Cercle d'affaires Québec-Chine Plus de 110 personnes lors du petit-déjeuner de lancement 2005-12-14 Par Daniel Allard S’il y avait des sceptiques, ils ont maintenant la preuve qu’il existe un réel intérêt de la communauté d’affaires de la capitale québécoise envers la Chine. Mission accomplie pour André Jacques, le président d’un nouvel acteur économique à Québec : le Cercle d’affaires Québec-Chine, qui se veut un organisme dédié au réseautage d'affaires entre le Québec et la Chine. C’est le 21 septembre 2005 que l’organisme a procédé à l'élection de son conseil d'administration. André Jacques, président, gestionnaire de patrimoine privé, Helen Gu, vice-présidente, propriétaire de Glohunt Inc., Michel Parent, vice-président, éditeur, lechinois.com, Ching Shen, trésorière, propriétaire des restaurants Général Tao et Lu-Chan Khuong, secrétaire, avocate, Bellemare Avocats, en composent le comité exécutif. Roberto Licciardello, Bizou International, Yan Tian Yun, homme d’affaires, Johanne Morneau, Université Laval, Marie Godbout, du Collège Notre-Dame-de-Foy, Philippe Dancause, de Consultants Dancause, Shenwen Li, professeur à l’Université Laval, Patrick Sullivan, Orientaction 22, Tony Zhang, Forintek, Jacques Villeneuve, Caisse Desjardins, Rivière Boyer et Etchemin, ainsi que Min Sun, enseignante et traductrice à l’Université Laval, siègent comme administrateurs pour compléter le conseil d’administration. De plus, un Bureau des gouverneurs regroupe actuellement :
Bref, un groupe de gens influents qui augure très bien pour l’avenir du jeune cercle d’affaires. D’ailleurs, c’est par un très grand succès que la première activité officielle de l’organisme a été marquée, avec un très couru petit-déjeuner, au Théâtre Impérial de Québec, le 7 décembre, attirant plus de 110 participants. « Dans quelques semaines, le doyen de la Faculté des sciences de l’administration remettra des diplômes à 40 nouveaux MBA chinois en agroéconomie, résultat d’une entente spécifique avec les autorités de ce pays. Par ailleurs, nous avons actuellement 150 étudiants inscrits à des cours de langue en mandarin », énumère encore la vice-rectrice Lachapelle, à titre d’exemples de l’intérêt porté envers la Chine. Également conférencier, Jean Saintonge, directeur de la division Asie-Pacifique au Ministère des Relations internationales du Québec, a rappelé que depuis la visite de René Lévesque en Chine, en 1980, deux autres premiers ministres du Québec y ont effectué des missions officielles. Il souligne que le Québec y compte aussi des représentants permanents à Pékin et à Shanghai depuis plusieurs années. Dans sa conférence, le professeur Zhan Su a expliqué qu’actuellement, la politique de taux de change devient une forme de subvention à l’avantage des compagnies occidentales, car la priorité du gouvernement chinois va à la création d’emplois. On a aussi appris que si la Chine est déjà « l’usine mondiale », elle sera également le « laboratoire mondial » d’ici 2010, alors qu’elle est déjà au 6e rang des fournisseurs de nouvelles technologies. La Chine une opportunité ? Les compagnies américaines Si plusieurs visages asiatiques étaient parmi les participants, de nombreux dirigeants d’entreprises n’avaient pas voulu non plus manquer cette occasion de faire du bon réseautage. On a ainsi pu apprendre que Silicycle jongle actuellement avec l’idée d’acquérir une compagnie chinoise, afin d’asseoir sa stratégie d’expansion en Asie. Pour le consultant Robert Ward, PDG de Viabilis, croisé sur place, il s’agirait là d’une stratégie audacieuse ; lui préfère de loin voir une entreprise occidentale carrément créer sa propre entreprise en Chine, plutôt que d’en acquérir une. La prochaine activité du Cercle d’affaires Québec-Chine se tiendra le 24 janvier 2006, afin de souligner le Nouvel An chinois avec les Chinois de la capitale. Il y aurait au moins entre 200 et 300 familles d’origine chinoise actuellement établies dans la région de Québec. Réservation: 1-888-9CERCLE (1-888-923-7253)
Fait à Québec le 14 décembre 2005. |
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