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Éditorial : Si Justin Trudeau aime LE CANADA, son avenir et la Justice, il devrait préparer sa démission

(20-02-2020; révisé 03-03-2020) – Le Canada, pays d’Amérique du Nord et des Amériques, est au bord d’un gouffre comme rarement dans son histoire ; celle écrite depuis 1867, et 1982. Si son actuel premier ministre Justin Trudeau aime encore ce pays, son pays, et par ailleurs son père, il doit se sacrifier et démissionner, en organisant l’après-lui, pour détendre, délier et permettre de solutionner la crise actuelle de gouvernance que le Canada traverse, avec ce que les historiens nommeront probablement la triste affaire des trains bloqués et du pipeline mal aimé. Il faut ici bien comprendre qu’il s’agit de ce Canada des blancs, blancs de toutes les teintes, et de ce Kanada venu desdites Premières Nations. Et M. Trudeau doit faire ce geste, d’éclat, fort, symbolique, et refondateur, s’il veut réussir le Canada 2.0, le prochain-Canada, le New/Nouveau Canada… Un pays qui sera à l’évidence multi-couleurs et multicolores, de peaux comme de cultures, et surtout un bel exemple, voire exemplaire, pour la suite de l’humanité. Cette humanité qui, avec bientôt huit (8) milliards de personnes – et en route vers les 9, 10, voire 11 milliards avant qu’un plafonnement espéré atténue les pressions – reste toujours en quête du meilleur avenir possible pour tous et toutes.

Sauver son pays et le monde des dérèglements climatiques, sauver son pays du déshonneur apporté par le traitement fait aux autochtones depuis trop longtemps – ces premiers occupants sapiens sapiens -, réussir son « Canada in back again… »; bref, être un grand leader politique… un véritable chef d’État, nous n’avons eu droit qu’à des paroles, et des paroles encore de ce premier ministre canadien. Et encore des paroles, trop que de paroles, depuis ces dernières semaines; dans ce Canada devenu dérouté, avec ses Canadiens, pour cause, de plus en plus nerveux. Rien d’autre M. Trudeau.

L’évidence devient alors implacable et appelle au courage: ayant perdu toute crédibilité; nettement montré au fil de trop de jours son incapacité de leadership en situation de crise aigu; cependant capable de prendre conscience de l’enjeu et d’une voie de réparation s’il sait gérer sa sortie en geste fort et symbolique – possiblement refondateur -, bref en offrant un bon  »après-lui », à défaut de réussir son « pendant-moi », sa parole ne valant plus le poids nécessaire à une bonne suite des choses, Justin Trudeau doit sereinement préparer sa démission, déposer son flambeau, d’une manière ordonnée et exempte de plus de crise au sein du gouvernement, et passer le bâton de parole au suivant.

Et en mai-juin-juillet, alors qu’il regardera ses premiers mois de l’année 2020, de sa calme cabane au Canada, en ramant sagement dans ses rivières préférées, libre et libéré de sa selfi-suffisance (ou ego-portraitisme), voire de la selficisation de notre civilisation et d’une dangereuse culture du « MOI », M. Trudeau se dira qu’il mérite maintenant un siège au Conseil de sécurité de l’ONU à titre personnel, voire très honoraire. Puis, il pensera du coup, entre deux coups de rames, que son père encore très fier de lui. Et son MOI – comme celui de son papa – ayant atteint son zénith de son vivant, il se dira pouvoir aspirer à sa fin sur Terre en toute sérénité, et paix. Mission accomplie. Lui sera à nouveau heureux, le Canada sauvé par une projection d’avenir plus radieux.

Daniel Allard
Rédacteur-animateur du Comité de l’éditorial et éditeur du Cyberjournal CommerceMonde.com

HOMMAGE au père de la nordicité: Louis-Edmond Hamelin (1916-2020)

L’Université Laval et la ville de Québec en premier lieux, le Québec, le Canada et le monde entier aussi, se souviendront du géographe et professeur Louis-Edmond Hamelin comme d’un pionnier de l’histoire du XXe et du XXIe siècle de la « norditude » de l’Amérique. Et par effet de continuité, pionnier également de la conscience du monde nordique pour la planète entière.

REVIVEZ NOTRE INTERVIEW
AVEC LE PÈRE DE LA NORDICITÉ

Lisez l’interview qu’il avait accordé au Cyberjournal CommerceMonde
en janvier 1999 : ENTREVUE

DOSSIER SPÉCIAL: Notes d’un journaliste en vacances en Inde fin 2019 – 4 RDV du 01-02 au 01-05-2020

– RDV du 1er février 2020 (voir le lancement du DOSSIER sur le lien Facebook du cyberjournal)
– RDV du 2 mars 2020
– RDV du 3 avril 2020
– RDV du 1er mai 2020

C’est parti! Reparti… pas pour un nouveau voyage en Inde, mais pour en faire un partage, un geste d’amour envers les précieux lecteurs du Cyberjournal depuis 1997. Merci à vous, plusieurs qui sont des amis proches et fidèles, plusieurs aussi des amis aidants et collaborateurs, plusieurs d’agréables connaissances, trop des inconnus encore. Merci d’avance à ceux qui nous découvrirons grâce à ce DOSSIER SPÉCIAL. Que cette initiative rédactionnelle sans précédent pour le Cyberjournal CommerceMonde.com nous mène tous plus haut dans notre conscience du monde. Il en a bien besoin.

INTRODUCTION
Partir en Inde pour un humain né en Occident comporte une forte dose de la notion « VOYAGE ULTIME »… En tous les cas, c’est la certitude que nous avons à notre retour. Nous, oui, car je ne suis pas parti là en solitaire. Il n’en était pas question. La chance fut d’ailleurs déjà là… c’était quelque part en juin 2019. Il me fut relativement facile de me trouver un brave et fidèle compagnon de voyage pour ce voyage à Auroville, en fait. Car c’est pour découvrir par moi même – voir, sentir, toucher, goûter, regarder, écouter, parler et discuter in situ, comprendre… -; ce, avec l’aide et la complicité de mon compatriote, lui-aussi Québécois, véritablement découvrir donc l’expérience aurovilienne, que nous sommes partis, par un long vol Montréal-Chennai (via l’Europe), pour cette « ville mondiale ».

Alors bienvenue dans ces « Notes d’un journaliste en vacances… » oui en Inde, mais pour raisons très circonstancielles, parce que c’est l’Inde qui a accueilli les Auroviliens, à partir officiellement du 28 février 1968. Date symbolique et importante, même dans l’histoire de l’humanité entière, alors que les représentants de 126 pays étaient formellement unis et réunis sur place, à 8 kilomètres au nord de Pondy, dans l’état du Tamil Nadu, pour une cérémonie de création dudit lieu. Ce, sous l’égide même de l’UNESCO notamment. Ce, pour débuter une expérience sans précédent et encore unique sur notre Terre. Notre petite planète… pour une très complexe humanité.

À suivre… (dès le 2 mars 2020 avec l’article 2 de 4 du dossier spécial) 

Auroville, Tamil Nadu, Inde
Arrivée à Solitude Farm 25-11-2019 Auroville Inde
Crédit photo: CommerceMonde.com

Donner mieux, donner plus : deux idées pour changer le monde

Il y a cinq ans Alexandre Mars fondait Epic, une ONG se donnant mission de changer le monde en offrant de nouveaux moyens à tous de faire plus de dons, avec l’assurance de leur bonne utilisation. Donner mieux pour donner plus; donner plus se sachant donner mieux! Une ONG en amont des ONG de terrain. De 2014 à 2019, il a accumulé des bouts de routes qu’il vient de partager dans un petit livre de 200 pages, très facile à lire avec ses 43 mini-chapitres. Facile à dévorer… Générateur d’enthousiasme, de bonnes idées et d’émulation.

Dans son « DONNER – La révolution du partage », il nous raconte qu’après quelque trois années à poser des questions, à fignoler son étude de marché, il aura compris que 9 personnes sur 10 qui font des dons en argent à des causes diverses lui avaient avouées qu‘elles trouvaient qu’elles ne donnaient pas assez, et qu’elles en donneraient davantage si elles connaissaient plus les organismes et mieux l’usage des dons engagés. Conclusion : il lui fallait faciliter les manières de donner, tout en améliorant la communication entre celui qui fait un don et celui qui en profite. Double défi, mais qui à l’heure d’Internet est de plus en plus facile à relever.

Cet entrepreneur avait quoi faire. Né en 1974, Alexandre Mars a traversé l’arrivée de la révolution numérique en accumulant les succès à travers de plus d’une start-up : d’abord A2X, l’une des premières agences Web de France; puis Phonevalley, une agence de marketing mobile vendu à Publicis en 2007; finalement ScrOOn, sa plateforme spécialisée dans les médias sociaux vendu à Blackberry en 2013. À 39 ans, il avait réussi son pari de devenir assez riche pour pouvoir redonner à l’aise… C’est en fondant Epic officiellement l’année suivante, que depuis 2014, il réalise pleinement son rêve de changer le monde d’une manière durable en cherchant notamment à changer les mentalités.

Et son objectif n’est pas banal :

« Mon ambition est de changer le système. D’avoir un impact réel sur la vie des autres, ceux qui n’ont pas eu la même chance que vous, que moi. Cette ambition m’a interdit de construire dix écoles en Afrique; j’aurais changé la vie de dix villages, mais cela ne me suffisait pas », écrit-il dans son chapitre sur l’utopie.

« C’est cette même ambition qui m’a poussé à imaginer les moyens d’aider, à mieux donner et à plus donner; à inventer Epic et à poser comme indéniable le fait que, grâce à ce mouvement, d’ici quelques années, 50% des entreprises des pays développés proposeront l’« arrondi en caisse » à leurs clients, et l’« arrondi sur salaire » à leurs salariés. Et que 50% de ces derniers verseront une partie, même minuscule (…) de leur salaire pour assurer une meilleure justice sociale. Et que les entreprises en feront autant, qu’un nombre croissant d’entrepreneurs feront don d’un pourcentage, même très faible, de leurs bénéfices ou de leurs actions », poursuit Mars.

Nous y sommes : l’« arrondi sur salaire » et l’« arrondi en caisse ». Voilà les deux idées phares de son mouvement. Favoriser dans la société le mini-don, mais répétitif et de masse. Et pourquoi ça fonctionne le don sur salaire? Essentiellement parce que c’est à la fois : INDOLORE, SYSTÉMATIQUE et OPTIONNEL.

En effet, de décider de voir notre talon de paie hebdomadaire nous laisser 500$ tout rond, plutôt que le 500,09$ ou 500,77$ du calcul initial, est bien sans douleur, mais tout de même efficace car le geste devient répétitif (systématique), et autant plus légitime qu’il reste toujours non-obligatoire (optionnel) pour le salarié. Reste qu’à la fin de l’année, il aura cumulé – et donc offert – un don indolore pouvant atteindre jusqu’à presque 52$. Une entreprise qui compte 100 employés s’engageant de la sorte dans une telle initiative pèserait donc jusqu’à 5 200$ à la fin d’un cycle annuel. Au dit beau montant, s’ajoute aussi le fait de devoir collectivement décider de son bon usage. Voilà que se crée de la fierté qui rayonnent pour tous.

Quant à l’idée de l’« arrondi en caisse », qui ici voit un client à la caisse se faire offrir d’ajouter quelques sous pour arrondir au dollar supérieur sa facture, elle offre le même cadre triplement vertueux du sans douleur, du systématique et du sans contrainte. Mais avec l’imposant effet multiplicateur de la masse de toute la clientèle d’une entreprise. Combien de centaines de personnes passent aux caisses d’un seul supermarché chaque jour ? Combien de centaines de personnes passent à la caisse d’une station d’essence chaque jour ?

On comprend donc vite que la généralisation de l’application de ces deux idées à l’échelle d’une ville, ou d’une région, voire d’un pays entier, devient un formidable levier générateur de sommes colossales à dédier au mieux-être des gens les plus démunis de la société.

Indéniable qu’Alexandre Mars pousse ici des moyens de changer significativement le monde.

Et à ceux qui préfèrent ne pas donner, plutôt que de mal donner, il donne des solutions. Car la seconde mission d’Epic est de découvrir des entreprises sociales d’exceptions pour les offrir aux donateurs. Par un rigoureux processus, elle en sélectionne ainsi 10 annuellement, qu’elle garde à son porte-feuille pour au moins trois ans (3 600 dossiers analysés en 2017).

Et il faut encore savoir qu’Epic accompagne ainsi les donateurs exclusivement en pro bono, de façon que 100% du don ainsi reçu est reversé aux organisations sociales du portefeuille Epic.

L’INDE À L’AVANT-GARDE DE LA RSE

Dans son livre, Alexandre Mars nous apprend aussi que c’est l’Inde qui est le premier pays ayant inscrit la responsabilité sociale des entreprises (RSE) dans la loi. En Inde, depuis 2014, toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 160 millions $, ou dont le bénéfice net est supérieur à 830 000 $, sont tenues de reverser 2% de ce bénéfice à des œuvres de leur choix, ONG ou associations caritatives.

Comme l’exemple d’Alexandre Mars, souhaitons que l’exemple de l’Inde fasse aussi école!

www.epic.foundation

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SFIM : 1er sommet pour rassembler les femmes du secteur industriel dans le monde les 13-14-15 novembre 2019

« Une première mondiale! » d’affirmer l’initiatrice du SFIM, le Sommet mondial des femmes dans l’industrie manufacturière. Un sommet pour rassembler des femmes œuvrant dans le secteur industriel au Québec, au Canada et dans le monde, sous le thème « Industrie 4.0 au Féminin », qui se tiendra les 13, 14 et 15 novembre 2019, à Montréal.

« L’idée du sommet est venue d’un constat : Collectivement, les femmes représentent plus de 26 % de la main-d’œuvre industrielle, mais celles-ci demeurent encore invisibles ou ne disposent pas ou peu de tribunes pour faire prendre conscience de leur rôle moteur dans l’avenir de l’industrie manufacturière à l’ère de la robotisation et de l’intelligence artificielle », de continuer Sâadia Lakehal.

Madame Lakehal, elle même très bel exemple d’entreprenariat au féminin, microbiologiste, administratrice, immigrante d’Afrique du Nord, participe en leader à l’animation économique de l’Est de Montréal, notamment avec l’Association interindustrielle de Montréal (AIIM), depuis plusieurs années. Sans cesse tournée vers l’innovation, la nécessité de l’économie circulaire, la vision de l’inter-industriel, Sâadia Lakehal fonce maintenant avec un agenda qui ne manquera pas de soulever de l’intérêt au Québec. Le rôle des femmes, la place des femmes, l’importance de l’entreprenariat féminin dans les milieux économique et des affaires furent pleinement sur la place publique, ces dernières années au Québec et particulièrement à Montréal. Et le réseau international que le 1er SFIM amènera, pour trois jours, à Montréal, ne sera pas sans stimuler les femmes leaders du pays entier.

C’est que Sâadia Lakehal est une femme très bien réseauté en Afrique et en Europe, et la programmation de son sommet affiche déjà des noms imposants :

  • Denise Tshisekedi, première dame de la République démocratique du Congo;
  • Aissatou Sophie Gladima, ministre des mines du Sénégal;
  • la Dr Pierrette Herzberger Fofana, députée de l’Union européenne;
  • Lilla Merabet, vice-présidente, Région Grand Est, France;
  • Zahra Maafiri, D-G Commerce, au ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Économie numérique du Maroc;
  • Eve Psalti, Head of Strategic Platforms, Google Cloud.

Partenariat Montréal-Mulhouse

Le Salon de l’industrie du futur Mulhouse Be 4.0 est par ailleurs partenaire du rendez-vous montréalais.

De plus, le sommet « Industrie 4.0 au Féminin » de Montréal veut être une plateforme internationale qui permettra aux femmes œuvrant dans le secteur manufacturier de prendre la parole et d’être au cœur des changements qu’elles souhaitent voir naître dans l’industrie… à l’heure de l’industrie 4.0. Il s’agira donc d’une excellente occasion pour les chefs d’entreprises, hommes ou femmes, de s’inspirer d’histoires à succès. Et l’événement s’annonce aussi comme une tribune pour faire rayonner les entreprises du secteur industriel du Québec sur la scène internationale.

Durant les deux jours du sommet, des femmes et des hommes inspirants présenteront des conférences collaboratives, des ateliers ouverts, en participant à des panels interactifs. Le programme comprend déjà plusieurs conférences, panels de discussion, ateliers pratiques, ainsi qu’un salon d’exposition 4.0 au féminin, en plus de séances de réseautage, d’un gala d’excellence et de visites industrielles.

Le sommet veut être « une plate-forme qui réunira des centaines de femmes d’influence » d’Amérique, d’Europe et d’Afrique avec pour objectif « de dynamiser les femmes manufacturières quant à l’adoption du numérique », insiste madame Lakehal.

Une soirée de gala et de remises de prix d’excellence clôturera d’ailleurs l’événement, le 15 novembre. Des distinctions visant à récompenser dix femmes manufacturières ayant contribué de façon exceptionnelle au développement de l’industrie sont prévues.

Mission : mettre les projecteurs sur les femmes dans l’industrie manufacturière, accroître la visibilité des femmes dans l’industrie, encourager les femmes entrepreneures à faire carrière dans les secteurs manufacturiers et à se convertir au numérique.

Pour plus d’informations sur le sommet http://women-inmanufacturing.ca

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