Tous les articles par Daniel Allard

Depuis 1997, Daniel Allard a co-fondé et dirige le cyberjournal CommerceMonde.com. En 2013, il fit de même avec l'Association des sociétés québécoises cotées en Bourse, organisant notamment le Gala annuel des sociétés en Bourse (2008 à 2015). Le développement de l'équipe de LiNNOVarium.com est son actuelle priorité.

La leçon Lenovo

Vous voulez une image qui résume le succès de la stratégie de ré-industrialisation de l’économie des États-Unis? Elle nous a été montrée par Louis Duhamel, en conférence d’ouverture du Forum international de Québec sur la croissance des entreprises, tenu les 6 et 7 juillet 2016 dans le nouvel agrandissement du Centre des congrès de Québec.

L’image montre une carte des États-Unis d’Amérique avec les plus récentes implantations de multinationales. Et le message le plus percutant qu’il voulait faire passer à son auditoire concerne le fait que même la chinoise Lenovo est venue s’installer sur les terres de l’Oncle Sam!

C’est tout dire de la pertinence de l’effort de ré-industrialisation de l’économie des USA !

Avant de finir, sur les choses particulièrement intéressantes glanées lors de ce forum – que la Chambre de commerce et l’organisme Québec international veulent récurent pour la ville de Québec – voici encore deux trois informations partagées par Louis Duhamel, conseiller stratégique chez Deloitte, pendant son soixante minutes de présentation :

  • Vous voulez un exemple qui résume une véritable opération de diversification de marché? C’est la montréalaise CAE qui se lance dans le secteur de la santé pour des simulateurs de blocs opératoires… wow!!!
  • « La croissance est toujours un animal à dompter », analyse-t-il, expliquant aussi que dorénavant la productivité dépasse le nombre d’emplois comme métrique de mesure de la croissance des PME.

Louis Duhamel a aussi proposé que le Canada se lance dans un accord de libre-échange avec la Chine.

Avec plusieurs ententes du genre conclues ces dernières années, la Chine est actuellement liée essentiellement avec de petites puissances économiques: l’Australie, le Chili, Hong Kong, l’IslandeMacao, la Nouvelle-Zélande, le Pakistan, le Pérou, la Corée du SudSingapour, la SuisseTaïwan, la Thaïlande, ainsi que l’ASEAN.

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Forum de Québec : Comment la Chine prépare sa revanche

« La Chine fait ce que l’on ne fait pas ici (…) Au Canada, nous sommes en sursis. Le nuage n’est pas passé. La Chine travaille à une 2e vague où ils vont être plus productifs (…) D’ici 3 à 5 ans maximum », a prévenu Louis Duhamel, conseiller stratégique chez Deloitte.

C’est déclaration fut la première surprise de la conférence d’ouverture du Forum international de Québec sur la croissance des entreprises, tenu les 6 et 7 juillet 2016 dans le nouvel agrandissement du Centre des congrès de Québec.

Ce n’est pas un mystère de comprendre qu’en Chine, ces dernières années, comme les coûts de production augmentent à cause de la pression à la hausse des salaires, ils doivent acheter encore plus de robots pour compenser et aussi faire de meilleurs produits. Mais c’est la bonne compréhension du contexte qui permet la bonne mesure du phénomène : « La deuxième génération des entrepreneurs chinois qui arrivent ont découvert le monde entier et étudié le management et la productivité dans les meilleures universités d’Occident », nous explique en interview Louis Duhamel.

Lire aussi: www.commercemonde.com/2015/05

Ces jeunes managers prennent maintenant les commandes avec la ferme intention de pousser la robotisation de l’économie chinoise vers le rêve de produire de la haute valeur ajoutée. C’est une vague de fond qui s’annonce, plus qu’un simple jeu du marché.

Et la vague est juste là, à l’horizon, 3 ans… voire 5, a-t-il ensuite ajouté pour se permettre une certaine marge.

« La deuxième vague de l’industrialisation en Chine s’en vient : celle des entrepreneurs ayant compris l’automatisation. » Louis Duhamel

ROBOTS ET ENVIRONNEMENT

Toute cette néo-industrialisation de la Chine est d’ailleurs en parfaire cohérence avec la volonté politique du régime d’amorcer un changement de modèle de consommation vers la réduction des émissions de carbone. Un passage obligé notamment depuis décembre 2015 et la Conférence de Paris sur le climat, et aussi à cause des pressions populaires en Chine même.

Et c’est encore avec les robots que Louis Duhamel a surpris son auditoire avec une deuxième information surprenante pour plusieurs :

« Grace à un formidable rattrapage en huit ans, les USA sont actuellement 1er au monde – en chiffres absolus – pour le nombre de robot industriel. »

« La National Robotic Initiative aura probablement été la plus belle réalisation des années Obama. Plus que le MediCare », pense ainsi Louis Duhamel.

En 2012, la moyenne de robots industriels pour 10 000 ouvriers tournait autour de 55 au niveau mondial; les leaders en la matière était la Corée du Sud (350), le Japon (339) et l’Allemagne (251). Tous secteurs confondus, c’était alors au Japon qu’il y avait le plus de robots industriels en opération, devant les États-Unis.

Un Corée du Sud que nous avons croisé sur le planché du forum s’émerveillait de constater le côté relax des gens dans les rues de Québec. Coincée entre la Chine et le Japon, la Corée du Sud est historiquement obligée de surperformer. Bref ils travaillent, ils courent sans arrêt, nous faisait-il comprendre, en donnant l’exemple que dormir plus que six heures par nuit est exceptionnel pour les coréens et que pour plusieurs c’est encore moins.

Certes moins, mais tout de même coincé entre les USA au sud et la Chine à l’ouest, le Canada devrait-il davantage automatiser son économie ? Voilà certainement une question pertinente.

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neZEH: e-toolkit to help hotels reach zero-energy consumption

The Europeen Hotels system puts innovation at the top level. The nearly-Zero Energy Hotels (neZEH) e-toolkit, which is available online at: www.nezeh.eu assesses the energy performance of hotels and proposes measures to improve efficiency and increase the use of renewable energy sources towards nearly-zero consumption. The toolkit is the outcome of a three-year long project funded by the European Union.

The technology evaluates the energy performance of hotels through a questionnaire and identifies options for energy efficiency, including efficient use of non-renewable sources, while raising awareness on the topic through inspiring examples.

The project aims to support hotels in Europe to comply with nearly-Zero Energy Buildings (nZEB) regulations, which all EU Member States are required to meet by 2020. An nZEB-level building must demonstrate high levels of energy performance. The nearly-zero, or very low, amount of energy required should be generated to a very significant extent by renewable energy sources, including those produced onsite or nearby.

« This unprecedented initiative shows not only the concerns, but also the high level of commitment, of the tourism sector in addressing one of the worldwide preoccupations: climate change. »   Taleb Rifai, UNWTO Secretary-General

Sixteen hotels across seven European countries (Croatia, France, Greece, Italy, Romania, Spain and Sweden) participated in the project as pilot European neZEH Hotels. These are to become inspiring examples to the European hotel industry of how to implement best practices to achieve nearly zero energy level performance.

Preceding the launch of the e-toolkit, the policy implications of a zero-energy tourism sector in Europe were debated at the European Parliament on 17 March 2016. The event, addressed at regional, national and European policy makers, stressed the need to reduce legislative barriers and introduce supporting measures to promote zero energy growth and ensure the sustainability and competitiveness of tourism in the EU.

The neZEH project is co-funded by the European Commission in the framework of the Intelligent Energy Europe Programme. It aims to accelerate the rate of large-scale renovations of hotels into nearly-Zero Energy Buildings (nZEB) by providing technical advice to hoteliers and demonstrating flagship nZEB projects in the European hospitality sector.

The neZEH partnership includes 10 partners across 7 European countries: the Technical University of Crete-Renewable and Sustainable Energy Systems Lab (Greece), the coordinating partner for the project, along with the World Tourism Organization (UNWTO), the Network of European Region for a Sustainable and Competitive Tourism (NECSTouR), Sustainable Innovation (Sweden), Creara Consultores S.L. (Spain), the Energy Institute Hrvoje Požar (Croatia), the Istituto Superiore sui Sistemi Territoriali per l’Innovazione (Italy), the Agency of Braşov for Energy Management and Environment Protection (Romania), the Federation of European Heating and Air-conditioning Associations (Netherlands), and  ENERGIES 2050 (France).

Useful links:

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Transat et solidarité : French Tech Rennes St Malo vogue pour Village Monde

Il y avait un grand fanion au vent plus unique que les autres parmi la trentaine de voilures qui ont pris le départ, lors de la 9e Transat Québec St-Malo, le dimanche 10 juillet 2016, à Québec, pour une traversée de l’Atlantique en bateau qui prendra environ deux semaines pour la majorité des voiliers faisant la course. Quelques jours avant son départ, Charles Mony, fondateur de Village Monde et participant pour une 3e fois à cette transat, était très heureux d’annoncer le partenariat entre Village Monde et le trimaran French Tech Rennes St Malo.

Village Monde est une récente initiative de l’entrepreneur technologique à succès et fondateur de Creaform, à laquelle s’est jointe en 2015 Danielle Valiquette – gestionnaire chevronnée de projets de solidarité internationaux, notamment pour ONE DROP et Oxfam -, qui est au croisement de l’entrepreneuriat technologique et du développement international. L’organisme à but non lucratif installé à Québec vise à encourager des initiatives productrices de richesse qui amélioreront les conditions de vie des communautés éloignées, partout sur la planète, en donnant accès à un nouveau type de voyage : le tourisme villageois solidaire.
(Lire www.commercemonde.com/2015/exclusif )

Déjà lors de sa première rencontre, en Europe en 2012, avec Charles Mony, le skipper Gilles Lamiré rêvait d’associer sa passion des mers du monde et de la solidarité des marins avec une cause : c’est la cause de Village Monde qui l’a trouvé.

Concours Facebook pour 2 nuits d’hébergements villageois

Jusqu’au 28 juillet en ligne, le concours d’un tirage de deux nuits d’hébergements dans l’une des 3 destinations villageoises sélectionnées par Village Monde, pour des voyages fait d’authenticité, de partage et de rencontre, se poursuivra. Participez en remplissant un formulaire en ligne sur la page Facebook : Village Monde.

Aux côtés du skipper Gilles Lamiré, qui arrivait d’ailleurs à Québec avec une victoire remportée plus tôt en 2016 lors de la course The Transat, Charles Mony sait déjà que sa cause humanitaire est largement gagnante, même avant de prendre le départ vers St-Malo. Gilles Goudé et Yvan Bourgnon sont les deux autres marins qui complètent l’équipe de quatre à la barre de ce trimaran.

Suivez la progression du Trimaran French Tech Rennes St Malo et les activités de l’équipe Village Monde sur les réseaux sociaux :

Village Monde (Facebook)

@VillageMonde (Twitter)

villagemonde (Instagram)

www.villagemonde.com

transatquebecstmalo.com

GillesLamiré# SailFrenchTech# .TQSM#

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(Crédit photo: Village Monde, 2016) Sur la photo, le skipper Gilles Lamiré, devant Charles Mony et Gilles Goudé sur le trimaran dans le Bassin-Louise à Québec.

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IoT : Promesses en ligne ou véritable réalité?

Le 29 juin 2016 je recevais à mon courriel LinkedIn un message de Bell sur « Comment profiter de l’IdO », IdO comme Internet des objets. Le Web 3.0 : promesses en ligne ou véritable réalité?

Le vénérable opérateur canadien en télécom Bell est bel et bien déjà dans le concret de cette technologie dite dématérialisante: « Les solutions IdO changent la façon dont les entreprises mènent leurs activités en permettant aux « objets » de communiquer entre eux et d’échanger des données pertinentes. Les entreprises peuvent en tirer parti pour simplifier leurs processus, accroître leur productivité et créer des sources de revenus », disait ledit courriel.

Bell est également fier d’annoncer un partenariat avec International Data Corporation (IDC) Canada, un fournisseur de service de consultation sur la technologie et les tendances de l’industrie, pour créer une série de bulletins sommaires axés sur le thème de l’Internet des objets (IdO). Le plus récent bulletin de l’IDC explique comment des entreprises en profitent. On découvre, par exemple, comment le port de Hambourg améliore sa logistique à l’aide de solutions IdO.

Hambourg met effectivement en œuvre son projet pilote de systèmes intelligents de logistique smartPORT qui contribue à améliorer ses communications et à accroître son efficacité globale.

Les autres sujets abordés dans ce bulletin de l’IDC (1) sont encore plus pertinents pour les nord-américains :

  • Les entreprises et les gouvernements canadiens adopteront-ils l’IdO?
  • Pourquoi le Canada a-t-il besoin de l’IdO?
  • Les hauts dirigeants canadiens reconnaissent-ils l’importance de l’IdO?
  • Quels sont les avantages d’investir dans l’IdO?
  • Le Canada domine le monde dans certains secteurs.

« On est sur la ligne de crête actuellement, avec des applications matures, les technologies sont là, à bas coûts », nous disait donc très justement le professeur Stéphane Roche, de l’Université Laval.

Promesses en ligne ou véritable réalité? « Dans le domaine de l’apprentissage, avec des classes réactives, le Web 3.0 promet déjà l’amélioration de l’expérience usagé », poursuit-il. Et que serait un bel exemple inédit de ce que ce web nous réserve, selon-lui : « Je pense à ce qu’a fait une compagnie de Québec, Saga, en enregistrant chaque instrument de l’Orchestre symphonique de Québec, pour en faire une application iPhone implantée dans les jardins de l’Assemblée nationale… En s’y déplaçant, l’usagé peut recomposer la musique selon le lieu précis… Bel exemple d’interaction multi-sensorielle avec les lieux », nous explique Stéphane Roche, ce professeur titulaire de sciences géomatiques et actuellement vice-doyen à la recherche et aux études, à la Faculté de Foresterie, de Géographie et de Géomatique de l’Université Laval, qui se spécialise justement sur le potentiel de repenser les interactions avec les lieux physiques (design, expérience usagé, détection et géo-détection, vente au détail).

Promesses en ligne ou véritable réalité? Qu’en pense un représentant de l’industrie maintenant ? Est-ce que la clientèle de 2016 comprend bien ce que signifie le Web 3.0? Savent-ils ce qui en ressort?

« Au-delà des agences, des intégrateurs ou des acteurs spécialisés, peu d’entreprises et de personnes sont encore familiarisées avec le concept du Web 3.0. D’ailleurs les définitions sont très souvent différentes lorsque nous interrogeons nos interlocuteurs. Peut-être faudrait-il réfléchir à un langage commun sur le Web 3.0 commençant par une définition validée par toute la communauté d’affaire? », se demande Julien Trassard, directeur général/CEO chez LINKBYNET Amérique du Nord.

Ce qui ne signifie pas qu’il n’arrive pas à lever des mandats. Considère-t-il avoir déjà relevé certains mandats de Web 3.0 pour des clients, à ce jours?

« Oui des travaux comme :

– La conception de plates-formes d’orchestration de Clouds favorisant la facilité d’adoption des nouveautés proposées par ces éditeurs comme des modèles Paas ou Saas intégrées par les équipes LINKBYNET (Amazon, Azure, OVH, etc.).
– La mise en place d’infrastructures sous containers de type Docker pour faciliter l’agilité des déploiements Web », développe ici Julien Trassard.

Voila donc deux témoignages qui montrent qu’en 2016, le Web 3.0 n’est pas un mirage du futur.

La Chambre de commerce et d’industrie de Trois-Rivières avait d’ailleurs fait un clin d’oeil aux enjeux en la matière en mars 2015…

Le Web 3.0 est bien parmi nous!

ALORS QUOI RETENIR DE TOUT ÇA POUR LES GENS D’AFFAIRES EN 2016 ?

Parler de Web 1.0 et 2.0 et maintenant 3.0 permet d’abord d’illustrer les grandes évolutions d’internet. L’internet des années 1990’, le 1.0, correspondait à une utilisation d’internet statique, qui d’essentiellement comptait les sites vitrines, avec une information descendante du communiquant vers son récepteur. Avec les années 2000, les premiers sites de vente en ligne grand public émergent, ainsi que les premiers wiki, forums, blogs et autres outils des réseaux sociaux. Internet devient social et communautaire, on parle alors du Web 2.0. L’internaute devient actif, et surtout acteur.

Un certain consensus veut que l’étape suivante, ce Web 3.0 que nous vivons actuellement, soit celui de la mobilité, le web des objets connectés et des données (IdO). Ce qui lui vaut fréquemment son appellation de « web sémantique ».

Le web de la mobilité

D’abord les téléphones portables, mais autant les montres intelligentes, ou les bracelets connectés ont la particularité d’être mobiles. L’accès à internet étant de plus en plus nomade, partout et à n’importe quel moment, le web vient à nous et l’utilisation d’internet devient indépendante de tout type de support. Cette mobilité est l’une des composantes du Web 3.0 la plus concrète et la plus observable pour l’instant. Et déjà les consommateurs se sont largement appropriés cette opportunité d’être connectés en permanence.

Mais attention, les objets connectés arrivent!

Le web des objets connectés

Le marché des objets connectés reste encore naissant, mais l’explosion est imminente.

  • Selon IDC, on comptait 10 300 milliards de systèmes intelligents connectés en 2014, et ce nombre devrait atteindre 29 500 milliards d’ici 2020. Cela signifie que plus de 5 000 points d’extrémité connectés viennent s’ajouter toutes les minutes.
  • Le cabinet GFK prévoit que le nombre d’objets connectés en France seulement soit de l’ordre de 2 milliards d’ici 2020, et à l’échelle mondiale la valeur du secteur devrait atteindre près de 9 billions de dollars.

En 2020 toujours, 1% des objets connectés seront des voitures. Le Google Car ou encore les voitures intelligentes de Tesla, ce secteur a déjà bien senti l’opportunité de croissance et travaille à imaginer des voitures, non seulement connectées à internet, mais aussi capables de conduire de manière autonome et sans intervention humaine.

La sphère de la santé est aussi à surveiller, on vous proposera de plus en plus un objet de e-santé. Du simple bracelet connecté qui permet de monitorer l’activité physique, cardiaque, ou encore de contrôler la glycémie, au pilulier électronique, voire au robot-chirurgien, notamment dans un contexte de populations vieillissante en Occident, ces objets auront un rôle fondamental dans les années à venir pour favoriser le maintien à domicile de personnes à mobilité réduite, excentrées de centres médicaux ou encore devenues dépendantes. Anticipation des besoins, alertes, observance des traitements pourront être en partie déléguées à ces outils bienveillants et intelligents.

Le web sémantique

Le web sémantique est un web centré sur l’utilisateur, capable de comprendre le sens des données et de les recontextualiser. Bref, la connaissance client devient on ne peut plus liée à l’expérience utilisateur. De là, la vente en ligne du futur saura anticiper nos envies selon le contexte particulier du moment : si j’achète pour moi ou pour faire un cadeau…

La nouvelle révolution internet est donc en marche, mais beaucoup restent à imaginer et à inventer, pour les entreprises notamment qui cette fois encore devront rapidement s’adapter et capitaliser sur ces évolutions pour mieux répondre aux nouveaux usages des consommateurs qui demanderont toujours plus de pertinence, et de personnalisation.

La révolution du Web 3.0 sera aussi celle du comportemental et celle de l’individualisation.

Le sociologue Bernard Cathelat, lui, avait tissé, lors d’un forum soutenu par l’Unesco, cinq tendances fortes du Web 3.0:

  • Track & Profile: vers un monde d’«omnisurveillance»;
  • Cristal World: vers un monde de transparence;
  • ID drama: combat autour des identités et la e-réputation;
  • Sway Capital: le marché des relations;
  • Match Marketing: le commerce one to one.

SE PRÉPARER AU WEB 4.0

Le coeur du Web 3.0 sera cette décennie qui est la nôtre : 2010-2020. Le Web 4.0 est donc déjà à notre portée. Qu’en dire?

Ce Web 4.0 serait donc intelligent, sémantique, peut-être la préfiguration de l’ordinateur de 2001 Odyssée de l’Espace de Stanley Kubrick. Il est alors vraisemblable que ce Web 4.0 ne sera plus seulement web, il sera constitué de capteurs, d’interfaces Homme-machine vraisemblablement avec des puces biologiques implantées, et de transfert de données numériques transférables vers d’autres puces biologiques.

Pour les visionnaires le Web 4.0 se sera alors « dissous » dans un continuum biologique-numérique-biologique de personne à personne.

Nous sommes là peut-être dans le domaine de la science-fiction, mais par certains côtés on sait déjà que certaines applications existantes – les systèmes experts avec biocapteurs – portent belles et bien en elles les fondamentaux du Web 4.0.

Pour Joël de Rosnay, le web sera utilisable en permanence. Autrement dit, il sera symbiotique, en lien avec l’intelligence ambiante, dite aussi informatique ubiquitaire.

Dans un travail universitaire datant de 2011, l’étudiant auteur concluait déjà « que l’ère du Web 3.0 est déjà entamée. »

Et le blogueur Fred Cavazza titrait ce 31 mars : 2016 sera l’année du Web 3.0 et ce avec un explicite tableau allant déjà au-delà de ça:

Tableau 1: Vers le Web 4.0 ?

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Source: fredcavazza.net2016-sera-lannee-web-3-0

Après tout ce partage de contenu sur le Web 3.0, à vous de passer en action vers ces futurs proches! Et merci de votre bonne lecture de ce long Dossier spécial de cinq articles.

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(Article 5 d’un dossier de 5: pour lire les autres articles…)

 

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(1) entreprise.bell.ca/magasiner/Entreprise/Reussire-en-affaires-avec-IdO