Les vols directs Montréal-Alger débutent le 15 juin D'ici là cap sur la 40e Foire internationale d'Alger 2006-12-29 Par Daniel Allard
L'événement (40e édition) est la plus importante activité commerciale de l’année en Algérie.
Contacts (40e Foire d'Alger):
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(Publié dans CommerceMonde.com le 29 décembre 2006) L’Association culturelle et économique Québec Maghreb, que président toujours l’homme d’affaires québécois Slim Saidani, faisait « Cap sur l’Algérie » cet automne, en réunissant dans un hôtel de Québec le 9 novembre 2006 une bonne cinquantaine de personnes autour de l’ambassadeur d’Algérie au Canada, son excellence Smail Benamara.
Est-ce le bon moment pour s’intéresser au commerce avec l’Algérie ? À travers les nombreux arguments des conférenciers, il fallait certainement remarquer la mention d’un accord d’association économique entre l’Algérie et l’Union européenne signé récemment et qui prévoit la disparition de 100% des tarifs d’ici 2010. 28% du pétrole du Québec Déjà, ce pays du Maghreb est stratégique pour le Québec qui y importe actuellement 28% de son pétrole, selon les chiffres de l’ambassadeur Benamara. Mais ce n’est pas simple de brasser des affaires avec l’Algérie, même si « (...) 80% de nos importations sont payées cash, ce qui évite les lettres de crédits, etc. », d’expliquer encore le diplomate. SNC LAVALIN INVESTIT SON PROPRE ARGENT Le message est claire: « Ils ne veulent pas de one night trip. Ils veulent que l’entreprise soit encore là pour un deuxième contrat et qu’elle investisse », témoignait d’ailleurs André Ledoux, président d’UNICOM. Après 17 voyages d’affaires toujours sans aucun contrat, le patron de cette entreprise de Québec spécialisée dans la haute sécurité (carte d’identité, technologies de reconnaissance des personnes) vient d’ailleurs d’ouvrir un bureau à Alger cet été. Il vise toujours le contrat de la carte d’identité nationale algérienne, qu’il voit biométrique, avec sa technologie de reconnaissance de l’iris de l’œil, rien de moins ! Mais avant, il se contenterait bien du contrat des cartes de sécurité du personnel de l’aéroport d’Alger, un marché qui fait déjà sa renommé à travers le monde. Preuve que c’est comme ça qu’il faut faire pour réussir dans ce pays, l’Algérie devient le premier pays dans lequel la multinationale québécoise SNC Lavalin investit son propre argent hors du Canada (à la hauteur de 51% d’un projet de 1,5 milliard $ dans le cas présent). Présente en Algérie depuis des décennies, la compagnie d’ingénierie québécoise n’avait - comme ailleurs hormis le Canada - jamais eu besoin de piger dans sa poche pour y bâtir des infrastructures. Mais cette fois, elle a jugé que le précédent était de mise. Et quelle mise ! On parle ici d’un investissement de plus de 750 millions $ pour la part de SNC Lavalin, qui avait délégué Michel Grégoire, directeur du bureau de Québec de sa filiale Socodec, pour parler en son nom lors de l’événement.
Il nous a aussi appris que SNC Lavalin a, de plus, récemment allongé plus de 8 millions $ pour la construction du siège social à Alger de sa filiale SNC Lavalin Maghreb.
Mais la plus grosse nouvelle à retenir de cette activité « Cap sur l’Algérie » est certainement qu’enfin une liaison aérienne directe Montréal-Alger est dans l’air et devrait débuter en juin 2007, avec des départs les vendredis (précisons que la semaine débute le samedi dans ce pays musulman) et les retours les mardis. Finis les périples de plus de dix heures, via Rome et ailleurs, pour atterrir en Algérie !
Un argument qui pourrait faire toute la différence pour le développement du commerce bilatéral Canada-Algérie.
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