c’est possible!

 

Le gouvernement Couillard crée « Transition énergétique Québec »

Actuellement, 44 % de l’énergie consommée au Québec est de sources renouvelables. Le nouvel objectif gouvernemental de réduction des gaz à effet de serre (GES), visant d’ici 2030 une réduction de 37,5 % par rapport à 1990 et la prochaine politique énergétique sont des moyens par lesquels le Québec pourra moderniser et diversifier son économie. Ils permettront également le déploiement des technologies vertes et des énergies renouvelables dans une perspective de « décarbonisation » de l’économie.

C’est dans ce contexte qu’un nouvel organisme vient d’être annoncé, avec en particulier le mandat d’encadrer le Fonds vert du Québec et de coordonner toutes les actions du gouvernement touchant l’efficacité énergétique et la lutte contre les changements climatiques.

La nouvelle politique énergétique du gouvernement du Québec sera notamment centrée sur une « transition » obligatoire vers une économie moins polluante. Cette politique devrait être déposée devant les parlementaires en mars. Mais il est déjà connu que le gouvernement veut que « Transition énergétique Québec » (TEQ) relève du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles.

L’Environnement pourra commenter les orientations, « l’encadrera », mais le pouvoir restera à l’Énergie.

UN FONDS VERT PLUS TRANSPARENT…

L’arrivé de « Transition énergétique Québec » est la réponse du gouvernement qui souhaite un nouveau mode de fonctionnement pour le Fonds vert. Quelque 11 ministères et organismes y ont actuellement accès. Une fois mis en place, c’est le TEQ qui aura à l’appliquer. C’est encore à TEQ qu’on demandera de veiller à ce que le gouvernement atteigne ses cibles en matière d’émissions de GES.

Le Fonds vert, ne l’oublions pas, est l’organisme recueillant les fonds de la Bourse du carbone, cette argent versé par les entreprises qui dépassent leur quota d’émissions.

Le financement du TEQ pourrait aussi se faire à partir d’émissions d’obligations « vertes » ainsi qu’avec le soutien du gouvernement pour des prêts à risque.

TEQ aura mandat de conseiller le gouvernement sur les normes et les règlements, les éléments pouvant influencer la consommation d’énergie et les émissions de GES des ménages, des entreprises, du gouvernement. Son conseil d’administration sera formé d’experts recommandés par un comité indépendant, et non de représentants de groupes d’intérêts.