Tous les articles par Daniel Allard

Depuis 1997, Daniel Allard a co-fondé et dirige le cyberjournal CommerceMonde.com. En 2013, il fit de même avec l'Association des sociétés québécoises cotées en Bourse, organisant notamment le Gala annuel des sociétés en Bourse (2008 à 2015). Le développement de l'équipe de LiNNOVarium.com est son actuelle priorité.

La gouvernance de l’IA nous annonce-t-elle un retour en force du multilatéralisme?

La nécessité est la mère de l’invention! Le dicton a la vie dure, alors même que les enjeux environnementaux et climatiques, totalement planétaires, n’ont pas conduit l’approche du multilatéralisme, en matière de relations entre les États, à un haut niveau de confiance et de résultats.

Ils étaient pourtant nombreux, experts et politiciens, à se donner rendez-vous les 10-11 février 2025, à Paris, pour le Sommet pour l’action sur l’IA. Pour travailler, ils ont notamment en main le premier rapport indépendant international sur la sécurité de l’IA. Un important document de réflexion rédigé par une équipe d’une centaine d’experts de plus de 30 pays. Le rapport détaille les données probantes sur les risques du développement « mal encadré » de l’IA.

On cherche aussi à aider les politiciens et législateurs à relever les principaux défis mondiaux reliés à l’IA. Un groupe international d’experts a donc formulé des recommandations de politiques publiques pouvant être mise en œuvre à l’échelle mondiale pour protéger la démocratie ou l’intégrité électoral.


Sommet de Paris:

61 pays s’accordent pour une IA
« ouverte », « inclusive » et « éthique »

On le voit déjà très bien, le développement de l’intelligence artificielle (IA) n’a pas de frontières. Toute approche de gouvernance unilatérale, ou bilatérale (de pays à pays), se frappera à l’inefficacité. Pour atténuer efficacement les risques reliés à l’IA, la communauté internationale doit absolument se concerter et travailler de concert.

HEUREUX RETOUR DU BALANCIER

Si la gouvernance de l’IA annonçait un retour du multilatéralisme en matière de relations internationales, il faudrait parler d’un début de retour du balancier. Ce ne sont certainement pas les premières semaines de la présidence de Donald Trump qui annoncent de belles heures pour le multilatéralisme. C’est tout à fait le contraire.

Mais autant des pays comme le Canada et la France ont un énorme avantage à jouer la carte du multilatéralisme sur la scène internationale. Et MM Trudeau comme Macron, leurs leaders politiques, étaient bien là, à Paris (ainsi que le v-p Vance).

Il n’y a pas que pour le domaine de l’IA que la formule s’impose. Pour l’environnement et le climat, nous l’avons déjà dit. Et il faut remarquer ici que si un décret Trump a fait sortir les USA de l’Accord de Paris sur le climat, le pays n’est pas retiré pour autant de l’organisation des fameuses COP (Conference of parties), lieu d’exercice concret du multilatéralisme en la matière.

Avec quelque 193 États souverains à l’ONU, comment penser une gouvernance mondiale pertinente et efficace autrement que par le chemin du tous ensemble?

Si le multilatéralisme se traduit dès la coopération de trois États au moins dans le but d’instaurer des règles communes, c’est par le nombre des parties prenantes qu’il acquière sa plus grande pertinence. Et ici, il y a surtout l’idée que la coopération rend l’action plus efficace. Plus bel exemple : les problèmes environnementaux qui peuvent dépasser le cadre des frontières étatiques; et dans un tel cas une coopération entre États peut s’avérer plus bénéfique pour tous les acteurs concernés que si ceux-ci agissaient seuls.

En théorie, la complexification des relations internationales contemporaines rend le renforcement du multilatéralisme rien de moins qu’inévitable. Un argument difficilement contestable dans un monde globalisé, où l’interdépendance est élevée, voire toujours croissante. Et aucun État, voire même le plus puissant, ne peut espérer résoudre seul tous les défis auquel il est confronté. Un argument se heurtant pourtant à la réalité d’un système international d’État trop anarchique, qui manque de la confiance et de la bonne volonté essentielles pour régler des problèmes.

Rappelons, finalement, que le multilatéralisme montre plus facilement son efficacité dans le domaine du commerce international, dont il est issu.

Si la gouvernance de l’IA nous annonce un retour du multilatéralisme, il faudrait y voir une bonne nouvelle.

Programme du Sommet | Sommet pour l’action sur l’Intelligence Artificielle

2025 : et quoi encore?

Nous, les humains, avons une bizarre de propension à vouloir nous attarder aux années de début de décennie et de leur moitié – comme 2025! – à titre de lignes charnières du temps. Probablement parce qu’il nous importe de bien le marquer, ce temps qui passe; de s’en donner des balises ou des moments imposant réflexion. Faire bilan! Réfléchir, il en serait bien heureux, oui! Réfléchir… Nous en avons bien besoin, pour mieux agir.

Alors quoi encore avec 2025?

Alors que les conditions historiques ayant vu émerger les compagnies transnationales plus puissantes que les États, en quantité plus que préoccupante, ont trop imposé une nouvelle donne… (Maintenant, quand un Elon Musk parle…)

Alors que les progrès technologiques soufflent ou chaud, ou froid, de leurs imprévisibles potentialités (IA, robotique, miniaturisation, instantanéité, etc.) en étourdissant le rôle et les moyens des États à réguler et organiser nos sociétés pour le bien de tous, nous rapprochant du déni de démocratie…

Alors qu’un grand patron peut encaisser un salaire annuel faisant 10 000 fois celui de la moyenne de ses employés… (Oui, il y en a au moins un qui existe…)

Alors que la crise des changements climatiques tend à remettre TOUT en question, si longtemps que l’on veuille encore sauvegarder l’essentiel de l’espèce humaine sur la Terre, la maison commune… (Sans parler des enjeux de la biodiversité, de l’océan mondial ou de l’eau douce…)

Mais l’ONU compte encore quelque 195 États-nations, se disant tous totalement « souverains » et maître de la situation, pourtant incapables d’organiser le souhaitable impôt minimum mondial, ou l’autant souhaitable paix dans le monde!

Mais les forces magiques du libre marché, la course aveugle à la compétitivité, l’avidité vers toujours plus de profit n’arrivent qu’à sans cesse écraser l’intérêt public!

Mais l’écart dans le nécessaire partage de la richesse en société devient tel que la morale citoyenne est remise en doute, qu’il y a urgence à l’équité!

Mais de COP en COP, sans rapides résultats, la coupe sera bien pleine et les points de bascules et autres lignes de non retour seront irrémédiablement franchis.

Alors quoi se souhaiter pour 2025?

Oui, l’Occident doit encore proposer de considérer la démocratie comme une valeur universelle, voire une concrète démocratie participative (face à la démocratie représentative, elle en dangereuse crise de légitimité). Pour moins de frontières politiques et une coopération internationale plus efficace. Que 2025 éveille, et réveille, le citoyen électeur pour que l’idéal démocratique génère ses promesses de paix et de bonheur pour le plus grand nombre.

Oui et toujours oui au progrès, mais jamais à n’importe quel prix. Et que les débats se fassent; que la transparence permette les décisions libres et éclairées. Encore ici l’idéal démocratique est de mise. Que 2025 permette d’avancer avec et pour tous, sachant qu’en participant à la prise de décisions le citoyen cautionne et rend légitime son application (grand gage de paix et de concorde sociales).

Oui, l’idéalisme aura toujours sa place au panthéon des grandes valeurs, mais face au podium « Liberté, Fraternité, Égalité » doit être ajouté Équité. Que 2025 soit mondialement la marque d’un monde plus équitable.

Oui, l’humanité joue avec sa sécurité. Et les plus riches n’ont aucun mérite à penser se sauver sur Mars, ou la Lune, pour éviter un avenir invivable dans la maison commune. Que 2025 soit l’année du Contrat de l’humanité pour sa survie sur Terre.

Même si la manière Trump viendra provoquer… Même si l’autocrate et militariste Poutine impose toujours la guerre comme résolution d’un conflit. Même si la Chine menace de même pour sa frontière avec Taïwan. Ah maudites frontières… Trop de frontières!

Gardons espoir, car malgré les Cassandre de malheur, les élections de novembre 2024 aux USA auront été, au final, un exemplaire exercice de la démocratie. Gardons espoir, car il est aussi dans la nature humaine de le faire, et de se dépasser pour le meilleur. Pour se réjouir au bilan, honorer des héros à chaque décennie ou sa moitié.

Et si 2025 voyait naître démocratiquement la Grande fédération LibanSyrie?

Et si 2025 voyait disparaître l’injuste droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU?

Et si 2025 voyait se lever le « Patron aux 10 000 salaires » en donnant un exemple de plus d’équité?

Et si en 2025 nous nous donnions tous, solidairement, la main pour sauver tous, ensemble, la maison commune, notre planète la Terre?

Bonne année!


Né en 2001, l’Observatoire International de la Démocratie Participative (OIDP) est un réseau international ouvert à toutes les villes, organisations et centres de recherche souhaitant connaître, échanger et mettre en œuvre des expériences en matière de démocratie participative au niveau local.

https://oidp.net/

Les États auraient 10 fois raison d’investir dans les organisations religieuses

Une récente étude canadienne propose que l’apport économique des congrégations religieuses multiplie par plus de dix, oui 10!, la valeur des crédits d’impôt et autres exonérations fiscales que l’État, au Canada, leur consent. Autrement dit, selon l’expérience canadienne, pour chaque dollar provenant de l’État par l’entremise d’un congé de taxe foncière, de l’impôt sur le revenu ou de taxes de vente, les organismes en cause procurent l’équivalent de 10,47 $ en retombées socio-économiques à la société.

L’exemple du Canada démontre ainsi que les États auraient pas moins de 10 fois raison d’investir dans les organisations religieuses oeuvrant sur leur territoire de juridiction.

Selon l’étude L’exonération fiscale des organismes religieux, un plus pour tous les Canadiens, diffusée en novembre 2024 par le Centre de recherche Cardus, lesdites retombées auraient totalisé quelque 16,5 milliards $ en 2019, au Canada.

Méthodologiquement parlant, l’étude a calculé l’effet de halo ainsi que la valeur des exonérations et crédits d’impôt pour 64 congrégations chrétiennes au Canada, de 2018 à 2020. Les auteurs le reconnaissent eux-mêmes : « À étudier les tenants d’une autre foi, on obtiendrait peut-être un autre résultat. »

Une étude précédente de Cardus
avait estimé que l’effet de halo des congrégations religieuses au Canada
atteint environ 18,2 milliards de dollars par année.

On appelle « effet de halo » la valeur en dollars de l’apport socio-économique d’une congrégation religieuse. Par retombées socio-économiques à la société, on entend ici notamment : la valeur des programmes et services offerts tels la lutte contre les dépendances ou le parrainage de réfugiés, la valeur des espaces offerts pour des activités culturelles ou communautaires, les dépenses directes et les activités générées en attirants diverses cérémonies.

C’est Ram Cnaan, à l’Université de Pennsylvanie, qui a cherché par ses travaux à établir la valeur en dollars de l’action de proximité des congrégations religieuses : un apport que l’on l’appelle ici l’effet de halo.

UNE HISTOIRE REMONTANT À 1601

L’exemple du Canada doit-il inspirer les autres pays du monde? Faut-il faire de l’exonération fiscale des organismes de bienfaisance une recette de bonne gouvernance universelle? Il faut savoir que l’exonération fiscale des organismes de bienfaisance dûment enregistrés découle de la promulgation, en Angleterre, en 1601, du Statute of Charitable Uses. Une action de l’État qui fut ensuite adoptée par les colonies d’Amérique.

Les organismes ainsi reconnus d’utilité publique, comme les organismes religieux, étant donc réputés aider le citoyen en donnant un sens à sa vie, en le rendant plus heureux, en lui offrant divers biens et services. En 2024, cette approche se confronte à la réalité de la nécessaire laïcité de l’État dans une société moderne qui souhaite respecter les diversités de ses populations.

On peut aussi considérer que de nombreuses recherches en sciences sociales ont démontré que les organisations religieuses multiplient les bienfaits qui profitent autant aux individus, qu’aux groupes.

QUI EST CARDIUS ?

Cardus est un centre de recherche non partisan qui s’engage, par la recherche et le dialogue, à clarifier et renforcer les moyens par lesquels les institutions de la société peuvent collaborer pour le bien commun. Fondé en 1974, il est basé en Ontario, au Canada.

À lire:

L’exonération fiscale des églises profite à tous, selon une étude | Cardus

CanaDon. « Calculatrice du crédit d’impôt pour dons de bienfaisance ». 2023. https://www.canadahelps.org/fr/calculatrice/.

Gagnez-vous plus ou moins que 6,85 $ US par jour?

(6 mai 2024; mis à jour le 19 fev 2025) Un salaire de 6,85 $US par jour, c’est la médiane des revenus par habitant sur Terre. Une statistique pertinente à relever dans le contexte du dernier Rapport mondial sur les crises alimentaires, publié le 24 avril 2024. Ce revenu médian signifie qu’une moitié gagne plus et l’autre moitié gagne moins. Ledit Rapport est une œuvre commune de diverses agences de l’ONU, de l’Union européenne et de l’agence USAID des États-Unis d’Amérique. Il nous apprend que près de 282 millions de personnes, dans maintenant 59 pays et territoires à travers le monde, ont connu des niveaux élevés de faim aiguë en 2023 (en augmentation de 24 millions par rapport à l’année précédente).

Avec 6,85 $US, il m’est très difficile de me composer un simple trio MacDo, à Québec, au Canada.

Et vous, qui êtes vous, sur la Terre, relativement à un tel revenu?

À 6,85 $US par jour, la Banque mondiale parle de « simple pauvreté »; mais le seuil de 3,65 $ correspondant à une « grande pauvreté », alors que pour elle un revenu quotidien moindre que 2,30 $ constate le triste seuil de la « pauvreté absolue ».

Alors que le salaire minimum vient de passer à 15,75 $ canadien de l’heure au Québec, ce 1er mai 2024, on voit que le qualificatif « riche » est bien relatif à travers le monde.

Évidemment, il faut toujours considérer le contexte et le lieu de vie d’une personne, afin de constater et vraiment qualifier la qualité de vie humaine.

Heureusement, la pauvreté extrême, l’état de disette alimentaire, le nombre de personne en situation d’urgence pour boire et manger au jour le jour affiche un recul marqué au fil des dernières décennies.

Selon l’ONU, la « grande pauvreté » représentait le quotidien de :

36% de l’humanité en 1988;

23% de l’humanité en 2000;

mais moins de 10% en 2022.

Et ceci, même s’il aura fallu assumer un quasi-doublement de la population mondiale pendant les mêmes décennies.

TABLEAU 1: Les 10 pays/territoires comptant le plus grand nombre de personnes confrontées à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë (en 2023)

PaysMillions d’habitants
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
NIGÉRIA
SOUDAN
AFGHANISTAN
ÉTHIOPIE
YÉMEN
RÉPUBLIQUE ARABE SYRIENNE
BANGLADESH
PAKISTAN
MYANMAR
26
25
20
20
20
18
13
12
12
11
Source : TWG de l’IPC (Bangladesh, République démocratique du Congo, Pakistan, Soudan) ; CH (Nigéria) ; FEWS NET (Éthiopie, Yémen) ; HNO (Afghanistan, République arabe syrienne) ; préanalyse réalisée dans le cadre du HNRP 2024 (Myanmar).

La PALESTINE-BANDE DE GAZA (100%), le SOUDAN DU SUD (63%), le YÉMEN, la RÉPUBLIQUE ARABE SYRIENNE, HAÏTI (49%), l’AFGHANISTAN et la RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, ainsi que le SOUDAN (42%) sont tous des pays/territoires présentant une part dépassant 40% de la population analysée, confrontée à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë (toujours en 2023).

Le Rapport Mondial sur les Crises Alimentaires (GRFC) est produit chaque année par le Réseau d’information sur la sécurité alimentaire (FSIN) et lancé par le Réseau Mondial contre les crises alimentaires (GNAFC).

En 1989, les gagnants du mur de Berlin ont vite cru que le commerce mondial serait un facteur de grande paix et de bien être universel. Bientôt deux générations plus tard, il faut convenir que cet idéalisme manquait d’une dose d’ingrédients supplémentaires pour effectivement nourrir et concrétiser un tel espoir.

Source du l’image ci-haut.

Et pour finir, ci-haut un saisissant dénombrement comparatif qui nous vient d’une source des plus assurées: la fiscaliste québécoise, professeure et auteure, Brigitte Alepin. On y constate des éléments qui ajoutent à la réflexion proposée dans le présent article.

Rapport Mondial sur les Crises Alimentaires : 59 pays touchés par la malnutrition aiguë en 2023 – UNICEF

GRFC2024-brief-fr.pdf (fsinplatform.org)

L’Union européenne ouvre une porte directe au Québec

Le Québec vient de réaliser une première, en devenant le premier État infranational à l’extérieur de l’Europe à signer une lettre d’intention avec le président du Comité européen des régions (CdR) de l’Union européenne (UE), M. Vasco Alves Cordeiro, en vertu de laquelle les deux parties développeront un partenariat.

« Ce partenariat prometteur avec le Comité européen des régions de l’Union européenne nous permettra d’agrandir notre champ d’influence en Europe et de nous implanter davantage dans le plus important marché économique du monde. Je suis très fière de cette collaboration stratégique qui s’amorce entre le Québec et l’Europe », a expliqué la cosignataire du document le 17 mars 2024 de Mons en Belgique, Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec.

La lettre d’intention permettra, par exemple, au Québec de participer aux événements promus par les commissions du CdR. Il pourra plus facilement établir de nouvelles ententes avec les régions et villes d’Europe et échanger sur la transition énergétique et de l’économie verte, dans lesquels l’Europe est pleinement engagée.

Les 18 et 19 mars 2024, Mons, en Belgique, était justement ville hôtesse d’un SOMMET EUROPÉEN DES RÉGIONS ET DES VILLES.

Le Comité des régions regroupe 658 régions et villes européennes issues des 27 pays de l’UE, qui représentent un des plus intéressants marchés au monde avec plus de 448 millions d’habitants. 

Dans un contexte géopolitique tendu, l’UE cherche à établir de nouvelles collaborations avec des nations amies, pour mieux répondre à ses besoins énergétiques, industriels et commerciaux, analyse le communiqué émis le 18 mars 2024 par le cabinet de la ministre.

« Avec cette signature, le Comité européen des régions et le gouvernement du Québec réaffirment le rôle important joué par les collectivités locales et régionales en tant que piliers de nos démocraties et acteurs fondamentaux pour relever les défis qui, au-delà des frontières, affectent nos communautés. Si les deux signataires s’efforcent de travailler plus étroitement sur les questions environnementales et climatiques, l’engagement civique et la participation, je suis convaincu que cette relation aura des retombées significatives tant pour le Comité que pour le Québec, ses institutions et les citoyens qu’ils servent tous les deux », explique pour sa part M. Vasco Alves Cordeiro, président du Comité européen des régions.

La ministre Martine Biron et le président Vasco Alves Cordeiro.

Faits saillants 

  • Rappelons que le budget de l’UE pour la période de 2021-2027 est de 1 216 milliards d’euros.
  • La somme des économies des États membres de l’UE a représenté en 2022 un PIB de 15 905 milliards d’euros.
  • Le Comité européen des régions (CdR) est l’organe de consultation et de représentation des régions et des villes de l’Union européenne.
  • Le Québec pourra participer aux commissions du CdR et suivre les échanges, notamment sur les appels d’offres qui pourraient fortement intéresser les entreprises québécoises ainsi que sur les échanges entre les membres sur les enjeux environnementaux et climatiques, et les domaines culturel et éducatif.