Dossier spécial : Québec-Bavière (1 de 5)

En collaboration avec:
Représentation de l’État de Bavière au Québec
Délégation du Québec à Munich

Dossier spécial de 4 articles :

 
 

 

D-BOX partenaire du Cirque du Soleil et de la NFL pour créer une attraction immersive au cœur de New York

Après plusieurs développements en Asie, c’est dans sa terre natale d’Amérique que l’entreprise montréalaise Technologies D-BOX (TSX:DBO) annonce un autre projet de grande innovation. Considérée dans les leaders mondiaux en matière de technologie de mouvement, elle a été choisie par NFL Experience Times Square pour la création, au cœur de la métropole américaine, New York, d’une « exaltante expérience immersive » qui se voudra à la fine pointe de la technologie sur un thème sportif.

Créée par le Cirque du Soleil, en partenariat avec la National Football League (NFL), « NFL Experience Times Square » est une attraction qui ouvrira ses portes en novembre 2017. Elle visera à donner au public un accès privilégié à l’univers du football professionnel. Outre des souvenirs de championnats, elle présentera un film grandiose comprenant des images exclusives, des écrans interactifs permettant de découvrir des programmes d’entraînement et des plans de match de la NFL et des défis physiques donnant l’occasion aux visiteurs de se mesurer aux joueurs professionnels. Et cette attraction unique en son genre invitera aussi l’amateur de football à passer des gradins au terrain.

Expérience cinématographique en 4D

Pour l’attraction interactive, qui sera présentée à l’année au 20 Times Square – intersection de la 47e Rue Ouest et de la 7e Avenue – une salle de projection immersive avant-gardiste sera aménagée et comprendra des projecteurs à haute définition. Ce sont 185 sièges dotés de la technologie de mouvement D-BOX qui s’offriront alors aux amateurs. Ce lieu sans pareil permettra aux amateurs de football de tous les âges de nourrir leur passion pour ce sport et de ressentir pleinement l’excitation et la poussée d’adrénaline qu’il provoque.

Le spectacle multimédia présentant notamment du contenu exclusif de NFL Films proposera aux visiteurs une expérience exceptionnelle en les faisant passer de simples amateurs à joueurs professionnels de football : les visiteurs pourront adopter le point de vue d’un joueur dans le vestiaire et sur le terrain, ce avant de plonger dans l’ambiance festive du Super Bowl.

« Nous avons tout naturellement plongé dans cette aventure aussi créative qu’innovatrice. En combinant notre technologie de mouvement immersive hors pair avec la vision exceptionnelle de NFL Experience, nous avons créé une expérience unique qui réinvente le concept d’attraction », de déclarer sans modestie le pdg de D-BOX, Claude Mc Master.

Grâce à ce projet la technologie de D-BOX bénéficiera d’une très grande visibilité. Les amateurs de football pourront certes profiter d’une attraction stupéfiante… Pour les curieux d’innovation et de TIC, elle deviendra probablement un attrait incontournable de New York.

Les billets pour cette toute nouvelle attraction thématique sont déjà en vente. Ils sont offerts exclusivement sur le site www.nflexperience.com/, à partir de 39,00 $ US.

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Source de la photo: Cirque du Soleil Canada inc.

Vidéo officiellehttps://app.frame.io/f/clcVcfzX

montreal.tv/2017/05/le-cirque-du-soleil-et-la-nfl-creent-un-spectaculaire-emplacement-immersif-a-times-square-video/

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Suncor parle du chauffage par induction électromagnétique pour remplacer la vapeur pour un projet de sables bitumineux de 160 000 bpj

Suncor Énergie est maintenant la plus importante société énergétique intégrée du Canada : développement et valorisation des sables pétrolifères, production pétrolière et gazière extracôtière, raffinage du pétrole et commercialisation des produits sous la marque Petro-Canada. À titre de membre des indices de durabilité Dow Jones, FTSE4Good et CDP, elle se présente comme une société qui « exploite les ressources pétrolières de façon responsable » et vante son portefeuille croissant de sources d’énergie renouvelable. Suncor est inscrite à l’indice boursier UN Global Compact 100 et sur la liste de Corporate Knights’ Global 100. Souhaitant obtenir l’approbation de l’Alberta pour un nouveau projet de sables bitumineux dans cette province – jusqu’à 160 000 barils par jour – elle a précisé qu’elle « étudierait la possibilité d’utiliser de nouvelles technologies, incluant des solvants volatils et le chauffage par induction électromagnétique » pour remplacer la vapeur d’eau dans la production du pétrole brut. But : utiliser moins d’énergie et moins d’eau. Moyen : innover.

Il s’agit ici du projet Lewis, qui n’a par ailleurs pas encore officiellement été approuvé par Suncor. Mais l’entreprise indique que la construction de sa première phase pourrait commencer en 2024. Et il lui faudra certes encore beaucoup innover pour concrétiser ce qu’elle avance aujourd’hui.

Quand le pétrole s’inspire du lait

Au cours des dernières années, de nombreuses innovations technologiques ont été réalisées pour rendre les procédés de l’industrie des aliments et boissons plus efficaces, moins encombrants, plus sûrs, moins énergivores ou encore, plus respectueux de l’environnement.

Le chauffage par induction électromagnétique consiste à chauffer un produit en le plaçant dans un champ magnétique variable. Il se développe alors des courants de Foucault au sein du matériau qui provoquent son échauffement par effet Joule. D’un point de vue technique, le chauffage peut être direct et la chaleur se développe au sein même de la masse à chauffer ou indirect et c’est une enveloppe (généralement métallique) entourant le produit qui est chauffée par induction. La faible inertie des systèmes permet un réglage précis de la température.

Exemple d’application industrielle : Industrie de la transformation du lait

Type d’entreprise : laiterie au Canada
Application : pasteurisation haute température (procédé UHT)
Date d’installation : 1996
Coûts d’investissement : 855 000 $ (unité de pasteurisation UHT)
Période de recouvrement de l’investissement : 3,3 ans

Résultats : Réduction de la consommation énergétique résultant en des économies de 259 000 $/an.

Avantages technologiques : Par rapport aux méthodes traditionnelles de pasteurisation qui utilisent l’énergie thermique fournie par une chaudière à vapeur, le procédé par induction présente une efficacité accrue de 17 p. 100.

Source : rncan.gc.ca/energie/publications/efficacite/industrie/6844

L’état de la technologie mise en cause reste aussi un sujet ouvert. Il existe bien un brevet que contrôle l’allemande Siemens. L’invention « concerne un inducteur destiné à chauffer une formation géologique, en particulier un gisement d’une substance contenant des hydrocarbures, par exemple un gisement de sable bitumineux, de schiste bitumineux ou de pétrole lourd, par induction électromagnétique, en particulier pour obtenir la substance contenant des hydrocarbures à partir du gisement ». Mais il est tout jeune et ne date que de… 2015.

BREVET « Inducteur et procédé de chauffage d’une formation géologique »
Numéro de publication WO2015176910 A1
Type de publication Demande
Numéro de demande PCT/EP2015/058813
Date de publication 26 nov. 2015
Date de dépôt 23 avr. 2015
Date de priorité 21 mai 2014
Autre référence de publication CA2949555A1, EP2947261A1, EP2947261B1
Inventeurs Dirk DiehlAndreas Koch
Déposant Siemens Aktiengesellschaft, Wintershall Holding GmbH

Source: google.com/patents/WO2015176910A1?cl=fr

Si le projet Lewis se concrétisait, il serait situé à environ 25 kilomètres au nord-est de Fort McMurray, dans le nord de l’Alberta.

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Économie mondiale : surprises 2016 du «Top 20» du commerce international par pays

La publication récente par l’Organisation mondiale du commerce des statistiques et perspectives du commerce permettent de porter un regard sur l’état de l’économie mondiale au tournant de 2016-2017. Sans surprise, les États-Unis et la Chine dominent largement le classement des exportations et des importations, autant en matière de commerce des marchandises que pour celui des services commerciaux. Plusieurs autres pays ont cependant affiché une année 2016 hors du commun : Royaume-Uni, Russie et Brésil notamment. Plusieurs surprises composent donc le plus récent Top 20 du commerce international par pays. Alors suivez-nous bien. Économie mondiale : surprises 2016 !

Le Top 20 des pays pour les exportations et les importations du commerce international des marchandises et des services commerciaux est fondamental dans l’analyse de l’état de l’économie mondiale, parce que ce classement constitue 72 à 73% du poids total de l’économie mondiale :

  • 73% du 15 955 milliards $ d’exportations de marchandises;
  • 72% du 16 225 milliards $ d’importations de marchandises;
  • 73% du 4 770 milliards $ d’exportations de services commerciaux;
  • 72% du 4 645 milliards $ d’importations de services commerciaux.

À 20 pays, ils comptent pour les 3/4 de l’économie mondiale qui se compose tout de même de plus de 190 pays souverains.

Tableau 1

Commerce des marchandises: principaux exportateurs et importateurs, 2016

Exportateurs Part mondiale (%) Importateurs Part mondiale (%)
1-Chine 13,2 1-USA 13,9
2-USA 9,1 2-Chine 9,8
3-Allemagne 8,4 3-Allemagne 6,5
4-Japon 4,0 4-Royaume-Uni 3,9
5-Pays-Bas 3,6 5-Japon 3,7
6-Hong Kong, Chine 3,3 6-France 3,5
7-France 3,1 7-Hong Kong, Chine 3,4
8-Corée du Sud 3,1 8-Pays-Bas 3,1
9-Italie 2,9 9-Canada 2,6
10-Royaume-Uni 2,6 10-Corée du Sud 2,5
11-Belgique 2,5 11-Italie 2,5
12-Canada 2,4 12-Mexique 2,5
13-Mexique 2,3 13-Belgique 2,3
14-Singapour 2,1 14-Inde 2,2
15-Suisse 1,9 15-Espagne 1,9
16-Espagne 1,8 16-Singapour 1,7
17-Russie 1,8 17-Suisse 1,7
18-Taiwan 1,8 18-Taiwan 1,4
19-Émirats arabes unis 1,7 19-Émirats arabes unis 1,4
20-Inde 1,7 20-Turquie 1,2

Pour le commerce des marchandises, les même 13 pays (en gras) sont d’abord globalement à la tête des exportations et des importations en 2016. Une réalité qui se poursuit pour tout le Top 20 à l’exception de la Russie, qui n’arrive que 24e pour les importations, malgré une baisse de 1% en variation annuelle, permettant ainsi à la Turquie de s’y classer. Pour cette même Russie, c’est du côté des exportations que la surprise est plus cruelle : elle ne mérite que le 17e rang à cause d’une importante chute (-17%). Acteur important, l’Inde s’est aussi déclassé en 2016 avec une forte diminution (-9%) de ses importations de marchandises.

Face à des moyennes mondiales de -3% (scores des USA justement), côté exportations les -8% de la Chine et -11% du Royaume-Uni se démarquent; alors qu’outre l’Inde (-9%) il n’y a que Hong Kong à -10% qui affiche aussi un extrême du côté importations.

Bien que loin du Top 20, mais tout de même toujours dans les 30 premières puissances importatrices, soulignons l’énorme baisse de -20% du Brésil, qui a donc reculé en position 28 au classement (25e comme exportateur), avec seulement 143 G$ d’importations de marchandises, ce bien derrière l’Autriche, la Malaisie et le Viet Nam (avec 185 G$ d’exportations, le Brésil se situe ici entre la Malaisie, 189 G, et le Viet Nam, 177 G).

 

Tableau 2

Services commerciaux: principaux exportateurs et importateurs, 2016

Exportateurs Part mondiale (%) Importateurs Part mondiale (%)
1-USA 15,4 1-USA 10,4
2-Royaume-Uni 6,9 2-Chine 9,7
3-Allemagne 5,6 3-Allemagne 6,6
4-France 4,9 4-France 5,1
5-Chine 4,3 5-Irelande 4,1
6-Pays-Bas 3,7 6-Royaume-Uni 4,1
7-Japon 3,5 7-Japon 3,9
8-Inde 3,4 8-Pays-Bas 3,6
9-Singapour 3,1 9-Singapour 3,3
10-Irelande 3,1 10-Inde 2,9
11-Espagne 2,7 11-Corée du Sud 2,3
12-Suisse 2,4 12-Belgique 2,3
13-Belgique 2,2 13-Italie 2,2
14-Italie 2,1 14-Canada 2,1
15-Hong Kong, Chine 2,1 15-Suisse 2,0
16-Luxembourg 2,0 16-Hong Kong, Chine 1,6
17-Corée du Sud 1,9 17-Russie 1,6
18-Canada 1,7 18-Luxembourg 1,5
19-Suède 1,5 19-Espagne 1,5
20-Thaïlande 1,4 20-Émirats arabes unis 1,4

Comme pour les marchandises, le classement pour les services commerciaux est aussi passablement équilibré, alors que les même 10 pays (en gras) sont encore globalement à la tête des exportations et également des importations, sauf que l’Inde, Singapour et l’Irelande viennent déclasser Hong Kong, la Corée du Sud et l’Italie, trois pays qui demeurent tout de même au Top 20. Pour compléter ce Top 20, seul les deux derniers du classement export, la Suède et le Royaume de Thaïlande, n’y restent pas pour les importations, y arrivant ici au 22e rang (Suède) et au 29e rang (Thaïlande). C’est la Russie, comme 17e (24e exportateur) et les Émirats arabes unis, comme 20e, qui y apparaissent plutôt. (Importateur pour 66 milliards $ en 2016, les EAU ne sont pas un pays majeur à titre d’exportateur de services commerciaux.) Une Russie, encore ici, à la dérive enregistrant une importante baisse (-16,4%) à 73 milliards $ de valeur d’importations.

Contrairement aux marchandises (-3%), les services commerciaux ont enregistré une croissance en 2016 : très modeste de +0,1% à l’export, mais de +0,5% à l’import. Et l’Irelande est ici le pays champion de l’année avec son doublé imposant de variations annuelles (8,8 et 14,6%) ; l’Irelande a exporté pour 146 G$ de services et en a importé pour 192 G$, se classant 5e au rang mondial à ce dernier titre dépassant même – tout juste – le Royaume-Uni (pour sa part déjà en perte de -8,9%). La Thaïlande (+7,7), l’Espagne (+7,6) et le Japon (+6,5) sont les autres belles surprises de l’année 2016 pour leur croissance des exportations de services. À l’opposé des deux autres, la Thaïlande a cependant pris la pente descendante pour les importations, arrivant ici au 29e rang mondial et ayant à supporter une diminution (-0,8%) en valeur par rapport à l’année précédente.

L’analyse plus globale du secteur des services commerciaux commande aussi de souligner l’état stimulant du marché d’Israël (maintenant au 27e rang) avec une croissance de 10,2% en 2016 et ayant représenté une valeur de 39 milliards $ d’exportations. Un succès remarquable face à son voisin la Turquie, en totale déroute, qui glissant même derrière, au 28e rang, accuse une forte diminution (-19,6%). À 37 G$ d’export, cette Turquie se maintenant par ailleurs tout juste devant une Norvège, elle aussi dans la tourmente,  accusant, elle, une diminution également dans les deux chiffres (-10,8%), pour un chiffre d’affaires de 36 G$.

Sept (7)
pays seulement

sont au Top 10
des quatre classements
du commerce
international

Tableau 3

Commerce des marchandises: principaux exportateurs et importateurs, 2016

Milliards de $ et %

Tableau 4

Services commerciaux: principaux exportateurs et importateurs, 2016

Milliards de $ et %

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(Source des Tableaux 3 et 4 et des données des Tableaux 1 et 2: www.wto.org)

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Concordia University innove encore : un Think tank sur l’aviation

Encore récemment, aucune université ne s’attardait à scientifiquement scruter l’horizon de cette industrie stratégique, et en croissance, partout dans le monde. Le marché et l’espace aérien sont de plus en plus saturés à l’international et les entreprises autant que l’État peinent pourtant à suivre le rythme. Premier groupe en son genre dans le monde, le Think tank sur l’aviation lancé récemment par Concordia vise à formuler des idées novatrices et proposer des politiques fondées sur des données probantes.

Lancé dans le cadre de la Semaine de l’aviation civile de Montréal – version sept. 2016 – et à titre de groupe impartial et indépendant, il s’appuie particulièrement sur les travaux de la professeure Isabelle Dostaler, du Département de management de l’École John-Molson.

Un comité consultatif de haut niveau accompagne également cette démarche originale. C’est Pierre J. Jeanniot, ancien pdg de l’Association internationale du transport aérien, qui le préside.

Les autres membres du Comité consultatif étant :

  • James Cherry, pdg Aéroports de Montréal;
  • Graham Carr, V-P, Research and Graduate Studies, Concordia;
  • John W. Crichton, ancient pdg, NAV CANADA;
  • Jean-Francois Lemay, directeur général, Air Transat;
  • Aaron Nsakanda, Associate Professor, Carleton University;
  • Michel Wachenheim, conseiller senior à Airbus et ancien Ambassadeur et représentant permanent de la France au conseil de l’OACI;
  • ainsi que la professeure Isabelle Dostaler.
Dr. Dostaler teaching interests are strategy, critical business thinking and technology management. 
Using benchmarking approaches, Dr. Dostaler has conducted research into new product development, operations strategy, and performance in the electronics, automotive and aerospace industries. 
Her research has been published in journals such as Journal of Air Transport Management, Journal of Aviation/Aerospace Education & Research, Canadian Journal of Administrative Sciences, Journal of High Technology Management Research, Gestion, Revue Française de Gestion, International Scope Review, Revue Internationale PME, and Production and Operations Management. Dr. Dostaler is frequently asked to comment on aviation and aerospace business news.

(Sur la photo: Isabelle Dostaler)

New Aviation Think Tank: Innovative platform propels forward-thinking ideas

A new Aviation Think Tank launched at Concordia University will advance innovative ideas and propose evidence-based policies to support growth in the dynamic aviation industry.  The announcement comes during Montreal’s Civil Aviation Week, organized by Aéroports de Montréal (ADM) and running September 27 through October 3, 2017.

As the first of its kind in the world, the think tank will convene researchers and industry professionals to facilitate exchanges on key issues of strategy, business practices, and policy development for the benefit of the aviation industry and its diverse public and private stakeholders.

« The Aviation Think Tank will provide a dynamic platform for dialogue to address the priorities of business, government and the public on issues ranging from sustainability to profitability (…) A key objective will be advancing academic research in this rapidly evolving field », says Concordia President Alan Shepard.

The President and CEO of ADM, James Cherry, will serve on an international advisory board, featuring a cross-section of high-level professionals, to determine the strategic directions and research objectives of the Aviation Think Tank. The advisory board will be chaired by Pierre J. Jeanniot, former Director General and CEO of the International Air Transport Association.

« Concordia has created this innovative platform to provide a forum for industry professionals and experts, researchers and academics to collaborate and weigh in on the most important issues facing the aviation sector (…) The knowledge and ideas generated will promote new policies, best practices and key actions to help set the pace in a complex arena. » Pierre J. Jeanniot

The think tank will be independent and impartial, informed by research conducted by John Molson School of Business professors and students, in collaboration with researchers from Concordia and other universities. JMSB management professor Isabelle Dostaler is the academic director of the think tank. François Bouilhac, president of COMREL International, an international affairs consulting firm, will serve as executive director.

Isabelle Dostaler will also serve on the advisory board.

The other board members are:

  • Graham Carr, Vice-President, Research and Graduate Studies, Concordia;
  • John W. Crichton, former President and CEO, NAV CANADA;
  • Jean-Francois Lemay, General Manager, Air Transat;
  • Aaron Nsakanda, Associate Professor, Carleton University;
  • Michel Wachenheim, Senior Advisor to the CEO, Airbus; former Ambassador and Permanent Representative of France, ICAO Council.

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