Au printemps
dernier, en pleine manifestation de la Semaine de Québec à Namur, une
première dans l'histoire des relations internationales de la Ville de
Québec, le maire Jean-Paul L'Allier nous avait aussi expliqué que la
capacité de la ville à entretenir correctement des relations
internationales à un tel niveau avait une limite. Il se faisait même
précis, affirmant qu'une ville de la grosseur de Québec ne pouvait pas
dépasser beaucoup plus que cinq jumelages. À l'époque, il avait en
tête une Ville de Québec comptant 170 000 habitants et ses jumelages
avec Calgary, Bordeaux, Namur et Xi'an. Pour le cas d'Albany, un jumelage
né en 1986, la relation était au point mort depuis plusieurs années et
ne comptait pas. De sorte qu'il expliquait ensuite to de go qu'il
planifiait encore jumeler Québec avec une ville en Amérique latine et
peut-être une autre en Europe de l'Est, pour ensuite arrêter là. Quatre
plus deux égal six, Québec aurait alors largement fait le plein en
matière de jumelage.
Mais à partir du 1er janvier 2002, la nouvelle ville de Québec comptera dorénavant autour d'un demi-million d'habitants. Et la nouvelle Communauté métropolitaine de Québec, encore plus. Dans ces nouvelles conditions, le plafond de cinq villes jumelles du maire L'Allier ne tient évidemment plus. Que devient la capacité de la nouvelle ville à bien entretenir des relations internationales de haut niveau? Faut-il se lancer à la recherche de nouveaux jumelages? Voilà une double question aussi pertinente qu'excitante à évaluer.
TABLEAU 1
Il
ne faudra d’abord pas regarder en avant trop vite, sans considérer les
acquis... Les douze autres villes de la Communauté urbaine de Québec
lèguent un héritage en matière de relations internationales qui n’est
pas nul. La dot des mariées est même quantitativement impressionnante.
Elle est riche de quatorze partenariats. Avec les douze qu’entretient
l’actuelle ville de Québec, on atteint donc un total de 26 villes ou régions
déjà partenaires avec la future ville de Québec. Sans surprise, la dot
est très concentrée en petites villes françaises (8) et belges (2).
S’ajoutent une ville aux États-Unis et une au Chili. Quant à Vanier,
elle est maintenant fusionnée dans la nouvelle ville d’Ottawa et
Lorraine n’a rien d’international, étant située au Québec. La véritable
dot internationale doit donc être réduite à 12 villes situées dans
seulement quatre pays différents. TABLEAU
2
De quoi bâtir, en théorie,
plusieurs autres jumelages dynamiques. Et avec l’événement Québec-New
York 2001, qui s’en vient cet automne, il faudra déjà compter sur
la relance du jumelage Québec-Albany, ce qui portera à cinq le nombre de
jumelages actuellement bien vivants et mobilisateurs de ressources
importantes. Reposons autrement la question: par où commencer s’il faut
lancer la nouvelle ville de Québec à la recherche de nouveaux jumelages? ***** Québec,
une économie manufacturière de A à Z On
y fabrique actuellement: Anguille congelée ou fumée, Butane,
Caoutchouc synthétique, Densimètres pour les polymères, Effaroucheurs
électroniques d’oiseaux, Futons, Gilets pare-balles, Holographie,
Indicateurs de la longueur de flèches des grues télescopiques, Joulemètres,
Kérosène, Lève-patients à commande électrique, Membres
artificiels, Noix salées ou rôties, Oxydes de zinc, Ponts
roulants, Quilles en plastique, Radiomètre, Studios
insonorisés, Téléphones publics multimédias, Ustensiles
jetables en plastique, Vadrouilles à laver, Wattmètres... Zingage
électrolytique et par immersion à chaud! Et
cette amusante énumération sommaire cache évidemment l’image complète
de l’ensemble du secteur manufacturier, qui touche pas moins de 1204
types de produits distincts offerts par les quelque 790 manufacturiers de
10 employés et plus considérés par le répertoire en question. Daniel
Allard P.S.: Au nom de toute l’équipe
de COMMERCE MONDE Québec Capitale, une très bonne année 2001 - A happy
new year – Ein gutes neues Jahr – Felice Anno Nuove – Prospero Ano
Nuevo – Gelukkig Nieuwjaar – Gott Nytt Ar – St’atsny Novy Rok! |