Relations Chine-Canada Le ministre Arcand revient satisfait 2009-10-21 Par Daniel Allard Avec la visite annoncée du premier ministre du Canada en Chine dans les prochains mois, et celle que vient d'y effectuer le ministre des Relations internationales du Québec, Pierre Arcand, le contexte ne peut que s'améliorer pour les gens d'affaires canadiens qui veulent développer le marché chinois. Avec à sa suite environ 65 personnes, qui représentaient quelque 45 entreprises du Québec, le ministre Arcand a d'ailleurs tenu à communiquer aux journalistes les bonnes nouvelles reliées à sa mission officielle d'une semaine, réalisée du 9 au 16 octobre, en direct de Shanghai, juste avant d'entreprendre son voyage de retour. On sait donc déjà qu'il a signé une entente en éducation supérieure, qui permettra, entre autres, à 105 étudiants chinois de profiter d'une bourse d'exemption de frais de scolarité, essentiellement pour des inscriptions à la maîtrise et au doctorat. Vingt bourses à des chercheurs de Chine et dix pour des Québécois font également partie de l'entente. Comme il s'agissait de la plus importante délégation d'affaires dans le domaine de l'environnement jamais menée par un ministre québécois en Chine, une entente de partenariat est confirmée entre Premier Tech Environnement et Wuhan Trust Communication Ltd, pour la construction d'une usine de traitement des eaux usées à Huangmei, dans la province du Hubei. Unima, qui poursuivait des démarches entreprises en 2006, a aussi conclu deux ententes pour le développement de sa technologie en multimédia, grâce à l'appui du consortium québécois Prompt. La firme québécoise Sinologik profitait, quant à elle, du passage du ministre pour ouvrir officiellement un bureau en Chine, appuyant ses efforts dans les études de marché et les contacts d'affaires. LE QUÉBEC ET L'ENVIRONNEMENT « Ils ont été impressionnés par la technologie québécoise de phytofiltration », d'expliquer un chercheur de l'INRS, Patrick Drogui, présent avec le ministre. « Les Chinois sont forts en solaire/éolien - les énergies renouvelables -, mais ils ne le sont pas encore ailleurs », d'ajouter le représentant de Sinologik David Bronsard, également auprès du ministre Arcand, à Shanghai. Pour ce projet pharaonique, dans lequel le gouvernement de Singapour investit également une partie des 200 milliards de $ prévues à la facture, il y aurait donc de l'espoir de voir quelques technologies québécoises être retenues parmi les fournisseurs. Le ministre Arcand n'a pas manqué, aussi, de faire remarquer que la visite du président Barak Obama en Chine, le 15 novembre prochain, aura certainement une importance stratégique à quelques jours du rendez-vous de Copenhague et de son historique sommet sur les changements climatiques planétaires. Fait à Québec le 20 novembre 2009. |
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