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Santé connectée : 1 320 000$ dans Hexoskin

La R&D livre déjà aux marchés des innovations fascinantes dans le domaine croisé de la santé et de l’habillement. Une entreprise de Montréal a même le vent dans les voiles à l’exportation. Dans le cadre d’une deuxième ronde de financement, les anges investisseurs d’Anges Québec et le fonds Anges Québec Capital viennent d’injecter 1 320 000 $ dans Hexoskin. L’investissement permettra à cette entreprise qui conçoit et fabrique différents modèles de vêtements intelligents et qui les distribue déjà sur les cinq continents, de poursuivre sa croissance à l’international.

« Ce nouvel investissement est un signe de confiance envers notre entreprise, nos produits et notre stratégie d’expansion dans le monde médical. Cette ronde de financement vient solidifier notre position de leader au sein de l’industrie mondiale du vêtement intelligent et des applications mobiles pour la santé connectée. » Pierre-Alexandre Fournier, cofondateur d’Hexoskin.

Les vêtements Hexoskin permettent de mesurer l’activité cardio-respiratoire, l’activité physique et le sommeil. Toutes ces données sont transmises en temps réel à un téléphone intelligent iPhone ou Android et peuvent être partagées via une plate-forme connectée à d’autres applications. Ils enregistrent 42 000 informations par minute.

La mission d’Hexoskin est d’enregistrer et d’organiser les données de santé des individus afin de les rendre accessibles et utiles. Les vêtements intelligents Hexoskin permettent d’obtenir des données dans des contextes de vie réelle et d’offrir des services de santé personnalisés. La connectivité, l’intérêt croissant pour la santé et le bien-être, et les besoins de santé grandissants d’une population qui vieillit, soutiennent la forte croissance de cette PME québécoise.

Utilisé pour l’entraînement sportif, la recherche scientifique et spatiale, Hexoskin est un vêtement bardé de capteurs qui enregistre l’activité cardio-respiratoire, l’activité physique et le sommeil de l’usager qui le porte.

Changer le visage de la médecine

Hexoskin souhaite maintenant accélérer le processus d’homologation de ses vêtements dans le but de conquérir le marché mondial des produits médicaux connectés. Ses vêtements recueillant des informations uniques sur la santé du corps humain, leur introduction recèle rien de moins que le potentiel de changer le visage de la médecine moderne. Déjà, des agences spatiales internationales, des organisations militaires et des athlètes d’élite utilisent quotidiennement des produits conçus par Hexoskin.

L’entreprise est reconnue comme leader international dans son domaine et a remporté plusieurs prix au Canada et aux États-Unis pour ses produits innovants pour la santé et l’entraînement sportif.

« Le sens de l’innovation habite les fondateurs d’Hexoskin qui ont su trouver les ressources pour développer des vêtements intelligents alors que les produits électroniques fabriqués au Québec et destinés au public sont d’une grande rareté. » Pierre Chadi, Ange investisseur et vice-président investissement du fonds Anges Québec Capital.

Le t-shirt Hexoskin contrôle la santé de la police dubaïote

Les fans d’objets connectés qui assistaient au Forum mondial de l’Internet of Things (IoT) à Dubai, pouvaient être sûrs d’apercevoir une démonstration en direct du t-shirt Hexoskin dans le cadre d’une solution permettant de contrôler la santé de la police dubaïote. Le 6 décembre dernier, Cisco a d’ailleurs annoncé un partenariat avec Hexoskin, Davra Networks et TCS permettant de fournir en temps réel lors d’opérations policières une solution de surveillance pour la police de Dubaï. La solution aidera à prévoir des problèmes avant qu’ils ne se produisent et à mettre en place des forces de police plus efficaces, plus sûres et plus saines.

« Le but de ce projet est de montrer comment nous pouvons garder la population en sécurité en restant connecté. Ce partenariat avec Cisco démontre une technologie destiné à la police et aux forces de sécurité que vous verrez dans vos villes très bientôt » expliquait Pierre-Alexandre Fournier, PDG d’Hexoskin.

Le partenariat avec Cisco, acteur important des objets connectés, démontre le potentiel d’Hexoskin comme plate-forme pour l’enregistrement, la retransmission et le traitement de données concernant la santé. Mais l’innovation se vend déjà très bien…

Son vêtement biométrique pour femme est actuellement en rupture de stock ! Le produit en kit complet – homme ou femme – se vend à 449 enros sur la boutique en ligne.
www.hexoskin.fr

La fusion Dow et DuPont deviendra DowDuPont

La tradition voulu longtemps en Amérique que les jeunes amoureux annoncent leurs fiançailles à l’occasion des Fêtes de Noël. Dans le monde de la Bourse, le mois de décembre est de tradition le moment de vendre les mauvais titres d’un porte-feuille, pour fiscaliser ses « perdants ». Avec l’année 2015, on pourra se souvenir des géants de la chimie, Dow et DuPont, qui viennent publiquement de proposer leur regroupement. Un mariage hautement stratégique à l’heure des changements climatiques.

La concrétisation de ce projet donnerait naissance à un mastodonte de la production de produits chimiques de l’ordre de 130 milliards $US.

La transaction, annoncée le 11 décembre, est présentée comme un « regroupement d’égaux » et la nouvelle compagnie porterait le nom de DowDuPont. Le super groupe serait ensuite séparée en trois entreprises: une concentrée sur les matériaux, une autre sur l’agriculture et une troisième sur les produits spécialisés. Trois sociétés indépendantes qui reviendraient ensuite chacune en Bourse de manière autonome.

PARTS DE MARCHÉ

Réuni, le nouveau groupe va détenir 17% du marché des produits phytosanitaires (pesticides, herbicides…), tout juste derrière le Syngenta (21%) et Bayer (20%) mais devant BASF (13%) et Monsanto (9%), selon Morgan Stanley.

Il sera certainement un incontournable dans les semences de maïs avec 41% de parts de marché, contre 36% à Monsanto et 6% à Syngenta. Même scénario pour le soja, où DowDuPont aura 38% du marché, devant les 28% de Monsanto et 10% de Syngenta.

Comme le département de la Justice (DoJ) aux USA a fait échouer récemment la fusion annoncée entre les câblo-opérateurs Comcast et Time Warner Cable, et que General Electric a renoncé à céder son secteur électroménager au suédois Electrolux, lors de tentatives similaires récentes, il faudra attendre quelques mois pour pouvoir confirmer la démarche qui annonce des synergies génératrice de 3 milliards $ d’économies auxquelles s’ajouterait 1 autre milliard lié à de la croissance.

DuPont employait 54 000 personnes fin 2014. Dow Chemical compte environ 53 000 employés, mais prévoit de son côté racheter la totalité de la co-entreprise spécialisée dans les silicones fondée en 1943 avec Corning, Dow Corning.

« COP21 : un échec annoncé », prédit Harvey Mead

C’est demain le 30 novembre que s’ouvrira à Paris la déjà historique Conférence des parties (COP21) de la stratégie de l’ONU afin de lutter contre les changements climatiques. L’optimisme est de mise, mais c’est plus complexe que simple. COMMERCE MONDE a donc demandé à un analyste respecté de partager son OPINION sur les attentes à avoir.

Harvey Mead fait partie de ces quelques Québécois rares, très engagés, avec une vision très large des enjeux environnementaux, ayant à la fois participé à la fondation de Nature Québec, mais également accepté une fonction de direction publique de haut niveau à l’invitation du Gouvernement du Québec. Il connait ainsi très bien les défis et les moyens à mettre en branle.

Merci M. Mead pour votre texte d’opinion que nous offrons à nos lecteurs avec fierté.

Par Harvey Mead (1)

Le printemps dernier, le groupe financier Mercer a publié un rapport pour ses investisseurs qui ciblait les risques et les occasions d’affaires associés au changement climatique.

Pensant à ce qui pouvait sortir de la Conférence des parties (COP) sur la question du changement climatique qui débute à Paris aujourd’hui, le rapport formule quatre scénarios pouvant guider les décisions d’investissement : (i) Transformation, dans le contexte d’une hausse maximale de 2°C de la température planétaire, (ii) Coordination (sic), en présumant d’une hausse de 3°C, (iii) Fragmentation avec dommages limités et (iv) Fragmentation avec dommages importants, ces deux derniers présumant d’un contexte d’une hausse de peut-être 4°C.

Le tout se situait dans le contexte des travaux du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIÉC), organisme créé sous l’égide des Nations Unies. Le GIÉC avait publié les différentes parties de son cinquième rapport d’évaluation de la situation en 2013 et 2014.

Ce rapport tablait sur un consensus établi par les quelque 200 pays réunis dans les COP qui ont eu lieu tous les ans depuis deux décennies, à l’effet qu’il est essentiel de garder la hausse de température sous les 2°C. Pour rendre cela possible, il faut limiter nos émissions de gaz à effet de serre (GES), et dans son cinquième rapport le GIÉC calculait le « budget carbone » qui est en cause. Les scénarios de Mercer s’inséraient dans ce calcul.

La COP21 devant le budget carbone

Il s’agit d’un nouvel élément dans les processus marquant nos décisions d’affaires et nos décisions comme sociétés. Les représentants des gouvernements qui seront à Paris pour la COP21 pendant les 10 prochains jours se butent aux contraintes dramatiques qui sont en cause. Les responsables le savaient très bien, et depuis deux ans cherchaient par tous les moyens à inciter les gouvernements du monde à planifier leur développement pour les prochaines décennies dans le respect du budget carbone.

Depuis quelques semaines, ces responsables nous informent que les engagements obtenus auprès de pays représentant 85% des émissions globales de GES situaient les possibilités pour un accord à Paris en dehors de la limite imposée par la cible d’une hausse maximale de 2°C. Les engagements pris par ces pays nous placent plutôt devant une hausse prévisible d’environ 3°C, et il n’y a aucune raison de penser que des changements importants dans ceux-ci soient à l’ordre du jour de la COP21.

Une étude canadienne nous fournit des explications de cette situation. En juillet, Renaud Gignac et Damon Matthews ont publié leurs calculs sur les implications du budget carbone pour l’ensemble des pays sous le titre « Allocating a 2°C carbon budget to countries ».

D’une part, l’étude présente des allocations aux différents pays en fonction du budget carbone et de leur population. D’autre part, reconnaissant des désaccords profonds qui ont marqué les COP depuis celle de Kyoto en 1997, voire de Rio en 1992, elle établit les implications d’une résolution de ces désaccords. Un processus de contraction/convergence éliminerait progressivement d’ici 2050 les inégalités historiques et contemporaines entre les pays pauvres et les pays riches, permettant aux premiers de poursuivre avec modération et pour un certain temps leurs efforts de développement pendant que les deuxièmes commenceraient immédiatement et de façon importante à réduire les leurs. L’objectif serait de mettre l’ensemble des nations sur un pied d’égalité en matière d’émissions, et de potentiel (réduit) de développement économique, vers 2050.

Les pays pauvres n’accepteront rien de moins, d’après de nombreuses interventions de leur part. Les pays riches se trouvent ainsi dans une situation qui est quand même intenable, la contraction esquissée les obligeant à éliminer rapidement leur utilisation de l’énergie fossile, alors que cette utilisation se trouve au fondement même de leurs activités économiques et que les énergies renouvelables n’ont tout simplement pas la capacité de la remplacer. ( petrole.blog.lemonde.fr )

Les pays riches ont fait leurs calculs, techniques et politiques, et savent qu’ils ne peuvent répondre à l’appel du GIÉC et de la COP21. Réduire leurs émissions – et leur consommation de pétrole, de gaz et de charbon – aux niveaux requis équivaudrait à planifier une sorte de « récession permanente » pour leurs économies. ( ftalphaville.ft.com )

Le rapport de Mercer suggère que l’échec de la conférence ouvrira les perspectives pour les trois scénarios catastrophiques : l’entente « historique » en décembre 2014 qui voyait la Chine s’engager à des réductions de ses émissions à partir d’un pic de celles-ci en 2030 rendrait le scénario « Coordination » probable, avec une hausse de la température d’environ 3°C. On peut soupçonner que c’est la même chose pour les engagements des États-Unis lors de cette entente.

http://www.harveymead.org

La technologie ne sera pas à la rescousse

Les manifs, les marches, les intenses efforts de sensibilisation auprès des populations menés depuis plusieurs années par une multitude d’organismes de la société civile, avec 350.ong à la tête, ne tiennent tout simplement pas compte de cette contrainte, qui marque une situation que définit notre refus d’agir depuis des décennies. Nous savons que nous devons agir pour contrer la hausse de la température de la planète. Pour la première fois, nous pouvons même quantifier l’effort nécessaire. Mais nous n’avons pas évalué ce que cette action exige, ce que nos dirigeants ont fait.

La COP21 marque une première dans l’histoire de notre relation avec l’environnement que nous saccageons depuis des décennies. Depuis les débuts du mouvement environnemental, nous essayons de tenir compte des impacts environnementaux de nos activités tout en prenant pour acquis que nous ne pouvons pas abandonner notre « développement économique » ; une longue série d’efforts de « mitigation » et de compromis en était le résultat.

À Paris cette semaine, pour la première fois, les gouvernements du monde sont confrontés au constat que cela ne marche plus.

Nous connaissons raisonnablement bien ce qui nous attend si la température de la planète dépasse le 2°C : fonte de la glace de l’océan Arctique et début d’un processus de rétroaction qui stimulera le processus de réchauffement ; phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus sérieux et de plus en plus fréquents ; sécheresses dans les régions où nous cultivons nos aliments ; acidification des océans dont nous tirons d’autres aliments ; perturbations sociales à l’échelle de la planète face à des pénuries de toutes sortes. Ce n’est plus une question de mitigations.

Et nous connaissons – du moins, nos gouvernements connaissent – les conséquences des interventions nécessaires pour respecter le budget carbone et le processus de contraction/convergence qui mettrait fin aux énormes inégalités qui marquent les relations internationales depuis trop longtemps : ralentissement dramatique de la production industrielle dépendant de l’énergie fossile ; transformation de l’agriculture industrielle fondée sur un recours massif à l’énergie fossile ; baisse conséquente des revenus des populations entières ainsi que des gouvernements ; déstabilisation de l’ensemble de nos sociétés. C’est une récession permanente qui s’annonce.

La technologie à la rescousse ?

Les économistes qui oeuvrent à l’échelle internationale savent que les risques pour l’économie mondiale et pour la civilisation telle que nous la connaissons sont de plus en plus graves. Parmi eux, Jeffrey Sachs, en concertation avec le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon, voyait les implications de cette situation et a lancé l’an dernier le Deep Decarbonization Pathways Project (DDPP) pour prévenir l’échec de la COP21. L’objectif du DDPP : fournir le portrait des interventions technologiques qui pourraient, d’ici 2050, permettre le maintien de la croissance économique tout en respectant le budget carbone du GIÉC.

Un premier rapport en septembre 2014 laissait quelques doutes quant au succès de l’initiative, mais maintenait le cap pour un rapport plus global pour 2015, avant la COP21.

Le travail réunissait des équipes dans 16 pays représentant environ 75% des émissions de GES et 85% de l’activité économique mondiale.

En septembre 2015, le résumé exécutif de ce deuxième rapport (toujours non disponible dans sa version intégrale à la veille de la rencontre de Paris), concluait que ses efforts aboutissaient à l’abandon de l’objectif de concilier la croissance économique et le respect du budget carbone avec une probabilité raisonnable ; d’après ses travaux, cette conciliation serait « aussi probable qu’improbable », ce qui comporte un risque inacceptable.

En fait, la lecture de ces documents, qui prévoient entre autres une augmentation de l’activité économique d’ici 2050 de 350%, permet de voir jusqu’à quel point les risques déjà identifiés par les responsables du Forum économique mondial de Davos exigent des interventions inimaginables – ou presque, puisque le DDPP essayait justement de les imaginer.

Un échec prévisible

Issu prévisible, presque inévitable : les pays riches vont décider de courir le risque de continuer à mitiger les impacts de leur développement économique en espérant que les pays pauvres seront forcés à rester dans leur situation de pauvreté relative. C’est ce qui marque nos relations depuis près d’un siècle (ou plus) et il y a peut-être de l’espoir que le développement économique de la Chine et de l’Inde, pour ne mentionner que ces deux pays qui hébergent presque la moitié de l’humanité, s’effondrera.

 

(1) Auteur, L’indice de progrès véritable: Quand l’économie dépasse l’écologie, 2011 (MultiMondes)
Commissaire au développement durable, 2007-2008
Président (Chair), Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie, 2002-2005
Président Nature Québec 1981-1989, 1994-2006
www.harveymead.org

Partenariat Trans-Pacifique: texte rendu public

Il n’aura pas fallu trop de temps! Le texte de l’important projet commercial Partenariat Trans-Pacifique négocié par une douzaine de pays récemment – dont la Canada, les États-Unis, le Mexique, le Pérou, le Chili, le Japon et l’Australie – est maintenant disponible en anglais grâce au ministère néo-zélandais des Affaires étrangères et du Commerce qui l’a rendu public. Lien sur le site néo-zélandais

Le texte sera traduit en français et en espagnol en vue de sa signature!

Pour en savoir plus sur le PTP nous vous invitons à visiter ce site: Centre d’études pluridisciplinaires en commerce et investissement internationaux (CEPCI)

Alliance coopérative internationale : la Québécoise Monique Leroux élue présidente

L’élection a eu lieu le vendredi 13 novembre 2015, lors de la conférence mondiale de l’Alliance coopérative internationale à Antalya, en Turquie. La Québécoise Monique F. Leroux a été élue pour compléter le mandat de deux ans de la présidente sortante Pauline Green, qui prend sa retraite après six ans de services très appréciés du mouvement coopératif. Mme Leroux a été élue parmi quatre candidats hautement qualifiés, le nombre le plus élevé de candidats à aspirer à ce titre en 120 ans d’histoire de cette organisation.

« Il y avait plusieurs candidats à la présidence de l’ACI et elle devrait être très heureuse de sa victoire », a déclaré le président de CMC Jack Wilkinson. « Le Canada est un grand partisan de l’ACI et possède une longue tradition de valeurs coopératives. Avec Monique Leroux à la barre, nous avons confiance que les objectifs ambitieux du Plan directeur pour une décennie des coopératives seront atteints ».

Précisons que la mise en candidature de Mme Leroux a été effectuée par Coopératives et mutuelles Canada (CMC)  au nom de ses membres. Monique F. Leroux a siégé au conseil d’administration de CMC avec Jack Wilkinson en 2014 et faisait partie de l’équipe qui a négocié le rassemblement historique des associations francophones et anglophones canadiennes en 2013. Mme Leroux a également été présidente du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité. Sous sa présidence, les réseaux coopératifs et mutualistes québécois se sont donné un tout premier plan stratégique de développement.

En tant que présidente et chef de la direction depuis 2008, Monique Leroux a mis en valeur le Mouvement Desjardins et les autres entreprises coopératives au Canada et ailleurs dans le monde. Sous la direction de Mme Leroux, le Mouvement Desjardins a été le co-hôte du Sommet international des coopératives qui s’est tenu à Québec en 2012 et 2014, et dont une troisième édition est prévue pour 2016. Le plus grand groupe financier coopératif au Canada et possédant un des bilans les plus solides au monde, Desjardins se classe au 5e rang mondial des coopératives financières selon le World Co-operative Monitor. Mme Leroux terminera son mandat à la tête du Mouvement Desjardins en avril 2016.

Monique Leroux est la première Canadienne élue présidente de l’ACI. Pour en apprendre davantage sur les plans et les priorités de Mme Leroux à l’ACI, visitez le site moniqueleroux.coop.