Zoom 1997-2007 Montréal et Québec parmi les meilleures villes d'affaires au monde 2006-02-28 Par Daniel Allard L'édition 2006 de l'étude de KPMG Choix concurrentiels, n?a que des bonnes nouvelles pour les deux principales villes du Québec. Sa capitale, Québec, offre les coûts de démarrage et d?exploitation les plus avantageux parmi les villes du nord-est des États-Unis et du Canada qui ont une population de 500 000 à 1,5 million d?habitants. Québec est suivie dans sa catégorie par Ottawa. À l?échelle de la région du nord-est de l?Amérique du Nord, les villes de Montréal (plus de 1,5 millions), Québec (de 500 000 à 1,5 millions) et Sherbrooke (de 100 000 à 500 000) l?emportent sur leurs compétitrices dans leur catégorie respective. Ces villes québécoises présentent une structure de coûts avantageuse de plus de 1,8% à 4% sur leurs plus proches rivales. Les coûts des entreprises sont exprimés par un indice. L'indice de 100 correspond au pays de référence, soit les États-Unis. Un indice des coûts inférieur à 100 indique que les coûts sont plus bas qu'aux États-Unis. Un indice des coûts de 95,0 représente donc un avantage de 5% par rapport aux États-Unis. L'indice des coûts est fixé d'après la moyenne des variables pour divers secteurs d'activité et diverses entreprises. Malgré la hausse du huard, Parmi les villes de moindre envergure visées par l?étude, les villes canadiennes offrent en général des structures de coûts plus intéressantes que les villes aux États-Unis de même taille, même en tenant compte de l'appréciation du dollar canadien depuis 2004. À Québec, les coûts sont de 7% inférieurs à la moyenne des coûts dans les villes américaines. Les entreprises qui y présentent les coûts les moins élevés sont regroupées dans le secteur de la R-D. En matière d?essais cliniques, Québec présente des coûts inférieurs de 25,1% par rapport à la moyenne américaine. Pour ce qui est des essais de systèmes électroniques ses coûts sont de 25,5% plus bas et, pour la R-D biomédicale, ses coûts sont de 16,3% moins élevés que la moyenne des États-Unis. Ces bonnes performances s?expliquent par la combinaison des incitatifs fiscaux liés à la R-D, offerts par le gouvernement du Québec et du Canada. Au Canada, si on prend les 10 plus grandes villes, Québec se classe première loin devant Toronto, Montréal et Vancouver. «Ce classement n?est pas étranger à la croissance exceptionnelle des investissements dans notre région, qui est de 9,5% par année depuis 2000. Nous le disons depuis des mois, l?économie va bien dans notre ZONE. Voici une raison de plus pour la région de se réjouir et d?être fière de sa performance», analyse Paul-Arthur Huot, le pdg de PÔLE Québec-Chaudière-Appalaches. PÔLE QCA a pour mission de catalyser les efforts de développement économique dans des secteurs d?activité ciblés afin que la ZONE économique atteigne une position compétitive sur la scène internationale. Québec se classe en 5e position L?étude, qui couvre l?ensemble des pays du G-7, inclut deux pays invités présentant une structure de leurs infrastructures similaire au chapitre de la qualité : le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, les Pays-Bas, Singapour, le Royaume-Uni et les États-Unis. Elle s?étendait ainsi en 2006 à 128 villes dans le monde regroupées sous ces pays. Les comparaisons présentées dans l'étude se fondent sur les coûts de démarrage et d'exploitation sur une période de 10 ans, et ce après impôts, pour les entreprises ouvrant au sein de 17 types d?activités variant de l?agroalimentaire à l?aérospatiale. L'étude donne aux dirigeants d'entreprises un aperçu de ce qu'il en coûte de faire des affaires dans certaines villes des grands pays industrialisés. Résultats des villes du Nord-Est des Amériques
(Source : KPMG, ?Choix concurrentiels? 2006)À l'échelle internationale, le Canada se classe bon premier avec un résultat de 94,5 comparativement au pays du G-7, ce qui lui confère un avantage de 5,5% pour la moyenne de l?ensemble des secteurs sur ceux des États-Unis. Globalement, le Canada se classe au second rang, derrière Singapour qui domine le classement, s'établissant en deçà de 22,3% par comparaison aux résultas des États-Unis. Les variations récentes à la hausse de la plupart des diverses devises contre le dollar US ont été prises en compte aux fins de cette étude. Ainsi, le dollar canadien a été évalué à 0,8520 $US, soit 1,1735 $CAN pour 1 $US. «Malgré la forte appréciation du dollar canadien par rapport à la monnaie américaine au cours des dernières années, Montréal maintient son avantage en termes de coûts par rapport aux villes américaines de même taille. Cet avantage concurrentiel est particulièrement marqué dans les secteurs clés de l'économie locale », souligne Carl Deslongchamps, associé chez KPMG à Montréal. « L'avantage de Montréal sur les villes américaines s'explique par un ensemble de facteurs : les coûts inférieurs de la main-d'?uvre (avantages sociaux compris), de l'électricité et des taux d'imposition sur les sociétés concurrentiels. Cependant, sur ce dernier point, les augmentations prévues au Québec sur l'impôt des sociétés au cours des prochaines années ne favoriseront pas la compétitivité de Montréal alors que d'autres territoires songent à réduire leurs impôts », ajoute-t-il. KPMG fournit un appui aux clients qui envisagent des programmes d'expansion, de relocalisation ou de consolidation de leurs activités. Plus de 100 professionnels de KPMG autour du globe offrent divers services de relocalisation et d'expansion dans le monde, dont la planification stratégique et l'évaluation de l'emplacement, pour déterminer les avantages d'y faire des affaires. ÉTUDE SUR LA QUALITÉ DE VIE C?est Zurich, en Suisse, arrive en tête du grand classement, avec Genève à sa suite. Vienne, Auckland, Düsseldorf, Francfort, Munich, Berne et Sydney terminent le TOP 10. Au dernier rang du classement sur 215 se retrouve Bagdad, avec un maigre 14,5 points, qui prend comme référence la ville de New York à laquelle on attribue une cote de 100, ce qui lui confère cette année le 46e rang. C?est Houston qui affiche la pire place en Amérique avec le 68e rang. L'étude KPMG est disponible en ligne à l'adresse www.choixconcurrentiels.com Fait à Québec le 13 avril 2006. |
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