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La circularisation de l’économie : une stratégie de création d’emploi

Ce qui définit le plus simplement l’économie circulaire c’est l’optimisation de l’utilisation des ressources. Faire plus et mieux avec le moins possible. Et ce n’est pas un concept abstrait, car bien qu’il n’existe pas de données officielles comptabilisant la chose une étude estime que l’économie circulaire « emploie déjà près de 600 000 personnes en France ».* Le potentiel pour la création d’emplois supplémentaires est, de plus, évalué entre 200 000 à 400 000 pour la France seulement. Il y a mieux: les études les plus poussées, qui proviennent du Royaume-Uni, estiment que plus de 500 000 emplois pourraient être créés à l’échelle de ce pays.

Dans un pays qui développe le recyclage depuis longtemps, il est intéressant de constater que les 29 500 ETC (équivalant temps complet) dans le recyclage en France représentent moins du quart des personnes travaillant dans l’industrie du déchet (131 310 ETC).

Les chiffres pour le réemploi et la réutilisation sont encore plus faméliques: 18 400 ETC en 2012.

Des exemples en économie de fonctionnalité, qui mise sur la vente de l’usage plutôt que du produit, montrent cependant le leadership de multinationales telles que Michelin, pour la vente du kilométrage plutôt que de pneumatiques dans des flottes de poids-lourds, et Ricoh, pour la vente des impressions plutôt que des imprimantes.

Et qui sait que la multinationale Coca Cola (shéma circularité) possède déjà sa stratégie en économie circulaire?

Au Japon, les taux de recyclage atteignent presque 100% pour les emballages; 95% pour le béton et le bois de construction. Pas moins de 120 000 emplois nets y ont été créés dans le secteur, entre 2000 et 2007, selon l’étude bilan de 2010 menée par le gouvernement japonais sur la politique des 3R.

Ailleurs dans le monde, c’est aux USA que l’on retrouve l’industrie du remanifacturing la plus développée. Le rapport en 2012 dédié à ce sujet de la United States International Trade Commission estime le secteur à 180 000 ETC. Entre 2009 et 2011, le chiffre d’affaire total de cette industrie est passé de 37 à 43 milliards $ avec une création nette de 14 000 emplois. Mais une étude de 2014 rapportée par la Fondation Ellen MacArthur évalue à un total de 500 000 emplois l’industrie du remanufacturing aux États-Unis.

Déchet vs emploi

Le coût de la mise en décharge atteint une moyenne de 80 euros/tonne en France, contre par exemple 160 en Suède, ce qui montre l’écart et le potentiel d’amélioration du secteur. Une étude comparative conduite en 2012 par la Commission Européenne (CE) établit que le coût d’enfouissement minimum permettant d’atteindre un taux de recyclage de l’ordre de 50% est de 100 euros/tonne.

Tableau 1

Nombre d’emplois créés selon le mode de traitement des déchets

MODE DE TRAITEMENT EMPLOIS CRÉÉS pour 10 000 t traitées (ETC)
Mise en décharge 1
Incinération 3 à 4
Compostage ou méthanisation 11
Démantèlement 50

(Source : ADEME, France, 2013)

La décision d’enfouissement contre celle du compostage représente un rapport dépassant 10 contre 1, lorsque l’on se préoccupe des emplois créés. Le même rapport passe à 50 contre 1 si on pousse jusqu’à la stratégie du démantèlement du déchet, ce qui est énorme à une échelle nationale. De quoi certainement nourrir une politique macro-économique de lutte au chômage.

 

* Deboutière et Georgeault, Quel potentiel d’emplois pour une économie circulaire?, Institut de l’économie circulaire, Paris, 2015.

Savez-vous qui a mis 97 milliards de $ dans son économie verte en 4 ans ?

Non, ce n’est pas le Canada, malheureusement! L’étude « Green growth in motion : Sharing Korea’s experience », du Global green growth institute, qui date de 2011, montre comment la Corée du Sud, par des investissements publics de 97 milliards $ dans l’économie verte entre 2009 et 2013, compte susciter un potentiel de création de 11,8 à 14,7 millions emplois d’ici 2020.

Il ne s’agit heureusement pas d’un cas d’exception. D’autres politiques vertes peuvent mener à des créations d’emplois significatives, selon des études provenant de plusieurs autres pays.

Australie : Mise en place du « facteur 4 », qui s’entend par doubler la valeur des produits tout en divisant par deux la quantité de ressources utilisées : potentiel de création de 3,3 millions emplois.

Afrique du Sud : Énergie peu carbonée, efficacité énergétique et meilleure efficacité d’utilisation des ressources : potentiel de création de 462 000 emplois.

États-Unis : Généralisation de la déconstruction en lieu et place de la démolition : potentiel de création de 200 000 emplois.

Suède : Efficacité de la matière, efficacité énergétique, énergies renouvelables : potentiel de création de 100 000 emplois.

Pays-Bas : Report de la fiscalité du travail vers les ressources (The Ex’tax Project 2014) : potentiel de création de 650 000 emplois.

 

Votre prochain Superman s’appelle Atman : un test scientifiquement validé en RH de 6e génération

« Il n’y a pas de personne incompétente, il n’y a que des personnes à la mauvaise place! »

Le président-fondateur d’Atman Co., Michel Guay, solutionne peut-être facilement la problématique de la gestion des ressources humaines en entreprise ou ailleurs. Son expérience, et surtout son expertise, invitent à l’écoute: il est le créateur d’un test psychométrique de reconnaissance d’aptitudes ayant une validation scientifique convaincante auprès d’un échantillonnage de plusieurs milliers de personnes dans différentes sphères d’activités mondiales.

Ledit Atman, qui est aussi le nom du test, n’a aucune connivence avec la vedette du cinéma! Atman est cependant un super test, qui l’on peut faire en 10 ou 30 minutes selon l’option choisie, permettant d’évaluer les réflexes naturels d’un individu et de maximiser l’adéquation entre son potentiel et les fonctions ou défis à lui confier. On pourrait résumer que chacun de nous est un Superman à la recherche de sa place idéale sous le soleil. De bien se connaître, maîtriser son caractère et ses aptitudes, aide à trouver sa place dans le monde.

À écouter la suite d’anecdotes positives que raconte Michel Guay, il suffit de l’essayer pour finir de se convaincre de la pertinence de la démarche, et ce en toutes occasions. Voire pour aider votre adolescent à s’orienter au mieux, à travers son passage dans le monde de l’éducation. Le plus bel avantage d’Atman est probablement d’être une plate-forme totalement intégrée sur le web.

EN BOURSE À SA FONDATION

Et lorsqu’il fonda Atman Co., il y a trois ans, l’homme d’affaires savait tellement qu’il devrait réaliser une stratégie de croissance rapide et d’acquisitions, notamment à l’international, qu’il a vite fait d’inscrire sa société en Bourse. Il a ainsi récolté 2 millions $ avec le premier appel public à l’épargne (PAPE). On était en décembre 2012.

En fait, la confiance était plus que de mise, car Atman Co. fut l’une des très rares entreprises québécoises à s’inscrire en Bourse cette année-là!

Amorçant, à Québec, le 12 juin 2015, une tournée des investisseurs dans le cadre d’un lunch devant une vingtaine d’invités à l’Hôtel ALT, Michel Guay a expliqué qu’il vient de récolter un autre 2 M$ grâce à une nouvelle émission à 0,18$ par action. De quoi permettre à l’entreprise de Montréal, comptant une quinzaine d’employés, la poursuite de son développement et de sa stratégie de commercialisation. Et ce dernier mot est ici plus qu’important, car Atman Co. doit se développer en comptant essentiellement sur sa quête de parts de marché. Le produit est là, un produit 100% web, un test de 6e génération en gestion RH qui évalue les réflexes naturels d’un individu, et comme l’a clairement reconnu son créateur, ce n’est pas en le perfectionnant qu’il compte brasser plus d’affaires.

TROUVER LES MEILLEURS PARTENAIRES POSSIBLES

La stratégie d’affaires est simple, elle consiste à nouer des partenariats stratégiques. Et le potentiel est bien là : c’est surtout ce qu’il était venu démontrer à son assistance. Précisant que l’entreprise offre des licences d’utilisation depuis l’an dernier, brevet en poche, version API AtmanConnect pleinement fonctionnelle, 6 langues offertes aux usagés… Michel Guay voit l’avenir avec un sourire aux lèvres :

« On va devenir le premier outil du genre dans SalesForce. »

Les autres manifestations d’intérêts pour le test de personnalité Atman sont effectivement diversifiées: les sites de rencontre sur internet (« Il n’y a que EliteSingles qui comporte un volet test actuellement », confirme-t-il), le secteur du gaming (casino), l’événementiel (des organisateurs de congrès qui offrent le test à leurs participants);  et parfois surprenantes : les équipes sportives! Ici c’est pour mieux gérer les espoirs et talents en apparence, avant de trop investir. L’athlète est-il du genre à résister devant le stress intense ou bien il va carrément s’effondrer? C’est bon à savoir, si l’on pense avoir le prochain Wayne Gretzky devant soi!

Et ça coûte combien, se payer un test Atman?

Il y a des forfaits à la quantité et pour les licences également, mais c’est 125$ le test sur une base individuelle.

Qu’est-ce qu’un test de 6e génération? C’est un test normalisé, disons très « user frendly » et qui ne nécessite pas de recourir à un expert ou un psychologue pour l’analyse des résultats.

Dans des économies qui se spécialisent de plus en plus vers les secteurs tertiaires et quaternaires, qui offrent essentiellement des services, les entreprises des pays développés doivent pouvoir compter sur une main-d’oeuvre coupée au couteau… Et trouver son Superman semble encore une préoccupation qui cause problème à bien des patrons, car la start-up en RH fait partie des tendances (trends) actuelles dans le monde du capital de risque, selon les confidences de notre conférencier ce midi-là!

La concurrence de manquera pas pour Atman Co. La plus belle force cachée de cette entreprise québécoise réside déjà dans sa capacité à conserver avec sa base de données tous les résultats accumulés des tests vendus. Une capacité d’analyse et de partages d’expertises bien repérée par plusieurs futurs partenaires rencontrés. À suivre…

Avant de vous laissez, vous vous demandez vous aussi ce que signifie ce mot?

ATMAN: (Hinduism, Buddhism, Jainism, Vedanta)

The true self of an individual beyond identification with phenomena, the essence of an individual.

 

 

 

L’OMC a 20 ans: «Regards critiques sur un système en constante évolution»

affiche_colloque_omc_web_thumbnailQuoi de mieux qu’un colloque pour faire le point sur un sujet complexe… « Vingt ans de droit de l’OMC : Regards critiques sur un système en constante évolution » est le thème de celui qui se tiendra à l’Hôtel Château Laurier de Québec, du 17 au 19 septembre 2015. Ce colloque international est organisé par le Centre de droit international et transnational (CDIT) de la Faculté de droit de l’Université Laval.

En 1995, naissait l’Organisation mondiale du commerce (OMC) avec l’entrée en vigueur des accords du Cycle d’Uruguay. Depuis, malgré les difficultés que connaissent les négociations commerciales multilatérales, le droit de l’OMC n’a jamais cessé de se clarifier, de se renforcer et de se raffiner et ce, notamment grâce à la production jurisprudentielle de l’Organisme de Règlement des Différends.

Preuve du dynamisme – et/ou des enjeux ? – de ce qui était auparavant le GATT, il n’aura fallu que cinq années pour qu’elle s’entende avec la Chine communiste. En novembre 2001, lors de la 4e rencontre ministérielle de l’OMC, à Doha, la Chine y adhérait officiellement (et nous étions sur place, voir : LA CHINE ENTRE À L’OMC: QUI CHANGERA QUI?)

Regards critiques

Le colloque vise à dresser un bilan des 20 premières années d’existence de l’OMC et de l’évolution de son droit. Son programme est articulé autour de grands thèmes liés au champ d’application des accords de l’OMC, aux principales fonctions de l’Organisation, à son rôle dans la gouvernance mondiale et aux défis auxquels elle est confrontée.

Des conférences portant sur la création de l’OMC, sur le rôle de l’Organe d’appel et sur le passé et l’avenir de l’OMC compléteront les thèmes de six panels :

  • la place du droit de l’OMC dans le droit international public
  • le règlement des différends
  • la prise en compte des valeurs non marchandes
  • le développement
  • le régionalisme
  • les chantiers inachevés de l’OMC

Avec maintenant pas moins de 160 États Membres, tout débat sur les enjeux auxquels l’OMC se trouve confrontés est toujours important. À ce rendez-vous de Québec, on tentera de formuler des propositions en vue d’apporter une contribution à l’évolution du système commercial multilatéral.

Bel aspect de la chose, la présidente d’honneur est une femme originaire de Québec, mais depuis des années à l’emploi de l’OMC. Mme Gabrielle Marceau est maintenant conseillère à la Division des affaires juridiques de l’OMC, en plus d’agir comme professeure à la Faculté de droit de l’Université de Genève et de présider la Society of International Economic Law (SIEL).

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COLLOQUE: « Vingt ans de droit de l’OMC : Regards critiques sur un système en constante évolution »

Consultez le programme préliminaireEnglish version.

COLLOQUE: « Vingt ans de droit de l’OMC : Regards critiques sur un système en constante évolution »

Consultez la thématique, la description et les notices biographiques des organisateurs.

Accord Canada-UE : un gain de 1,4 G$ pour les produits canadiens d’ici 2022

Les exportations de produits du Canada vers l’Europe devraient augmenter de 1,4 G$ d’ici 2022 en raison de la réduction des tarifs douaniers au titre de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne (…) et l’agriculture, les aliments et boissons et les produits chimiques seraient les principaux secteurs bénéficiaires de l’abolition des tarifs.

Toujours selon cette nouvelle publication du Conference Board du Canada, intitulée Stronger Ties: CETA Tariff Elimination and the Impact on Canadian Exports (Des liens renforcés : Impact de l’élimination tarifaire prévue par l’AECG sur les exportations canadiennes [résumé en français seulement]), il ne faudra pas qu’attendre les baisses de douanes pour bien profiter de l’Accord.

Mais les attentistes y gagneront peu!

 « Bien que l’élimination des tarifs douaniers applicables aux produits soit généralement la caractéristique la plus évidente de tout accord de libre-échange, cela ne représente qu’une facette de l’AECG. Les secteurs d’activité et les entreprises du Canada ne retireront que des avantages modestes de l’entente s’ils restent passifs et attendent que la baisse des tarifs stimule leurs ventes », commente Danielle Goldfarb, directrice associée, Centre du commerce mondial, qui a produit l’étude.

Le poids d’un tel avertissement se fonde sur le fait que les principaux avantages de l’AECG « proviendront sans doute de la réduction des barrières non tarifaires et de la libéralisation du commerce des services », poursuit madame Goldfarb. Ce qui signifie que les entreprises qui innovent de façon proactive et adaptent leurs offres au gigantesque marché de l’UE profiteront beaucoup plus de l’Accord.

Pourquoi cet Accord est important…

  • L’UE est un marché de plus de 17 trillions $, avec des clients à hauts revenus.
  • Le Canada doit diversifier ses marchés et si les exportations de marchandises du Canada vers l’UE ont totalisé environ 33 G$ en 2013, il faut remarquer que les pierres précieuses et les métaux (dont les perles, les pièces de monnaie et les bijoux) ont représenté environ 10 G$ de ce total, presque le tiers.
  • Les entreprises canadiennes paient déjà des tarifs relativement faibles sur les exportations vers l’UE, mais les tarifs douaniers demeurent élevés dans des secteurs tels que ceux des aliments, des boissons et du tabac (9 %), des véhicules et des pièces automobiles (6,5 %), de l’agriculture (près de 5 %), et des produits chimiques, du caoutchouc et des matières plastiques (près de 5 %).

(tous les chiffres sont en dollars de 2007).

L’élimination des droits de douane n’est qu’une facette de l’AECG. Les barrières non tarifaires, par exemple les règlements, l’essai de produits, les exigences en matière d’étiquetage et de certification peuvent être encore plus restrictives à l’égard du commerce et des investissements. Un autre rapport du Conference Board intitulé Réservé aux innovateurs : Entreprises canadiennes et exportation vers l’UE : quelques constats en fait état en détail.

L’Europe est un marché très concurrentiel. Les entreprises réussiront dans l’UE si elles lancent sans cesse de nouveaux produits et adaptent leurs offres aux différents marchés de la région.

Pour bien s’y préparer, il est de bon conseil de se rapprocher du Centre du commerce mondial qui vise à aider les dirigeants canadiens à comprendre les transformations économiques et leurs implications pratiques. Ayant à son actif plus de 50 publications qui s’appuient sur des données probantes et sont lues par un large public, le Centre fait la promotion de solutions documentées pour améliorer la performance commerciale du Canada partout dans le monde. Les membres du Centre, qui proviennent tant du secteur privé que du secteur public, se réunissent périodiquement pour se renseigner sur les nouvelles recherches, les nouvelles politiques et les nouvelles perspectives commerciales.

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