Archives par mot-clé : Europe

Faites comme SmartReno, Communauto et La Pastèque : avec Desjardins, le marché européen est à votre portée!

En janvier 2012, Desjardins s’implantait en Europe par l’entremise d’un Bureau de représentation à Paris pour mieux s’occuper du marché européen. Objectif : créer un relais pour les entreprises désireuses de mener des projets à l’international. Au terme de ses quatre premières années d’opération, le bureau européen de Desjardins  a  accompagné, pas moins de 720 entreprises des deux côtés de l’Atlantique, en plus de mettre en œuvre de nombreuses activités de réseautage à l’intention des clients canadiens et européens.

L’ACCOMPAGNEMENT STRATÉGIQUE DES ENTREPRISES, AU COEUR DES ACTIVITÉS QUOTIDIENNES

« Notre offre est bien rodée et nous répondons parfaitement aux besoins spécifiques des entreprises canadiennes et européennes qui visent des marchés outre-mer. De plus, notre enracinement en sol européen nous permet de raffiner quotidiennement nos connaissances en matière d’économie, de législation et de fiscalité, et ce, au plus grand bénéfice des entrepreneurs de chez nous », explique Lucia Baldino, directrice principale du bureau de Desjardins à Paris, pour qui les résultats obtenus au cours des 48 derniers mois sont éloquents.

À l’inverse, Lucia Baldino ajoute que même si la notoriété de Desjardins en est à ses balbutiements en Europe, l’institution a rapidement été en mesure de guider de nombreuses entreprises européennes qui cherchaient à développer le marché nord-américain : « Notre participation aux missions d’affaires organisées en terres canadiennes par notre partenaire le groupe Crédit Mutuel-CIC a permis aux entrepreneurs européens d’établir un premier contact avec des homologues canadiens. »

Desjardins a également conçu Entreprendre et conquérir le marché canadien, un guide destiné aux sociétés françaises souhaitant faire des affaires au Canada. Un guide pour le marché français sera disponible en 2016.

Lucia Baldino souligne que Desjardins organisait récemment une seconde mission d’affaires en France. « Cette initiative a permis aux 8 entreprises québécoises d’échanger avec des experts européens, d’établir des contacts auprès des organismes franco-canadiens et même de rencontrer plusieurs entreprises avec lesquelles elles négocient déjà des ententes commerciales. »

Outre le volet « entreprise », mentionnons que depuis la fin de l’année 2014, le bureau de représentation accompagne également les particuliers qui s’implanteront en Europe ou au Canada.

UNE FORMULE QUI A DÉJÀ FAIT SES PREUVES

La contribution de Desjardins aux succès des entreprises québécoises en sol européen est mesurable, comme le démontrent ces quelques exemples.

  • Créée en 2012, SmartReno est une entreprise de Montréal qui, forte de son succès dans certaines grandes villes canadiennes, aspire à devenir un leader mondial. SmartReno permet aux habitants des grands centres, à la recherche d’un entrepreneur, de décrire leur projet de rénovation en quelques lignes sur son site Internet. Dans un délai de 24 heures, ils obtiennent des soumissions de trois entrepreneurs qualifiés. Quelque 20 000 projets sont soumis annuellement sur le site de l’entreprise. L’an dernier, pour l’ouverture de son site Internet à Munich en Allemagne, l’entreprise a été dans l’obligation d’ouvrir un compte bancaire en Euros pour ses opérations allemandes. Étant donné que toutes leurs opérations bancaires s’effectuaient avec Desjardins, il a été facile pour l’entreprise d’être mise en relation avec le Crédit Mutuel afin d’ouvrir le compte rapidement.
  • Communauto, est l’une des entreprises de partage de voiture les plus connues en Amérique du Nord. Grâce à l’expertise de Desjardins, Communauto s’est implantée en Europe sous l’appellation Communauto Mobizen. L’entreprise a pu ainsi agrandir et moderniser son parc automobile et mettre au point son système de prélèvements autorisés selon les normes européennes.
  • Fondée à Montréal en 1998, La Pastèque est une maison d’édition de bandes dessinées et de livres jeunesse. Elle publie annuellement plus d’une vingtaine de titres au Québec, en France, en Belgique et en Suisse. Pendant plusieurs années, l’entreprise a tenté sans succès d’ouvrir un compte bancaire pour ses activités européennes. Avec la croissance de ses affaires en Europe, ce compte était devenu une priorité pour l’entreprise. Grâce à son partenariat avec le Crédit Mutuel, Desjardins a accompagné La Pastèque  dans ce processus. Résultat, le compte a été ouvert en à peine une semaine. De plus, l’entreprise a tissé de nombreux liens d’affaires par l’entremise du réseau de Desjardins en Europe, permettant ainsi à cette dernière d’accélérer son développement et d’envisager un futur prospère.

Pour plus de renseignements sur les activités du bureau de représentation Desjardins en Europe, nous vous invitons à consulter le www.desjardins-europe.com.

 

Entreprendre à l'étranger

 

 

L’affaire «Secret des affaires» : l’Europe cherche à contrer l’espionnage… dans la controverse !

Comme ce n’est qu’en novembre 2015 que le vote en séance plénière du Parlement européen doit avoir lieu, on peut déjà parler de l’affaire du « Secret des affaires », car cette initiative fera couler beaucoup d’encre. Le milieu journalistique étant particulièrement aux abois.

C’est que dans son initiative légitime de lutte contre l’espionnage industriel, la directive proposée ne serait pas sans conséquence surtout sur la manière de faire du journalisme d’enquête. Et pourquoi donc? Parce que ladite directive permettrait aux entreprises de décider elles-mêmes de ce qui relève du secret des affaires. Visant à mieux protéger les secrets économiques des entreprises et à améliorer leur compétitivité, le projet porte du coup une atteinte directe à la liberté de presse pour tout ce qui concerne l’information économique.

Parmi les entreprises consultées pour la rédaction du texte de la directive proposée : Alstom, Air Liquide, General Electric, Michelin, Nestlé, Safran… mais aucun média ou représentant d’ONG.

CONTEXTE : Le projet de directive sur les secrets commerciaux, porté par la députée Constance Le Grip (PPE), qui vient d’être adopté (16 juin 2015) en commission des affaires juridiques du Parlement européen par 19 voix pour, 2 contre (Verts / ALE), avec 3 abstentions, donne mandat de débuter des négociations informelles avec le Conseil en vue de parvenir à un accord en première lecture. Le vote en séance plénière devrait avoir lieu fin novembre.

CONSÉQUENCE : Éventuellement, les journalistes et/ou leurs sources pourraient être attaqués en justice par les entreprises s’ils révèlent ce que ces mêmes entreprises veulent garder secret.

On soulève donc le risque que ce seraient les entreprises qui détermineraient ce qui est d’intérêt public, qu’elles pourraient dorénavant se servir de ce fondement juridique pour attaquer un journaliste qui ferait des révélations compromettantes au sujet d’une entreprise.

Une fois approuvée par le Conseil de l’Union Européenne, les 28 États européens pourraient se servir de cette directive communautaire pour instaurer des amendes à ceux qui l’enfreignent.

Une journaliste de France 2, Elise Lucet, pour défendre le travail d’enquête des journalistes et, par ricochet, l’information éclairée du citoyen, a lancé une pétition, le 4 juin dernier, en collaboration avec un collectif de journalistes, qui a déjà recueilli plus de 300 000 signatures.

En bref, l’Europe se demande actuellement comment et pourquoi il faut se battre pour défendre le travail d’enquête des journalistes.

Pour plus d’information :