Délocalisation d'entreprises à l'étranger Le Canada devrait éviter les mesures protectionnistes 2005-07-17 Par Daniel Allard Malgré les difficultés à court terme pour les travailleurs qui perdent leur emploi, le gouvernement canadien ne devrait pas suivre l’exemple du gouvernement américain en adoptant des mesures protectionnistes pour contrer les délocalisations, c’est-à-dire le déplacement de certaines activités d’entreprises vers l’étranger. « Des mesures protectionnistes seraient d’autant plus nuisibles que le Canada est l’un des lieux d’impartition les plus prisés au monde, notamment par les compagnies américaines », conclut une Note économique publiée le 7 juillet 2005 par l’Institut économique de Montréal (IEDM). Le Canada se classerait au premier rang des pays industrialisés selon l’indice de l’Offshore Location Attractiveness. L’auteur du document, l’économiste Yanick Labrie, recommande plutôt de miser sur une meilleure formation de la main-d’œuvre canadienne pour lui permettre d’accéder à des emplois à plus haute valeur ajoutée. VISION STATIQUE DE L'ÉCONOMIE « Même si l’ouverture des frontières commerciales peut faire en sorte que certaines entreprises ou industries spécifiques déclinent, le nombre d’emplois disponibles à terme a tendance à augmenter avec l’accroissement de la productivité et la croissance économique générée », écrit aussi Yanick Labrie. BÉNÉFICE POUR LES ENTREPRISES ET LES CONSOMMATEURS Intitulée ''Devrait-on se protéger contre les délocalisations à l’étranger? '', cette Note économique est disponible à www.iedm.org |
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