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DOSSIER CHINE (3 de 6) Entente Québec-ERAI: un accueil à la française attend les entreprises québécoises à Shanghai 2012-05-21 Par Daniel Allard Aimeriez-vous être accueilli comme entreprise ou entrepreneur québécois à Shanghai comme si vous étiez Français ? C'est le pari et l'entente que le gouvernement du Québec a conclu avec le partenaire ERAI. Sans doute un brin gardant toujours à l'esprit le bon vieux dicton proclamant que l'union fait la force ! Lorsque COMMERCE MONDE a visité Espace Rhône-Alpes en novembre dernier, dans le quartier de Huangpu, au cœur de ce qui était encore, quelques mois auparavant, le site de l'Exposition universelle de Shanghai, la fierté d'occuper ce qui y fut le Pavillon de la région Rhône-Alpes était encore évidente dans la manière des hôtes du lieux à en faire faire la visite : « Nous sommes les seuls a avoir pu récupérer ainsi le site après l'événement ; tous les autres pays devaient rendre leur bâtiment aux autorités chinoises », explique Jean-Maurice Hébrard, le d-g d'ERAI - Entreprise Rhône-Alpes International - Chine, tout en nous précisant bien que plus de trois décennies de bonnes relations entre sa région de France et la porte de Chine qu'est Shanghai ont ainsi permis la mise en place d'un dispositif d'accueil exceptionnel... dont le Québec profite dorénavant lui aussi ! « Un entrepreneur du Québec sera accueilli ici aux mêmes conditions qu'un entrepreneur de la France ». C'est-à-dire de pouvoir utiliser un de la trentaine de bureaux de travail sur place, des salles de réunions, un exceptionnel site pour la tenue de cocktail, un restaurant gastronomique avec ses grands chefs de France qui y donnent aussi de la formation à des étudiants chinois - nous en avons salués au passage - et en surplus l'expertise d'une équipe d'encadrement rompue aux affaires avec la Chine. « À brève échéance, Espace Rhône-Alpes sera aussi une vitrine pour les produits de notre région », expliquera le directeur en terminant la visite des lieux en arrivant au rez-de-chaussée encore à aménager. Export Québec Quand, à Québec, le 8 novembre 2011, le premier ministre du Québec, Jean Charest, et le ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, Sam Hamad, ont procédé en compagnie de plusieurs partenaires, au lancement d'Export Québec, cette unité renforcée au sein du gouvernement du Québec et consacrée au soutien aux entreprises exportatrices, il était bien difficile de réaliser ce que, vue de Chine, cette intervention stratégique pouvait concrètement signifier en tant que moyen pour les entreprises québécoises de s'ouvrir sur ce marché : « Export Québec aura pour mission d'aider les entreprises québécoises à développer, à consolider ou à diversifier leurs marchés hors Québec. Composée de 150 personnes expérimentées et polyglottes ici et dans le monde, elle offrira des programmes et des services adaptés aux besoins des entreprises et agira en complémentarité avec ses propres services et ceux offerts par ses partenaires », exposait le communiqué officiel. Pour continuer ensuite avec plus de profondeur en contextualisant que les entreprises québécoises doivent composer avec de nouvelles réalités en matière d'exportation : « (...) une économie américaine qui tarde à se redresser, des réflexes protectionnistes de plus en plus manifestes et une économie européenne grandement fragilisée. » « Export Québec permettra de mieux positionner nos entreprises afin qu'elles puissent profiter pleinement des opportunités qu'offrent les marchés émergents. Cette offensive en matière d'exportation s'inscrit parfaitement dans notre volonté d'ouvrir de nouveaux marchés et de créer un nouvel espace économique pour le Québec », déclarait aussi le premier ministre Jean Charest. Export Québec a été dotée d'une enveloppe de 60 M$ pour les trois prochaines années et se concentrera sur les petites et moyennes entreprises en leur venant en aide à différentes étapes de leur développement afin de :
LES MARCHÉS ÉVOLUENT, LE QUÉBEC S'ADAPTE AVEC UN NOUVEAU RÉSEAU D'INCUBATEURS Mais ce sont les 7,5 M$ de cette somme, réservés au déploiement d'un réseau international d'incubateurs pour les entreprises québécoises et dont le fonctionnement sera assuré en partenariat avec la région française Rhône-Alpes, que nous avions la chance de mieux comprendre, presque le jour même de l'annonce à Québec. C'est à Shanghai au sein d'une mission organisée par le Réseau photonique du Québec que nous étions ce jour-là, mais ce partenaire pour le Québec qu'est dorénavant ERAI aurait pu nous accueillir ailleurs, puisque Rhône-Alpes compte sur un réseau qui s'étend déjà à 24 pays. Cette alliance facilitera de beaucoup l'établissement de bureaux de ventes ou de lieux d'affaires à l'étranger pour les entreprises québécoises, notamment sur les marchés en émergence, puisqu'en combinant le réseau international d'incubateurs et les bureaux du Québec, les entreprises exportatrices peuvent dorénavant obtenir un soutien dans plus de 50 villes à travers le monde. Pour en connaître davantage sur Export Québec : http://www.export.gouv.qc.ca/ L'annonce officialisant le lien du gouvernement du Québec avec ERAI : Rhône-Alps Complex Espace Rhône-Alpes www.shanghai2010.rhonealpes.fr
Fait à Québec le 21 mai 2012.
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