Archives de catégorie : Dossiers

Dossier à paraître: Qu’en est-il du WEB 3.0 ?

Ce DOSSIER SPÉCIAL du cyberjournal vous propose d’approfondir les enjeux du web de demain, voire après demain, mais pas tant que ça ! Si le web bidirectionnel, qui permet la participation, le web 2.0 est de plus en plus dans notre quotidien, que permettra la prochaine étape ? Dossier web 3.

Ce dossier à paraître début juillet se composera de 5 articles distincts :

Merci à nos annonceurs pour leur participation:

ITIS_couleurcompres

web3 banniere-LINKBYNET900

 

Innovation : le programme canadien doit aller beaucoup plus loin selon l’IRPP

« Pour améliorer la désolante performance canadienne en matière d’innovation, il faut aller au-delà de la recherche-développement (R-D) et prendre des mesures pour renforcer et non entraver notre compétitivité », soutient l’auteur d’un nouveau rapport de l’Institut de recherche en politiques publiques (IRPP).

« Notre capacité d’innovation accuse un sérieux retard sur un marché international chaque jour plus concurrentiel, en dépit de généreux crédits d’impôt pour la R-D », affirme aussi Andrei Sulzenko, ancien sous-ministre adjoint principal d’Industrie Canada.

Publié peu après que le gouvernement fédéral canadien à Ottawa a pris l’engagement de faire du Canada un centre d’innovation mondial, ce rapport évalue l’effet des politiques issues du Rapport Jenkins de 2011 sur la question, avant de proposer une voie à suivre au nouveau gouvernement libéral.

Malgré de récentes mesures qui vont dans la bonne direction, estime Andrei Sulzenko, l’approche reste timide et ne suffit pas à produire un ensemble de stratégies commerciales axées sur l’innovation. Parce que nous traitons les symptômes – c’est à dire le faible rendement de la R&D – plutôt que les causes du problème: « Devant l’absence de fortes pressions concurrentielles dans plusieurs secteurs clés de notre économie, nos entreprises se sentent ainsi justifiées de sous-investir dans un éventail d’activités innovantes plus risquées, y compris la R-D », explique-t-il encore.

PROPOSITIONS

Pour créer un climat d’affaires globalement axé sur l’innovation, le nouveau programme canadien devra, selon ce rapport, combiner une série « de carottes et de bâtons » microéconomiques, selon une approche qui comprendrait les principaux éléments suivants :

  • promouvoir la concurrence au sein même du Canada ;
  • privilégier les instruments qui agissent sur la demande (comme des règlements bien conçus et des politiques d’approvisionnement gouvernementales) ;
  • investir dans une main-d’œuvre hautement qualifiée ;
  • accroître la disponibilité de financement pour les entreprises à forte croissance ;
  • renforcer les écosystèmes d’innovation en misant sur des pôles d’activité régionaux et sectoriels.

Aux yeux de l’IRPP, il sera d’autant plus important de saisir cette occasion d’établir une approche efficace que les gains de productivité provenant de l’innovation constituent pour le pays la source de croissance la plus durable.

Un déjeuner-causerie avec l’auteur et les commentateurs John Manley (président et chef de la direction du Conseil canadien des affaires), Ilse Treurnicht (PDG de MaRS Discovery District) et Iain Klugman (PDG de Communitech) est par ailleurs organisé sur le thème : Le dilemme de l’innovation canadienne cinq après le Rapport Jenkins.

Date : lundi 13 juin 2016, 11h45 à 14h (discussion à 12h30)
Lieu : Rideau Club, 99, rue Bank, Ottawa

On peut aussi télécharger le rapport Canada’s Innovation Conundrum: Five Years after the Jenkins Report, d’Andrei Sulzenko, sur le site de l’IRPP (irpp.org/fr).

L’Institut de recherche en politiques publiques est un organisme national indépendant, bilingue, sans but lucratif, basé à Montréal.

 

Quelle vision pour l’université de demain?

Le XXIe siècle impose plus que jamais un monde de changements rapides et la responsabilité des universités est sans cesse plus stratégique quant à savoir bien lire et répondre aux besoins et défis de son temps. L’université forme l’élite des sociétés, non? Poste Canada nous a livré le Rapport du recteur 2016 de l’Université Concordia ces derniers jours. Nous y avons appris que cette université montréalaise venait de vivre, en 2015-16, la meilleure année de son histoire, autant au chapitre du financement de la recherche que des classements aux palmarès universitaires nationaux et internationaux.

Curieux, nous sautons donc sur cette occasion de mieux vous décrire à quoi ressemble une institution universitaire qui est à son sommet en 2016.

Sachez déjà que Concordia figure dans au moins deux listes des 500 meilleures universités du monde.

Mais son recteur, Alan Shepard, ne cesse de se questionner au sujet du rôle de l’enseignement supérieur au XXIe siècle. Et il semble assez fier de sa dernière démarche en la matière: une large consultation interne et externe aboutissant à neuf (9) orientations « assez courtes pour tenir imprimées sur une tasse à café », explique-t-il un peu badin.

« Ces vecteurs tracent les voies de notre avenir tout en honorant notre passé », poursuit le recteur Shepard.

LES 9 NOUVEAUX VECTEURS STRATÉGIQUES DE L’UNIVERSITÉ CONCORDIA

« Nine directions for a next-generation University »

1- DOUBLER EFFORT DE RECHERCHE

Poursuivre des objectifs de recherche ambitieux (…)

2- FORMER LES ÉRUDITS DE DEMAIN

Offrir aux générations futures une formation transformatrice, ouverte sur l’extérieur et en phase avec le monde actuel.

3- METTRE LA MAIN À LA PÂTE

Tirer parti d’expériences riches, hors des classes, pour approfondir l’apprentissage et stimuler le changement.

4- RÉAGENCER LES MODÈLES EXISTANTS

Proposer des structures souples qui favorisent la mixité intellectuelle.

5- EXPÉRIMENTER AVEC AUDACE

Faire preuve d’inventivité et d’initiative dans la création de l’université de demain.

6- TENDRE UNE CROISSANCE RAISONNÉE

Augmenter la capacité d’inscription dans les secteurs où nos forces s’harmonisent aux tendances de la demande.

7- S’OUVRIR AU MONDE

Engendrer un impact public par la recherche et l’apprentissage.

8- ALLER PLUS LOIN

Refuser le statu quo et oser en faire plus pour les membres de notre communauté.

9- CULTIVER LA FIERTÉ

Célébrer nos réussites tout en nous efforçant de constituer un legs pour les générations à venir.

 

Si vous n’êtes pas d’accord ou avez de meilleures idées, dites-le au recteur Shepard, il sera ravi de vous lire. On vous l’assure…

http://www.concordia.ca/about/strategic-directions.html

 

60 millions $US pour la liberté d’expression

C’est la Knight Foundation de Miami et l’Université Columbia à New York qui se sont associées avec mission de créer The Knight First Amendment Institute at Columbia University. Objectif avoué: protéger le Premier Amendement de la Constitution des USA à l’ère numérique. Budget: 60 000 000$.

Rappelons ici que le Premier Amendement aux USA interdit au gouvernement d’adopter des lois qui peuvent brimer la liberté d’expression et la liberté de la presse.

Fort d’un budget de départ de 60 millions $US, le nouvel institut « cherchera à préserver et étendre les droits du Premier Amendement dans la réalité numérique d’aujourd’hui par la recherche et l’enseignement et le soutien légal de la liberté d’expression et de la presse ».

À l’analyse, les fondateurs expliquent que « l’ère numérique a apporté de graves entraves à la liberté de la presse » et pensent que les nouvelles technologies continueront de la menacer.

Cas d’espèce: si la police ne peut pas confisquer des imprimeries ou fermer une station de radio, pourquoi peut-elle confisquer votre téléphone cellulaire?

Selon la Knight Foundation, les patrons de presse se sentent de moins en moins aptes à défendre la liberté de la presse devant les tribunaux.

La réalité du numérique provoque une multitude de cas d’entraves parfois préoccupants, voire graves. Il y aura dorénavant un chine de garde avec des dents de millionnaire aux aguets.

100 millions de femmes profiteront de l’Initiative pour les micronutriments

Cent millions de femmes et de filles à travers le monde auront accès à une meilleure nutrition grâce à l’initiative Bon départ lancée, le 18 mai 2016 à Copenhague, par l’Initiative pour les micronutriments (MI), avec le soutien du Gouvernement du Canada.

La malnutrition demeure l’un des obstacles les plus persistants au développement humain et elle limite la capacité de chaque génération de femmes et de filles à grandir, à apprendre, à gagner de l’argent et à diriger. Les statistiques révèlent que un milliard de femmes et de filles sont sous-alimentées, et le coût de ce potentiel perdu sape les progrès mondiaux dans de nombreux domaines de l’activité humaine, y compris la capacité de l’humanité à atteindre les objectifs de développement durable (ODD).

Le Canada a donc renforcé son leadership mondial sur la nutrition en soutenant l’Initiative pour les micronutriments en lançant l’initiative Bon départ, une plateforme d’investissement novatrice ayant pour objectif d’améliorer la nutrition pour 100 millions de femmes et de filles d’ici 2020.

« Nous sommes en 2016 et il y encore un milliard de femmes et de filles à travers le monde qui souffrent de malnutrition. Le Canada reconnaît l’importance d’investir dans des initiatives comme Bon départ pour changer le statu quo des femmes et des filles à travers le monde », a déclaré Marie-Claude Bibeau, ministre canadienne du Développement international et de la Francophonie.

L’initiative Bon départ repose sur cinq piliers stratégiques, y compris des programmes à fort impact, des partenariats, la mobilisation de ressources, du soutien technique et la défense d’intérêts. Bon départ vise à mobiliser la communauté du développement international pour générer le savoir-faire, les ressources et les solutions nécessaires pour habiliter les femmes et les filles grâce à une meilleure nutrition.

Avec 75 millions $ en soutien d’ancrage déjà investis par le Gouvernement du Canada, MI lance des programmes dans neuf pays à travers l’Afrique et l’Asie qui atteindront 50 millions de femmes et de filles d’ici 2020.

Maintenant, MI utilise ces investissements stratégiques comme point de départ pour tirer parti d’un soutien supplémentaire de donateurs, de pays et de partenaires, afin de doubler son impact. Le soutien du Canada a déjà généré un soutien supplémentaire, y compris un investissement de 1,5 M$ de l’Agence australienne pour le développement international et un partenariat stratégique avec le Gouvernement d’Indonésie afin d’améliorer la nutrition pour un million de femmes enceintes et d’enfants dans deux des provinces les plus touchées en Indonésie.

« La malnutrition est l’une des plus longues batailles que l’humanité ait menée. La question que nous devrions tous commencer à poser est comment pouvons-nous amener le début de la fin de la malnutrition? Des initiatives telles que Bon départ sont une étincelle qui nous emmène plus près de la réponse. Cela commence en faisant bien plus pour les femmes et les filles », a déclaré Joel Spicer, président et chef de la direction d’Initiative pour les micronutriments.

L’initiative Bon départ était lancée à Copenhague lors de la conférence Women Deliver, soit le plus grand rassemblement sur la santé, les droits et le bien-être des femmes et des filles depuis plus d’une décennie, lors d’un événement animé par Femi Oke de Al Jazeera English.

L’Initiative pour les micronutriments (MI) est un organisme international sans but lucratif basé au Canada voué à garantir aux personnes les plus vulnérables, plus particulièrement les femmes et les enfants dans les pays en développement, d’avoir accès à l’alimentation dont elles ont besoin pour survivre et prospérer. Notre mission est d’être un chef de file mondial dans la promotion de solutions intégrées, innovatrices et durables afin de réduire les carences en micronutriments grâce à la défense d’intérêts, au soutien technique et programmatique, et à la collaboration. Grâce à des investissements du Canada et d’autres donateurs généreux l’organisation rejoint 500 millions de personnes dans plus de 70 pays chaque année.

www.micronutrient.org