SOVAR et BDC Capital de risque investissent 1,2 M$ Innovation importante de Surfasys pour l'industrie du plastique 2006-03-11 Par Daniel Allard Une innovation importante pour l’industrie du plastique pourra passer à l’étape de la démonstration de la faisabilité commerciale, grâce à un investissement de 1,2 millions $, confirmé récemment par SOVAR et BDC Capital de risque. Accordé à Surfasys, une entreprise de Québec dont la technologie origine d'un laboratoire de recherche en génie de l'Université Laval, l’investissement permettra la démonstration de la faisabilité commerciale d'un procédé automatisé de polissage de moules industriels servant à l'industrie du plastique, procédé traditionnellement effectué manuellement. L'équipe de Surfasys a développé un processus mécanique de polissage par électrodes ductiles de moules industriels pour injection de produits plastiques. Manuellement, la même opération ralentit la productivité des entreprises oeuvrant dans ce secteur. Alors que plusieurs procédés de fabrication ont été automatisés au fil des années, le polissage manuel demeure très coûteux et peu rentable pour les entreprises oeuvrant dans ce secteur. «Le coût du polissage d'un moule peut représenter jusqu'à 40% du coût de fabrication lorsque le procédé est effectué manuellement. En automatisant le processus, les entreprises fabricantes de moules industriels augmenteraient leur compétitivité sur le marché», affirme Alain Curodeau, président fondateur de Surfasys. L’entreprise, actuellement un spin-off de l’Université Laval, se concentre donc dans le développement d’outils permettant l'automatisation du polissage des moules et la finition de pièces industrielles par un processus d'électroérosion. La technologie permettant à Surfasys de fabriquer ces électrodes en composites et nanoparticules de carbone est à l'origine une découverte du laboratoire d’Alain Curodeau, qui est aussi professeur du département de Génie mécanique de l'Université Laval. Grâce à une initiative Le financement qu’il reçoit s'inscrit d’ailleurs dans le cadre du partenariat pour le financement de pré-démarrage d'entreprises émergentes en technologie de pointe, conclu entre SOVAR et BDC Capital de risque, en 2004. Une initiative qui procure aux chercheurs universitaires qui développent de nouvelles technologies ou des prototypes de produits commercialisables le soutien d'affaires et financier nécessaire pour les aider à transformer un projet innovateur en réalité concrète. «Ce projet illustre l'importance du capital de démarrage pour la valorisation commerciale de résultats de recherches réalisées en milieu universitaire », affirme Pierre Pedneau, pdg de SOVAR. «Surfasys se sert de son expertise avancée en génie mécanique et matériaux composites afin d'améliorer la compétitivité des entreprises du secteur de la fabrication de moules industriels, se démarquant par son leadership et son engagement», affirme pour sa part Sylvain Savaria, Directeur, Prédémarrage en technologies, à la Banque de développement du Canada (BDC). La Société de valorisation des applications de la recherche (SOVAR) est la première des quatre sociétés de valorisation universitaires qui ont été créées au Québec grâce au soutien financier de Valorisation-Recherche Québec. Constituée en société en commandite, SOVAR compte présentement deux commanditaires: l'Université Laval et le Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ). Elle dispose d'un fonds de 10 M$ pour réaliser des investissements dans des projets de valorisation en haute technologie. Elle a donc pour mission de valoriser les découvertes et les innovations développées par les chercheurs oeuvrant à l'Université Laval, au CHUQ et au CHRG. Les ressources humaines spécialisées de SOVAR agissent en synergie avec les chercheurs dans la conduite des projets de valorisation. Les produits, les procédés, les services ou les technologies ainsi valorisés sont, à terme, transférés à des compagnies existantes ou à de nouvelles entreprises créées pour en faire l'exploitation. Fait à Québec le 11 mars 2006. |
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