Tous les articles par Daniel Allard

Depuis 1997, Daniel Allard a co-fondé et dirige le cyberjournal CommerceMonde.com. En 2013, il fit de même avec l'Association des sociétés québécoises cotées en Bourse, organisant notamment le Gala annuel des sociétés en Bourse (2008 à 2015). Le développement de l'équipe de LiNNOVarium.com est son actuelle priorité.

Uber passe à la caisse en Arabie Saoudite: un investissement de 3,5 milliards $

Ce n’est pas le genre de nouvelle à faire du bruit au Québec par les temps qui courent… En soirée du 1juin 2016 – selon The Associated Press – la multinationale de San Francisco a fait savoir que le fonds d’investissement souverain de l’Arabie Saoudite a injecté 3,5 milliards $ dans la compagnie de transport alternatif, s’assurant aussi d’un siège au conseil d’administration d’Uber.

Le service de commande de taxi par l’application mobile Uber existe dans neuf pays du Moyen-Orient. Un des marchés les plus grandissants, selon ce qu’affirme l’entreprise; 90% des passagers du service en Arabie Saoudite sont des femmes (le pays interdit toujours à celles-ci de conduire une voiture).

Toujours selon Associated Press, l’argent saoudien fait partie d’une ronde de financement plus vaste impliquant de nombreux investisseurs, qui ont fait grimper la valeur d’Uber à 62,5 milliards $.

Uber a amassé plus de 14 milliards $ depuis sa fondation, en 2009, et affirme détenir aujourd’hui plus de 11 milliards $ en argent et en crédit disponible pour son développement. Elle poursuit donc sans trop de souci ses visées expansionnistes aux quatre coins du globe. Attention cependant, car la concurrence est aux pas : Apple a récemment investi 1 milliard $ dans l’entreprise chinoise Didi Cuxing et General Motors 500 millions $ dans l’entreprise états-unienne Lyft.

www.uber.com

 

 

REN21 : Renewables 2016 Global Status Report reveals competitivity in many countries around the world

Year 2015 was a record for renewable energy installations. Renewable power generating capacity saw its largest increase ever, with an estimated 147 gigawatts (GW) added. Modern renewable heat capacity also continued to rise, and renewables use expanded in the transport sector. Distributed renewable energy is advancing rapidly to close the gap between the energy haves- and have-nots.

These results were driven by several factors:

  • First and foremost, renewables are now cost competitive with fossil fuels in many markets.
  • In addition, government leadership continues to play a key role in driving the growth of renewables, particularly wind and solar, in the power sector. As of early 2016, 173 countries had renewable energy targets in place and 146 countries had support policies. Cities, communities and companies are leading the rapidly expanding “100% renewable” movement, playing a vital role in advancing the global energy transition.
  • Additional growth factors include better access to financing, concerns about energy security and the environment and the growing demand for modern energy services in developing and emerging economies.

« What is truly remarkable about these results is that they were achieved at a time when fossil fuel prices were at historic lows, and renewables remained at a significant disadvantage in terms of government subsidies. For every $ spent boosting renewables, nearly four $ were spent to maintain our dependence on fossil fuels », said Christine Lins, Executive Secretary of REN21.

2015 was a record year not only for new installations, but also for investment – reaching USD 286 billion worldwide in renewable power and fuels; if investment in large hydropower (>50 MW) and in heating and cooling is taken into account, the total is far higher. With China accounting for more than one third of the global total, developing countries surpassed developed countries in total renewable energy investments for the first time.

With increased investment came an increase in technological advances, cost reductions and jobs. There are now 8.1 million people working in the renewable energy sector – representing steady growth in stark contrast with depressed labour markets in the broader energy sector.

REN21’s Renewables 2016 Global Status Report

REN21’s Renewables 2016 Global Status Report presents developments and trends through the end of 2015, as well as observed trends from early 2016 where available. This means that accelerated action to reduce greenhouse gas emissions stemming from the Paris Climate Agreement in December is not reflected in the results.

While trends are generally positive, the report highlights several challenges that remain to be addressed if governments are to fulfill their commitments to achieve a global transition away from fossil fuels. These include: achieving effective integration of high shares of renewables into the grid; addressing policy and political instability, regulatory barriers, and fiscal constraints. Further, there is far less policy focus on transport and, particularly, heating and cooling, so these sectors are progressing much more slowly.

« The renewables train is barreling down the tracks, but it’s running on 20th century infrastructure – a system based on outdated thinking where conventional baseload is generated by fossil fuels and nuclear power. To accelerate the transition to a healthier, more-secure and climate-safe future, we need to build the equivalent of a high-speed rail network – a smarter, more flexible system that maximises the use of variable sources of renewable energy, and accommodates decentralised and community-based generation », declare Arthouros Zervos, Chair of REN21.

First published in 2005, the annual Renewables Global Status Report is the most comprehensive and timely overview of the status, recent developments and trends in renewable energy markets, industries, investments, and policy developments worldwide. By design, it does not provide analysis or forecast. Data are provided by a network of 700 contributors, researchers, and authors from all over the world.

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www.ren21.net/gsr

Commerce international africain rime encore avec transport maritime : nouveaux ports à l’horizon

La Banque africaine de développement (BaD) calcule que 92% de l’import/export de l’Afrique entière se fait par voie maritime, comparativement à environ les deux-tiers pour l’Europe. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant d’apprendre que les grands noms portuaires de l’Afrique (Alexandrie, Cotonou, Dakar, Durban, Lomé, Luanda, Mombasa, Pointe-Noire ou San Pedro) s’activent pour répondre aux défis de la mondialisation. Mais les perspectives de croissance du continent sont telles que de nombreux nouveaux méga-ports s’ajouteront aux infrastructures disponibles dans les prochaines années. Il faudra apprendre de nouveaux noms!

« Le volume de marchandises transitant par les ports africains doit passer de 265 millions de tonnes en 2009 à plus de 2 milliards de tonnes à l’horizon 2040 », selon la BaD.

7 NOUVEAUX NOMS PORTUAIRES À APPRIVOISER EN AFRIQUE

Tanger Med (Maroc)

En service depuis 2007, il a ravi en 2015 la première place africaine au port de Durban. La toute récente entrée en fonction de Tanger 2 a fait passer sa capacité à 5 millions de conteneurs (et ce sera 8 après la phase 2).

Nqura (Afrique du Sud)

Ouvert en 2012, après dix ans et un milliard d’investissement, il est stratégiquement situé à 20 km de Port Elizabeth, juste à mi-chemin de Durban et du Cap.

Kribi (Cameroun)

Deux terminaux sont entrés en service en 2015; pour une vingtaine de prévus d’ici 2040.

Bagamoyo (Tanzanie)

Grâce surtout à des capitaux du gouvernement central à Pékin, ce port devant traiter 20 millions de conteneurs annuellement en 2020 doit ouvrir pour 2017.

Lamu (Kenya)

Le futur port annonce 32 terminaux, les autorités prévoient l’entrée en service pour 2019.

Lekki et Badagry (Nigéria)

Pour le pays devenu en 2015 la première économie d’Afrique, deux méga projets portuaires se construisent à environ 100 km de Lagos. Leur entrée en service n’est pas attendue avant 2018, avec déjà deux ans de retard.

 

Tout ça sans oublier que la Eximbank de Chine investira au final pas trop loin d’un milliard $ dans la modernisation du port autonome d’Abidjan, dont le chantier doit s’achever d’ici 2019. Il y a aussi le Canal de Suez dont le doublement vient d’être achevé.

Que penser de cette quasi course entre grands ports industriels en Afrique? D’une certaine manière il y a urgence en terre africaine, car encore la BaD nous apprend que « la mauvaise qualité des infrastructures entraîne une perte de productivité des entreprises africaines de l’ordre de 40% ».

L’Afrique par rapport aux principaux ports dans le monde (en 2010)

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Trafic par conteneur (en 2011)

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60 millions $US pour la liberté d’expression

C’est la Knight Foundation de Miami et l’Université Columbia à New York qui se sont associées avec mission de créer The Knight First Amendment Institute at Columbia University. Objectif avoué: protéger le Premier Amendement de la Constitution des USA à l’ère numérique. Budget: 60 000 000$.

Rappelons ici que le Premier Amendement aux USA interdit au gouvernement d’adopter des lois qui peuvent brimer la liberté d’expression et la liberté de la presse.

Fort d’un budget de départ de 60 millions $US, le nouvel institut « cherchera à préserver et étendre les droits du Premier Amendement dans la réalité numérique d’aujourd’hui par la recherche et l’enseignement et le soutien légal de la liberté d’expression et de la presse ».

À l’analyse, les fondateurs expliquent que « l’ère numérique a apporté de graves entraves à la liberté de la presse » et pensent que les nouvelles technologies continueront de la menacer.

Cas d’espèce: si la police ne peut pas confisquer des imprimeries ou fermer une station de radio, pourquoi peut-elle confisquer votre téléphone cellulaire?

Selon la Knight Foundation, les patrons de presse se sentent de moins en moins aptes à défendre la liberté de la presse devant les tribunaux.

La réalité du numérique provoque une multitude de cas d’entraves parfois préoccupants, voire graves. Il y aura dorénavant un chine de garde avec des dents de millionnaire aux aguets.

Exportations québécoises : 5 exemples de dynamisme

Les États-Unis sont – sans surprise – la première destination des exportations provenant des entreprises du Québec. Ensuite viennent la Chine, la France, le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Oui, les Pays-Bas au cinquième rang!

Le même sentiment de surprise nous anime lorsque l’on tente d’avoir un regard large de ce qui constitue les biens et les services que les entreprises du Québec réussissent à vendre à travers le monde ces années-ci. La surprise d’une diversité qui rime probablement avec le dynamisme.

Dans la cadre du Salon Classe Export qui se termine aujourd’hui à Montréal, un concours de jeunes PME exportatrices fait rivaliser 5 finalistes qui tentent en quinze minutes de présentation de mettre la main sur un portefeuille de services d’une valeur de plus de 25 000$. Un prix qui aidera certainement la PME gagnante à améliorer son chiffre d’affaires à venir.

Je jury est cependant face à une diversité d’entreprises qui pousse à la réflexion.

  • Créée en 2005, Béké-Bobo est devenue une vedette des pharmacies du Québec avec son ourson thérapeutique Sublime jouant autant le rôle de bouillotte chaude que froide. La France est la cible de sa stratégie export.
  • Concept GEEBEE fabrique à Sherbrooke un nouveau véhicule électrique, monoplace, à deux roues alignées de mobilité durable, qu’elle a conçu notamment pour l’industrie du tourisme.
  • L’entreprise familiale La Fraisonnée fabrique une large gamme de tartinades de fruits en misant sur l’innovation, avec des saveurs uniques telles « pêche à l’érable » et « fraise et chocolat », en emballage haut de gamme.
  • Mecademic conçoit, fabrique et commercialise le plus petit robot industriel au monde, le Meca500 (capacité de charge de 500 grammes). Une innovation sans pareil qui fera son lancement officiel au Salon Automatica de Munich, en Allemagne, en juin prochain.
  • Créée en 2007, Momzelle aide les mères à connaître une expérience positive de l’allaitement par la création et la vente de vêtements d’allaitement pratiques et stylisés.

Cinq entreprises qui se ressemblent absolument en rien! En rien, autre que de présentement oser l’exportation.

Une telle diversité est-elle un signe de dynamisme?

Classe-Export