Tous les articles par Daniel Allard

Depuis 1997, Daniel Allard a co-fondé et dirige le cyberjournal CommerceMonde.com. En 2013, il fit de même avec l'Association des sociétés québécoises cotées en Bourse, organisant notamment le Gala annuel des sociétés en Bourse (2008 à 2015). Le développement de l'équipe de LiNNOVarium.com est son actuelle priorité.

BizBiz Share: l’interindustriel à Montréal s’outille pour l’économie de partage

Est-ce que le partage d’actif, ça fait du sens ? La plateforme web BizBiz Share a été conçue et réalisée à l’intention des entreprises de toutes les tailles qui souhaitent redonner vie à leurs actifs tangibles et/ou intangibles «dormants» ou sous-utilisés en partageant leur usage avec d’autres entreprises de proximité. Voilà pourquoi le concept s’applique à merveille à un parc industriel. C’est l’Association interindustrielle de Montréal (AIIM) qui en fera la démonstration, ayant lancé lors de sa 42e Assemblée générale annuelle, le 14 juin 2016, sa plateforme de partage pour ses membres.

Cette plateforme numérique et innovante de partage d’actifs B2B est destinée aux industriels et aux manufacturiers de l’île de Montréal. Il s’agit, selon les promoteurs, d’une première en Amérique du Nord, grâce à une entente de partenariat avec BizBiz Global Inc.

Comment optimiser la communication et le maillage d’affaires entre les entrepreneurs des parcs industriels montréalais de façon innovante ? C’est à ce défi d’envergure que s’est attaquée l’AIIM depuis son changement de nom l’an dernier, sous l’énergique dynamisme de madame Sâadia Lakehal, la directrice générale.

« Aujourd’hui, le défi ultime de l’AIIM, et pour lequel je me bats ardemment, est de favoriser le rapprochement de ces entrepreneurs en leur donnant aussi l’opportunité de retrouver leur place au sein d’une économie qu’ils doivent se réapproprier, de sortir de leur silo et d’apprendre à collaborer », soutient Sâadia Lakehal, directrice générale de l’Association interindustrielle de Montréal.

Créée en 1974, l’Association des industriels d’Anjou (AIA) est devenue en octobre 2015 Association interindustrielle de Montréal (AIIM), en initiant le 1er Forum interindustriel de Montréal. Couvrant dorénavant toute l’île de Montréal, l’AIIM a pour mission de contribuer au succès des industriels de Montréal et, comme vision, d’être son principal réseau, pour aussi défendre leurs intérêts.

L’association a redéfini son orientation autour de six axes : la politique industrielle, le partenariat, la productivité, la promotion, la prospérité et la pérennité des industriels.

Plateforme BizBiz Share: pour l’économie de partage

L’interface interactive et transactionnelle BizBiz Share est née de l’imagination de jeunes entrepreneurs québécois dans le but de répondre aux besoins manifestés par des gens d’affaires du parc industriel d’Anjou.

Il pourra s’agir d’équipements lourds, de matériel léger, de véhicules, d’emplacements commerciaux, mais aussi de services techniques, spécialisés, administratifs… Dans une optique d’économie de partage, les propriétaires aussi bien que les locateurs y trouvent des avantages indéniables qui, en plus de contribuer à la responsabilité sociale des entreprises et de favoriser les relations interentreprises, se traduisent en argent sonnant.

Partager, optimiser, rentabiliser et économiser sont des moyens innovants qui vont permettre aux membres de la plateforme de louer, de partager de l’équipement, d’échanger des biens, des compétences ou même des relations d’affaires. L’interface interentreprises contribuera à créer une riche communauté d’entrepreneurs du secteur industriel montréalais qui constitue un véritable levier économique. Les retombées seront multiples, notamment au niveau du développement d’affaires locales et de la création d’emplois tout en s’intégrant dans le concept de l’économie collaborative.

BizBiz Global Inc. est une entreprise québécoise s’étant donnée comme mission de promouvoir la collaboration auprès des entreprises. La plateforme BizBiz Share a été conçue et réalisée à l’intention des entreprises de toutes tailles. Elle fonctionne sur abonnement.

« Notre intention est de rassembler tous les entrepreneurs des parcs industriels de Montréal et d’être une force mobilisatrice, un partenaire de choix pour tous », précise Sâadia Lakehal.

www.bizbizshare.com

www.aiimontreal.ca

«Mr. Robot» : What the Future of Automation Means for Jobs ?

Brookfield Institute for Innovation + Entrepreneurship releases most comprehensive report to date assessing how automation will impact future employment in Canada. Around the World also!

Automation is transforming traditional occupations, changing the day-to-day tasks of Canadians, and potentially creating new jobs, states new research from the Brookfield Institute for Innovation + Entrepreneurship (BII+E) at Ryerson University. The report just released entitled The Talented Mr. Robot: The Impact of Automation on Canada’s Workforce analyzes automation and how it will directly affect the Canadian labour market over the next 10 to 20 years.

For years, automation has been restricted to routine, manual tasks. The more recent rise of artificial intelligence and advanced robotics means that automation is now entering the realm of cognitive, non-routine tasks and occupations, such as driving and conducting job interviews.

« Our findings show that a significant percentage of Canadian jobs are at a high risk of being replaced by automation over the next 10 to 20 years (…) However, we don’t believe that all of these jobs will be lost. Many will be restructured and new jobs will be created as the nature of occupations change due to the impact of technology and computerization », said Sean Mullin, Executive Director of BII+E.

Jobs that are considered to be at a low risk of automation are linked to high skill levels and higher earnings, such as management and jobs in science, technology, engineering and math (STEM), which are expected to create many new jobs for Canadians in the coming years.

Report Key Findings

  • Nearly 42% of the employed Canadian labour force is at a high risk of automation over the next 10 to 20 years.
  • The vast majority of high-risk occupations are in office support and general administration, sales and services, transportation and distribution, lower skilled technical occupations in health, natural and applied sciences, as well as manufacturing and construction labourers and assemblers.
  • Approximately 36% of Canada‘s employed labour force is at a low risk of automation. Using the Canadian Occupation Projection System (COPS), occupations with the lowest risk of being affected by automation are projected to produce nearly 712,000 new jobs between 2014 and 2024.
  • Ontario has the lowest proportion of jobs at high risk of automation, and Prince Edward Island the highest with over 45% at of jobs at high risk of automation over the next 10 to 20 years.

Also included as part of the report, is an interactive and downloadable tableau visualization for jobs likely to be automated. It portrays every occupation studied as part of the report, segmented by income, current percentage of the Canadian labour force, and probability of automation.

mrRobot2

BII+E is a new independent and nonpartisan institute, housed within Ryerson University, that is dedicated to making Canada the best country in the world to be an innovator or an entrepreneur.

brookfieldinstitute.ca

ryerson.ca

Government-backed measures and subsidies boost green development in Asia

With commitment to the Paris Agreement adopted in December, world governments have set ambitious emission reduction targets that give impetus to environmental protection. The Chinese mainland and other countries in Asia are not only rolling out measures to cope with climate change, but are also taking aggressive actions to manage waste problems and to reduce the reliance on non-fossil fuels.

The Chinese mainland, the world’s top greenhouse gas emitter, pledged to drastically reduce carbon emissions and increase its clean energy ratio in its 13th Five-Year Plan. The country’s cumulative investment in non-fossil fuels and low-carbon technologies is forecast to exceed USD 6.26 trillion by 2030. Meanwhile, the Belt and Road Initiative will also bring about new green solutions that will help the Chinese mainland meet its environmental goals as it deepens trade ties with 64 countries.

Hong Kong also aims to tackle its long-standing waste problems and surging energy consumption. Apart from dedicating a USD 129 million recycling fund to cut waste, Hong Kong is also determined to reduce energy intensity by 40% by 2025 in the city’s first Energy Saving Plan. Some of the measures include implementing higher green building standards, using sustainable building technologies and lauching energy-saving measures.

Looking for green development in Asia

The 11th edition of Eco Expo Asia will run from 26 – 29 October 2016 at Hong Kong’s AsiaWorld-Expo.

In response to the notable Paris Agreement adopted in 2015, this year’s expo will open with the new theme “Green Solutions for a Changing Climate”. The fair will provide green solutions to governments and the industry to help them achieve their sustainability goals.

 

Themes to be covered this year include:
  • 26 Oct: Global Innovations for Climate Change
    •  27 Oct: Waste Management
    •  28 Oct: Sustainable Energies and Buildings
    •  29 Oct: Green Living

 

www.messefrankfurt.com.hk

Concurrence culturelle: l’empire Wanda se lève devant Disney en Chine

Certains s’amusent à imager l’affaire en lançant « Wang contre Walt » ! Si l’empire du divertissement à l’occidental du célèbre Walt Disney ouvrira le 16 juin 2016 son premier parc thématique en Chine communiste, à Shanghai, il ne l’aura pas fait sans que l’homme d’affaires multimilliardaire Wang Jianlin n’ait proposé à ses compatriotes, deux semaines plus tôt, sa version de la chose: le parc Wanda City, couvrant 2 km carrés (200 hectares) à Nanchang, dans la province du Jiangxi sud. Un site qui aura nécessité des investissements dépassant les 6 milliards $US, disposant d’un parc à thème, d’un parc de cinéma, un aquarium, des hôtels et des magasins.

Peut être autant économique que culturelle, la bataille a sans aucun doute beaucoup à voir avec le fait que nous assistons à une concurrence de titans face à la donnée gouvernementale évaluant déjà à 610 milliards $ la valeur de l’industrie touristique en Chine et la prévision que ce chiffre va doubler d’ici 2020, bien alimenté par une classe moyenne grandissante.

Mais la bataille ne débute pas dans une période florissante, car à l’exemple du parc Hong Kong Disneyland, en opération depuis 2005, la situation économique des dernières années n’offre pas des résultats financiers mirobolants au promoteur (voir citation et graphique plus bas). Et le parc de Disney à Shanghai sera trois fois plus grand que celui de Hong Kong.

 « Hong Kong Disneyland recorded a loss of HK$148 million ($19 million) in the year that ended in early October. The resort had posted seven years of losses since its 2005 opening, before turning its first profit in 2012. »

Source: Bloomberg

DisneyHK

La bataille de marché chinois du divertissement est cependant bien lancée. L’empire de Wang Jianlin n’a pas attendu pour bien annoncer ses couleurs en partageant son intention d’ouvrir un total de 15 parcs à thème en Chine avant 2020, et même 3 autres ailleurs dans le monde. Et le grand patron du Groupe Dalian Wanda co. ne semble pas s’inquiéter du capital d’expérience de son rival d’Amérique, qui possède et gère depuis des décennies ses célèbres parcs de la Californie et de la Floride, et plus récemment ceux de Tokyo, de Paris et de Hong Kong. Et qui en sera à 6 avec le prochain de Shanghai, qui ouvre le 16 juin 2016.

Wanda, un leader immobilier commercial en Chine, s’intéresse de plus en plus aux secteurs du divertissement et du tourisme. Il a construit trois stations de vacances à Wuhan, Changbai et Xishuangbanna, de plus, huit projets Wanda City sont en cours de construction. Wanda City Hefei ouvrira en septembre, Harbin en 2017 et Qingdao, Guangzhou et Wuxi en 2018 et 2019.

« After Guangzhou and Wuxi open, I believe that people will then know which of the domestic and overseas brands is best », said Wang.

Source: Xinhua,  2016-05-28

FANTAWILD ET LES AUTRES

La bataille de « Wang contre Walt » ne résume d’ailleurs pas l’état du marché. D’autres opérateurs de parc à thème chinois, tels Fantawild, Happy Valley et Chimelong y font leur place.

Fantawild, fondée il y a 10 ans, a ouvert 18 parcs à thème dans 13 villes de deuxième et de troisième rang à travers la Chine. En 2015, ils ont reçu plus de 23 millions de visiteurs. Cette encore jeune entreprise fonde globalement son activité sur la culture traditionnelle chinoise, mais est bien de son temps :

« Nous allons continuer à appliquer la haute technologie pour raconter l’histoire de la Chine et promouvoir la culture chinoise à l’avenir (…) Les parcs à thème nationaux et étrangers sont quelque chose comme la nourriture chinoise et la nourriture occidentale. Ils sont en concurrence et se complètent mutuellement, et chacun peut avoir ses fans », analysait Liu Daoqiang, le président de Fantawild interviewé par Xinhua.

Culturelle, économique, technologique… que non, l’industrie du divertissement n’est pas de tout repos !

 

100 M$ en capital de risque: « Capital intelligent Mtl » est né

Capital intelligent Mtl est né! L’annonce est toute fraîche du jour, faite par un maire de Montréal, Denis Coderre, manifestement satisfait après qu’il se soit adressé aux membres de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain: une somme de 100 millions $ sera mise à la disposition d’entreprises qui s’intéressent au concept de Montréal ville intelligente et numérique.

Pour cumuler ce pactole, 23 firmes de capital de risque forment «Capital intelligent Mtl» pour rendre disponible ces millions $ pour des entreprises innovantes.

Le Fonds de solidarité FTQ, Fondaction CSN, Québecor, la Caisse de dépôt et placement du Québec, BDC Capital, Desjardins EntreprisesTeralys Capital sont du nombre. La Ville de Montréal contribue également à Capital intelligent Mtl en accordant un soutien financier de 400 000 $ d’ici 2018.

L’initiative offrira aux entreprises le financement dont elles ont besoin pour prendre le virage numérique ou développer d’autres projets innovateurs.