Tous les articles par Daniel Allard

Depuis 1997, Daniel Allard a co-fondé et dirige le cyberjournal CommerceMonde.com. En 2013, il fit de même avec l'Association des sociétés québécoises cotées en Bourse, organisant notamment le Gala annuel des sociétés en Bourse (2008 à 2015). Le développement de l'équipe de LiNNOVarium.com est son actuelle priorité.

Croissance des entreprises : un Forum international à Québec en juillet

Du 5 au 7 juillet 2016, Québec sera l’hôte d’un événement international axé sur la croissance des PME. Et ce sont la Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ), Québec International (QI) et le Centre des congrès de Québec, en collaboration avec le World Entrepreneurship Forum (WEnF), qui présentent la toute première édition du Forum international de Québec sur la croissance des entreprises.

Le Forum, qui se tiendra au Centre des congrès de Québec, sera une occasion pour les entrepreneurs d’échanger sur les défis qu’ils rencontrent au quotidien. Au programme : visites d’entreprises, études de cas, ateliers interactifs, panel de discussion et conférenciers de renom.

Quelque 200 entrepreneurs et intervenants économiques principalement d’Amérique du Nord et d’Europe sont attendus à ce congrès qui se veut un laboratoire d’idées pour accélérer la croissance de l’entreprise et le développement de l’entrepreneur.

Ces chefs d’entreprises viendront partager leurs expériences et échanger sur les défis liés à la croissance (innovation, financement, risques).

L’initiative avait été présentée à la vice-première ministre du Québec et ministre responsable des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Allègement réglementaire et du Développement économique régional, qui salue l’initiative et elle appuie la tenue de l’événement, Lise Thériault.

« Le Centre des congrès de Québec, dont l’un de ses rôles est d’agir comme générateur d’occasions d’affaires, a servi en quelque sorte de bougie d’allumage à cet important projet. Nous voulions tenir une rencontre internationale d’entrepreneurs selon le modèle de la WEnF, alors nous avons approché la CCIQ et QI pour obtenir leur soutien et pour bâtir de toutes pièces notre propre forum ».
P.-Michel Bouchard, pdg du Centre des congrès de Québec.

« La tenue de cet événement démontrera le dynamisme économique de la région et renforcera la position de Québec à titre de pôle économique incontournable. Qu’ils habitent en Europe ou en Amérique, les entrepreneurs sont confrontés à des enjeux de croissance similaires: l’innovation n’a pas de frontière, d’où l’intérêt de constamment rechercher de nouvelles façons de s’améliorer. Nous pouvons aider les PME à croître grâce à la force de nos réseaux respectifs », analyse Alain Aubut, président et chef de la direction de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec.

La programmation du Forum vise à identifier les conditions gagnantes inspirées de nouvelles pratiques de gestion. La présentation de modèles d’écosystèmes performants est incluse. Outre du Québec, des participants de l’Ontario, des États-Unis, du Brésil, de la France et de la Corée du Sud sont déjà attendus.

Rappelons que le Forum s’inspire du concept du World Entrepreneurship Forum, tenu en Chine, en octobre 2015. Des dirigeants des trois organisations ont participé à l’événement et ont profité de l’occasion pour conclure un partenariat avec les organisateurs du WEnF. Cette collaboration donnera accès à leur réseau mondial et positionnera le Forum de Québec comme le seul événement du genre en Amérique du Nord. Plusieurs entreprises de Québec apparaissent à la programmation de l’événement.

Pour plus d’information sur la programmation du Forum international de Québec sur la croissance des entreprises, rendez-vous au www.cciquebec.ca/forumcroissance.

Thank God it’s Friday: le futur selon Facebook

Mark Zuckerberg, le principal fondateur de Facebook, est reconnu pour traîner avec lui son petit « Livre du changement », sur sa vision de l’avenir. Qui sait de quoi l’avenir en découlera?

Voici tout de même ce qu’en dit Adam L. Penenberg, professeur de journalisme à University of New York et rédacteur au magazine Fast Company:

« Imaginez-vous, si vous le pouvez, un vendredi soir dans un futur proche, dans cinq ans, dix peut-être. Chaussé de vos lunettes à réalité augmentée Google (avec une monture Prada) et à reconnaissance vocale, vous vous dirigez vers un bar. Vous êtes déjà connecté à Facebook car c’est un réglage par défaut. Et d’ailleurs, qui voudrait le changer? Vous balayez le bar du regard et, grâce à l’immense base de données d’identification des visages de Facebook et au fait que presque tout le monde sur terre possède un compte Facebook, vous pouvez identifier toutes les personnes et les relations qui les lient à vous et à votre graphe social.« 

En ce beau vendredi 13 de mai 2016 à Québec City, nous vous souhaitons une bonne réflexion et aussi une excellente journée.

Thank God it’s Friday!

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Source: Fruit de notre récente lecture de LA MÉTHODE FACEBOOK, Ekaterina Walter, First Edition, 2013, page 231-232.

 

Transformation des minéraux : « La technologie d’Orbite est perturbatrice… »

Une technologie « perturbatrice »… L’auteur de cette analyse occupera à partir du 6 juin 2016 le poste de vice-président et chef de l’exploitation de Technologies Orbite inc.

« La technologie d’Orbite est perturbatrice dans l’industrie de la transformation des minéraux, et c’est ce qui m’a attiré vers la Société. Compte tenu de la valeur contenue dans diverses sources de déchets qui n’ont actuellement pas de valeur ou une valeur économique négative, l’opportunité commerciale pour la Société est substantielle et j’ai hâte de jouer un rôle dans la poursuite de cette opportunité », d’exprimer Charles Taschereau, dans le communiqué confirmant sa nomination.

Charles Taschereau se joint à Orbite après avoir occupé le poste de chef de la direction de Congo Equipment S.A.R.L., un concessionnaire d’équipement Caterpillar avec 1 200 employés et plus de 350 millions $ en ventes annuelles. Auparavant, il était chef de l’exploitation chez Canada Lithium Corporation, avant son acquisition par RB Energy. Chez Canada Lithium, M. Taschereau était responsable de la gestion de l’étude de faisabilité de l’entreprise, du financement et de la construction subséquente de son projet de lithium au Québec.

Tout au long d’une carrière de plus de 25 ans, il a occupé divers postes de haute direction, y compris des mandats de gestion de projet, des responsabilités de financement et de l’ingénierie des procédés pour des sociétés multinationales de ressources, dont IAMGOLD, Gold Fields et Cambior.

Il possède une vaste formation académique et est titulaire d’une maîtrise en génie minier (métallurgie-Laval), un MBA (Curtin), GMP (Harvard) et une maîtrise en développement durable (Cambridge), et titulaire de la désignation CPA-CMA au Canada.

« La nomination de Charles est une étape clé dans le renforcement de nos capacités opérationnelles et de gestion de projet », a de son côté déclaré Glenn Kelly, chef de la direction d’Orbite. « Il apporte une expertise approfondie dans la gestion de projets complexes, y compris le financement, le contrôle budgétaire et la commercialisation, et nous sommes très heureux d’avoir attiré quelqu’un de son calibre. À long terme, Charles sera responsable des activités de projet liées à nos initiatives de monétisation des déchets et il jouera un rôle clé dans la gestion générale des opérations d’Orbite, y compris notre usine d’HPA ».

Orbite est actuellement en voie de finalisation de sa première usine d’HPA à Cap-Chat, sur le territoire de la Gaspésie, dans l’est du Québec.

L’engagement d’un directeur des opérations démontre que le passage à la phase de production est toute proche.

SUR LA ROUTE DE L’INNOVATION

Technologies Orbite a beaucoup fait parler d’elle depuis cinq ans, surtout dans le monde des alumineries. C’est maintenant une société canadienne de technologies propres de transformation des minéraux et de développement des ressources dont les procédés novateurs et exclusifs devraient permettre l’extraction de l’alumine ainsi que d’autres produits de grande valeur, comme les oxydes des terres rares et des métaux rares, à des coûts parmi les plus bas de l’industrie, et ce, sans produire de déchets, en utilisant des matières premières, dont l’argile alumineuse, le kaolin, la néphéline, la bauxite, les boues rouges, les cendres volantes ainsi que les résidus de serpentine provenant des sites d’exploitation du chrysotile.

Orbite possède un portefeuille qui comprend 16 familles de propriété intellectuelle incluant 32 brevets et de 101 demandes de brevet en cours d’homologation dans 11 pays et régions. La première famille de propriété intellectuelle est brevetée au Canada, aux États-Unis, en Australie, en Chine, au Japon et en Russie.

Elle opère également un centre de développement technologique à la fine pointe, dans la région de Montréal, où ses technologies sont développées et validées.

Orbite est cotée à la Bourse de Toronto TSX (ort).

www.orbitetech.com

(Crédit photo: Orbite, site de l’usine de Cap-Chat au Québec.)

Pourquoi Jacques Atalli ne croit pas au Brexit ?

Auteur prolifique et actuellement président de la Fondation Positive Planet, le Français Jacques Atalli ne croit « pas une seconde » au succès du Brexit, c’est-à-dire à la sortie de la Grande Bretagne de l’Union Européenne.

« (…) à moins qu’elle n’ait des velléités suicidaires – ce qu’après tout on ne peut exclure: d’autres en ont eues. Bien sûr, les peuples ne répondent jamais, lors des referendums, à la question posée, mais selon leur opinion, au moment d’entrer dans l’isoloir, à propos de celui qui a posé la question. Or la popularité de David Cameron est en chute libre, comme celle de son parti », vient-il de signer via LinkedIn.

Selon son analyse, il ne faut donc pas s’étonner des sondages aujourd’hui incertains et des paris sur le départ de la Grande Bretagne, qui conduirait d’autres pays, tels les Pays Bas ou la France, à organiser des votes du même genre, aux résultats incertains: pourquoi, disent de plus en plus de gens, considérer notre appartenance à l’U. E. comme irréversible? Il faut en vérifier notre désir à intervalles réguliers. En suivant l’exemple anglais.

AU-DELÀ DE L’ÉCONOMIE

« Si je ne crois absolument pas à ce scénario, ce n’est pas parce que les arguments économiques et politiques rationnels s’y opposent. De fait, le Brexit porterait un coup très sérieux à la City, qui représente une part très significative du PIB britannique, et couperait très largement les industries du plus vaste marché du monde. Enfin, un nombre très important d’étrangers, qui ont fait la fortune de la Grande Bretagne, la quitteraient pour venir s’installer à Francfort ou à Paris. »

« Si je ne crois pas au Brexit, c’est parce qu’il signerait la fin du Royaume Uni. »

Et d’expliquer :

  • L’Écosse a déjà prévenu qu’elle n’accepterait pas de sortir de l’Europe et qu’elle organiserait immédiatement un référendum sur son indépendance, qui lui permettrait de ré-adhérer à l’Union. Et tout est déjà prêt, à Bruxelles, pour que ce processus ne dépasse pas six mois.
  • Les Gallois, qui ont leur propre parlement, s’y préparent aussi.
  • Et l’occasion serait trop belle pour les Irlandais de réunifier leur île.

« Je n’imagine pas sa majesté, ni ses sujets, accepter de gaîté de cœur un tel suicide politique. Certes, le ressentiment contre Londres est grand en Écosse, où les indépendantistes ne sont pas loin d’être majoritaires et, symétriquement, bien des Anglais ne voient plus de raison de supporter une Écosse dont le pétrole s’épuise et dont les besoins en subventions augmentent. Ce sentiment d’hostilité et de mépris réciproques est fort ancien et remarquablement illustré dans la série télévisée Outlanders. De plus, la tendance à la partition et au retour des frontières les plus identitaires gagne du terrain à travers la planète : la brisure du Royaume Uni pourrait ainsi s’inscrire dans un certain sens de l’Histoire, celui de la fragmentation du monde, en réponse à sa globalisation. »

Il n’empêche : « Je ne crois pas que le Royaume-Uni soit l’Union Soviétique, dont les peuples haïssaient le projet politique qui les avait unis, mais n’avait pas réussi à créer un « homo sovieticus » en 70 ans de dictature. Et l’élection comme maire de Londres d’un travailliste musulman d’origine pakistanaise est un signe supplémentaire de l’extraordinaire tolérance qui règne encore dans le creuset britannique. »

Il est donc convaincu que cet argument suffira à mettre fin aux frayeurs et au suspense que les médias entretiendront jusqu’au bout.

« Et si je me trompe, ce sera parce que, une fois de plus, un grand peuple aura décidé consciemment de se supprimer. Pour les autres Européens, ce serait une fort triste nouvelle. Même ceux qui se réjouiront un moment d’être enfin débarrassés d’un partenaire mal commode, dans toutes les négociations intra-communautaires, finiront par comprendre que le Brexit marquerait le début de la fin de l’Union. Une union terriblement impopulaire, puisque, pour la quitter, une nation aurait accepté de disparaître. »