Et de 10: le TechnoPôle maritime de Rimouski joint l'APRTQ Année record pour le Parc technologique de Québec 2006-06-08 Par Daniel Allard
Un goût festif animait le conseil d’administration et la direction du Parc technologique du Québec métropolitain (PTQM) lors de l’assemblée générale annuelle du 30 mai 2006: ils pouvaient dresser un bilan exceptionnel des activités de l’année et de la dernière planification triennale qui s’achèvent. « Nous sommes très fiers des résultats que nous présentons aujourd’hui, des chiffres qui, jusqu’à maintenant, dépassent tout ce qu’on a vu au Parc technologique depuis sa création », a fait savoir le président du conseil d’administration, Jean Roy. Effectivement, sur le plan immobilier, le PTQM a conclu la plus grosse transaction de vente de terrains de son histoire, qui se traduira par l’arrivée au printemps 2007 du nouveau siège social de SFBC Anapharm. Pour l’exercice 2005-2006 ce sont 1 656 742 pi2 - pour une valeur de 3,187 M$ - qui ont été vendus. Du jamais vu, pour une seule année, depuis la création du parc en 1988 ! Autre excellente nouvelle, selon l’évaluation des professionnels de l'International Association of Science Parks (IASP) sur des critères précis portant sur l’efficacité de la structure et la pertinence de l’information, le site Internet du PTQM s’est classé 4ième au monde et premier en Amérique du Nord ! Le site Internet du Parc « La stratégie de prospection que nous avons mise en place porte fruits, ce qui confère au Parc une situation fort enviable pour envisager de nouveaux projets de développement », indique la pdg, Carole Voyzelle, expliquant que sur les 15 millions de pi2 que compte le parc, au 31 mars 2006, la superficie encore disponible est de 3,2 millions de pi2. Bref, le PTQM est plein à 80%. Autrement dit, il ne reste que 20% de superficie pour affronter l’avenir, ce qui veut dire qu’il est grand temps de penser à trouver de nouveaux terrains ! Mais Carole Voyzelle ne s’énerve pas encore. Elle sait que les acquis suffiront pour les 5-6 prochaines années. Et elle sait aussi que les négociations vont bon train, autant avec les autorités de la Rive-Sud de Québec (mairesse de la Ville de Lévis en tête) que celles de l’Aéroport international Jean-Lesage, les deux territoires qui sont actuellement identifiés pour donner des annexes – des « sites associés » - au PTQM. À Lévis, il est encore difficile de dire dans quel coin on verrait apparaître une extension du PTQM. Mais du coté de l’aéroport, il semble que les terrains à l’extrémité sud-ouest de l’actuel site aéroportuaire seront consacrés à cette nouvelle vocation. Si vous vous rendez à l’intersection de la rue Jean-Gauvin et du Chemin du Trait Carré-de-la-Plaine, vous découvrirez cependant que le seul avantage de ce coin perdu sera d’être à deux petits pas de l’aéroport et à moins de 2 kilomètres de l’accès à l’Autoroute 40, qui file directement vers Trois-Rivières et Montréal. Mais c’est loin des services et des joies du centre-ville. Pourtant, lorsqu’on regarde encore une fois une carte géographique, on remarque que l’intégration de l’actuel Parc industriel Frontenac, adjacent par le nord–est à l’actuel territoire du parc technologique, bien que séparé par une voie ferroviaire, aurait, particulièrement avec ses rues Newton, Galilée, Ampère et Diesel, tout pour appuyer facilement le développement in situ et la notoriété du PTQM... Mais la direction maintient qu’il est impossible de s’agrandir avec le site actuel. NOUVEAU BÂTIMENT DISTINCTIF ! « On veut que l’édifice soit « vert » (écologique) et nous insisterons pour que son architecture offre un signe distinctif, qu’il annonce la porte d’entrée du parc à nos visiteurs », précise celui qui d’ailleurs a fait monter la limite maximale de hauteur permise des édifices sur le territoire du PTQM de deux à quatre étages. Une tour, une antenne, une sculpture magistrale, un jet de lumière ? Pas moyens de le faire parler, mais il est vrai que la signalisation et l’attrait visuel ne sont pas encore parmi les plus belles qualités du territoire actuel du parc. Mais des améliorations notables seraient annoncées très prochainement, nous dit-on, pour ce qui concerne l’entrée via le boulevard Hamel, côté nord donc. La Ville de Québec passerait enfin à l’action, puisque l’intersection est de son ressort. Pas de refus ! Le rapport d’activité du PTQM fait également mention d’un autre projet d’édifice multilocatif, celui-là de 30 000 pi2, portant le nom d’Immeuble Marc Simard.Quelques faits saillants de 2005-2006 :
IMAGINE! L’événement de l’innovation : DE RETOUR EN 2007 L’objectif visé par cette initiative est d’intéresser les jeunes aux sciences et la technologie en leur faisant connaître l’éventail de professions et de possibilités qui s’offrent à eux dans la région. Les activités organisées ont attiré plus de 21 000 visiteurs. Carole Voyzelle et la directrice d’IMAGINE!, Suzanne Bonnette, sont donc très fières que cette initiative soit présentée dans le cadre du 9e Congrès international des villes éducatives, qui se tiendra à Lyon, du 14 au 17 septembre 2006. Lors de cet événement, qui vise les échanges sur différentes expériences de mobilisations des villes à travers le monde pour le développement de vrais projets rassembleurs, IMAGINE! représentera Québec lors d’un atelier intitulé Développement économique et ville éducative. Ce qui augure bien pour la prochaine édition de mars 2007. D’ici–là il faudra surveiller les grands enjeux de la planification stratégique 2006-2009. Cette réflexion sera déposée à l’automne 2006. On visera le développement de la corporation, la compétitivité des entreprises et le développement durable, promet-on. La pdg du PTQM, Carole Voyzelle, qui préside aussi l’Association des Parcs de recherche et technologique du Québec (APRTQ), a également annoncé que cette dernière comptait dorénavant dix (10) membres, avec l’arrivée cette année du TechnoPôle maritime de Rimouski.Fait à Québec le 8 juin 2006. |
|
|