Nobel Biocare a donné un mandat mondial à ses nouvelles installations du Parc techno de Québec 2011-11-29 Par Daniel Allard Sam Hamad, ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation du Québec; Richard Bourgault, dg de Nobel Biocare Québec; Ernst Zängerle, v-p Opérations mondiales de Nobel Biocare et Patrick Huot, député de Vanier.
Ernst Zängerle, v-p Opérations mondiales de Nobel Biocare, avait plusieurs raisons de se réjouir lors de son passage à Québec le 29 novembre 2011 pour inaugurer les nouvelles installations de NobelProceraTMInnovation Centre Québec. La division québécoise de l'entreprise suisse connaît une croissance de 24% cette année. Et elle a presque triplé ses ventes depuis l’année de son acquisition en 2009. « C’est un marché encore en croissance », analysait-il devant le ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation du Québec, Sam Hamad, Patrick Huot le député de Vanier, Richard Bourgault le dg de Nobel Biocare Québec et une bonne part des quelque 80 employés que regroupent dorénavant les nouvelles installations du Parc Technologique du Québec métropolitain. « Mais il y a de l’ombre avec la crise économique (...) Que va-t-il se passer avec l’euro ? (…) Les clients sont plus inquiets et se demandent s’il ne faut pas attendre. Le marché dentaire n’est pas subventionné par les assurances et la concurrence ne dort pas (…) C’est assez rude », a-t-il aussi tenu à ne pas cacher à son auditoire. « Notre stratégie, c’est de rester très très innovateur, de surveiller sans cesse la concurrence, de créer des produits forts et de se soucier de la qualité de vie de nos employés », a-t-il poursuivi. Un élément, la qualité de la main-d’œuvre, sur lequel d’ailleurs Richard Bourgault a voulu renchérir à son tour de prise de parole : « Grâce à nos employés, nous avons le vent dans les voiles ». UN MANDAT MONDIAL Analysant l’état de la concurrence et les enjeux de son industrie, il s’est aussi dit déçu que le milieu de l’assurance y soit très exceptionnellement impliqué : « Un peu en Allemagne et en Suède, mais généralement les assurances ne couvrent jamais les services que nous offrons ». Des soins qui ne sont pas toujours une question d’esthétisme… Ayant pleinement conscience que le marché des accidentés est en soit payant, il a aussi dit que ce n’est pas leur marché majeur : « Une fraction des clients », nous a-t-il partagé. Ce germanophone de culture, qui explique son excellent français de la manière suivante : « Je proviens de l’industrie horlogère suisse, un monde où la maîtrise de la langue française est obligatoire », aura incidemment grand plaisir à revenir à Québec. Probablement pour souligner les prochaines étapes de croissance de l’équipe de Richard Bourgault, qui prévoit l’élargir à 125 personnes au cours des cinq prochaines années. |
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