Afrique vs. phénomènes climatiques extrêmes 65 M$ pour aider les plus pauvres à s'y adapter 2006-05-31 Par Daniel Allard Le Department for International Development (DFID) du Royaume-Uni et le Centre de recherches pour le développement international (CRDI), un organisme canadien, ont procédé, le 17 mai 2006, au lancement d’un projet de recherche majeur, en vue d’aider les populations les plus pauvres d’Afrique à faire face aux répercussions grandissantes des changements climatiques. Sécheresses, inondations, érosion des sols et mauvaises récoltes, si la fréquence de tels événements continue de croître, comme d’aucuns le prédisent, les plus vulnérables seront cruellement touchés. D’ailleurs, nombre d’Africains ressentent déjà les effets des phénomènes climatiques extrêmes. Le DFID investit donc 24 millions £ et le CRDI 15 millions $ dans un nouveau partenariat multinational quinquennal (2006-2011) baptisé Adaptation aux changements climatiques en Afrique (ACCA). Le programme ACCA veut renforcer la recherche sur les meilleurs moyens que puissent mettre en oeuvre les pays et les collectivités d’Afrique pour composer au mieux avec les effets prévus des changements climatiques. Le CRDI sera responsable de l’administration du programme, des contrôles financiers et du soutien technique et logistique. Le DFID contribuera financièrement au programme et sera représenté à son Conseil consultatif. Le coordonnateur du programme et un administrateur de programmes principal travailleront à partir du bureau régional du CRDI à Dakar. Les autres membres de l’équipe seront affectés aux bureaux régionaux du Caire et de Nairobi, ainsi qu’au siège du CRDI à Ottawa. « Les défis que posent les changements climatiques et le développement en Afrique sont étroitement liés», a exposé le jour de la signature, à Ottawa, le secrétaire d’État au développement international du Royaume-Uni, Hilary Benn. Pour Maureen O’Neil, la présidente du CRDI, il faut se réjouir que le programme soit dirigé par des Africains et pour les Africains, et qu’il tablera sur leurs compétences: « Il est essentiel que les Africains façonnent la recherche de manière à ce qu’elle réponde aux besoins réels de leur continent en matière d’adaptation aux changements climatiques. » La présence du CRDI en Afrique favorisera un véritable leadership africain, alors que des membres de l’équipe travailleront à partir de Nairobi, de Dakar et du Caire. En termes concrets, le programme devrait renforcer les capacités d’adaptation de différentes façons.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur le programme: www.crdi.ca/acca Fait à Québec le 30 mai 2006. |
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