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La reprise modeste se poursuivra en 2015 et 2016

Les économistes de l’OMC avaient des nouvelles tièdes à partager lors de l’annonce de leurs perspectives du commerce, le 14 avril 2015: reprise modeste, faible croissance, une Chine qui s’essouffle…

En bref:

  • Le commerce mondial des marchandises devrait augmenter de 3,3% en 2015 en volume (parce que la production se redresse légèrement dans les pays développés et aussi dans les pays en développement).
  • La croissance du commerce devrait s’accélérer en 2016 pour atteindre 4% (ce qui reste inférieur à la moyenne de 5,1% depuis 1990, et bien inférieur au 6% d’avant la crise).
  • L’économie mondiale supporte encore un contexte de croissance du commerce en volume très lent au cours des dernières années: 2,8% en 2014 et 2,4% en moyenne pour les trois dernières années.
  • Les perspectives d’activité de la plus grande économie du monde (mesurée en parité du pouvoir d’achat), la Chine, sont moins certaines qu’avant. La hausse de 7,4% du PIB chinois en 2014 a été la plus faible depuis 24 ans, et les responsables chinois ont revu à la baisse leurs objectifs de production pour l’avenir. La demande d’importations en Chine devrait donc se stabiliser, et non s’accélérer.

Selon ce rapport: « Le risque le plus évident est la divergence des politiques monétaires aux États-Unis et dans la zone euro, du fait que la Réserve fédérale envisage de relever les taux d’intérêt plus tard dans l’année, alors que la Banque centrale européenne vient juste de lancer son programme d’assouplissement quantitatif ».

Pour sa part, le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce, Roberto Azevêdo, appelle sans surprise à supprimer les mesures protectionnistes, à continuer d’améliorer l’accès aux marchés et à éviter les politiques qui faussent la concurrence, demandant aussi aux pays membres de l’OMC de réformer les règles commerciales mondiales pour créer des opportunités et de la richesse.

CO2 Solutions excelle au Energy & Environmental Research Center

Cette bonne nouvelle permet d’accélérer la recherche d’occasions commerciales en devançant et écourtant le projet de démonstration de capture du carbone de 10 tonnes.

Annoncé en avril 2015, les résultats découlant de son programme d’essais à l’Energy & Environmental Research Center (EERC) de l’Université du Dakota du Nord – qui est l’un des plus grands centres d’essais de capture du carbone – ont démontré de façon concluante que la technologie enzymatique brevetée de CO2 Solutions réduit les coûts associés à la capture du carbone à un niveau commercialement viable.

« Le marché a besoin d’un coût de capture autour de 50$ la tonne. Nous sommes déjà bien en dessous », nous expliquait Tom Skinner.

Les coûts d’exploitation se sont avérés nettement inférieurs à ceux associés aux technologies de référence courantes à base d’amines, et ce, 10 ans plus tôt que les objectifs établis par le Département de l’énergie des États-Unis.

Prochaine étape, le test du 10 tonnes/jour

Ces résultats exceptionnels des essais pilotes à 1 tonne par jour à l’EERC permettent donc la redéfinition de la prochaine étape: son projet de démonstration de 10 tonnes. La direction de l’entreprise, basée à Québec, a décidé de redéfinir le projet comme suit :

• L’exploitation initiale de l’unité de démonstration, comprenant la capture d’environ 10 tonnes par jour de CO2 pour au moins 1000 heures, se déroulera maintenant à Salaberry-de-Valleyfield, près de Montréal, où l’unité pilote a été construite (évitant un coûteux déménagement).

• Suivant cette étape de démarrage accéléré, l’unité pilote sera déplacée aux installations de Husky Energy en Saskatchewan, comme prévu initialement, où elle sera exploitée pour le reste de l’été.

• Les tests d’acceptation en usine ont été conclus avec succès en avril 2015, et l’exploitation commencera à Salaberry-de-Valleyfield vers le 11 mai 2015.

• L’exploitation de l’unité pilote permettra de capturer jusqu’à 90% du CO2 provenant des gaz de combustion d’un générateur de vapeur alimenté au gaz naturel. Les conditions techniques et les paramètres d’essais seront pratiquement identiques à ceux prévus pour l’exploitation initiale de l’unité en Saskatchewan.

• Les données provenant du projet de démonstration redéfini seront utilisées pour déterminer les paramètres de fonctionnement et les coûts pour des unités commerciales.

• Les données obtenues à partir du programme d’essais feront l’objet de validation par de tierces parties avant leur soumission aux divers collaborateurs du projet.

• Le changement a été effectué avec l’accord des collaborateurs du projet, Husky Energy et l’Initiative écoÉnergie sur l’Innovation du gouvernement du Canada.

Compte tenu du regain d’intérêt pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et particulièrement dans le contexte des attentes pour la prochaine Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, à Paris, fin 2015, il devient stratégique pour CO2 Solutions qu’elle puisse commercialiser cette technologie efficace et à faible coût aussitôt que possible.

« Le devancement de notre démonstration est un pas en avant en vue de faire face à l’urgence du défi posé par les changements climatiques au Canada et ailleurs », explique Evan Price, président et chef de la direction de CO2 Solutions.

Des photos de l’unité pilote à Salaberry-de-Valleyfield peuvent être visualisées au http://bit.ly/1cioOxS.