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Déjà une vingtaine de contrats en retombée pour le 2e Sommet mondial «AgriTech Au Féminin»

Ce rendez-vous avait été donné dans la semaine suivant la clôture de l’historique COP 26 que l’ONU a tenue, en Écosse, sur les changements climatiques et la mise en application de l’Accord de Paris sur le climat. Bien des yeux de la planète y étaient tournés du 31 octobre jusque, finalement, au samedi 13 novembre. Sa thématique, elle aussi, était d’extrême importance : les 17 et 18, puis jusqu’au vendredi 19 novembre 2021 pour un gala d’excellence, il fallait s’être gardé de l’énergie pour visio-participer à des panels voués à accélérer le leadership des femmes dans l’agriculture. Femme et agriculture !

L’agriculture « (…) à l’ère de la quatrième révolution technologique! » insistera Sâadia Lakehal, déjà fière de nous annoncer « qu’une vingtaine de contrats en retombée » peuvent être mis au bénéfice de son second sommet mondial « AgriTech Au Féminin », ce après les deux précédents eux aussi bâtis sur l’enjeu et les potentiels de la révolution numérique, dites 4e Révolution industrielle.

C’est qu’elle en connaît quelque chose, dame Sâadia, entrepreneure continuellement au front depuis au moins une dizaine d’années animant, de Montréal, l’écosystème industrialisation-entrepreneuriat féminin-environnement/économie circulaire. Tantôt en dirigeant une association de parc industriel, tantôt en étant conférencière-experte dans des colloques internationaux.

Au surplus, particulièrement forte en réseautage international, ses invitées d’honneur, une dizaine, incluaient notamment: Josephine Joseph Lagu, ministre de l’Agriculture du Soudan du Sud; Josefa Leonel Correia Sacko, commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture de la Commission de l’Union africaine; Jeminah Njuki, directrice Afrique à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI); l’ambassadeur Ertharin Cousin, fondateur de Systèmes alimentaires pour l’aveni; ainsi que Ndaya Beltchika, spécialiste technique principal – Genre et inclusion sociale au Fonds international de développement agricole (FIDA).

SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET INCLUSION DES FEMMES

Organisé par Emperia Industries Connect, l’entreprise qu’elle a elle-même mise sur pied après une feuille de route déjà imposante, cette 2ème édition du Sommet Mondial Agritech au Féminin (GWIA21) avait pour thème : « Cultivons ensemble l’avenir ».

« Le sommet GWIA vise à dynamiser le leadership au féminin à l’ère de la quatrième révolution technologique et à donner la parole aux femmes qui ont un rôle à jouer pour le développement de l’agriculture 4.0 », explique Sâadia Lakehal.

Crises climatiques ou pas, l’enjeu de nourrir la planète est et reste un défi énorme. Si une conférencière est venue expliquer que l’humanité a présentement la capacité de nourrir jusqu’à 12 milliards d’humains, il s’agit d’une capacité, au-delà de la possibilité technique ou industrielle, qui devient théorique, lorsque confrontée aux réalités terrains tels que les taux de gaspillages alimentaires, les aléas de chaine d’approvisionnement ou de chaine de production, voire les impacts environnementaux ou variables climatiques.

Le système alimentaire mondial subit d’énormes transformations. Les objectifs d’une « production alimentaire responsable » ou d’une « sécurité alimentaire », ce encore plus à la suite de la pandémie en cours, figurent évidemment à l’ordre du jour d’un sommet privilégiant la place des femmes dans l’AgTech.

Tablant cette fois sur les liens de partenariat du Canada avec les Pays-Bas, avec des représentants de ces deux importants pays dans les domaines de l’agriculture mondialement, madame Lakehal a pu compter sur la participation de Marie-Claude Bibeau, la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada, pour une prise de parole officielle. Madame Meiny Prins y était l’invitée d’honneur pour les Pays-Bas.

Meiny Prins is CEO and co-owner of Priva. She was proclaimed Business Woman of the Year 2009 and received the first CleanTech Star of World Wildlife Fund for Priva, a high-tech company that develops hardware, software and services in the field of climate control, energy saving and optimal reuse of water.

Au surplus, particulièrement forte en réseautage international, ses invités d’honneur, une dizaine, incluaient notamment: Josephine Joseph Lagu, ministre de l’Agriculture du Soudan du Sud; Josefa Leonel Correia Sacko, commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture de la Commission de l’Union africaine; Jeminah Njuki, directrice Afrique à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI); l’ambassadeur Ertharin Cousin, fondateur de Systèmes alimentaires pour l’aveni; ainsi que Ndaya Beltchika, spécialiste technique principal – Genre et inclusion sociale au Fonds international de développement agricole (FIDA).

INNOVER, CONNECTER, MOBILISER

La mission de l’événement était notamment de faire découvrir les perturbations au sein de l’industrie, d’identifier les bons modèles commerciaux pour accélérer la commercialisation des technologies avancées agricoles, de générer des partenariats et des collaborations à l’échelle mondiale.

Un Salon Agtech virtuel avait aussi été aménagé pour mettre en valeur les entreprises de hautes technologies en agriculture qui participaient au sommet, offrant au surplus un outil de réseautage avec les experts du secteur. L’événement, qui reviendra l’an prochain était en partenariat avec près d’une quarantaine d’entreprises internationales, canadiennes et québécoises, dont Sollio Groupe Coopératif, Financement Agricole Canada, la Zone Agtech, WOMA Marketing, rainMKRS, Evol, Industries Harnois, Geenfield Global, Priva, IICA, Dutch GreenHouse Delta et GBA.

Après la France en 2020 et les Pays-Bas en 2021, Sâadia Lakehal ne nous confirmait pas encore le pays partenaire avec lequel elle compte tenir son édition 2022, mais la région du Moyen-Orient semblait dans sa mire.

DOSSIER SPÉCIAL À PARAÎTRE
Février 2022
En partenariat avec Emperia Industries Connect ,
CommerceMonde publiera une série d’articles en lien avec le
Sommet Mondial Agritech au Féminin (GWIA21) ainsi que sa prochaine édition de 2022.
Vous voulez vous y joindre? Contactez nous.
Annoncez ici – Cyberjournal Commerce Monde

Les vidéos de l’événement sont disponibles sur demande.

(CRÉDIT PHOTO: prise d’écran de l’animatrice Sâadia Lakehal, lors du Gala du 19 nov. 2021.)

Nourrir la planète : un Plan environnemental national de la ferme pour le Canada

Le défi de nourrir la planète, avec quelque chose comme 9 milliards de bouches humaines à satisfaire d’ici 2100, est encore sans solution rassurante. Il est donc intéressant d’apprendre que les « intervenants agroalimentaires dans l’entière chaîne de valeur » d’un des greniers du monde, le Canada, sont invités à assister au 2e sommet annuel pour un Plan environnemental national de la ferme (PENF). Ce rendez-vous est donné pour le 1er et le 2 novembre 2017 à Ottawa.

Assurant la coprésidence du Comité directeur du PENF, la Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) encourage les producteurs et les groupes agricoles à participer à cette initiative qui vise « à harmoniser les nombreux programmes de plans environnementaux de la ferme (PEF) que l’on trouve au Canada ».

« Les organisations agricoles reconnaissent qu’il est de plus en plus important pour les producteurs de démontrer leur engagement à l’égard des pratiques environnementales exemplaires. La FCA est heureuse d’investir dans des efforts dont le but est d’uniformiser davantage les divers plans environnementaux de la ferme au Canada, tout en s’assurant qu’ils continuent de répondre aux besoins dans leurs régions respectives », explique Ron Bonnett, président de la Fédération canadienne de l’agriculture.

Un Plan environnemental de la ferme (PEF) est un outil d’auto-évaluation volontaire et s’appliquant à l’ensemble de la ferme qui aide les agriculteurs et éleveurs à cerner et à exploiter les atouts environnementaux, ainsi qu’à réduire les risques pour leurs opérations.

Un PENF national ne remplacerait aucunement les programmes existants, mais servirait d’effort mené à travers le pays pour uniformiser les programmes de PEF existants.

BÂTIR UNE NORME NATIONALE

S’appuyant sur l’événement inaugural de l’année dernière, les participants au sommet de novembre 2017 développeront une norme nationale canadienne conçue pour relier des pratiques écologiquement durables à la ferme avec la nécessité croissante pour les acheteurs d’aliments dans le monde à obtenir des ingrédients de sources durables du point de vue écologique.

« Le PENF s’appuie sur les solides PEF établis depuis plus de 20 ans dans la communauté des agriculteurs et des gros éleveurs. La crédibilité du programme de PEF a déjà séduit plusieurs grands acheteurs. Mais la norme nationale jettera les bases pour l’approvisionnement cohérent d’un océan à l’autre tout en s’assurant que le processus continue d’être dirigé par les producteurs », précise pour sa part Erin Gowriluk, présidente du Sommet pour le PENF et aussi directrice des Politiques et Relations gouvernementales à la Commission du blé de l’Alberta.

La mise sur pied du programme PENF va bon train et est dirigée par un comité directeur composé de participants venant de toutes les composantes de la chaîne de valeur agroalimentaire au Canada. Quatre sous-comités travaillent à l’élaboration d’un protocole national pour la collecte des données, l’établissement de normes et la vérification. Et toutes ces activités seront soutenues par des efforts complets de communication et de sensibilisation des intervenants.

Les participants au sommet recevront une mise à jour de chaque comité et entendront des experts en la matière parler des progrès réalisés à ce jour – autant de renseignements qui serviront à mieux définir les étapes qui mèneront à l’adoption de la norme nationale.

La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) est le plus important organisme agricole au pays. On trouve, parmi ses membres, des organismes agricoles provinciaux et des groupements nationaux et inter-provinciaux de producteurs spécialisés, dans chaque province du Canada. Par l’entremise de ses membres, la FCA représente plus de 200 000 agriculteurs canadiens et familles canadiennes d’agriculteurs.

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Pour en savoir plus et vous inscrire au Sommet pour le PNEF de 2017, visitez www.nationalefp.ca.

Le Comité directeur du PENF est toujours désireux d’ajouter de nouveaux noms à sa liste des intervenants participant au façonnement de cette solution mise au point au Canada.

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Nourrir la planète : le Québec pourrait hausser sa production de 30% d’ici 2025

Le jour même où Statistique Canada révélait que le dernier recensement confirme que la population du Québec dépassait les 8 millions d’habitants pour la première fois, une étude de la firme ÉcoRessources produite pour l’Union des producteurs agricoles (UPA) expose que le secteur agricole québécois pourrait hausser sa production de 30% au cours de la prochaine décennie et créer 21 000 nouveaux emplois.

L’étude évalue le potentiel de croissance en agriculture au Québec pour la période 2016-2025. Elle définit les conditions nécessaires pour que cette croissance se matérialise en estimant aussi les retombées économiques qui pourraient en découler.

À titre de comparaison, la croissance annuelle moyenne du PIB du Québec (2007-2015) fut de 1,25%/an et si cette tendance se maintenait au cours de la prochaine décennie, le PIB total de la province pourrait croître d’environ 12% d’ici 2025.

« La croissance de la demande au Québec, dans les provinces canadiennes, dans le nord-est des États-Unis et ailleurs dans le monde apporte ainsi des opportunités de marchés pour lesquelles les producteurs agricoles sont bien positionnés. La concurrence est forte, et d’autres régions voudront profiter de ces ouvertures », indiquent les auteurs de l’étude Renaud Sanscartier, Kevin Blakimé et Marcel LeBreton.

Toutefois, ils indiquent aussi que « les producteurs québécois peuvent compter sur plusieurs facteurs avantageux, notamment » :

  • la qualité de leurs produits ;
  • la disponibilité de superficies importantes en terres publiques ;
  • la présence de nombreuses ressources d’excellente qualité ;
  • l’énergie hydroélectrique et la présence d’autres ressources énergétiques ;
  • la présence d’outils structurants de mise en marché collective ;
  • l’existence de filières agroalimentaires dynamiques.

Lait et porcs en tête

L’agriculture québécoise devra-t-elle fondamentalement innover pour gagner ce 30% d’ici 2025 ? La production sera « tirée par les principaux piliers habituels (lait 29,3% de part des recettes totales, porcs 17,7% et grains 14,3%) et par des secteurs plus modestes, mais dont le potentiel de développement est très important (sirop d’érable, produits maraîchers et serricoles) », explique l’étude. On parle de taux de croissance estimé par les répondants de ces trois secteurs à fort potentiel d’au moins 100% dans les trois cas.

La croissance des différents secteurs de production nécessitera cependant « des investissements importants et des efforts concertés », qui généreront ensuite des retombées économiques.

Les experts d’ÉcoRessources mentionnent :

  • le maintien et l’intensification des efforts de développement des marchés;
  • la poursuite des efforts visant à offrir des produits qui répondent aux exigences croissantes des consommateurs;
  • le maintien de l’ouverture des marchés;
  • l’accès à des programmes de sécurité du revenu adaptés;
  • l’accès au financement et à des programmes d’aide à l’investissement;
  • l’accès à une protection adéquate contre les risques climatiques;
  • l’appui à l’établissement de la relève;
  • l’accès à la main-d’œuvre agricole;
  • la mise en place d’un environnement réglementaire favorable ou équitable par rapport à la concurrence ;
  • des investissements en recherche et développement.

Et l’emploi total généré en agriculture pourrait ainsi croître de 21 000 pour atteindre 92 000 ETC (équivalent temps complet) en 2025, alors que le PIB total pourrait augmenter de 1,8 G$, atteignant 7,6 G$ en 2025.

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L’étude d’ÉcoRessources, une firme qui a son siège social à Québec, est disponible à l’adresse : upa.qc.ca/fr/publications/

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Soil health experts gain ground on standardized measurements

Agriculture should innovate in productivity to support World population. In Louisville, Kentuky, this August 11th 2016, soil health experts from across North America plan to integrate more research projects to provide agricultural producers and policy makers with economically relevant, science-based recommendations for improving drought resilience as well as reducing nutrient losses.

The Soil Health Institute (SHI), an new organization consisting of a broad collaboration of agricultural leaders, held its first annual meeting July 27 – July 29 in Louisville too.  Approximately 130 soil health experts, including farmers, land grant university specialists, USDA scientists, conservation leaders, soil laboratory scientists and foundation/non-governmental organization leaders identified key soil processes influencing productivity, resilience and environmental quality during the meeting.

Members’ goals include conducting a national assessment of soil health and producing a digital decision support tool that enables growers to anticipate which soil amendments and crop rotations will have the greatest impact on a field’s annual return. The Institute also will curate soil health research reports and information.

« We made bold progress during this meeting in that members were able to identify and agree on standardized initial tiers of soil health measurement, which is a huge step forward to creating a nationwide assessment baseline, » Wayne Honeycutt, president and CEO of SHI, explained.

Members addressed metadata collection, stratified sampling design and an overall strategy to select locations for the initial U.S. soil health assessment.

In future research, members agreed to:

  • Prioritize economic return on investment for growers, focusing on single-year benefits when possible;
  • Include growers in Institute committees, research planning and development;
  • Build a planned network of experimental research that allows researchers in biology, physics, chemistry, economics, agronomy, and sociology to collaborate and integrate research, which will provide growers and policy makers with accurate information;
  • Prioritize soil vitality, identifying the research gaps that will answer questions such as which crop rotations improve microbial soil function – improving drought resilience, increasing water infiltration rates and storage, decreasing run-off, and reducing soil-borne diseases, as well as improving yield and quality;
  • Focus on cropland and grazing land first and forest land in the future.

Members envision a dynamic Soil Health Cloud, supported by SHI‘s new Research Landscape tool, which ultimately will bring Big Data to researchers, farmers and policy makers.

« We hear that space is the final frontier and sometimes oceanographers call the ocean depths the final frontier on earth, » says Bill Buckner, the chair of the SHI’s Board of Directors. « But what Leonardo da Vinci said hundreds of years ago during the Renaissance, ‘we know more about the movement of celestial bodies than about the soil underfoot,’ is still true today.  »

Steve Shafer, the SHI’s Chief Scientific Officer, adds: « The biodioversity within a teaspoon of fertile soil rivals what we can see in an acre of tropical rainforest. The micro-environment at interface between the soil and a plant root does so much to condition plant health through nutrient and water uptake processes and through the interactions of roots with beneficial and pathogenic microbes. We know what happens to the top of a plant affects the roots and their relationships with soil organisms. How do all of these relationships fit together? How can we learn to manage this for the benefit of humanity and the planet’s ecosystems? How far can the scientific community go to understand this? « 

« We invite farmers, scientists and others interested in enhancing soil health and our environment from all regions to join us as we move forward.  We still have a lot of work to do. Members want to provide highly useful research and policy support in the future that shows short- and long-term benefits.  We’re going to need leaders who are innovators and excellent stewards to be involved in working together to achieve the Institute’s mission – to safeguard and enhance the vitality and productivity of soils through science-based research and advancement, » Honeycutt concludes.

The Soil Health Institute’s mission is to safeguard and enhance the vitality and productivity of the soil. An evolution of the Soil Renaissance, an initiative established in 2013 by the Noble Foundation and Farm Foundation to advance soil health and make it the cornerstone of land use management decisions, the Soil Health Institute serves as the primary resource for soil health information.

It focuses on five pillars: (1) working to set soil health standards and measurement, (2) building knowledge about the economics of soil health, (3) offering educational programs, (4) assisting in policy development, and (5) coordinating research in all aspects of soil and soil health.

It works directly with conventional and organic farmers and ranchers, public- and private-sector researchers, academia, policymakers, government agencies, industry, environmental groups and consumers – everyone who benefits from healthy soils.

More information on SHI : www.soilhealthinstitute.org

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