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De quoi McGill University parle-t-elle à Davos ?

L’Université McGill, une des grandes fiertés de Montréal, est d’abord la seule institution universitaire du Canada à être invitée au Forum économique mondial de Davos. Alors de quoi ses représentants parlent-ils devant les grands leaders économiques de la planète?

Les effets de l’automatisation et de la numérisation sur le marché du travail seront particulièrement abordés par la principale et vice-chancelière de McGill, Suzanne Fortier, qui y pilote un atelier avec Erik Brynjolfsson, directeur de l’initiative du Massachusetts Institute of Technology sur l’économie numérique.

L’an dernier, elle avait aussi été invitée à Davos par le groupe de discussions du Global University Leaders (GUL) pour ensuite en devenir membre. Ce groupe réunit des recteurs de prestigieuses universités. Ceci a évidemment permis à l’université d’élargir sa collaboration avec le Forum économique mondial.

Et pour Davos 2017 ils sont quatre. La principale Fortier y tenant aussi un IdeasLab animé par deux chercheurs de la Faculté de Science et un autre de la Faculté d’Agriculture et des Sciences environnementales sur la thématique : « Shaping a Sustainable World ».

Parmi les autres experts en provenance des quatre coins du monde invités au Forum économique de Davos, trois autres professeurs de l’Université McGill sont là :

  • ElenaBennett : ecosystem ecologist studying interactions among ecosystem services in agricultural landscapes.
  • Graham MacDonald : land use, food systems, environment. growing interest in cities as assistant professor of geography.
  • Andy Gonzalez‏ : maping, urban agriculture.

Le chercheur Andrew Gonzalez y présentera entre autres son projet de carte, qui, en compilant des données, permet d’identifier les zones à préserver et augmenter la biodiversité en milieu urbain.

« Nous sommes ici pour représenter les idées qui sont à la fine pointe dans le domaine de la recherche et de l’apprentissage », a expliqué Suzanne Fortier, à Davos, lors d’un entretien avec La Presse canadienne, en donnant en exemple l’intelligence artificielle, qui, à son avis, obligera les travailleurs à s’adapter aux bouleversements provoqués par les nouvelles technologies.

Conséquemment, il faudra « (…) s’assurer de créer un grand appétit pour l’apprentissage. Il faudra toujours continuer d’apprendre. Il faut faire preuve d’ouverture devant le changement. »

McGill attire donc l’organisation du forum de Davos pour les dossiers de l’agro-alimentaire et du développement durable.

À sa première participation l’an dernier, celle qui dirige l’Université McGill depuis septembre 2013 avait été surprise de constater que le forum de Davos, réputé pour réunir l’élite financière de la planète, ratissait bien plus large avec des volets sur la science, les technologies émergentes, ainsi que la médecine, notamment.

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Lire aussi:

publications.mcgill.ca/reporter/2017/01/davos-2017-andrew-gonzalez-on-building-better-more-sustainable-cities/

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Termes et conditions de vente : les petits caractères qui tuent!

Vous ne portez sans doute pas attention, comme la plupart des gens d’affaires, aux documents généralement écrits en tous petits caractères, à l’endos des soumissions, bons de commandes et factures provenant de vos clients, fournisseurs et sous-traitants! Mais attention, il s’agit des conditions et modalités que votre client, fournisseur ou sous-traitant vous impose et qui s’appliqueront automatiquement si vous ne réagissez pas!

Alors que l’entreprise prudente va sans doute relire les petits caractères liés à l’achat d’un équipement de production de plus de plusieurs millions de dollars en provenance d’un fournisseur, personne ne fait vraiment attention aux achats de pièces de faible valeur entrant dans la production ou encore aux commandes régulières reçues de clients. Et c’est pourtant quand tout part de travers, parfois pour une simple pièce défectueuse de quelques dollars, que l’on se met alors à regarder quelles étaient ces fameuses conditions qui déterminent les droits des deux parties face à l’achat/vente.

Le bon de commande d’un client est lui aussi accompagné fréquemment de ce type de document et peut aussi souvent causer problème, puisque beaucoup des clients importants tentent d’uniformiser leur processus d’achat et ce que contient ces documents ne va pas nécessairement dans le même sens que la transaction de vente que vous souhaitez réaliser avec ce client.

Donnons quelques exemples

  • La garantie offerte par votre fournisseur et celle demandée par votre client divergent, en termes de durée et de façon de la calculer. Si vous achetez une composante en Chine, garantie un (1) an à compter de la livraison au port de Shanghai, mais que vous offrez un (1) an de garantie à votre client à compter de l’installation de l’équipement qui contient cette composante, il devient évident que la garantie offerte par le fabricant chinois sera expirée avant la vôtre.
  • Le client demande dans son document une garantie de deux (2) ans alors que la vôtre est seulement d’un (1) an, ou encore, prévoit que tous les frais de transport et autres dommages subis par le client doivent être payés par vous.
  • Votre client a une petite clause lui permettant de modifier les spécifications, quantités, voire même d’annuler simplement la commande après que vous ayez débuté la production ou qu’elle lui a été livrée, pouvant même vous retourner le stock à vos frais. Ce type de clause est fréquent dans des contextes de vente aux grandes surfaces.
  • Le client vous impose une pénalité et des intérêts pour tout retard de livraison (« just-in-time »).
  • L’incoterm indiqué dans son document prévoit une livraison DDP, alors que vous vendez normalement EXW ou FCA.
  • Le document indique que le paiement sera fait net 90 jours, 5% 10 jours, alors que vous exigez le pré-paiement avant livraison et un acompte à la commande.
  • Votre client se donne le droit de retenir le paiement du prix de vente qui vous est dû, en tout ou en partie, dans certaines circonstances, ou encore de se faire justice lui-même en déduisant ce paiement de sommes qu’il prétend lui être dues pour tout autre motif.

Mais attention tout particulièrement aux clauses prévoyant qu’au cas de litige, ce sont les lois de votre fournisseur ou client qui s’appliqueront et que le procès ou l’arbitrage se déroulera dans son pays, à l’exclusion de tout autre tribunal. Une commande de 10 000 $ justifiera-t-elle un procès en Chine ou en France? Si vous ne faites pas changer ces clauses dans un contexte où vous êtes l’acheteur, par exemple, vous serez aussi seul devant les tribunaux canadiens à vous défendre contre un client insatisfait du produit défectueux de votre fournisseur et devrez intenter une nouvelle poursuite à l’étranger ou en arbitrage pour vous faire indemniser, et ce, suite aux décisions rendues par les tribunaux canadiens dont la Cour Suprême du Canada. Déjà que la qualité des produits que vous achetez de l’étranger connait parfois des ratés!

« Si vous n’êtes pas d’accord avec l’une ou plusieurs des clauses générales qui vous sont proposées par un fournisseur ou encore un client, vous devez les refuser clairement et en négocier d’autres, voire imposer les vôtres. »

Si vous n’êtes pas d’accord avec l’une ou plusieurs des clauses générales qui vous sont proposées par un fournisseur ou encore un client, vous devez les refuser clairement et en négocier d’autres, voire imposer les vôtres. À vous de faire votre contre-offre, relativement à chaque document reçu, pour constituer le contrat final où il devra être clair quels termes et conditions exacts et finaux s’appliquent.

En effet, les tribunaux canadiens ont indiqué que ce n’est pas leur rôle de se substituer aux gens d’affaires, qu’ils considèrent être des gens avertis décidant volontairement de contracter ensemble. Ce sont donc aux entreprises de négocier et de convenir des clauses qui régiront chacune de leurs transactions commerciales.

Attention aussi aux clauses non spécifiquement annulées par la dernière version qui aura été échangée, car ces clauses provenant de versions antérieures et sur lesquelles vous seriez demeurés silencieux risquent de survivre!

Contrairement aux transactions isolées, lorsque vous convenez des modalités d’achat et de vente dans le cadre d’un contrat distribution, qui constitue donc le contrat qui régira de très nombreuses transactions d’achat/ vente, il est important d’y prévoir une clause indiquant que les termes de votre contrat de distribution auront préséance et ne peuvent être modifiés par des documents de vente généraux ou standard utilisés par les parties postérieurement à la signature de l’entente de distribution.

En effet, il ne faut pas par exemple qu’après la signature d’un contrat de distribution de deux ans (qui prévoit toutes les modalités de vente, livraison, paiement, garantie, etc., pour chaque commande), ces termes puissent être simplement bafoués par une simple annexe à un bon de commande reçue d’un client et auquel les préposés du service des commandes n’auront pas réagi.

Vous n’avez ni le temps ni l’énergie pour discuter de ces détails? Tel que mentionné, les tribunaux canadiens et québécois vous reprocheront votre négligence à négocier les termes et conditions que vous souhaitez et vous imposeront donc de vivre avec la documentation existante. Prenez donc quelques moments pour faire le point avec votre équipe et vous doter de mécaniques visant à revoir les textes qui vous sont envoyés, pour y trouver les pièges les plus fréquents qui vous guettent.

Pensez aussi à bâtir vos propres documents modèles, ce qui vous permettra de les proposer ou de les imposer dans vos transactions. Ce type de document doit être rédigé par un avocat spécialisé, qui saura notamment vous faire des recommandations sur ce qui peut être le plus approprié pour votre entreprise, dans un contexte plus particulièrement de commerce international.

 

Trump ou pas, le FMI garde les USA en tête des économies du G7 pour 2017 et 2018

Que ceux qui exagèrent l’incertitude qu’engendrerait structurellement l’arrivée au pouvoir de l’équipe du président élu Donald Trump aux États-Unis se le tiennent pour dit…; le Fonds monétaire international persiste et signe: 2017 y sera une excellente année, voire ce pays sera l’économie phare du G7 pour les deux prochaines années. Oui, les USA en tête, suivis du Canada! Mais lumières rouges pour l’Inde, le Brésil et le Mexique.

Le FMI prédit donc que l’économie canadienne s’améliorera de 1,9% en 2017 et de 2% en 2018 (comparativement à la croissance de 1,9% qui avait précédemment été prédite pour les deux années.) Le Canada afficherait ainsi la deuxième croissance la plus robuste au sein du G7, car le FMI croit du même coup que les États-Unis et leur croissance de 2,3% cette année – avec 2,7% l’an prochain – représenteront encore l’économie phare du cycle. Et c’est le Japon qui arrive en 3e place de cette analyse, devant les quatre économies européennes du G7.

L’institution internationale basée à Washington vient donc de revoir à la hausse les prédictions formulées en octobre – le FMI y prédisait auparavant une croissance de respectivement 2,2% et 2,1% -, en raison d’une activité plus robuste que prévu pendant le deuxième semestre de 2016 et également pour cause des mesures de relance attendues par les autorités dans la capitale des USA.

CROISSANCE MONDIALE ÉGALEMENT

Tablant toujours sur une croissance de l’économie mondiale de 3,4% pour 2017 et de 3,6% en 2018, comparativement à celle de 3,1% qui vient d’être mesurée pour 2016, le FMI a toutefois abaissé ses prévisions pour de grandes économies en développement, notamment celles de l’Inde, du Brésil et du Mexique.

 

Le FMI en quelques chiffres
  • Nombre de pays membres : 189 pays
  • Siège : Washington, États-Unis
  • Conseil d’administration : 24 administrateurs représentant des pays et groupes de pays
  • Effectifs : environ 2 663 originaires de 148 pays
  • Total des quotes-parts : 650 milliards $US (Complément promis ou engagé : 642 milliards $US)
  • Montants engagés dans le cadre des accords de prêt en vigueur (au 10 mars 2016): 120 milliards $US, dont 108 non tirés (voir tableau)
  • Principaux emprunteurs (encours au 29 février 2016) : Portugal, Grèce, Ukraine et Irlande
  • Crédits de précaution les plus importants (montants convenus au 10 mars 2016) : Mexique, Pologne, Colombie, Maroc
  • Objectifs :
    • promouvoir la coopération monétaire internationale;
    • faciliter l’expansion et la croissance équilibrées du commerce mondial;
    • promouvoir la stabilité des changes;
    • aider à établir un système multilatéral de paiements;
    • mettre ses ressources (moyennant des garanties adéquates) à la disposition des pays confrontés à des difficultés de balance des paiements.

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www.imf.org

Pour lire le texte complet de la mise à jour du FMI: Un paysage économique mondial en mutation

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Bientôt 100 millions de contrats/an pour la Bourse de Montréal

L’activité sur la bourse canadienne des dérivés, la Bourse de Montréal, a atteint de nouveaux sommets pour clore l’année 2016 en enregistrant une impressionnante hausse de volume de 20% en douze mois. Le seuil des 100 millions de contrats/an est dorénavant à sa portée.

C’est le Groupe TMX qui vient de faire ce bilan en annonçant que sa constituante du Québec, la Bourse de Montréal (MX), a enregistré un nouveau record de volume global d’opérations de 91,9 millions de contrats négociés en 2016. Ce qui dépasse le record précédent de 76,7 millions de contrats établi en 2015.

Parmi les nouveaux records de volume établis par la MX en 2016, on note :

  • 26 316 537 contrats à terme sur acceptations bancaires canadiennes de trois mois négociés (BAX), surpassant le record de 24 640 229 contrats négociés établi en 2014 de 7%;
  • 20 968 281 contrats à terme sur obligations du gouvernement du Canada de dix ans (CGB) négociés, surpassant le record de 17 913 516 contrats négociés établi en 2015 de 17%;
  • 6 090 257 contrats à terme standard sur l’indice S&P/TSX 60 (SXF) négociés, surpassant le record de 5 474 698 contrats négociés établi en 2015 de 11%;
  • 25 302 965 contrats d’options sur actions, surpassant le record de 24 151 035 contrats négociés établi en 2012 de 5%;11 724 768 contrats d’options sur fonds négociés en bourse (FNB), surpassant le record de 8 719 474 contrats négociés établi en 2015 de 34%;
  • 671 462 contrats à terme standard sur l’indice S&P/TSX 60 (SXO) négociés, surpassant le record de 541 759 contrats négociés établi en 2015 de 24%.

« La Bourse de Montréal prendra appui sur ces réalisations et s’engage à offrir des solutions avant-gardistes pour les clients en vue d’atteindre de nouveaux sommets », a souligné pour l’occasion Luc Fortin, président et chef de la direction de la Bourse de Montréal.

Bien que la hausse globale de volume de 20% en douze mois soit imputable à une large gamme de produits de la Bourse, les contrats d’options sur fonds négociés en bourse (FNB) ont été le produit vedette, en hausse de 34 %;

Le Groupe TMX, qui a son siège social à Toronto et des bureaux à travers le Canada à Montréal, Calgary et Vancouver, est aussi présent aux États-Unis, à New York et Houston, ainsi qu’à Londres, à Pékin, à Singapour et à Sydney.

www.tmx.com

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Quand Amazon remplace Macy’s

Le commerce de détail débute 2017 en confirmant à plusieurs égards un changement structurel, alors que seulement les magasins haut de gamme et de luxe voient un avenir dans la décision de tenir boutique dans un centre commercial; autrement, ces derniers sont en recul, voire en crise fondamentale. La nouvelle donne veut que dorénavant les consommateurs magasinent largement sur Internet, et ne se déplaceront en boutique que pour tâter un produit cher, avant de se décider ou pas à l’achat – qui sera dans le positif probablement finalisé ensuite sur Internet.

Le modèle Amazon remplace plus que jamais les Macy’s et cie

Ce constat, qui faisait déjà les ondes, est renforcé depuis que The Associated Press vient de confirmer qu’Amazon veut créer 100 000 emplois aux États-Unis dans les 18 prochains mois. Et ce, alors que la chaîne du géant Macy’s annonçait, en ce même mois de janvier 2017, qu’elle « éliminerait 68 magasins de son réseau et qu’elle supprimerait plus de 10 000 emplois ».

100 000 emplois aux États-Unis en une année et demi ? Si vous en doutez, sachez qu’Amazon y a augmenté son effectif de plus de 150 000 personnes ces cinq dernières années.

Amazon, qui n’est plus seulement une plateforme Internet du livre et de la musique depuis longtemps, se fait d’ailleurs appeler « détaillant électronique ».

Et le détaillant de l’avenir a le vent dans les voiles. Plusieurs des nouveaux emplois annoncés se trouveront donc dans les centres de traitement des commandes qui sont actuellement en construction dans plusieurs États du pays, notamment en Californie, en Floride et au Texas.

Pendant ce temps, les détaillants traditionnels coupent les postes et ferment des magasins. Alors que sera le centre commercial de demain ?

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(Source de l’image: wikipedia.org)

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