Le Canada en retard Les investissements en TI minent sa compétitivité 2009-03-20 Par Daniel Allard Il n'y avait pas de surprise à entendre les spécialistes du Groupe SECOR, SECOR-Taktik, présents à Québec, le 19 mars 2009, lors d'un déjeuner conférence, déclarer que les investissements des entreprises québécoises en technologie de l'information (TI) étaient trop faibles. Ajoutant que leur comportement en la matière est très stratégique face à leur position concurrentielle. Ce qui fut une réelle surprise - et une très désagréable ! - aura été de se faire dévoiler en pleine face, sur grand écran, quelques statistiques comparatives d'investissements par employé en TI :
On est ici pas loin du tout d'un rapport 2 contre 1. Une comparaison qui fait mal. Comme il est toujours préférable de se comparer à ceux qui nous ressemblent, dans ce cas-ci, c'est la situation de la Suède qui se rapprocherait le plus de celle du Canada, et encore là, la comparaison est un choc :
Les Suédois font un peu plus de 50% mieux que les Canadiens. Selon les spécialistes de SECOR, on peut voir là une partie de l'explication de la relativement faible productivité canadienne. « Les TI seraient le maillon faible de l'exécution de la stratégie des entreprises. Plusieurs études le démontrent (...) Bien que la volonté d'agir est largement là, elle ne se traduit malheureusement pas assez dans les faits », analyse Philippe Collas, directeur principal, SECOR-Taktik. PAS MIEUX POUR LE e-COMMERCE Que faire? Il y a urgence d'agir. Et le contexte de récession économique actuel ne doit pas servir de défaite. Plusieurs exemples ont été donnés d'entreprises ayant très avantageusement fait usage d'investissements en TI : la banque ING Direct, Tesco au Royaume uni, ou encore la minière canadienne GoldCorp. Fait à Québec le 20 mars 2009. |
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