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Commerce électronique déchaîné au Canada

2016 s’annonce à être une année prometteuse pour le commerce électronique au Canada. De plus en plus de ressources et de professionnels à prix abordables sont à la disposition des commerçants B2B, mais aussi B2C.

De nombreuses technologies gratuites, dont Prestashop ou Magento, qui sont des logiciels libres et Open Source permettent désormais aux plus petits commerçants de s’imposer dans le marché en ligne de façon économique, mais aussi aux grandes entreprises de conserver la pérennité et l’indépendance de leur donnée.

Voici quelques tendances qui auront un fort impact sur le commerce électronique au Canada en 2016.

 

Les tendances à fort impact

La conversion rapide des visiteurs

Un visiteur ne reste qu’un visiteur tant et aussi longtemps qu’il n’aura pas écrit quelque-part son adresse courriel dans un formulaire d’abonnement, que ce soit à l’infolettre (offres et promotions), une demande de contact, l’inscription au site ou bien qu’il ait fait des achats.

Différents moyens innovants et astucieux de conversion de visiteur s’implanteront aux commerces en ligne du Canada en 2016. Que ce soit des formulaires de demande de soumissions ou de renseignements adaptés sur mesure au contenu ou bien de simples abonnements à des listes de diffusions, les Canadiens devraient en voir de toutes les couleurs en matière de transformation de visiteurs en clients potentiels.

De plus, une fonctionnalité qui sera de plus en plus implantée pour les commerçants ayant un ou plusieurs points de vente, sera la fonctionnalité « passer chercher en boutique », mais aussi « mise de côté » qui acceptera les paiements partiels pour réserver un produit.

Produit virtuel plutôt que physique

Un individu qui achète, par exemple, un film, un livre, un documentaire ou de la musique sur un commerce électronique canadien aura de plus en plus la possibilité de pouvoir consulter et/ou télécharger le contenu multimédia et d’y avoir accès immédiatement, plutôt que d’avoir à payer les frais de la livraison puis d’attendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines, le paquet par la poste.

Médias sociaux et publicité

De plus en plus de commerçants canadiens vont commencer à utiliser les médias sociaux pour promouvoir leur entreprise sur la toile avec différents moyens, notamment les enchères de publicité ciblée, les concours et les techniques de participation de la communauté (ex: A ou B, qu’en pensez-vous ? etc …)

Les différents réseaux sociaux notamment Twitter et Facebook sont des moyens très faciles et économiques, avec d’excellents retours sur investissement, adaptés autant pour les très grandes entreprises que les petits commerçants locaux.

Si vous êtes un commerçant au détail et n’avez pas encore de présence sur les réseaux sociaux, il semblerait juste d’envisager faire le pas, car pour le moment la compétition a un avantage considérable sur vous, utilisant déjà cette pratique.

Plus de contenu original

Les entreprises vont créer du contenu unique plus que jamais pour promouvoir leur entreprise, comme par exemple des articles sur le web, des graphismes informatifs, des vidéos présentant les produits et services et beaucoup plus. En fait, les possibilités sont infinies… C’est le temps de laisser votre imagination d’entrepreneur à l’oeuvre.

Comme vous le savez, un client bien informé est un client qui achète. Les commerçants qui fournissent beaucoup de documentation sur leur produits vont, non seulement sortir plus haut dans les résultats des moteurs de recherche, mais aussi bénéficier d’un meilleur taux de conversion que la concurrence.

Manufacturiers qui rattrapent les détaillants

Attention ! Si vous êtes un détaillant, vous allez peut-être vous ronger les ongles durant cette section! Les fournisseurs comprennent de plus en plus qu’il est beaucoup plus performant pour leur entreprise de permettre aux détaillants de leur produits d’effectuer les commandes en vrac directement sur leur site internet plutôt que d’y aller à l’ancienne avec des feuilles de commande. Jusque là c’est une bonne nouvelle parce que vous aussi allez sauver du temps !

La mauvaise nouvelle, c’est que la plupart de ces fournisseurs ne se gêneront pas pour non seulement vendre en gros, mais aussi vendre aux particuliers et à des prix plus compétitifs que vous ne pourrez jamais atteindre, et tout cela sans votre avis.

Il y a aussi de fortes chances pour que les particuliers commandent directement chez le manufacturier, plutôt qu’à un petit commerce local, à cause de la notoriété déjà bien implantée de ce dernier, mais aussi son référencement avec le mot clé exact sur les moteurs de recherche.

Manufacturiers canadiens : croissance internationale

Le commerce électronique B2B international va entrer dans une croissance fulgurante au Canada en 2016. Avec la valeur faible du dollar canadien, peut-être que cela sera avantageux pour le pays si les manufacturiers locaux décident d’implanter le commerce électronique à leur stratégie d’affaires ?

De nombreux fabricants canadiens vont assembler leur infrastructure en ligne pour prendre une expansion dans les marchés étrangers, et plus particulièrement aux États-Unis.

Simplification du processus de vente

Les marchands qui vont investir dans une solution qui va permettre aux clients une expérience personnalisée, dont des suggestion de produits, implanter différents moyens de connexion rapide (Google, Facebook, Twitter, etc…), mais aussi réduire les étapes et les champs à remplir lors de la commande, devraient avoir un avantage concurrentiel sur le reste de la compétition.

Accessibilité et compatibilité

Saviez-vous que, aujourd’hui, 70% et plus des visites sur le web sont faites à partir de téléphones intelligents ou de tablettes ? Les commerçants n’offrant pas de sites web adaptatifs se verront non seulement avoir une très basse priorité dans les résultats des moteurs de recherche, mais aussi perdre une grande proportion de leur vente possible (car plus d’efforts, d’interventions, sont demandés à l’utilisateur dans ce cas-ci).

Les gens souffrant de malvoyance ou d’épilepsie devraient aussi être en mesure de naviguer sur votre site web sans le moindre tracas. Lorsque la structure sémantique d’un site web est bien élaborée, non seulement cela aide les robots des moteurs de recherche à mieux comprendre votre contenu – donc à mieux le référencer- mais aussi cela permet aux gens malvoyants de pouvoir naviguer sur votre site web et donc d’acheter vos produits, quand pourtant la majorité des commerces électroniques au Canada n’offrent pas de structure sémantique adéquate aux visiteurs.

Un site web simple, qui n’est pas surchargé d’images, de boutons, de popups ou autres risque fortement d’aider les aînés à se retrouver sur votre site web, et d’éviter aux gens épileptiques de faire une crise. Peut-être que cela va vous surprendre, mais les personnes âgées (55 ans et +) achètent aussi beaucoup sur internet, car ils sont devenus plus à l’aise avec le temps grâce à l’opinion publique et les médias.

Quoi conclure?

Espérant que cet article vous aura aidé à être un peu plus éclairé sur le sujet. Pour toute opinion ou question, sentez-vous libre de publier un commentaire, ci-dessous, et je me ferai un plaisir de répondre !

 

Partenariat Trans-Pacifique: texte rendu public

Il n’aura pas fallu trop de temps! Le texte de l’important projet commercial Partenariat Trans-Pacifique négocié par une douzaine de pays récemment – dont la Canada, les États-Unis, le Mexique, le Pérou, le Chili, le Japon et l’Australie – est maintenant disponible en anglais grâce au ministère néo-zélandais des Affaires étrangères et du Commerce qui l’a rendu public. Lien sur le site néo-zélandais

Le texte sera traduit en français et en espagnol en vue de sa signature!

Pour en savoir plus sur le PTP nous vous invitons à visiter ce site: Centre d’études pluridisciplinaires en commerce et investissement internationaux (CEPCI)

Faillite de ERAI ; Expansion Québec s’ajuste

Pour ceux qui doutaient encore de la dureté de la crise, surtout de l’autre côté de l’Atlantique, la nouvelle est pesante : ERAI n’est plus ! Le réseau Entreprise Rhône-Alpes International, ERAI, a été mis en faillite le 30 juin 2015. Les conséquences résonnent aussi au Québec, parce que le Gouvernement du Québec avait fait d’ERAI l’un des principaux partenaires de sa stratégie d’aide à l’exportation en créant notamment Expansion Québec, il y a quelques années déjà.

ERAI disposait à sa fermeture d’un réseau de 32 bureaux à travers le monde (en propre ou en complémentarité avec ceux d’Expansion Québec) ; un réseau de représentation plus grand que celui du Gouvernement du Québec. Des installations et de l’expertise que l’entente mettait à la disposition des PME québécoises. Par exemple, l’entreprise de chimie fine SiliCycle, de Québec, avait ainsi pu disposer d’un espace-bureau à conditions avantageuses dans l’incubateur d’ERAI à Shanghai dès l’automne 2012 afin de soutenir son expansion chinoise.

Philosophe, le nouveau directeur général d’Expansion Québec Pierre Lacroix, arrivé en septembre, assume : « C’est une mauvaise chose car c’est la disparition de bureaux complémentaires aux nôtres, c’est une bonne chose en provoquant un timing pour se remettre en question. »

D’ailleurs l’équipe d’Expansion Québec, une OBNL en partenariat avec Export Québec, n’a pas mis des lustres à retomber sur ses pieds : « À Shanghai, l’ex-bureau de ERAI a été acquis par une autre société avec laquelle nous avons un accord de partenariat. Même si le bureau ne nous appartient pas en tant que tel, nous pouvons l’utiliser si un de nos clients en a besoin », précise Pierre Lacroix.

L’ouverture des bureaux d’Expansion Québec à Houston a été concrétisée cet été. Et Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) a annoncé tout récemment, à Mexico, la conclusion d’une entente de partenariat stratégique avec Expansion Québec pour l’utilisation de locaux et le partage d’expertise sur place.

FACILITER L’IMPLANTATION

La mission d’Expansion Québec demeure d’aider les PME à se développer hors Québec à partir d’un accompagnement global et adapté facilitant leur implantation sur les marchés étrangers : domiciliation, location de bureau, accompagnement par un directeur local.

« On vient compléter Export Québec et le MEIE. Notre vision: Être le plus important réseau de centres d’affaires reconnu pour l’excellence de ses services d’aide à l’implantation des PME dans les marchés étrangers. »

Pierre Lacroix, qui succède ainsi à Liliane Laverdière.

Export Québec est une unité du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, qui aide les entreprises québécoises à développer, à consolider et à diversifier leurs marchés hors Québec. Par l’entremise d’une équipe de spécialistes expérimentés et polyglottes comptant plus de 150 collaborateurs, Export Québec est présente dans toutes les régions du Québec. Son équipe offre aussi des services dans 50 villes à travers le monde, en plus d’assurer un service d’accompagnement et de conseil à l’exportation, d’organiser des activités, des formations et des missions commerciales ciblant des marchés en croissance, d’orienter les PME exportatrices vers des sources de financement et d’accompagner des représentations ou filiales d’entreprises du Québec à l’étranger.

La carte jointe image le réseau à jour des bureaux d’Expansion Québec.

ExpQcimplantation

www.expansionquebec.com

www.export.gouv.qc.ca

Délégué Lépine: «La peur est contagieuse, le courage l’est encore plus!»

« La peur est contagieuse, le courage l’est encore plus! » Nelson Mendela

(Québec 19 août 2016) C’est avec cette déclaration forte de Nelson Mendela que Jean-François Lépine, qui à partir du 1er novembre 2015 occupera officiellement la fonction de délégué du Québec à Shanghai pour les trois prochaines années, que l’ex-journaliste de 42 ans de carrière – dont 3 ans en Chine dans les années 1980 – a débuté sa conférence devant le Club économique de Québec, le 16 octobre, afin de rabrouer les pessimistes.

Se présentant lui-même ouvertement comme un optimiste face à l’avenir mondial, il n’était par ailleurs pas surpris que son auditoire l’était moins que lui. Il a d’ailleurs décrit un monde en changement qui change plus vite que jamais.

Il y a 20 ans, la « planète consommation » équivalait à 3 fois les États-Unis : il y avait les États-Unis, l’Europe et le Japon.

D’ici 10 ans : nous en serons à 9 fois :

  • États-Unis, Europe, Europe de l’Est-Russie
  • Japon, Chine 1 et Chine 2
  • Amérique Latine, Inde 1 et Inde 2

Déjà la Chine est fière d’avoir sorti 300 millions de Chinois de la pauvreté. En 2020, 50% des Chinois gagneront entre $15 000 et $30 000 par an. Le pays sera largement le plus grand marché de la planète.

Dans ce monde tout proche, parmi les 500 plus grosses entreprises de taille globale, 230 proviendront des pays émergents en 2025 (46%), contre seulement 27 en l’an 2000 (5%).

Mais les économies parviendront-elles à suffire à la demande mondiale?

Jean-François Lépine a repris l’image du syndrome du chocolat pour montrer à son auditoire l’ampleur du défi: l’actuelle production mondiale de chocolat est de 4 millions t./an, avec une consommation en Chine de 100g/h, au Brésil de 2 kg/h et en Suisse de 11 kg/h. Si les Chinois consommaient seulement comme les Brésiliens, ils avaleraient à eux seul 3,6 millions t./an, soit 90% de l’actuelle production mondiale!

Autre souci beaucoup plus préoccupant : la demande en eau dans le monde sera prochainement 40% supérieure à l’offre.

UN MONDE DE VILLES

M. Lépine a ensuite fait une lecture toute urbaine du défi mondial. Et avec justesse, car si déjà la moitié de l’humanité habite des villes, en 2025 les plus grosses auront la taille de bien des pays d’aujourd’hui: Tokyo 36 millions; Jakarta 32 millions; Manille 30 millions; Bombay 28 millions; Shanghai 23 millions.

La justesse du regard tourné sur la réalité des villes s’exprime encore mieux en analysant le poids économique des plus grandes. Déjà en 2012, le produit intérieur brute (PIB) des grandes agglomérations urbaines comme Shanghai (527 milliards), Pékin/Tianjin (475) et Canton (357) rivalisent avec celui de nations entières : la Suisse (685), la Belgique (525), l’Autriche (436) et le Québec (363).

Il voit donc la ville-région comme une solution d’avenir. Parce que la ville-région attire! Elle attire les investissements étrangers, les gens compétents, les opportunités.

L’ÉDUCATION SERA LA CLÉ

La surprise de sa conférence est venue lorsqu’il a longuement analysé l’importance de l’éducation et le rôle que le Québec peut jouer dans cette équation.

« L’éducation sera la clé », conclu-t-il, face à ce monde en changement. Il a souligné que le Québec doit voir ici des « opportunités immenses » alors que « 5,5 millions d’étudiants dans le monde cherchent des places dans nos universités ».

L’éducation sera la clé parce que si actuellement les USA comptent 1,3 million de nouveaux étudiants gradués universitaires, chaque année, l’Inde en forme 3,1 millions et la Chine 3,3 millions. En 2015, la Chine va dépenser 50% de plus qu’aux USA en éducation. Et pendant ce temps, au Canada et aux USA, les fonds diminuent.

Il est donc facile de déjà prédire, qu’à moyen terme, la majorité des scientifiques dans le monde proviendra des pays émergents.

La Corée du Sud, la Finlande et le Canada sont encore au sommet, mais les Chinois dominent de plus en plus. Déjà selon le classement PISA : L’élève de quinze ans le plus performant vient de Shanghai!

« Aujourd’hui, on forme des jeunes qui utiliseront des technologies qu’on ne connaît pas pour résoudre des problèmes qu’on ne connaît pas. » Jean-François Lépine

Jean-François Lépine est manifestement prêt pour son prochain défi. Il a rappelé l’existence des jumelages de Montréal avec Shanghai et de Québec avec Xi-an, ainsi que les ententes économiques du Gouvernement du Québec avec la ville de Shanghai et la Province du Shandon.

Il travaillera de Shanghai pour trois ans à la tête d’une équipe de 18 personnes. À vous d’en profiter!

« L’Accord Canada-Union européenne, ce n’est pas réglé », soutient Jean Charest

Il faut encore s’attendre à des surprises en rapport avec le processus de ratification de l’entente commerciale globale que le Canada a signé récemment avec l’Union européenne, selon l’analyse qu’en fait Jean Charest. L’ancien premier ministre du Québec présentait une conférence le 10 septembre, à Québec, devant plus de 200 gens d’affaires, pour souligner le lancement du Club économique de Québec.

 « L’Accord Canada-Union européenne, ce n’est pas réglé ! Il y a des gens qui s’opposent à la ratification en Europe. Notamment Marianne Le Pen et l’extrême droite en France. Là-bas, les gens qui ne veulent pas d’une négociation USA-UE ont compris que la meilleure manière de s’y opposer, c’est de faire en sorte que l’entente Canada-UE ne se finalise pas. »

« Ici, au Canada, la ratification ne posera pas de difficulté, sauf pour Terre-Neuve concernant le poisson, mais c’est surtout en Europe que ce n’est pas réglé », a précisé à Commerce Monde M. Charest juste à la suite de sa conférence.

Les gens d’affaires du Québec auraient donc tord de prendre pour acquis que l’Accord globale sur le commerce et les services entre le Canada et l’UE est dans la poche !

AVOIR UN ŒIL SUR LE PACIFIQUE AUSSI

Toujours sur le sujet des négociations commerciales internationales, M. Charest a aussi prévenu que le Canada doit continuer de faire sa place au sein du TPP : « On a plus à perdre de ne pas y être qu’à y gagner à en faire partie, mais le Canada doit absolument demeurer dans le processus du TransPacific Partnership, surtout avec la position prise par le président Obama dernièrement. »

« La gestion de l’offre est sur la table dans cette négociation. Je ne pense pas qu’Ottawa va céder, mais il va encore devoir faire d’autres concessions. »

Après avoir présenté une suite de tendances mondiales, telles la rapidité des changements technologiques, les économies émergentes, la démographie africaine, l’augmentation – qu’il n’aime pas! – de la militarisation et des nationalismes, il a imagé ainsi l’arrivée d’une nouvelle économie :

« Uber n’a pas de voiture, Facebook n’a pas de contenu, Airb&b n’a pas de logement et Alibaba n’a pas d’inventaire… »

Il a aussi cité en exemple une banque du Québec qui a déjà compris que le marché de l’Afrique sera un marché important de demain : « Notre Banque Nationale du Canada vient d’acheter de l’équité dans une banque en Afrique, c’est un signe à retenir pour l’avenir ça ! »

Dans ce monde en changement rapide, que doit-on faire selon Jean Charest, au Québec et au Canada ?

Pour lui, l’avantage du Québec réside surtout dans ses forces en R&D. On doit aussi continuer à y développer la mobilité de la main-d’œuvre. Rappelant à ce titre l’importance d’une statistique de 2013 qui explique qu’environ 230 millions de personnes sont des travailleurs à l’étranger à travers le monde, soit davantage que toute la population du 4e pays le plus populeux du monde.

Il a terminé avec un regard sévère envers le Canada :

« Je trouve que le Canada manque d’ambition ! On devrait en faire bien plus pour la mobilité de la main-d’œuvre. Et encourager nos travailleurs les plus âgés à demeurer actif en emploi. On devrait augmenter aussi nos investissements en R&D, surtout en TIC… »

Manifestement en grande forme et se disant très heureux de revenir à Québec, dans cette ville qu’il connaissait finalement peu et qu’il a appris à aimer, surtout en 2008 : « Une des plus belles années de ma vie », a-t-il avoué, Jean Charest pense globalement que nous devons demeurer, le Québec comme le Canada, « des passerelles pour les marchés ».