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« COP21 : un échec annoncé », prédit Harvey Mead

C’est demain le 30 novembre que s’ouvrira à Paris la déjà historique Conférence des parties (COP21) de la stratégie de l’ONU afin de lutter contre les changements climatiques. L’optimisme est de mise, mais c’est plus complexe que simple. COMMERCE MONDE a donc demandé à un analyste respecté de partager son OPINION sur les attentes à avoir.

Harvey Mead fait partie de ces quelques Québécois rares, très engagés, avec une vision très large des enjeux environnementaux, ayant à la fois participé à la fondation de Nature Québec, mais également accepté une fonction de direction publique de haut niveau à l’invitation du Gouvernement du Québec. Il connait ainsi très bien les défis et les moyens à mettre en branle.

Merci M. Mead pour votre texte d’opinion que nous offrons à nos lecteurs avec fierté.

Par Harvey Mead (1)

Le printemps dernier, le groupe financier Mercer a publié un rapport pour ses investisseurs qui ciblait les risques et les occasions d’affaires associés au changement climatique.

Pensant à ce qui pouvait sortir de la Conférence des parties (COP) sur la question du changement climatique qui débute à Paris aujourd’hui, le rapport formule quatre scénarios pouvant guider les décisions d’investissement : (i) Transformation, dans le contexte d’une hausse maximale de 2°C de la température planétaire, (ii) Coordination (sic), en présumant d’une hausse de 3°C, (iii) Fragmentation avec dommages limités et (iv) Fragmentation avec dommages importants, ces deux derniers présumant d’un contexte d’une hausse de peut-être 4°C.

Le tout se situait dans le contexte des travaux du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIÉC), organisme créé sous l’égide des Nations Unies. Le GIÉC avait publié les différentes parties de son cinquième rapport d’évaluation de la situation en 2013 et 2014.

Ce rapport tablait sur un consensus établi par les quelque 200 pays réunis dans les COP qui ont eu lieu tous les ans depuis deux décennies, à l’effet qu’il est essentiel de garder la hausse de température sous les 2°C. Pour rendre cela possible, il faut limiter nos émissions de gaz à effet de serre (GES), et dans son cinquième rapport le GIÉC calculait le « budget carbone » qui est en cause. Les scénarios de Mercer s’inséraient dans ce calcul.

La COP21 devant le budget carbone

Il s’agit d’un nouvel élément dans les processus marquant nos décisions d’affaires et nos décisions comme sociétés. Les représentants des gouvernements qui seront à Paris pour la COP21 pendant les 10 prochains jours se butent aux contraintes dramatiques qui sont en cause. Les responsables le savaient très bien, et depuis deux ans cherchaient par tous les moyens à inciter les gouvernements du monde à planifier leur développement pour les prochaines décennies dans le respect du budget carbone.

Depuis quelques semaines, ces responsables nous informent que les engagements obtenus auprès de pays représentant 85% des émissions globales de GES situaient les possibilités pour un accord à Paris en dehors de la limite imposée par la cible d’une hausse maximale de 2°C. Les engagements pris par ces pays nous placent plutôt devant une hausse prévisible d’environ 3°C, et il n’y a aucune raison de penser que des changements importants dans ceux-ci soient à l’ordre du jour de la COP21.

Une étude canadienne nous fournit des explications de cette situation. En juillet, Renaud Gignac et Damon Matthews ont publié leurs calculs sur les implications du budget carbone pour l’ensemble des pays sous le titre « Allocating a 2°C carbon budget to countries ».

D’une part, l’étude présente des allocations aux différents pays en fonction du budget carbone et de leur population. D’autre part, reconnaissant des désaccords profonds qui ont marqué les COP depuis celle de Kyoto en 1997, voire de Rio en 1992, elle établit les implications d’une résolution de ces désaccords. Un processus de contraction/convergence éliminerait progressivement d’ici 2050 les inégalités historiques et contemporaines entre les pays pauvres et les pays riches, permettant aux premiers de poursuivre avec modération et pour un certain temps leurs efforts de développement pendant que les deuxièmes commenceraient immédiatement et de façon importante à réduire les leurs. L’objectif serait de mettre l’ensemble des nations sur un pied d’égalité en matière d’émissions, et de potentiel (réduit) de développement économique, vers 2050.

Les pays pauvres n’accepteront rien de moins, d’après de nombreuses interventions de leur part. Les pays riches se trouvent ainsi dans une situation qui est quand même intenable, la contraction esquissée les obligeant à éliminer rapidement leur utilisation de l’énergie fossile, alors que cette utilisation se trouve au fondement même de leurs activités économiques et que les énergies renouvelables n’ont tout simplement pas la capacité de la remplacer. ( petrole.blog.lemonde.fr )

Les pays riches ont fait leurs calculs, techniques et politiques, et savent qu’ils ne peuvent répondre à l’appel du GIÉC et de la COP21. Réduire leurs émissions – et leur consommation de pétrole, de gaz et de charbon – aux niveaux requis équivaudrait à planifier une sorte de « récession permanente » pour leurs économies. ( ftalphaville.ft.com )

Le rapport de Mercer suggère que l’échec de la conférence ouvrira les perspectives pour les trois scénarios catastrophiques : l’entente « historique » en décembre 2014 qui voyait la Chine s’engager à des réductions de ses émissions à partir d’un pic de celles-ci en 2030 rendrait le scénario « Coordination » probable, avec une hausse de la température d’environ 3°C. On peut soupçonner que c’est la même chose pour les engagements des États-Unis lors de cette entente.

http://www.harveymead.org

La technologie ne sera pas à la rescousse

Les manifs, les marches, les intenses efforts de sensibilisation auprès des populations menés depuis plusieurs années par une multitude d’organismes de la société civile, avec 350.ong à la tête, ne tiennent tout simplement pas compte de cette contrainte, qui marque une situation que définit notre refus d’agir depuis des décennies. Nous savons que nous devons agir pour contrer la hausse de la température de la planète. Pour la première fois, nous pouvons même quantifier l’effort nécessaire. Mais nous n’avons pas évalué ce que cette action exige, ce que nos dirigeants ont fait.

La COP21 marque une première dans l’histoire de notre relation avec l’environnement que nous saccageons depuis des décennies. Depuis les débuts du mouvement environnemental, nous essayons de tenir compte des impacts environnementaux de nos activités tout en prenant pour acquis que nous ne pouvons pas abandonner notre « développement économique » ; une longue série d’efforts de « mitigation » et de compromis en était le résultat.

À Paris cette semaine, pour la première fois, les gouvernements du monde sont confrontés au constat que cela ne marche plus.

Nous connaissons raisonnablement bien ce qui nous attend si la température de la planète dépasse le 2°C : fonte de la glace de l’océan Arctique et début d’un processus de rétroaction qui stimulera le processus de réchauffement ; phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus sérieux et de plus en plus fréquents ; sécheresses dans les régions où nous cultivons nos aliments ; acidification des océans dont nous tirons d’autres aliments ; perturbations sociales à l’échelle de la planète face à des pénuries de toutes sortes. Ce n’est plus une question de mitigations.

Et nous connaissons – du moins, nos gouvernements connaissent – les conséquences des interventions nécessaires pour respecter le budget carbone et le processus de contraction/convergence qui mettrait fin aux énormes inégalités qui marquent les relations internationales depuis trop longtemps : ralentissement dramatique de la production industrielle dépendant de l’énergie fossile ; transformation de l’agriculture industrielle fondée sur un recours massif à l’énergie fossile ; baisse conséquente des revenus des populations entières ainsi que des gouvernements ; déstabilisation de l’ensemble de nos sociétés. C’est une récession permanente qui s’annonce.

La technologie à la rescousse ?

Les économistes qui oeuvrent à l’échelle internationale savent que les risques pour l’économie mondiale et pour la civilisation telle que nous la connaissons sont de plus en plus graves. Parmi eux, Jeffrey Sachs, en concertation avec le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon, voyait les implications de cette situation et a lancé l’an dernier le Deep Decarbonization Pathways Project (DDPP) pour prévenir l’échec de la COP21. L’objectif du DDPP : fournir le portrait des interventions technologiques qui pourraient, d’ici 2050, permettre le maintien de la croissance économique tout en respectant le budget carbone du GIÉC.

Un premier rapport en septembre 2014 laissait quelques doutes quant au succès de l’initiative, mais maintenait le cap pour un rapport plus global pour 2015, avant la COP21.

Le travail réunissait des équipes dans 16 pays représentant environ 75% des émissions de GES et 85% de l’activité économique mondiale.

En septembre 2015, le résumé exécutif de ce deuxième rapport (toujours non disponible dans sa version intégrale à la veille de la rencontre de Paris), concluait que ses efforts aboutissaient à l’abandon de l’objectif de concilier la croissance économique et le respect du budget carbone avec une probabilité raisonnable ; d’après ses travaux, cette conciliation serait « aussi probable qu’improbable », ce qui comporte un risque inacceptable.

En fait, la lecture de ces documents, qui prévoient entre autres une augmentation de l’activité économique d’ici 2050 de 350%, permet de voir jusqu’à quel point les risques déjà identifiés par les responsables du Forum économique mondial de Davos exigent des interventions inimaginables – ou presque, puisque le DDPP essayait justement de les imaginer.

Un échec prévisible

Issu prévisible, presque inévitable : les pays riches vont décider de courir le risque de continuer à mitiger les impacts de leur développement économique en espérant que les pays pauvres seront forcés à rester dans leur situation de pauvreté relative. C’est ce qui marque nos relations depuis près d’un siècle (ou plus) et il y a peut-être de l’espoir que le développement économique de la Chine et de l’Inde, pour ne mentionner que ces deux pays qui hébergent presque la moitié de l’humanité, s’effondrera.

 

(1) Auteur, L’indice de progrès véritable: Quand l’économie dépasse l’écologie, 2011 (MultiMondes)
Commissaire au développement durable, 2007-2008
Président (Chair), Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie, 2002-2005
Président Nature Québec 1981-1989, 1994-2006
www.harveymead.org

Accélérateur d’entreprises universitaires : Entrepreneuriat Laval 1er au monde

Mis sur pied par UBI Global, en 2012, l’étalon est le test d’évaluation de la performance et des meilleures pratiques des incubateurs d’entreprises universitaires au monde. UBI Global est un organisme de recherche international basé à Stockholm, en Suède, et spécialisé dans l’analyse comparative d’incubateurs universitaires. Après la reconnaissance décernée le 3 novembre 2015, à l’occasion du TIFF Bell Lightbox, à Toronto, à titre de 1er en Amérique du Nord, c’est encore l’Université Laval, de Québec, qui vient de remportée la dernière étape des grands honneurs mondiaux. Entrepreneuriat Laval a donc devancé pas moins de 1200 incubateurs et accélérations qui ont été évalués à partir d’indicateurs de performance… des accélérateurs d’entreprises universitaires provenant des quatre coins du globe, d’Irlande, des États-Unis, de la Belgique, de la Russie, de l’Italie, de Taiwan, de l’Australie, du Mexique et du Kenya.

Elle avait été reconnu 1er accélérateur d’entreprises en Amérique du Nord parmi les établissements ayant terminé le processus d’évaluation, devant plusieurs incubateurs d’entreprises affiliés à des universités prestigieuses.

L’évaluation comporte 50 indicateurs clés mesurant la performance entrepreneuriale, dont la dynamique au sein de l’incubateur, son caractère attrayant et les bénéfices pour le client. Entrepreneuriat Laval s’est particulièrement illustré dans les catégories « valeur pour l’écosystème » et « attractivité » qui comprennent des indicateurs tels que la rétention des talents dans la région et l’offre de services de l’incubateur.

1er DÈS SA SECONDE PARTICIPATION

À sa seconde participation, le président-directeur général d’Entrepreneuriat Laval, Yves Plourde, s’est dit très fier des résultats. « Je tiens à partager cette reconnaissance avec l’Université Laval et l’ensemble de nos partenaires. Je remercie chaleureusement tous ceux et celles qui ont bâti Entrepreneuriat Laval et qui font partie de son présent et de son avenir : les membres fondateurs, les membres du conseil d’administration, les formateurs, les mentors ainsi que les membres de l’équipe actuelle. »

« Cette nouvelle reconnaissance internationale réaffirme le rôle de chef de file d’Entrepreneuriat Laval, un fleuron de l’Université Laval qui, depuis 22 ans, se démarque par l’accompagnement offert aux étudiantes et étudiants dans leur projet d’entreprise. Ces jeunes bâtisseurs ont collaboré de façon remarquable au développement socio-économique du Québec en créant à ce jour plus de 710 entreprises et près de 1 450 emplois », a souligné le recteur de l’Université Laval, Denis Brière.

Depuis 1993, Entrepreneuriat Laval a rendu service à 9 522 étudiants membres, présentant l’entrepreneuriat comme un défi, une possibilité, voire un choix de carrière taillé sur mesure pour plusieurs d’entre eux. En plus de stimuler la fibre entrepreneuriale de ses membres, Entrepreneuriat Laval a favorisé un contexte d’apprentissage et de perfectionnement des compétences grâce à une cinquantaine d’ateliers annuels suivis par plus de 600 participants. Ces ateliers sont offerts par un vaste réseau d’experts bénévoles du milieu des affaires et permettent aux étudiants d’acquérir les connaissances, compétences et aptitudes essentielles au démarrage d’une entreprise.

Entrepreneuriat Laval est de plus partenaire du Profil entrepreneurial offert à l’Université Laval. Un profil unique au Québec présentant une offre de service et de formation diversifiée qui donne l’opportunité aux étudiants de planifier, de gérer et de réaliser divers types de projets en lien avec leurs passions et leur domaine d’études. Il vise à développer des habiletés en gestion de projets et à accroître des compétences entrepreneuriales, tel le réseautage dans un contexte professionnel, la créativité en mode solution et la capacité d’adaptation dans la gestion de projet.

En 2014-2015, 45 programmes d’études à l’Université Laval, dont le baccalauréat en droit, en sciences de la consommation, en intervention sportive, en génie, en biologie, en communication publique, ont offert le profil entrepreneurial. Laval fait partie des plus importantes universités de recherche au Canada, se classant au 6e rang avec des fonds de 325 millions $ alloués à la recherche l’an dernier.

Classement 2015

Accélérateurs universitaires d’entreprises (Amérique du Nord)

 

1. Entrepreneuriat Laval – Université Laval; Canada

2. MassChallenge – Boston University, Northeastern University, Worcester Polytechnic Institute; États-Unis

3. York Entrepreneurship Development Institute – York University, Schulich Executive Education Centre; Canada

4. Launch Chapel Hill – University of North Carolina, Chapel Hill; États-Unis

5. The INKUBATOR – Northern Kentucky University; États-Unis

UBI Global : http://ubi-global.com/global-insights-celebrating-the-future-of-academic-incubators-ubi-awards-in-north-america

Tendance : À l’ère des « techno-humanistes »!

La rédaction a demandé à la coach et formatrice en entreprise de Québec, Corine Markey, d’élaborer sur le concept du travailleur « techno-humaniste », une tendance qu’elle voit poindre.

Avec les exigences de personnalisation dans l’accueil, la prestation de services, la fabrication sur mesure, la gestion et le suivi, une qualité de présence face à l’interlocuteur est requise. Cette exigence « humaniste » est demandée dans plus en plus de fonctions.

Cela demande une capacité d’écoute et d’expression qui tiennent compte de l’autre, de soi et des circonstances. Les préoccupations personnelles sont supposées être évacuées pour offrir une disponibilité et une performance professionnelle quotidienne.

La pilule permettant ce genre de mutation n’est pas encore disponible en pharmacie !

C’est plus un cheminement personnel et en même temps collectif. Coaching, mentorat, parcours professionnalisant viennent appuyer cette évolution. On travaille aussi sur le contexte de travail pour faciliter cette transformation.

Voici quelques illustrations observées sur le terrain :

  • Fido a formé/coaché sur 3 ans son personnel du service à la clientèle (agents, superviseurs, SME,…). Cet investissement fut auto payant dans la mesure où le taux de roulement, avec les coûts de formation qui en découlaient, a diminué, la satisfaction de la clientèle et des agents ont augmenté ainsi que les ventes complémentaires. Il y a un entraînement à mieux servir les clients en ayant du fun ! On améliore l’expérience client et l’expérience agent ! Fido/Rogers a remporté un prisme d’excellence pour cet accomplissement.
  • Une manufacture parvient à augmenter son chiffre d’affaires et son profit en étant très agile par rapport aux demandes de ses clients. Comprendre pour chaque client ce qui est important demande une écoute, une présence et une attention particulière de la soumission à la livraison.
  • Les gestionnaires n’ont plus le monopole des bonnes idées avec la génération Y qui revendique sa part dans la création. Les gestionnaires génèrent des  discussions, colligent les idées et créent un engagement envers les priorités. Leur travail porte plus sur le pourquoi que sur le comment et le quoi faire. Une plus grande autonomie est observée après un certain temps, ce qui laisse du temps aux gestionnaires pour faire leur travail de gestion ! Là aussi, un aspect fun est présent !

Investir dans l’humain

Justifier un investissement dans l’humain auprès du conseil d’administration s’avère encore ardu comparativement aux investissements dans la technologie. Il y a une perception d’investir dans du « mou ». La fée qui changerait les comportements, les façons de faire par magie n’existe pas. Créer une nouvelle façon de fonctionner et de se comporter prend du temps. Cela affecte le rapport au temps, à la tâche et aux relations.

En même temps, cette disponibilité doit se manifester au travers des différents canaux de communication (en personne, au téléphone, courriel, texto et autres clavardages).

« Ils ne veulent plus parler, ils veulent chatter ! »

Exigence digitale !

Voici quelques questions à adresser :

Quels sont les nouveaux protocoles de communication ?
Quelles sont les limitations d’accès à instaurer ?
Donne-t-on accès 24h/24 ?
Comment gère-t-on les réseaux sociaux ?

Les organisations doivent imaginer des solutions et créer de nouveaux standards.

Des nouvelles compétences émergent avec notamment la possibilité de clavarder entre l’individu (client ou employé) et l’organisation. La confiance envers l’écrit (80 % pour les courriels et 88% pour les textos) est supérieure à celle accordée à la parole (65 %) ou en présence (50 %). Écrire la bonne information avec peu de temps d’analyse demande de maîtriser son sujet sur le bout des doigts ;-) !

Une gestion de l’instantané avec une saveur de maturité et d’efficacité, l’ère des techno-humanistes !

En savoir plus (Corine Markey) : service-conseil-cm.com

Partenariat Trans-Pacifique: texte rendu public

Il n’aura pas fallu trop de temps! Le texte de l’important projet commercial Partenariat Trans-Pacifique négocié par une douzaine de pays récemment – dont la Canada, les États-Unis, le Mexique, le Pérou, le Chili, le Japon et l’Australie – est maintenant disponible en anglais grâce au ministère néo-zélandais des Affaires étrangères et du Commerce qui l’a rendu public. Lien sur le site néo-zélandais

Le texte sera traduit en français et en espagnol en vue de sa signature!

Pour en savoir plus sur le PTP nous vous invitons à visiter ce site: Centre d’études pluridisciplinaires en commerce et investissement internationaux (CEPCI)

Alliance coopérative internationale : la Québécoise Monique Leroux élue présidente

L’élection a eu lieu le vendredi 13 novembre 2015, lors de la conférence mondiale de l’Alliance coopérative internationale à Antalya, en Turquie. La Québécoise Monique F. Leroux a été élue pour compléter le mandat de deux ans de la présidente sortante Pauline Green, qui prend sa retraite après six ans de services très appréciés du mouvement coopératif. Mme Leroux a été élue parmi quatre candidats hautement qualifiés, le nombre le plus élevé de candidats à aspirer à ce titre en 120 ans d’histoire de cette organisation.

« Il y avait plusieurs candidats à la présidence de l’ACI et elle devrait être très heureuse de sa victoire », a déclaré le président de CMC Jack Wilkinson. « Le Canada est un grand partisan de l’ACI et possède une longue tradition de valeurs coopératives. Avec Monique Leroux à la barre, nous avons confiance que les objectifs ambitieux du Plan directeur pour une décennie des coopératives seront atteints ».

Précisons que la mise en candidature de Mme Leroux a été effectuée par Coopératives et mutuelles Canada (CMC)  au nom de ses membres. Monique F. Leroux a siégé au conseil d’administration de CMC avec Jack Wilkinson en 2014 et faisait partie de l’équipe qui a négocié le rassemblement historique des associations francophones et anglophones canadiennes en 2013. Mme Leroux a également été présidente du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité. Sous sa présidence, les réseaux coopératifs et mutualistes québécois se sont donné un tout premier plan stratégique de développement.

En tant que présidente et chef de la direction depuis 2008, Monique Leroux a mis en valeur le Mouvement Desjardins et les autres entreprises coopératives au Canada et ailleurs dans le monde. Sous la direction de Mme Leroux, le Mouvement Desjardins a été le co-hôte du Sommet international des coopératives qui s’est tenu à Québec en 2012 et 2014, et dont une troisième édition est prévue pour 2016. Le plus grand groupe financier coopératif au Canada et possédant un des bilans les plus solides au monde, Desjardins se classe au 5e rang mondial des coopératives financières selon le World Co-operative Monitor. Mme Leroux terminera son mandat à la tête du Mouvement Desjardins en avril 2016.

Monique Leroux est la première Canadienne élue présidente de l’ACI. Pour en apprendre davantage sur les plans et les priorités de Mme Leroux à l’ACI, visitez le site moniqueleroux.coop.