Tous les articles par Daniel Allard

Depuis 1997, Daniel Allard a co-fondé et dirige le cyberjournal CommerceMonde.com. En 2013, il fit de même avec l'Association des sociétés québécoises cotées en Bourse, organisant notamment le Gala annuel des sociétés en Bourse (2008 à 2015). Le développement de l'équipe de LiNNOVarium.com est son actuelle priorité.

Ce monde qui change… un recteur du Canada reçoit un doctorat honorifique d’une université africaine!

La nouvelle est tombée le 19 janvier 2016. Une bonne nouvelle ! Une nouvelle qui montre que le monde change… Nous sommes à l’époque qui permet à des universités de l’Afrique de porter haute reconnaissance de l’apport à la science de gens des économies les plus développées du monde.

Et pas seulement une université d’une grande mégalopole des pays en développement. Il faut rouler longtemps pour arriver à Bambey, une toute petite ville du Sénégal située dans la région de Diourbel, joliment dit « sur la voie ferrée » qui mène de Dakar à Tambacounda.

« Aux alentours de Bambey on cultive le mil et l’arachide… La végétation est assez fournie, avec de nombreux baobabs. Pendant la saison des pluies la verdure est très marquée. Comme presque partout au Sénégal, Bambey connaît un sol plat, presque sans relief. » Wikipédia nous apprend aussi que la population s’y élevait à environ 21 000 habitants (en 2002).

Parce que c’est l’Université Alioune DIOP de Bambey, qui vient de décerner son tout premier doctorat honorifique, et c’est au recteur de l’Université Laval, de Québec au Canada, et professeur en foresterie, Denis Brière, qu’elle a choisi de l’attribuer.

Ému de se joindre à la « jeune et dynamique » communauté de l’Université Alioune Diop de Bambey à titre de docteur honoris causa, le recteur Brière a d’ailleurs accepté cet honneur au nom de tous les membres de la communauté universitaire de l’Université Laval, qui compte plus de 270 000 diplômés de par le monde, incluant quelques centaines au Sénégal.

La prestigieuse reconnaissance vient souligner le parcours professionnel exemplaire du recteur de l’Université Laval et son accomplissement remarquable à ce titre, en plus de témoigner de l’amitié entre deux importantes universités de la francophonie désireuses d’intensifier leurs collaborations.

« Dans le monde d’aujourd’hui, qui appelle à la traversée des frontières et au partage des expertises et des ressources, les collaborations interuniversitaires comme la nôtre sont garantes de croissance et de réussite. » Denis Brière

Tablant sur les valeurs de développement durable de l’établissement et son parcours vers la carboneutralité, le recteur Brière a aussi réitéré l’engagement de l’Université Laval en matière de développement et de recherche envers l’université sénégalaise qui pourra s’appuyer « (…) sur nos forces en développement durable pour développer une licence dans ce domaine, ici, à l’Université Alioune Diop de Bambey, et compter sur l’expertise et la renommée internationale de nos facultés pour vous accompagner dans la diversification de vos filières et la structuration de vos activités de recherche », a aussi soutenu le recteur.

 

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(Crédit des deux photos: Université Laval)

 

 

Développez des « produits circulaires » : vos produits sont-ils 5R ?

Qu’est-ce que des produits circulaires ? La plupart des produits n’ont pas été conçus pour pouvoir être réintroduits dans le cycle de production, de distribution et d’utilisation. Ceci rend difficile la transition vers une économique circulaire, qui vise zéro déchet. Il est donc nécessaire de concevoir de nouveaux produits qui puissent être facilement réemployés, réparés, remis en état, refabriqués ou encore recyclés (5R). C’est-à-dire des produits « circulaires ».

Voici, en ce début d’année, quelques éléments d’une stratégie qui vous permettra de passer aux produits circulaires.

L’ABC DES PRODUITS CIRCULAIRES

Une entreprise qui souhaite développer de nouveaux produits en prenant en compte leurs impacts sur l’environnement met en place une démarche d’éco-conception. De nombreuses méthodes ont été développées pour mettre en place une démarche d’éco-conception. Cette démarche permet d’anticiper et de limiter les impacts environnementaux des produits, biens et services. Elle consiste à prendre en compte l’impact environnemental du produit, sur l’ensemble de son cycle de vie, lors de sa conception. Elle est multicritères, car elle prend en considération chacune des étapes du cycle de vie du produit.

Une entreprise qui souhaite mettre en place un modèle économique circulaire doit développer des produits conçus en vue de leur retraitement. Les recommandations pour concevoir un produit facilement démontable sont ainsi regroupées en deux catégories : la structure du produit et la sélection des attaches.

Une conception modulaire permet d’isoler les composants stables de ceux dont la technologie peut évoluer et qui, une fois devenus obsolètes, pourront être remplacés.

Le nombre de pièces peut, par exemple, être réduit en intégrant plusieurs pièces entre elles. Les pièces et composants de rechange doivent être facilement disponibles. Un accès facile aux composants permet de réduire le temps de démontage. Idéalement les composants doivent être accessibles à partir d’un seul plan d’accès. Regrouper les matériaux dangereux dans des modules séparés et facilement accessibles est aussi recommandé. Utilisez des systèmes de fixation qui ne n’assiste pas d’attache et éviter les fixations permanentes, comme le soudage et de sertissage.

Évitez les pièces et composants de formes géométriques aux endroits où les contaminants peuvent s’accumuler. Utilisez des pièces similaires ou très différentes. Les pièces similaires sont interchangeables. Les pièces différentes ne peuvent pas être confondues. Utilisez des matières compatibles lorsque des matériaux différents doivent être utilisés. Choisir des matériaux avec des propriétés différentes aide pour les séparer facilement. Marquez les pièces en plastique. Évitez des finitions comme les peintures, enduits ou les revêtements. Les peintures peuvent, par exemple, souiller le plastique, lors de leur recyclage, et les matériaux résistants sont préférés aux enduits de protection.

Si les matériaux ne sont pas compatibles avec celui des pièces attachées, les matériaux de fixation doivent être séparés facilement après le broyage. Par exemple, en utilisant une fixation de fer, pour attacher deux pièces en plastique.

L’écho-efficacité est la fourniture de biens et de services à un prix compétitif qui répondent aux besoins humaines et leur apportent une qualité de vie, tout en réduisant progressivement l’impact écologique et la consommation des ressources tout au long de cycle de vie, à un niveau au moins en ligne avec les capacités estimées de charge de la Terre. Elle a pour objectif de créer plus de valeur avec moins impact.

L’APPROCHE CRADEL TO CRADLE

L’approche du berceau au berceau (Cradle to cradle) vise à développer des produits qui ont un cycle de vie circulaire afin de pouvoir être récupérés et réutilisés continuellement. Cette approche de conception bénéfique repose sur l’utilisation de matériaux sûrs, la remise en état et l’utilisation continue des matériaux, la préservation de l’eau, l’utilisation d’énergies renouvelables et le respect de l’équité sociale.

Les chaussures de la compagnie Puma sont biodégradables. Lorsqu’elles arrivent en fin de vie, elles sont collectées, déchiquetées puis transportées vers une installation de compostage industrielle où elles se transforment, dans les six mois, en nutriments.

Si des entreprises de renom telles que Kodak, Volkswagen, Umicore, Solvay, Suez, Orange, ReCellular, HP, Puma, O2, Nintendo, Boing, Maersk, Bosch, CHEP, Patagonia, ifixit, Caterpillar, Siemens, Auchan, Ostara, Citrotecno, Renault, Philips, Xerox, Electrolux, Interface, Nexans, Dunlopillo, Steelcase, Michelin, Coca Cola et IBM s’activent, depuis plusieurs années pour certaines, en matière d’économie circulaire, il est probablement le temps que vous y portiez intérêt vous aussi?

 

Sur l’économie circulaire: www.vric.ca

 

Rattrapons le vol du millénaire

L’arrivée des années 2000 relevait d’abord du mythe. Nous nous demandions tous quel âge nous aurions le moment venu si nous étions, évidemment, venus au monde avant! Au 31 décembre 1999, les nouvelles technologies étaient déjà tellement dans nos vies que la peur du fameux « bug » de l’an 2000 fut parmi les vedettes du célèbre jour. Les systèmes informatiques traverseraient-ils la date fatidique? Ils le firent! L’enthousiasme pouvait demeurer. Par l’implantation des technologies de pointe et progrès des communications, les fameux changements économiques très tranchés vécu au cours des années 1990 avaient même fait annoncer que cette « Nouvelle économie » mettrait jusque fin au cycle des affaires. Que les nouvelles technologies, permettant de mieux contrôler les stocks – avec le just in time –, atténueraient, voire élimineraient, les récessions. Ne savait-on pas que le surinvestissement dans les stocks était l’une des causes premières des fluctuations économiques depuis la Seconde Guerre mondiale…

Effectivement les louanges de ladite nouvelle économie étaient méritées. Elle était réelle : Internet, les innovations des télécommunications et les nouvelles pratiques d’affaires qui en étaient issues aussi. Une véritable accélération de l’innovation et de la productivité fut belle et bien constatée. Mais des gens cupides sont vite venus gâcher la sauce, gonfler le gâteau, pour surtout partir avec.

« Comme la marée descendante révèle les rudes écueils sous la surface de l’eau, le reflux de l’économie a mis a nu les plus choquantes réalités de l’expansion : les problèmes liés à la comptabilité, aux PDG et aux banques, les relations entre marché et politique, la déréglementation… », analyse avec intelligence le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz dans son livre Quand le capitalisme perd la tête, lui si bon témoin des déraillements de l’économie mondiale de 2000 et 2001.

Problèmes d’éthiques comptables qui menèrent Arthur Anderson à la faillite, abus des PDG notamment avec les distributions de stock-options et des banques avec les cadeaux aux initiés et copains – qui provoqueront pour ses dernières des amendes de 1,4 milliard de dollars seulement dans le règlement judiciaire avec l’attorney général de l’État de New York, Eliot Spitzer. Dans les années 1990, la rémunération moyenne des hauts dirigeants des entreprises aux USA s’est accrue de 442% en huit ans, passant de 2 M$ à 10,6 M$. Une flambée d’abus.

www.oag.state.ny.us/press/statements/global/resolution.html.

À la réelle vague de croissance, s’ajouta, par la convoitise, l’immoralité et la corruption, un gonflement de bulle qui, elle, éclata d’autant plus qu’elle avait été artificialisée par les tromperies, mais n’en reste-t-il pas pour autant une promesse qui se réalisait?

Oui, le passage de l’ère industrielle à l’économie de l’information et du savoir laissa présager la fin des cycles économiques de croissance et de récession. Plus de deux siècles de capitalisme en montagne russe trouvaient enfin un aboutissement salvateur, un optimisme vers la disparition de la pauvreté. Bien des analystes très compétents y crurent lors de la fascinante décennie des années 1990 qui n’en finissait pas d’offrir de la croissance à qui mieux mieux. Il était si tentant d’y croire. L’économie de la troisième vague à la Alvin Toffler était belle et bien en marche et la donne changeait fondamentalement.

Le gouffre boursier de mars 2000 vint tout chambouler. Tout remettre en question. Mais en a-t-on tiré les bonnes conclusions… Le 11 septembre de la même année viendra certes brouiller l’analyse. Deux guerres du Golfe plus tard et plus de sagesse dans l’analyse des « start up » et des dot.com, il est possible d’y voir claire.

Un véritable vol du millénaire

L’enquête et le procès sont maintenant terminés et il devient évident que le rêve n’était pas impossible. On nous a volé les fruits de la 3e vague! Un véritable vol du millénaire.

La cupidité des courtiers de Wall Street avec une soif de gains faciles et surtout immoraux, ajoutée à trop de puissants PDG gourmands et malhonnêtes. Des gouvernements faibles devant des responsabilités d’État qui s’imposaient. Il fallait peut-être passer par là! Mais le temps est venu de bien comprendre cette histoire et de remettre les espoirs à la bonne place.

Ni la mondialisation économique, ni des excès de déréglementations ne doivent continuer de porter le blâme. Des fraudeurs et des mauvais exécuteurs ont fait dérailler le train. Le TGV de la nouvelle économie continue bel et bien d’exister.

Ce 1er janvier 2016 le grand quotidien La Presse de Montréal est devenu le premier au monde à mettre fin à son édition papier. Vive LaPresse+ uniquement sur internet. Les avions survolent la planète avec les nouveaux moteurs d’éco-conception 20% plus efficace. Merci à Bombardier.

Ce n’est pas vrai que la mondialisation ne fonctionne pas. Des milliards de dollars circulent mieux, plus vite, vers plus d’opportunités. De la richesse se crée. Du progrès aussi. Il faut organiser tout ça. Que la mondialisation politique suive l’économique. Équilibrer l’État et le marché.

Reprenons vite espoir en cette révolution de la 3e vague, forte du partage du savoir et de l’accès quasi immédiat à l’information partout sur le globe.

Souhaitons-nous cela pour 2016!

Êtes-vous prêt pour la génération Yocto?

Les avancées de la science et de la technologie ne semblent plus avoir de limite! On dirait que les mathématiciens doivent redoubler d’imagination pour inventer des nombres qui qualifient certes le nouveau réel, bien qu’il soit bien pénible pour les humains de conceptualiser ce que représente un Yocto. Bienvenue dans le monde du trop petit.

Le nano des nanotechnologies vous arrivent aux oreilles depuis assez longtemps pour ne pas provoquer la surprise. Mais êtes-vous en mesure de reconnaître la suite? Et surtout de la comprendre…

Il existe maintenant une nomenclature qui décline encore cinq niveaux de nombres dans le plus que miniature, une fois que vous parlez de nano :

Nano
Pico
Femto
Atto
Zepto
Yocto

Alors de quoi parle-t-on en yocto?

Un yoctomètre =  un millionième de milliardième de milliardième de mètre.

Oui, les besoins de la science sont rendus là! Alors aussi bien vous faire une (petite) idée.

Et bonne année 2016!

(EXCLUSIF) Tourisme durable : VillageMonde.com arrive

2017 a été choisie par l’ONU « Année du tourisme durable ». Ce qui donnera juste le temps nécessaire pour que le monde découvre bien la vision et l’organisme qu’un homme d’affaires de Québec vient de lancer avec la Fondation Village Monde.

L’Assemblée générale des Nations Unies proclame 2017 « Année internationale du tourisme durable pour le développement » face, notamment, à  l’importance « de favoriser la compréhension entre tous les peuples, de faire mieux connaître le riche héritage des différentes civilisations et de faire davantage apprécier les valeurs inhérentes aux différentes cultures, contribuant ainsi à renforcer la paix dans le monde ».

Avec un timing à propos, une homme d’affaires de Québec se fait à l’idée qu’à l’heure du développement de l’économie collaborative et des nouvelles technologies, la mise en relation d’une offre de tourisme villageois avec des voyageurs en quête de partage et d’authenticité devient possible et simplifiée.

Pour faciliter ces échanges, Village Monde a mis en place sa propre plateforme collaborative qui jouera le rôle de carrefour d’échange pour le développement d’un tourisme responsable par la mise en valeur de destinations et d’initiatives locales : le Airbnb du tourisme villageois! En concordance avec les vœux de l’ONU !

La plateforme collaborative de cette nouvelle entreprise d’innovation sociale de Québec  est en ligne officiellement que depuis le 9 décembre 2015. L’équipe de Village Monde compte trois permanents, en plus de la présence régulière de M. Mony et de son épouse.

Quoi faire après Creaform ?

Parce que Village Monde est une initiative originale de Charles Mony, déjà entrepreneur technologique à succès et fondateur de Creaform.

« Après la vente de Creaform en 2013, je me suis demandé si je devais démarrer une nouvelle Start up ou bien travailler à notre fondation. Notre fondation avait été créée en 2010 avec l’idée d’appuyer le micro-entreprenariat… Mon voyage d’une année autour du monde en voilier m’a permis de valider notre concept de tourisme durable », nous explique-t-il.

Village Monde est au croisement de l’entrepreneuriat technologique et du développement international. L’organisation vise à encourager les initiatives productrices de richesse et à améliorer les conditions de vie des communautés éloignées, partout sur la planète, tout en donnant accès à un nouveau type de tourisme : le tourisme villageois.

« On va s’inscrire dans la pensée de l’économie collaborative… C’est une fusée cette affaire-là… il faut embarquer », s’enthousiasme Charles Mony, rencontré dans la belle et patrimoniale Maison Blanchette de la Côte de Cap-Rouge, qui héberge les bureaux de Village Monde.

C’est quoi un village pour Charles Mony ?

« Un établissement humain avec une taille non-anonyme. Disons entre 300 et 5-10 000 habitants… Notre vision c’est de faire vivre la ruralité avant tout », tranche-t-il au final.

Il faut donc davantage penser ruralité que village. Au cœur de cette ruralité, c’est tout de même un village qui vous accueillera sur place. La labellisation des sites est d’ailleurs bâtie sur sept critères. Ce sera le défi de l’année 2016 : élargir l’offre – qui tient présentement sur 15 destinations – à une centaine et avec l’assurance de la qualité.  « Il nous faut atteindre cette masse critique », insiste le fondateur, qui explique que chaque endroit est visité avant de confirmer l’autorisation d’intégrer le label Village Monde.

S’associera-t-il à des grandes ONG déjà existantes ou des partenaires stratégiques comme des compagnies aériennes ? Certainement.

C’est justement en approchant ONE DROP pour établir un partenariat, qu’il a fait la rencontre d’une senior de la coopération internationale, Danielle Valiquette. Un mois plus tard, il lui offrait de sauter dans son aventure pour occuper le poste de directrice générale.

Elle qui a visité plus de 80 pays autant en Afrique, en Amérique du Sud qu’en Asie, longtemps pour Oxfam-Québec, plus récemment pour ONE DROP avant que le Cirque du Soleil ne change de main, y a vu une opportunité à ne pas laisser passer, même si depuis un mois et demi elle navigue entre Québec et Montréal hebdomadairement. C’est effectivement un très beau défi de recommencer à zéro pour bâtir un projet sans équivalent.

« Mon premier défi reste de nous positionner et de mobiliser des partenaires », nous précise Danielle Valiquette, gestionnaire chevronnée de programmes et projets internationaux.

Le concept de Village Monde ne se limitera pas à l’amélioration des rapports Nord-Sud.

« Nous avons déjà le Nord du Québec dans la mire », de répondre encore la directrice générale.

Village Monde : une graine semée par des citoyens sans frontières.

 

www.VillageMonde.com

http://media.unwto.org/fr/press-release/2015-12-10/les-nations-unies-proclament-2017-annee-internationale-du-tourisme-durable-

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