Exportation d'équipements électriques et électroniques : nouvelles exigences Le CRIQ met en place un service d'analyse RoHS 2006-04-18 Par Daniel Allard La directive RoHS (Restriction Of Hazardous Substances) entrera en vigueur en juillet 2006. Cette fois, se sont les fabricants d’équipements ou de composants électriques et électroniques qui se voient confrontés aux nouvelles réglementations environnementales internationales. Cette directive européenne limite l’utilisation de substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques (EEE). Elle pourrait devenir un réel handicap pour les manufacturiers exportateurs du Canada, si ces dernières n’arrivaient pas à s’y conformer d’ici son entrée en vigueur. Plusieurs substances sont visées par cette directive, qu’on pense au plomb ou au cadmium.
Conscient de l’urgence de mettre à la disposition des entreprises québécoises un outil qui leur permet d’accélérer la mise en conformité de leur produit à cette directive, le Regroupement de l’industrie électronique (RIE) a approché le Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ) afin de voir l’intérêt de ce dernier à offrir les services requis par cette nouvelle réglementation. Le CRIQ, qui avait déjà amorcé sa réflexion en ce sens, n’a donc pas hésité. La démarche a donné lieu à une deuxième entente de collaboration entre le CRIQ et le RIE et a mené à la mise en place du service de conformité RoHS annoncé le 12 avril par le CRIQ. « Dès maintenant, les fabricants de produits électriques et électroniques pourront faire réaliser les analyses RoHS au Québec, dans un laboratoire qui peut exécuter toute la gamme des essais requis par les nouvelles directives. Le CRIQ offre déjà l’ensemble des essais reliés à l’exportation en Europe : compatibilité électromagnétique, sécurité électrique de produit, etc. D’y ajouter les analyses RoHS allait de soit d’autant plus que le Centre possède une solide expertise dans le domaine environnemental. Ce n’est d’ailleurs qu’un premier pas puisque nous nous intéressons également à de nouvelles directives, comme la EuP et la REACH, dont les exigences toucheront également cette industrie dans les années à venir », explique Serge Guérin, président-directeur général du CRIQ. « Les manufacturiers ont besoin du support des organisations comme le CRIQ. Aujourd’hui, cette organisation démontre son leadership et ses intentions de bien seconder nos entreprises », se félicite Mireille Jean, la présidente du RIE, en saluant l’ouverture de ce nouveau service. Le CRIQ possède une expertise technique reconnue internationalement, avec plus de 35 années au service des entreprises québécoises. L’organisme gouvernemental québécois a des installations d’envergures à Québec, au Parc technologique du Québec métropolitain, ainsi que dans la région de la métropole, en bordure de l’autoroute 40, sur l’île de Montréal.
www.criq.qc.ca
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