Archives de catégorie : Économie

ATTENTION : vents protectionnistes !

Attention ! Le protectionnisme reste une source d’inquiétude. Parce que le contexte mondial accumule des vents défavorables pour le commerce international.

  • Tous les candidats importants dans l’actuelle campagne électorale pour la présidence aux États-Unis s’opposent au Partenariat transpacifique.
  • Donald Trump et Bernie Sanders vont jusqu’à proposer d’abolir les ententes existantes comme l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA).
  • Le Royaume-Uni décidera dans quelques mois par référendum s’il reste ou non au sein de l’Union européenne.
  • Et l’Europe continentale réfléchit, elle, à la pertinence de laisser ses frontières ouvertes dans la foulée des attentats terroristes et de la crise des migrants.

LE POSITIF L’EMPORTE

Pourtant, c’est lorsque le commerce progresse que la situation générale d’une société progresse également. Il y a certes des effets négatifs à l’application des accords de libre-échange, mais à la fin le positif l’emporte.

Les décideurs politiques ont donc sans cesse le devoir d’expliquer à la population les avantages du libre-échange, alors que le sentiment antimondialiste se propage à travers la planète.

Il faut parler des effets bénéfiques du commerce, qu’il crée des gains et des pertes, mais qu’ultimement, le positif l’emporte sur le négatif.

Le fait que le commerce devienne impopulaire représente un risque pour l’économie.

Compétitivité : le Grand Montréal toujours au 1er rang des grandes métropoles d’Amérique du Nord

Montréal en tête! Selon l’étude Choix concurrentiels 2016 dévoilée par KPMG le 30 mars 2016.

En 2016, le Grand Montréal jouit d’un avantage-coût de près de 15% par rapport à la moyenne des grandes villes américaines ; un avantage-coût qui a presque doublé comparativement à la dernière parution de l’étude en 2014.

Il s’agit d’une augmentation significative, qui s’explique essentiellement par la baisse de la valeur du dollar canadien par rapport à la devise américaine.

L’avantage-coût montréalais varie de façon importante d’un secteur à l’autre. Il grimpe jusqu’à 25% et plus dans certains secteurs stratégiques qui profitent de crédits d’impôt ciblés.

L’étude confirme que Montréal conserve sa première position au classement des 20 régions métropolitaines nord-américaines les plus populeuses en ce qui a trait à la compétitivité de ses coûts d’exploitation.

Cette étude évalue 26 éléments de coûts pour 19 types d’entreprises dans chacune des villes à l’étude. Les coûts sont comparés à une référence américaine, soit la moyenne des coûts des quatre plus grandes villes américaines (New York, Los Angeles, Chicago et Dallas-Fort Worth).

La suite pour les tableaux statistiques : montrealinternational.com/blogue/competitivite-le-grand-montreal-toujours-au-1er-rang-des-grandes-metropoles-damerique-du-nord

Le rapport complet est disponible à l’adresse suivante : mmkconsulting.com/compalts/reports/compalt2016_report_vol1_en.pdf

La synthèse est disponible à l’adresse suivante : mmkconsulting.com/compalts/reports/compalt2016_execsum_fr.pdf

Le trio de tête mondial de la compétitivité se maintient: Mexique, Canada et Pays-Bas

Compétitivité mondiale: selon l’étude Choix concurrentiels 2016 dévoilée par KPMG le 30 mars 2016 :

  • Au niveau des pays, le Mexique demeure, encore cette année, au 1er rang mondial parmi les pays étudiés. Son avantage-coût atteint 22,5%, soit, selon KPMG, le « pourcentage le plus élevé de la décennie ».
  •  Le Canada conserve sa 2position, encore juste derrière le Mexique. L’avantage-coût du Canada par rapport aux États-Unis double en 2016 comparativement à 2014 et passe de 7,2% à 14,6%. Le score du Canada est en fait l’effet combiné des résultats de ses deux principales villes, Montréal et Toronto.
  • Les Pays-Bas conservent leur 3e place au palmarès mondial.

Ce sont l’Italie et l’Australie qui se hissent dans le top 5 de l’édition 2016, délogeant le Royaume-Uni et la France qui s’y trouvaient en 2014.

 

Pour consulter la synthèse.

Pour consulter le rapport complet.

« Les accords de libre-échange ne sont pas la solution miracle aux problèmes commerciaux du Canada », soutient Jim Stanford

Entre l’accord de commerce Canada-Europe (AECG) et l’accord de Partenariat transpacifique (PTP), l’économie du Canada vit de nouveaux moments stratégiques de son ouverture sur le monde. Avec le PTP, le Canada a maintenant conclu des accords de libre-échange avec 51 pays! Et il est le seul pays du G-7 avec un accès de libre-échange dans les Amériques, en Europe et également en Asie-Pacifique. Pourtant…

« Au lieu de multiplier les accords commerciaux, le Canada doit prioritairement trouver de nouveaux moyens de soutenir l’essor des entreprises du pays qui produisent les biens et services les plus en demande à l’échelle mondiale », affirme Jim Stanford.

Son commentaire, qui sera publié dans un prochain ouvrage de l’Institut de recherche en politiques publiques, s’inscrit dans les débats en cours sur la mise en œuvre de l’Accord économique et commercial global (AECG) et du Partenariat transpacifique (PTP).

Bien que le Canada ait activement cherché à libéraliser ses échanges depuis une décennie, observe Jim Stanford – un professeur d’économie à la Chaire Harold Innis Industry de l’Université McMaster et conseiller économique du syndicat Unifor – sa performance commerciale globale s’est fortement détériorée durant cette période, et de façon plus prononcée encore avec les partenaires des accords auxquels il participe.

« Lorsqu’on examine nos échanges et nos investissements étrangers de la dernière décennie, il ressort que ces accords ont probablement fait plus de mal que de bien à notre économie, car notre compétitivité à l’échelle mondiale a été très faible en termes de coûts, de qualité et d’innovation. Le Canada s’est placé à l’avant-dernier rang des 34 pays de l’OCDE au chapitre de la croissance réelle des exportations depuis 2001, une position lamentable (…) Nous devons absolument réexaminer cette conviction quasi religieuse — partagée par la plupart de nos décideurs et observateurs — selon laquelle la conclusion d’accords de libre-échange avec des pays toujours plus nombreux et importants est indispensable à l’amélioration de notre performance commerciale », développe Jim Stanford.

« Nous continuerons de perdre des parts du marché international tant et aussi longtemps que nous tarderons à susciter des innovations à la hauteur des exigences mondiales en matière de produits et de procédés », prévient aussi Jim Stanford.

On peut télécharger ce chapitre sur le site de l’Institut:
irpp.org/fr

Publié sous la direction de Stephen Tapp, Ari Van Assche et Robert Wolfe, Redesigning Canadian Trade Policies for New Global Realities sera le sixième ouvrage de la collection L’art de l’État de l’IRPP. Trente éminents experts (universitaires, chercheurs du gouvernement et autres spécialistes) y analyseront l’incidence de l’évolution des échanges commerciaux, des technologies, et du pouvoir économique et géopolitique sur les politiques canadiennes.

L’Institut de recherche en politiques publiques est un organisme canadien indépendant, bilingue et sans but lucratif, basé à Montréal.

Le retour de Classe Export confirme le regain pour l’exportation au Québec

« Pour cette 2e édition, nous avons retenu que l’an dernier les participants avaient beaucoup apprécié les conférences, voila pourquoi il y aura beaucoup de témoignages d’entreprises », nous explique au bout du fil Caroline Lepage, le chef d’orchestre de Classe Export.

DU TROIS (3) EN UN

Exposants + Conférences + Rendez-vous personnalisés, pendant deux jours, les 25 et 26 mai 2016, comme l’an dernier à la Place Bonaventure, au centre-ville de Montréal. Effectivement le Salon Classe Export comporte trois volets, soit une exposition, des conférences et des ateliers, ainsi que des rendez-vous personnalisés, lesquels constituent une réelle valeur ajoutée.

Oui une formule plutôt rare de « rendez-vous personnalisés ». Un des forfaits d’inscription permet de se faire bâtir par les organisateurs un véritable agenda de rendez-vous à tenir au fil du salon. Une manière très efficace d’investir son temps sur place.

Parmi les témoignages d’entreprises qui seront présentés la liste comprend déjà :

  • Marie Saint Pierre Design ;
  • Click Touch America ;
  • Enzyme ;
  • Concept GEEBEE Inc.

Il y aura également des conférences thématiques sur :

  • «Biomasse forestière, cosmétique et exportation», par Mariana Royer de Bio ForeXtra ;
  • «La terre cette grande Entreprise, Planet Inc.»,
    par Guy Michaud de Genacol ;
  • «La Fraisonnée et ses tartinades qui aiment voyager!»,
    par Sacha Boudreault de La Fraisonnée ;
  • «L’international autrement: Socio-financement pour les entrepreneurs à l’export»,
    par Alexandre Boucherot, de Ulule.

Un lunch conférence le 26 mai sera présenté par un invité encore à confirmer.

Le Salon Classe Export n’est pas un événement à thématique, il se veut le rendez-vous général annuel du monde des exportateurs au Québec.

Inscrivez-vous en ligne et choisissez le Forfait Complet, qui comprend un (1) carnet de Rendez-vous personnalisés. Un programme de rendez-vous monté sur mesure, pour VOUS !

Augmentez les retombées de votre participation au
Salon Classe Export
avec un carnet de rendez-vous personnalisés, établi en fonction de vos intérêts et de vos besoins, faisant appel à des experts de l’accompagnement international (avocats, comptables, accompagnement commercial, courtiers douanes, agents de transports, etc.)

Vous pouvez investir dans un agenda de rendez-vous personnalisés par le biais du formulaire d’inscription, en sélectionnant le Forfait Complet.

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