Tous les articles par Daniel Allard

Depuis 1997, Daniel Allard a co-fondé et dirige le cyberjournal CommerceMonde.com. En 2013, il fit de même avec l'Association des sociétés québécoises cotées en Bourse, organisant notamment le Gala annuel des sociétés en Bourse (2008 à 2015). Le développement de l'équipe de LiNNOVarium.com est son actuelle priorité.

Victoire du Brexit : Lettre à David Cameron

Malgré les heures de décalage sur Londres, la surprise de votre référendum d’hier n’en est pas moindre à Montréal ou Québec, soit de ce côté-ci de l’Atlantique. Comme vous, nous nous réveillons en ce matin du 24 juin 2016 encore sous le choc : 52% pour le oui au Brexit! (pour «British Exit»)

D’abord, il faut vous féliciter pour le geste démocratique que vous avez promis, soutenu et permis. Un référendum est une initiative rare et fondamentale dans l’exercice du gouvernement d’une société. Il est tout en votre honneur de l’avoir mené à terme.

L’heure est maintenant à la bonne interprétation des résultats. À la meilleure réaction.

Le Royaume-Uni veut-il absolument sortir de l’Union européenne ou surtout modifier la donne? Notons aussi que le vote écossais cause en lui-même un casse-tête cornélien.

En bon Québécois canadien je me dis ceci: Le Royaume-Uni doit-il absolument sortir de l’Union européenne ou surtout modifier la donne?

Vous faut-il donc prendre votre valise vers Bruxelles pour en ramener votre liberté totale ou un nouveau traité?

Le statu quo n’est pas une option.

Rappelons-nous donc le NON! des Français et aussi des Néerlandais pas ci lointain. Le rejet du projet de Constitution européenne par les Pays-Bas, le 1er juin 2005, trois jours après le non de la France, avait plongé l’Europe dans une crise. Vous devenez le troisième peuple à juger et exprimer des insatisfactions majeures face au processus de construction de l’Europe communautaire politique et économique.

VUE D’AMÉRIQUE

De notre côté de l’Atlantique, deux questions pesantes se posent dès ce matin. Qu’adviendra-t-il dorénavant du projet d’accord commercial entre le Canada et l’UE en cours de ratification? Doit-on prendre rapidement l’initiative de proposer la négociation d’un nouvel accord du même genre entre le Canada et le R-U?

Mon poste de radio vient de me rapporter la réaction du président Hollande, à Paris. Il entend que l’occasion est à saisir de provoquer des modifications améliorant l’UE. Il ne baisse pas les bras devant le défi de votre référendum. Et s’il vous tendait du même coup la main?

Devez-vous démissionner la tête basse ou relever vos manches et assumer les conséquences de cette démarche hautement démocratique que le Royaume-Uni tout entier vient de vivre? Ce référendum ne vous donne certainement pas le mandat d’aller négocier un siège différent au sein de l’union. L’initiative ne peut pas, ne peut plus, venir de vous. Mais que feriez-vous devant une offre?

D’ici, j’aimerais mieux vous entendre m’assurer que vous prendrez dès juillet prochain votre valise pour  Bruxelles, en passant par Paris, en espérant non pas un recul face à l’histoire communautaire, mais en espérant diplomatiquement une nouvelle offre européenne à votre peuple. Une offre qui pourrait, si les mots de François Hollande savent se faire féconds, devenir aussi une offre à toute l‘Europe.

En démocratie, un référendum en appel souvent un autre! Comme Québécois né au début des années 1960, j’en ai vu passer trois dans mon propre pays… S’il provoque vos partenaires sur le continent à la bonne réaction, votre référendum du 23 juin 2016 saurait ainsi devenir un levier pour l’Europe et l’humanité, plus qu’un repli isolationniste mal perçu.

De Québec, en ce 24 juin, je vous souhaite et vous partage, monsieur le premier ministre Cameron, toute la chaleur, la lumière réconfortante et l’optimisme de mise de la Fête nationale des Québécois.

Un Québécois avant tout mondialiste!

 

(Crédit image: Gatis SlukaRiga)

Dossier à paraître: Qu’en est-il du WEB 3.0 ?

Ce DOSSIER SPÉCIAL du cyberjournal vous propose d’approfondir les enjeux du web de demain, voire après demain, mais pas tant que ça ! Si le web bidirectionnel, qui permet la participation, le web 2.0 est de plus en plus dans notre quotidien, que permettra la prochaine étape ? Dossier web 3.

Ce dossier à paraître début juillet se composera de 5 articles distincts :

Merci à nos annonceurs pour leur participation:

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Le groupe chinois Gold-Finance choisit Montréal pour son bureau nord-américain

L’annonce fut faite en marge de l’événement C2-Montréal le 26 mai 2016 : le groupe Gold-Finance, un important fonds d’investissement chinois et producteur de cinéma, implantera son premier bureau nord-américain dans le Grand Montréal. Cette annonce a été faite dans le cadre d’une cérémonie d’inauguration officielle, en présence du président de l’entreprise, Wei Jie, du consul général de Chine à Montréal, Peng Jingtao, ainsi que de nombreux représentants du monde des affaires et du divertissement.

« Le groupe Gold-Finance est fier d’ouvrir son premier bureau nord-américain dans le Grand Montréal, une métropole reconnue pour sa créativité ainsi que pour ses nombreuses industries innovantes et de haute technologie », a déclaré son président.

« Nous sommes impatients de soutenir les entreprises québécoises et d’offrir une valeur ajoutée à toutes les parties prenantes », a-t-il ajouté.

Investissement dans Technologies D-Box

Gold-Finance a d’ailleurs déjà annoncé un investissement pour soutenir Technologies D-Box, à Longueuil, qui fabrique des systèmes de mouvement pour le divertissement et la simulation, une technologie unique utilisée notamment dans les studios d’Hollywood. D-Box vient, par ailleurs, de contribuer à ouvrir la première salle de cinéma au monde complètement équipée de sa technologie de sièges interactifs, cette fois en Égypte.

« La présence du groupe Gold-Finance à Montréal permettra non seulement aux entreprises créatives du Québec d’avoir accès à des fonds supplémentaires mais également de bénéficier d’un vaste réseau d’affaires et d’une connaissance pointue du marché chinois, deux atouts fondamentaux pour mieux se positionner sur la scène mondiale », a déclaré le pdg de Montréal International, Hubert Bolduc.

Selon Hubert Bolduc, l’arrivée d’un joueur majeur comme le groupe Gold-Finance témoigne aussi de la forte croissance du marché du divertissement en Chine et génère de nouvelles occasions d’affaires pour le Grand Montréal.

Le groupe Gold-Finance qui a son siège social à Hangzhou, en Chine, possède des bureaux dans plus de 60 villes et cinq pays. Il fait ainsi travailler quelque 2 000 personnes. Créé en 2008, le groupe offre un ensemble de services financiers divisés en trois grandes catégories: gestion de patrimoine, fonds d’investissement et services bancaires de détail.

gold-finance.com.cn

Pour consulter la carte interactive du Grand Montréal des affaires :

montrealinternational.com/carte-des-entreprises

Quand l’OCDE étudie Montréal !

« Une économie sur la bonne voie, mais beaucoup reste encore à faire. » Michel Leblanc

C’est une des manières de résumer le travail de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui a dévoilé en ce mois de juin 2016 une étude socio-économique sur la métropole canadienne Montréal, intitulée « Montréal, métropole de talent », et ce en présence même du secrétaire général de cette importante et crédible organisation, Angel Gurria, qu’accompagnait pour l’occasion le maire de Montréal et président de la communauté métropolitaine, Denis Coderre.

L’étude présente évidemment des pistes d’action pertinentes pour la métropole.

« La Chambre est satisfaite qu’une organisation internationale indépendante reconnaisse les atouts indéniables que possède notre métropole. Le rapport met notamment en lumière l’abondance des talents disponibles et la qualité de nos établissements de recherche. Cela dit, cette étude, comme d’autres l’ont fait auparavant, démontre encore une fois que beaucoup reste à faire pour que la région métropolitaine joue pleinement son rôle de moteur économique de la province », a pour sa part fait savoir par communiqué Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

« La Chambre partage l’avis que la solution à la faible productivité des entreprises et des travailleurs passe par une meilleure utilisation de nos talents et un plus grand dynamisme entrepreneurial. Les entreprises et les établissements d’enseignement doivent davantage travailler ensemble afin d’améliorer le niveau de qualification des travailleurs, l’intégration professionnelle des immigrants et l’adéquation formation-emploi. Déjà très active sur ces dossiers, la Chambre poursuivra ses efforts, notamment grâce à son programme Interconnexion », a ajouté Michel Leblanc.

Le rapport souligne également la nécessité de doter la Ville de Montréal de plus de pouvoirs et d’autonomie afin de renforcer son rôle de locomotive économique. Une position que la Chambre appuie. La Chambre de commerce du Montréal métropolitain compte plus de 7 000 membres.

Montréal au sommet des métropoles intelligentes de la ICF

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain était aussi fière de saluer l’annonce faite également en juin par le prestigieux organisme International Intelligent Community Forum (ICF), qui classe Montréal au sommet des métropoles intelligentes de 2016.

« Cette annonce démontre que la création du Bureau de la ville intelligente, la mise en place d’un plan stratégique et les efforts du maire pour faire de la métropole une ville intelligente et numérique reconnue ont porté leurs fruits. La progression rapide de la métropole, qui a su se hisser à la première position en l’espace d’à peine quelques années, est d’autant plus impressionnante », d’affirmer Michel Leblanc.

« Ce classement met en valeur de nombreux atouts de la métropole, notamment le dynamisme de son écosystème économique et la grande créativité des différents acteurs impliqués. Miser sur l’innovation ouverte et tirer profit de la richesse de la diversité de nos expertises et secteurs d’excellence est un avantage indéniable dont nos entreprises bénéficient. Il faut poursuivre la modernisation de nos infrastructures technologiques et maintenir nos investissements dans ce créneau porteur pour nos entreprises », conclut Michel Leblanc.

www.facebook.com/chambremontreal

Crédit photo: McGill.ca

Véhicules électriques: vers un réseau pancanadien de 8 000 bornes

Ce sera grâce à l’inventivité d’une entreprise née à Québec et du support de ses partenaires, que le Canada sera doté d’un véritable réseau pan-canadien de bornes de recharge pour véhicules électriques. Baptisé FLO, le réseau comptera initialement 2 000 stations de recharge dans cinq provinces: le Québec, l’Ontario, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et la Colombie-Britannique. Mais AddÉnergie précise que l’objectif est d’ajouter 8 000 bornes au Canada d’ici les cinq prochaines années.

L’entreprise vient aussi d’indiquer qu’une nouvelle borne résidentielle sera dévoilée fin juin 2016, lors d’une conférence internationale sur les véhicules électriques qui se déroulera à Montréal.

DES PARTENAIRES SOLIDES

La Caisse de dépôt et placement du Québec et Investissement Québec avaient récemment investi 12,8 millions $ dans AddÉnergie afin d’appuyer son plan de déploiement.

Cette compagnie fait partie des entreprises qui croient que les véhicules électroniques deviendront une solution de rechange grand public aux voitures à essence, grâce à l’amélioration de la technologie et aux objectifs de réduction des gaz à effets de serre fixés par les gouvernements.

L’entreprise a également conçu une application pour téléphones intelligents permettant d’identifier la borne de recharge la plus près et d’effectuer des paiements. Une assistance disponible 24 heures par jour sera aussi offerte grâce à un numéro de téléphone sans frais.

L’adoption de voitures électriques par le grand public a été ralentie par les inquiétudes des conducteurs quant à la disponibilité des bornes de recharge, le temps nécessaire pour recharger les véhicules électriques et la distance pouvant être parcourue entre deux stations.