Formation à l'exportation au Québec Le Colloque des professionnels à l'exportation deviendra-t-il annuel ? 2005-07-13 Par Daniel Allard Après avoir été couronné de succès en 2003, le Colloque des professionnels à l’exportation du Québec était de retour pour une deuxième édition. Sachant que seulement 26% des entreprises de moins de 250 employés au Québec ont un service marketing et que la majorité n’a pas les connaissances techniques à l’exportation, on peut se demander pourquoi un tel événement ne se tient qu’une année sur deux ? Il apparaît primordial d’améliorer régulièrement les moyens d’informer, de former, d’initier et d’encadrer les entreprises en ce sens. Cette question a été largement soulevée sur le parterre et les organisateurs du plus important événement de perfectionnement et de réseautage à l’attention des spécialistes des services à l’exportation promettent de l’inclure dans leur bilan. Un représentant du MDEIE y a d’ailleurs révélé que le Québec comptait actuellement 9128 entreprises exportatrices. De nouveau organisé par le WTC Montréal, en partenariat avec le ministère du Développement économique, de l’innovation et de l’Exportation du Québec et en collaboration avec le REPEX et le RECOMEX, cette fois au Hyatt Regency Montréal, le colloque a attiré au moins 75 personnes toute la journée du 21 juin 2005. Les panels ne visaient pas les débutants en la matière. Comment aider l’entreprise à cibler ses marchés d’exportation ? Comment guider l’entreprise dans son financement à l’international ? Comment l’approvisionnement peut être facteur de succès à l’exportation? Rôle et approche du consultant… Et c'est un exemple de détermination qui avait été choisi pour la conférence du midi. Le témoignage de Marie-Josée Caya, pour qui c’est mission accomplie avec l'implantation de la compagnie Fontainebleau dans la ville de Dalian, en Chine, aura montré avec tout ce qu'il y a de plus concret, que le défi d'exporter vers l'empire du milieu n'est pas impossible. Dans ses conclusions lors du panel de synthèse, Lynda Dumais, Chargée de formation, Affaires internationales, HEC, a repris plusieurs éléments qui expliquent pourquoi l’idée de créer le REPEX avait justement découlé de la tenue de la première édition de cet événement, en 2003. En fondant le Regroupement des professionnels à l'exportation en août 2003, une des préoccupations était la reconnaissance des compétences face à la multitude des offres sur le marché et la difficulté des entreprises et organismes à vérifier les compétences des professionnels de l’exportation au Québec. Un Comité Accréditation, Gouvernance et Éthique a donc été créé pour préparer la procédure et établir le barème des compétences et les conditions d’admissibilité. On trouve dorénavant sur le site du REPEX tous les documents relatifs à la procédure à suivre : http://www.repex.qc.ca/Accreditation . Un chemin accompli dont se réjouit Karl Miville-de Chêne, actuel président du REPEX, qui n’a pas manqué de le souligner devant l’assistance, les invitant tous à joindre les rangs du jeune organisme.Fait à Québec le 25 juin 2005 |
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