Archives de catégorie : Économie internationale

Utilisation durable d’une ressource non renouvelable… oui c’est possible!

L’année 2016 aura débuté en douceur quant à la pression des coûts eut regard à l’utilisation des ressources non renouvelables dans nos économies trop gourmandes. Avec le litre d’essence sous le dollar, les temps semblent radieux.

Mais n’oublions jamais que nos scientifiques, notamment Mathis Wackernagel, nous ont déjà appris que c’est depuis déjà plus de 35 ans – autour de 1978 pour la première fois! – que l’empreinte écologique de l’humanité dépasse la capacité de charge de la planète. Empirant sans cesse, l’arrivée des années 2000 aura même signalé l’atteinte d’une demande humaine ayant dépassé l’approvisionnement de la nature d’un niveau supérieur d’environ 20%. Autrement dit, l’humanité consomme, voire surconsomme, pas moins de 1,2 Terre annuellement, depuis l’an 2000.

Empreinte écologique : impact total de l’humanité sur la nature; surface de terre nécessaire pour fournir les ressources (céréales, fourrage, bois, poisson et surfaces urbaines) et absorber les émissions (dioxyde de carbone) de la société mondiale.
Mathis Wackernagel et collègues

Tout ceci a évidemment un lien direct avec la consommation des ressources non renouvelables de la planète : pétrole, gaz naturel et autres charbons irrémédiablement consumés.

Hors, on pense d’instinct que la fin des ressources non renouvelables est par définition inéluctable. Qu’il n’y a rien à faire. Cela arrivera un jour. Effectivement, théoriquement. Mais dans la pratique, il y a une alternative. Une ruse de l’intelligence humaine… Alors détrompez-vous : l’utilisation durable d’une ressource non renouvelable, c’est possible!

COMMENT?

Pour consommer de manière durable une ressource non renouvelable, son utilisation ne doit pas dépasser le rythme auquel une ressource renouvelable, utilisée de façon soutenable, peut la remplacer.

Exemple : un gisement de pétrole sera utilisé durablement si une partie des profits qu’il dégage est systématiquement investie dans des éoliennes, des panneaux solaires ou des plantations d’arbres pour que, une fois le pétrole épuisé, un flux équivalent d’énergie renouvelable soit disponible.

Simple comme bonjour, juste de la gestion intelligente empreinte de pérennité. La question qui en découle est immédiatement de savoir si ce comportement se répand? Si les règles de la fiscalité des entreprises l’encouragent? Si la société favorise ce type de gestion responsable?

Actuellement, poser la question c’est largement y répondre!

Mais nous avançons dans la bonne direction. Parce que dorénavant, si vous gérez une entreprise, encore mieux des ressources non renouvelables, vous savez au moins que l’utilisation durable d’une ressource non renouvelable… oui c’est possible!

 

Partenariat transpacifique : la signature sonne les cloches au Québec

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain a salué la signature du Partenariat transpacifique (PTP) par les 12 pays membres, récemment, en Nouvelle-Zélande. Évidemment, l’accord est considéré comme une excellente nouvelle pour les entreprises de la métropole québécoise, qui renforcera leur compétitivité sur la scène internationale. La signature de l’entente, qui sera maintenant suivie d’une période d’échanges au niveau national en vue de la ratification de l’entente d’ici deux ans, ouvre aussi un débat au Québec.

« Il est primordial d’utiliser la période de ratification de l’accord pour mobiliser et promouvoir les secteurs forts de la métropole. La promotion du Canada, de ses métropoles et de ses secteurs économiques phares est une responsabilité partagée entre les entreprises et le gouvernement. Nous encourageons les entreprises montréalaises à commencer dès aujourd’hui le développement de stratégies d’affaires afin d’être déjà bien positionnées pour profiter pleinement des avantages de l’entente lorsqu’elle entrera officiellement en vigueur », de déclarer Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

« Le fait que le Canada soit l’un des pays fondateurs du PTP aidera les entreprises de la métropole et du reste du Canada à se positionner avantageusement au sein des nouvelles chaînes de valeur asiatiques et mondiales », croit aussi Michel Leblanc.

Rappelons que le Partenariat transpacifique va créer la plus grande zone de libre-échange au monde entre 12 pays représentant ensemble 40 % de l’économie mondiale. Il donnera un accès essentiel et facilité aux entreprises vers plusieurs marchés regroupant près de 800 millions de consommateurs et dont la croissance de certains pays atteint près de 6 % par année.

« À l’heure actuelle, 26,5 % du PIB du Québec repose sur les exportations à l’international. Avec l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne, l’accord bilatéral avec la Corée du Sud et cet accord, nos entreprises bénéficieront directement de cette libéralisation des marchés. La Chambre et son équipe d’experts en commerce international, le World Trade Centre Montréal, poursuivront leurs efforts pour accompagner les entreprises de la métropole sur ces marchés prometteurs à l’aide, notamment, des séminaires, des ateliers de formation et des missions économiques qu’elles leur offrent depuis 30 ans », assure Michel Leblanc qui parle au nom de ses 7 000 membres.

Et le débat n’a pas attendu la signature formelle avant de débuter.

Ottawa signe… mais promet un débat avant de le ratifier

« Signer le PTP n’implique pas de le ratifier, c’est simplement une « formalité dans le processus » pour permettre au texte d’être soumis à débat au Parlement (…) Cela ne signifie pas que le gouvernement Trudeau ratifiera ultimement le traité de libre-échange entre 12 pays », a précisé avant de partir pour la Nouvelle-Zélande la ministre du Commerce international, Chrystia Freeland.

« S’il est trop tôt pour approuver l’entente, il est aussi trop tôt pour la rejeter », écrit-elle dans une lettre ouverte publiée sur le site de son ministère.

Seul un vote majoritaire à la Chambre des communes assurerait que le Canada ratifie le PTP. La ministre réclame aussi un examen transparent et rigoureux de l’entente par un comité parlementaire.

Au cours des dernières semaines, elle a aussi effectué des consultations publiques sur cet accord, qui touche de nombreux secteurs industriels, commerciaux et agricoles. Assurant avoir reçu des témoignages en faveur et en défaveur de l’accord.

« Je me rends compte que, pour plusieurs, le PTP représente des occasions importantes, mais qu’il est aussi source d’inquiétudes pour d’autres. Bon nombre de Canadiens ne savent trop quoi en penser et beaucoup d’autres se posent des questions », d’affirmer la ministre Freeland.

Fondée en 1882, la Bourse de Chicago veut se vendre à des Chinois

Une des plus vieilles Bourse du monde, la Bourse de Chicago, le Chicago Stock Exchange, a annoncé le 5 février la conclusion d’un accord pour se faire acheter par un groupe d’investisseurs mené par le groupe chinois Chongqing Casin Enterprise Group.

«Nous pensons que cette acquisition est la meilleure solution pour nos clients, actionnaires et la communauté d’investisseurs», a fait valoir le directeur général du Chicago Stock Exchange John Kerin, cité dans un communiqué.

«Ensemble, nous avons une occasion unique d’aider à développer les marchés financiers en Chine à long terme et d’apporter aux investisseurs américains d’intéressantes entreprises chinoises en croissance», commente Shengju Lu, président et fondateur de Casin Group.

Fondée en 1882, la Bourse d’actions de Chicago est l’une des plus anciennes des États-Unis. Employant 75 personnes, elle gère environ 0,5 % des échanges d’actions aux États-Unis, un marché qui représente au total quelque 22 000 milliards $, selon l’agence Bloomberg.

La transaction, pour un montant actuellement non précisé, devrait être bouclée au deuxième semestre. Risquons que cette tentative de transaction va faire beaucoup jaser de par le monde.

Première des questions: que fera Washington?

4e révolution industrielle : la numérisation/impression 3D coûtera 5 millions d’emplois dans les principales économies mondiales d’ici 5 ans

C’est ce donc prévient un rapport diffusé par le World Economic Forum (WEF), organisateur du forum de Davos, qui vient de se tenir en Suisse. La quatrième révolution industrielle « entraînera de larges perturbations non seulement sur le modèle des affaires, mais aussi sur le marché du travail pendant les cinq prochaines années », y indique-t-on.

Après la 1e révolution (avènement de la machine à vapeur), la 2e (électricité, chaîne de montage), la 3e (électronique, robotique), arrive celle qui combinera plusieurs facteurs à l’oeuvre comme l’internet des objets ou les mégadonnées (big data) pour transformer l’économie. On l’appel communément l’ère de l’impression 3D.

Ces transformations entraîneront « (…) une perte nette de plus de 5 millions d’emplois dans une quinzaine d’importants pays développés et émergents», affirme le WEF. Après une analyse de la situation dans des économies comme celles des États-Unis, de l’Allemagne, de la France, de la Chine et du Brésil.

« Sans une action urgente et ciblée dès aujourd’hui pour gérer cette transition à moyen terme et créer une main-d’oeuvre avec des compétences pour l’avenir, les gouvernements devront faire face à un chômage en hausse constante et à des inégalités », alerte le président et fondateur du WEF, Klaus Schwab, cité dans un communiqué.

« Le poids de la perte d’emplois, comme conséquence de l’automatisation et la désintermédiation de la quatrième révolution industrielle aura un impact relativement équitable entre les hommes et les femmes, 52% des 5,1 millions d’emplois perdus d’ici 5 ans concernant les hommes et 48% les femmes », précise notamment le rapport. « Mais comme les femmes constituent une part moins importante aujourd’hui que les hommes sur le marché du travail, cela signifie que le fossé entre hommes et femmes pourrait devenir plus important », ajoute le document.

 

Afghanistan: Plan to Boost Economic Opportunity

In a move to improve the business climate and create more economic opportunity in Afghanistan, the Center for International Private Enterprise (CIPE) and local business leaders from the Afghan province of Balkh just released a Provincial Business Agenda (PBA) report that highlights recommendations for reforms to reduce corruption, improve security, reduce taxes, and improve infrastructure.

Based in Washington, CIPE strengthens democracy around the globe through private enterprise and market-oriented reform.

« Local business leaders have worked hard to come up with an agenda that will boost economic opportunity in the province. They are ready to work with the government to implement the reforms and create jobs and opportunity for the people of Balkh. » Andrew Wilson, Acting Executive Director of CIPE, January 21th.

« I strongly believe that for the economic growth of the country it is crucial to assist the private sector and improve the business climate. There are valuable suggestions included in the Balkh PBA and now it is the obligation of the government to implement them in order to enable the private sector to grow. » Stated the Provincial Director of Finance, Mohammad Eshaq Sarwary.

The Balkh PBA is one of four reports that CIPE has worked on in the four regional economic « hubs » in Afghanistan outside of the capital, Kabul. Besides Balkh, these provinces include Herat, Nangarhar and Kandahar.

The reports build on the CIPE-supported 2011 National Business Agenda (NBA) process. In March 2011, the Afghanistan Chamber of Commerce and Industry and a coalition of mostly sectoral Afghan business associations released a National Business Agenda for Afghanistan.

As a result of intense advocacy efforts by the business community involved in the NBA process, major economic reforms were enacted, including an anti-monopoly law, banking reforms, and land leasing reforms. CIPE provided financial and technical assistance in organizing and managing the NBA process.

Because of the NBA success, CIPE and its Afghan business community partners chose to replicate this NBA model at the provincial level.

With the massive reduction in foreign military troops across the country and the commensurate reduction in development spending by the international donor community, many of the provinces outside Kabul are experiencing significant economic contractions.

The PBA report is the result of recommendations made by over 400 representatives of business associations who participated in a meeting held in Balkh in December 2014.

To read the report visit: www.cipe.org/publications/detail/balkh-provincial-business-agenda