Mission
au Japon par
Daniel Allard
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Lors
de sa mission en Asie effectuée entre le 8 et le 19 mai 2001, le maire de
Québec, Jean-Paul L’Allier, avait décidé de visiter deux pays:
la Chine et le Japon. Au
Japon, comme
pour la portion Chine de la mission du maire (voir le DOSSIER
SPÉCIAL),
des représentants du monde des affaires et d'organismes divers s’étaient
joints à la délégation de la Ville de Québec: Armand Chalifour,
président de Energy Contact, Luciano Dorotea, dir. du Bureau des
relations internationales de la Ville de Québec, Chantal
Gilbert,
joaillière et coutelière d'art, présidente du Conseil des métiers
d'art du Québec, Sylvain Labbé, président-directeur général de
Q-Web,
Caroline Lepage,
directrice des services à l’exportation à la Société de promotion économique
du Québec métropolitain, Jean-Guy Paquet, PDG de l’INO, François
Tremblay, directeur du Service des expositions internationales au Musée
de la civilisation du Québec, ainsi que Denis Brière, chef du
pupitre Japon au ministère des Relations internationales du Québec. Pour
sa part, la Ville de Québec visait strictementent à entamer des
pourparlers avec la Ville de Fukuoka. Des rencontres économiques,
universitaires, patrimoniales et institutionnelles ont également été
tenues à Tokyo, à Kyoto, ainsi qu'à Nara, une ancienne capitale impériale
de l’Empire du Soleil Levant, entre le 15 et le 19 mai. PAS
DE NOUVEAU JUMELAGE À L’HORIZON! Le
maire L’Allier était-il à la recherche d’une éventuelle nouvelle
ville jumelée en Asie? “Non, pas du tout! À Fukuoka, j’étais là
strictement pour appuyer la présence d’entreprises du Québec sur le
marché japonais, à la demande de la délégation du Québec à Tokyo”,
a-t-il spontanément répondu, lors de l’entrevue qu’il a accordé à
COMMERCE MONDE de retour à l’hôtel de ville de Québec, le 11 juin
dernier. Selon
son analyse, il n’y a même pas matière à aller plus loin avec cette
ville portuaire de la côte sud-ouest japonaise “...même pas au niveau
d’une entente de coopération formelle”. Québec est allée parce que
Fukuoka est elle-aussi jumelée avec la Ville de Bordeaux, mais surtout
“ ...parce que la Délégation du Québec voulait nous utiliser
pour aider des entreprises sur place”, a-t-il aussi expliqué en se
souvenant du nom de la compagnie Moritex. “J’ai tout de même
constaté qu’il s’agit du principal port d’entrée des Chinois de
Shanghai au niveau des affaires”, précise encore Jean-Paul L’Allier. “Nous
avons également passé deux heures avec plusieurs hauts-fonctionnaires de
l’Ambassade à Tokyo lors d’un diner de travail”, précise-t-il. À
Nara, c’est une ville qui reçoit 16 millions de touristes par année,
mais il n’y a pas grand chose pour nous là-bas... Je voulais aussi
faire un passage à Kyoto, pour rencontrer les responsables de l’Association
des villes historiques qui y a son siège social.” Contrairement à
Nara, le maire L’Allier était manifestement plus satisfait de ses
rencontres à Kyoto, où il retrouve des organisations qui rejoignent
directement les intérêts de l’Organisation des villes du patrimoine
mondial, qui a son siège social à Québec, et que Jean-Paul
L’Allier a d’ailleurs largement contribuée à mettre sur pied. |