35 M$ pour attirer des centres de R&D étrangers Le Québec veut des centres de recherche internationaux 2007-01-21 Par Daniel Allard Il y avait une belle surprise dans le dévoilement de la nouvelle Stratégie québécoise de la recherche et de l'innovation 2007-2010 que le premier ministre du Québec, Jean Charest, et le ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (MDEIE), Raymond Bachand ont dévoilé officiellement le 4 décembre dernier. En dévoilant cette vaste politique qui prévoit des investissements de 888 millions $ d'argent frais au cours des trois prochaines années, on découvrait que cela comprend une enveloppe spéciale de 35 millions $ destinée à attirer ou à retenir au Québec des centres de R&D étrangers. Grâce à l'effet de levier de cette mesure, le gouvernement du Québec espère d’ailleurs générer des investissements totaux de 350 millions $. Le Québec ambitionne rien de moins que de devenir une « plaque tournante mondiale » de la recherche et de l'innovation. Des pourparlers sont déjà en cours avec des entreprises étrangères en vue d'attirer dans la province des centres de recherche internationaux, selon des sources au MDEIE. Devenir une Intitulée Un Québec innovant et prospère, cette stratégie indique par quels moyens le gouvernement du Québec entend favoriser l’atteinte des objectifs de R&D présentés dans sa stratégie gouvernementale de développement économique, L’Avantage concurrentiel. Allant encore plus loin, dans un communiqué saluant l’initiative gouvernementale, la présidente-directrice générale du Centre francophone d'informatisation des organisations (CEFRIO), Monique Charbonneau, analyse que « (...) le nouveau document prévoit notamment que le gouvernement injectera près de 1,2 milliard de dollars pour renforcer l’excellence de la recherche publique québécoise, pour soutenir la recherche industrielle et l’innovation en entreprise et pour compléter et renforcer le dispositif québécois de valorisation et de transfert des résultats de recherche, notamment dans le domaine des sciences humaines et sociales. » Bref, le Québec se donne des moyens pour rattraper son retard, suite à plusieurs années de vaches maigres en financement public de la R&D.
Fait à Québec le 19 janvier 2007. |
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