Tous les articles par Daniel Allard

Depuis 1997, Daniel Allard a co-fondé et dirige le cyberjournal CommerceMonde.com. En 2013, il fit de même avec l'Association des sociétés québécoises cotées en Bourse, organisant notamment le Gala annuel des sociétés en Bourse (2008 à 2015). Le développement de l'équipe de LiNNOVarium.com est son actuelle priorité.

H2O crée H2O Innovación de Mexico S.A. de C.V

Une compagnie de Québec en Bourse, H2O Innovation, qui a largement développé le marché des États-Unis ces dernières années, confirme qu’elle vient de traverser plus au sud et qu’elle étend officiellement ses activités commerciales au Mexique. Ceci par l’intermédiaire d’une entente de partenariat visant l’utilisation des technologies, de l’expérience et des références des projets réalisés par l’entreprise. À cette fin, sa nouvelle entité mexicaine, H2O Innovación de Mexico S.A. de C.V. sera sous la direction de Sr. Diego Pasadas, un ingénieur chimique de 19 années d’expérience dans l’industrie du traitement d’eau et notamment de la filtration membranaire.

« C’est un honneur et un défi pour mon organisation de représenter H2O Innovation au Mexique. Notre solide relation d’affaires dans le passé nous a amenés à créer cette nouvelle entreprise en ayant comme objectif commun de développer davantage les marchés municipaux, industriels et du dessalement en combinant nos efforts afin d’offrir des technologies plus économiques et efficaces à notre clientèle mexicaine », explique par communiqué Diego Pasadas, directeur de H2O Innovación de Mexico S.A. de C.V.

Par l’intermédiaire d’une entente de royauté payée à H2O Innovation, l’entité mexicaine pourra bénéficier des récentes innovations, des produits et des technologies qu’offre la société. De façon plus importante, H2O Innovación Mexico pourra utiliser les multiples références de la maison-mère lui permettant de gagner rapidement de nouveaux projets sur ce territoire en pleine croissance. Parce qu’il y a ici des milliards à saisir…

32 MILLIARDS $ À SAISIR

Afin de répondre aux demandes soutenues en traitement d’eau, en assainissement et en dessalement d’eau de mer, le gouvernement mexicain a proposé un plan d’investissement quinquennale de 32 milliards $ pour développer ses infrastructures en traitement d’eau. Ce plan d’investissement majeur devrait permettre à H2O Innovación Mexico de s’implanter favorablement au Mexique par l’intermédiaire de nouveaux projets et de contrats d’opération et de maintenance.

Les opérations d’H2O Innovación Mexico seront réalisées à partir d’une nouvelle usine de fabrication et d’assemblage à Monterrey, soutenues par des bureaux régionaux à Cancún et à Cabo.

www.h2oinnovation.com

Utilisation durable d’une ressource non renouvelable… oui c’est possible!

L’année 2016 aura débuté en douceur quant à la pression des coûts eut regard à l’utilisation des ressources non renouvelables dans nos économies trop gourmandes. Avec le litre d’essence sous le dollar, les temps semblent radieux.

Mais n’oublions jamais que nos scientifiques, notamment Mathis Wackernagel, nous ont déjà appris que c’est depuis déjà plus de 35 ans – autour de 1978 pour la première fois! – que l’empreinte écologique de l’humanité dépasse la capacité de charge de la planète. Empirant sans cesse, l’arrivée des années 2000 aura même signalé l’atteinte d’une demande humaine ayant dépassé l’approvisionnement de la nature d’un niveau supérieur d’environ 20%. Autrement dit, l’humanité consomme, voire surconsomme, pas moins de 1,2 Terre annuellement, depuis l’an 2000.

Empreinte écologique : impact total de l’humanité sur la nature; surface de terre nécessaire pour fournir les ressources (céréales, fourrage, bois, poisson et surfaces urbaines) et absorber les émissions (dioxyde de carbone) de la société mondiale.
Mathis Wackernagel et collègues

Tout ceci a évidemment un lien direct avec la consommation des ressources non renouvelables de la planète : pétrole, gaz naturel et autres charbons irrémédiablement consumés.

Hors, on pense d’instinct que la fin des ressources non renouvelables est par définition inéluctable. Qu’il n’y a rien à faire. Cela arrivera un jour. Effectivement, théoriquement. Mais dans la pratique, il y a une alternative. Une ruse de l’intelligence humaine… Alors détrompez-vous : l’utilisation durable d’une ressource non renouvelable, c’est possible!

COMMENT?

Pour consommer de manière durable une ressource non renouvelable, son utilisation ne doit pas dépasser le rythme auquel une ressource renouvelable, utilisée de façon soutenable, peut la remplacer.

Exemple : un gisement de pétrole sera utilisé durablement si une partie des profits qu’il dégage est systématiquement investie dans des éoliennes, des panneaux solaires ou des plantations d’arbres pour que, une fois le pétrole épuisé, un flux équivalent d’énergie renouvelable soit disponible.

Simple comme bonjour, juste de la gestion intelligente empreinte de pérennité. La question qui en découle est immédiatement de savoir si ce comportement se répand? Si les règles de la fiscalité des entreprises l’encouragent? Si la société favorise ce type de gestion responsable?

Actuellement, poser la question c’est largement y répondre!

Mais nous avançons dans la bonne direction. Parce que dorénavant, si vous gérez une entreprise, encore mieux des ressources non renouvelables, vous savez au moins que l’utilisation durable d’une ressource non renouvelable… oui c’est possible!

 

Adieu Boutros : ce qu’il nous avait dit !

Une semaine après la mort de Boutros Boutros-Ghali, nous voulons revenir sur celui qui fut la plus illustre des grandes personnalités que les journalistes de CommerceMonde.com ont eu l’occasion d’interviewer en exclusivité.

Boutros Boutros-Ghali est mort au Caire le 16 février 2016 dans la ville de sa naissance avec 93 années de vie intense à son actif. Élevé dans une famille de la haute-bourgeoisie copte et petit-fils de Boutros Ghali Pacha (1846-1910), premier ministre égyptien assassiné en 1910, et neveu de Naguib Pacha Boutros-Ghali, ministre des Affaires étrangères de 1914 à 1922, il saura suivre ces traces d’homme engagé et d’homme pluriel. Il épousera une femme juive. Il obtiendra une licence en droit de l’Université du Caire en 1946 et un doctorat en droit international de l’Université de Paris ; ensuite le diplôme de l’Institut d’études politiques de Paris en 1949.

Il sera professeur à l’université du Caire jusqu’en 1977; aussi journaliste, juriste, politologue, ministre, homme d’État et diplomate égyptien. L’histoire se souviendra surtout de lui comme 6e secrétaire général de l’ONU (1992 à 1996) et 1er secrétaire général de la Francophonie (1997 à 2002).

Et pour la petite histoire du cyberjournal qui prend toutes les occasions de vous informer au mieux de ses opportunités, il fera l’honneur de transformer une demande d’interview de cinq minutes pour une seule petite question… en entretien de 20 minutes afin de développer un sujet pour lequel nous ne pouvions pas mieux tomber pour recevoir une réponse experte.

Y A-T-IL TROP DE PAYS DANS LE MONDE?

Nous cherchions à savoir – et cherchons encore ! – combien faudrait-il de pays souverains dans le monde pour obtenir une gouvernance mondiale efficace? Autrement-dit : Y a-t-il trop de pays dans le monde ? Comment maximiser les chances de survie et la pérennité de l’humanité ?

Boutros Boutros-Ghali, qui était alors secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie, et de passage dans la ville de Québec, avait répondu avec toute la profondeur de son expérience de diplomate aguerri.

« (…) Si on encourage la micro-étatisation, c’est évident que nous allons nous retrouver avec encore plusieurs centaines de nouveaux pays souverains… Je suis d’accord avec vous que vous n’avez pas avantage à augmenter le nombre des États souverains. Mais ce n’est pas un problème; ou disons plutôt que c’est un problème qui n’est pas important. »
Boutros Boutros-Ghali

Le nombre serait certes un « problème » mais « un problème qui n’est pas important ». Son message était donc que le plus important, l’urgence, était ailleurs… C’est donc toute la mise en contexte de sa réponse qui apportait un riche regard sur cette question éternelle et actuellement hautement pertinente de la gouvernance mondial.

Découvrez ce contexte ce savoir d’un grand sage de l’humainté ici: www.commercemonde.com/024/rubriques/r2.html

 

Le gouvernement Couillard crée « Transition énergétique Québec »

Actuellement, 44 % de l’énergie consommée au Québec est de sources renouvelables. Le nouvel objectif gouvernemental de réduction des gaz à effet de serre (GES), visant d’ici 2030 une réduction de 37,5 % par rapport à 1990 et la prochaine politique énergétique sont des moyens par lesquels le Québec pourra moderniser et diversifier son économie. Ils permettront également le déploiement des technologies vertes et des énergies renouvelables dans une perspective de « décarbonisation » de l’économie.

C’est dans ce contexte qu’un nouvel organisme vient d’être annoncé, avec en particulier le mandat d’encadrer le Fonds vert du Québec et de coordonner toutes les actions du gouvernement touchant l’efficacité énergétique et la lutte contre les changements climatiques.

La nouvelle politique énergétique du gouvernement du Québec sera notamment centrée sur une « transition » obligatoire vers une économie moins polluante. Cette politique devrait être déposée devant les parlementaires en mars. Mais il est déjà connu que le gouvernement veut que « Transition énergétique Québec » (TEQ) relève du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles.

L’Environnement pourra commenter les orientations, « l’encadrera », mais le pouvoir restera à l’Énergie.

UN FONDS VERT PLUS TRANSPARENT…

L’arrivé de « Transition énergétique Québec » est la réponse du gouvernement qui souhaite un nouveau mode de fonctionnement pour le Fonds vert. Quelque 11 ministères et organismes y ont actuellement accès. Une fois mis en place, c’est le TEQ qui aura à l’appliquer. C’est encore à TEQ qu’on demandera de veiller à ce que le gouvernement atteigne ses cibles en matière d’émissions de GES.

Le Fonds vert, ne l’oublions pas, est l’organisme recueillant les fonds de la Bourse du carbone, cette argent versé par les entreprises qui dépassent leur quota d’émissions.

Le financement du TEQ pourrait aussi se faire à partir d’émissions d’obligations « vertes » ainsi qu’avec le soutien du gouvernement pour des prêts à risque.

TEQ aura mandat de conseiller le gouvernement sur les normes et les règlements, les éléments pouvant influencer la consommation d’énergie et les émissions de GES des ménages, des entreprises, du gouvernement. Son conseil d’administration sera formé d’experts recommandés par un comité indépendant, et non de représentants de groupes d’intérêts.

 

French Tech Hub: Montréal reconnue

Le Grand Montréal vient d’obtenir le label français « French Tech Hub ». Une initiative que le gouvernement français a lancé il y a quelques années à peine afin d’appuyer le développement des entreprises françaises souhaitant s’implanter à l’étranger, essentiellement les entrepreneurs de start-up techno. Après New-York, Tel Aviv, Tokyo et une dizaine de métropoles françaises comme Paris et Lyon, c’est maintenant au tour de Montréal.

Cette appellation symbolique veut reconnaître toute l’expertise internationale de la métropole du Québec dans ses industries innovantes et de haut savoir.

C’est l’organisme BleuBlancTech, composé d’entrepreneurs franco-montréalais, qui a su promouvoir Montréal comme pôle d’excellence technologique. Il est vrai que la présence d’entreprises performantes dans ce domaine y est remarquable. BleuBlancTech offre aux sociétés du secteur technologique de nouvelles occasions de réseautage et de mentorat pour soutenir le développement de leurs affaires entre la France et dorénavant le Grand Montréal. L’organisation œuvre aussi à faire rayonner l’entrepreneuriat français et montréalais dans l’ensemble du réseau mondial de la French Tech.

LES INVESTISSEURS BLEU BLANC TECH BASÉS À MONTRÉAL

Dans ce réseau, il y a entre autres des « ambassadeurs », aussi des « investisseurs ». Huit noms de montréalais d’adoption apparaissent à la première liste, alors que Sylvain Carle, associé chez Real Ventures, ainsi que Ludovic André, directeur général pour Émerillon Capital, sont présentés dans la catégorie « investisseurs ».

Ce bon coup de Montréal ne fut pas uniquement le résultat d’efforts franco-québécois : Montréal International, l’agence de promotion économique du Grand Montréal, a offert son appui et son expertise à BleuBlancTech pour que la région obtienne ce label.

Pour Montréal International, avec le label French Tech Hub, « le grand Montréal renforce son leadership en technologie ».

Montréal est en fait entrée dans le club le 29 janvier 2016 alors que l’on annonçait officiellement l’ajout de 6 nouvelles villes aux 5 du réseau : Montréal, Cape Town, Abidjan, Barcelone, Hong Kong et Londres.
abidjan.lafrenchtech.com
capetown.lafrenchtech.com
hk.lafrenchtech.com
london.lafrenchtech.com
barcelona.lafrenchtech.com
montreal.lafrenchtech.com

http://hubs.lafrenchtech.com/

Pour en savoir plus sur l’écosystème des TIC dans le Grand Montréal :
www.montrealinternational.com/carte-des-entreprises/

À propos de la French Tech :

www.bleublanctech.com/15/a-propos-de-la-french-tech