Archives de catégorie : Technologie

Le code génétique humain lentement au service de la médecine

Le rêve de pouvoir soigner par les gènes est probablement aussi vieux que la découverte de ceux-ci! Alors poursuivons, pour le plaisir, ledit rêve de mieux utiliser le code génétique humain dans un futur pas trop éloigné…

« Nous sommes en 2049. Vous entrez dans le bureau de votre médecin de famille. À l’écran de son ordinateur, il consulte déjà votre dossier électronique: histoire familiale, historique médical, habitudes de vie, derniers résultats de prise de sang et… votre profil génétique. D’emblée, il sait que vous faites partie des gens à risque de souffrir de dépression et que votre organisme ne réagit pas à certaines classes d’antidépresseurs. Par contre, bonne nouvelle, votre prédisposition à développer une maladie cardiovasculaire n’est pas inquiétante », prospective la journaliste Nathalie Kinnard, dans une récente publication de l’Université Laval, à Québec.

« Un scénario utopique ? », se demande-t-elle, pour aussitôt répondre que « pas vraiment », parce que déjà plusieurs experts, notamment de l’Université Laval, pensent que l’avenir de la médecine et, plus largement, des soins de santé reposent sur la prévention et les traitements médicaux ciblés en fonction des caractéristiques génétiques de chacun.

Malheureusement, la patience s’impose. Parce que malgré les avancées en génomique – ce qui est l’étude du génome entier codé dans l’ADN et dont les gènes font partie – ou en nanotechnologie pour les traitements par exemple, l’information génétique est encore utilisée qu’à l’exception, au cas par cas.

Bien que théoriquement la médecine sur mesure, basée sur votre ADN, soit bien réelle et disponible, il faudra encore du temps avant que sa pratique livre toutes ses promesses. Un seul exemple : les nouveaux tests exploitant le génome humain pour diagnostiquer, voire traiter une maladie, sont lents à faire leur entrée en clinique pratique.

Évidemment, toute cette science était encore tout récemment une affaire de laboratoire de recherche et encore de la science fiction pour les populations. Et encore en 2018, la génomique reste largement le lot de la recherche, notamment de certaines spécialités telles que l’oncologie. Par exemple, un dépistage génétique ne peut pas encore être prescrit dans les bureaux de soins de première ligne, exception faite que pour identifier des maladies génétiques chez un fœtus, bien que l’application soit déjà généralisable.

Des tests
pour tracer le profil génomique d’une tumeur,
afin d’ajuster les traitements,
existent depuis une
dizaine d’année.

Pourquoi cette lenteur? Face à cette médecine qui avance vite, ce sont les médecins qui s’avouent être mal formés en génétique ou en pharmaco-génomique.

Évidemment, les médecins sur le terrain seraient certes plus enclins à faire parler l’ADN de leurs patients si ladite génomique s’inscrivait dans leur guide des bonnes pratiques. Tout comme si il y avait plus de données probantes sur les bénéfices. Donc ce n’est pas la science, ici, qui retarde le développement des bienfaits pour tous.

Heureusement, le chemin est plus favorable en matière de pratiques préventives. C’est que l’on sait depuis la fin des années 1990 que les porteuses de mutations sur certains gènes sont beaucoup plus à risque de contracter le cancer du sein. Et il ne faut qu’une simple prise de sang pour déceler ces femmes à risque.

LE RÊVE DU TRAITEMENT PERSONNALISÉ

Mais ce qui donne à la génomique sa plus grande charge d’espoir c’est son potentiel de répondre au besoin dans le traitement, et particulièrement dans les traitements personnalisés. Et les avancées ici pourraient être substantielles, alors qu’il faut retenir qu’actuellement aussi peu que le quart des malades répondent bien aux médicaments anticancéreux. Même phénomène du côté du traitement des maladies mentales : pour une dépression, il est encore fréquent qu’un patient doive expérimenter différents médicaments avant de trouver celui qui lui convient.

Si la médecine par les gènes peut seulement diminuer cette pratique médicale « essais-erreurs », lourdement payé par la première victime à coups d’effets secondaires et de manque d’efficacité, sans ajouter les argents dépensés par erreur, alors vite les tests pharmaco-génomiques. Et cette médecine dite de « précision », et qui consiste à optimiser le médicament pour diminuer les effets secondaires et augmenter les bénéfices en utilisant l’information génétique sur le patient et sa maladie, devient presque une panacée en considérant que 9 personnes sur 10 ont au moins un gène qui a le potentiel d’interagir négativement avec la prise d’un médicament. Ce qui veut dire que la science nous confirme déjà qu’idéalement il serait juste de tester génétiquement chaque patient avant de lui prescrire un traitement.

Mais pour que ces tests pharmaco-génomiques se rendent jusqu’aux médecins, puis informent aussi le patients, il faut pousser le transfert de ces technologies vers les cliniques médicales. Et ici encore, il y a une problématique systémique qui n’est pas méconnue : c’est la réalité économique qui fait que les compagnies pharmaceutiques s’intéressent peu à la mise en marché desdits tests, financièrement moins intéressants que les médicaments. Et pour pousser sur le système, les autorités gouvernementales sont en manque de données probantes démontrant les bénéfices de la médecine de précision dans le contexte de nos systèmes de santé.

La bonne nouvelle pour finir, c’est que plusieurs études sur les enjeux liés à l’utilisation des tests basés sur le génome sont en cours dans le monde. Il faut savoir aussi que leur coût, on parle chaque fois de dizaines de millions $, limite le processus.

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Source: www.contact.ulaval.ca/article_magazine/soigner-genes-cest-demain

Source de l’image: votre-pharmacien.fr

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Humain vs robot : deux c.v. bien différents

Avez-vous peur du « tsunami numérique » ? De la rivalité humain vs robot ? Il y avait plus de 700 humains, les 31 janvier-1er février 2018, au Centre des congrès de Québec, qui pour 150$ étaient venus entendre une brochette d’invités échanger sur l’impact de la robotique, de l’internet en nuage, de la numérisation des données… bref des changements technologiques sur les entreprises de demain et, particulièrement, sur l’avenir de l’emploi.

L’invitation était claire : « Afin de se préparer aux grands bouleversements provoqués par la transformation numérique sur l’emploi et la formation, la Coalition FORCE 4.0 invite tous les acteurs socio-économiques de la région à participer au symposium « Prévenir le tsunami numérique : un défi pour l’emploi dans la Capitale-Nationale ».

L’enjeu de la place des robots dans nos sociétés fut au coeur du débat.

Robot : menace ou opportunité ?

Les robots : menaces ou opportunités ?

Dans un panel de trois dirigeants d’entreprises, le pdg de Coveo, Louis Têtu, n’a pas caché sa solution : « Mon conseil aux entreprises, c’est doublez votre budget techno ! » Donc mettre la technologie à l’avant et créer de la richesse.

Sur le même panel, à l’évidence suite à son passage récent au Sommet économique de Davos, la coprésidente de Groupe Germain, Christiane Germain, co-fondatrice de la chaîne Hôtels Germain et ALT, a partagé ce qu’elle y a retenu du message de Jack Ma : « Jack Ma vient de dire à Davos qu’il est temps que les humains arrêtent de vouloir être meilleurs que les robots. Qu’on enseigne le savoir depuis 200 ans ; qu’il faut maintenant davantage enseigner le savoir-être. » Bref, utiliser la valeur ajoutée humaine !

Et la meilleure réponse face à cet enjeu a été servie par une image toute simple, quelques minutes plus tard, alors que le conseiller stratégique Louis J. Duhamel, de la firme mondiale Deloitte, avait la parole comme conférencier. Rappelant que si « 52% des firmes de la liste Fortune 500 de l’an 2000 n’existent plus en 2018 », c’est certainement en partie imputable à la variable technologique, il avait pourtant une merveilleuse image dans sa projection à l’écran montrant toute la limite de ce que représentent les forces de la robotique. Et ce que représentent, en corollaire, les forces de l’humain.

Comme en prolongement voulu de l’allusion à la pensée de Jack Ma partagée juste avant lui, à l’écran on pouvait voir les forces de l’humain versus celles des robots. Et réaliser, soudainement, une incroyable complémentarité. Une combinaison bien loin de la concurrence et du discours de la menace.

« Si vous croisez un robot qui est dit capable d’improvisation, prenez vite vos jambes et courez loin dans le sens inverse », a conseillé avec un brin d’humour Louis J. Duhamel. Et le message était bien passé.

L’humain et le robot : une collaboration sans précédent. Oui, car les forces de l’humain sont la créativité/innovation, la flexibilité/improvisation, le leadership, la persuasion, l’empathie, le jugement, la capacité de négocier ou de résoudre des problèmes.

Aux côtés de l’humain, l’avantage du robot c’est sa force (physique), sa précision, sa rapidité, sa résilience, son endurance, son insensibilité à la pénibilité et à la répétitivité, ainsi que sa grande capacité analytique.

Alors avant de déclarer la guerre aux robots « voleurs de jobs », retenez l’idée qu’une équipe de travail optimale est justement celle qui regroupe à la fois les forces de l’humain avec celles d’un robot !

www.force4-0.quebec

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Changement technologique : Faut-il vraiment parler d’un « tsunami numérique » ?

Le « tsunami numérique » : un défi pour l’emploi dans la Capitale-Nationale. À Québec, on se préparait pour 300, voire 400 participants. Les organisateurs déclarèrent « Complet » après 700, même si les inscriptions à leur colloque de deux jours continuaient d’affluer. C’est dire que le thème de la 4e Révolution industrielle attire et intrigue.

Il y avait donc plus de 700 personnes, les 31 janvier-1er février 2018, au Centre des congrès de Québec, qui avaient à payer 150$ pour entendre une brochette d’invités échanger sur l’impact de la robotique, de l’internet en nuage, de la numérisation des données… bref des changements technologiques sur les entreprises de demain et, particulièrement, sur l’avenir de l’emploi.

L’invitation était claire : « Afin de se préparer aux grands bouleversements provoqués par la transformation numérique sur l’emploi et la formation, la Coalition FORCE 4.0 invite tous les acteurs socioéconomiques de la région à participer au symposium « Prévenir le tsunami numérique : un défi pour l’emploi dans la Capitale-Nationale ».

Mais si, en effet, de grands bouleversements nous attendent avec l’intégration du numérique dans les organisations, faut-il parler si fort, voire justement utiliser l’image du tsunami ?

L’invité international vedette des organisateurs était venu de France. Marie-Claire Carrère-Gee, présidente du Conseil d’orientation de l’emploi de France, avait à partager les résultats d’une vaste étude commandée par l’État français qui laisse des conclusions aucunement alarmistes :

  • Le chômage technologique est-il inévitable cette fois-ci ? « Il n’y a pas de déterminisme technologique, en théorie tout est possible (…) Les technologies ne sont rien, elles sont ce qu’on en fait. »
  • Pour les plus alarmistes, les études confirment que « même la dernière vague technologique a été positive à l’emploi », donc favorable.
  • Et le plus fort de son exposé est venu avec la donnée de l’étude Condition d’emploi qui affirme qu’environ 10% des emplois en France « cumulaient des vulnérabilités qui pourraient en menacer l’existence ». À côté de ce 10% « d’emplois exposés » à l’automatisation, un taux qui peut sembler rassurant, il y avait cependant un imposant 50% d’emplois plus ou moins touchés, sans être menacées, et donc dits « susceptibles d’évoluer ».

Pour les humains, l’affaire serait donc bien largement plus de devoir s’ajuster en emploi face à l’intégration du progrès technologique, plutôt que devoir subir un vol de son job par un robot concurrent. Nouveau partenaire davantage que concurrent menaçant, les robots et consorts viendront globalement transformer la charge du travailleur en l’allégeant ; rarement en provoquant sa disparition…

Si un robot peut passer la balayeuse sur la plus grande surface libre d’une usine, il ne pourra pas facilement en finir les petits recoins ou autres espaces complexes. Et il faudra donc toujours devoir compter sur un humain pour faire une partie du travail. C’est en gros l’esprit qui ressortait de cette grande étude française : adaptation et ajustement, bien plus que l’idée d’une révolution dévastatrice !

Une relativisation de la menace que le témoignage de la coprésidente de Groupe Germain, Christiane Germain, co-fondatrice de la chaîne Hôtel Germain et ALT, qui comptera 18 établissements à travers le Canada d’ici fin 2018, est venue colorer d’une manière d’ailleurs insoupçonnée. Son anecdote avait, en plus, l’avantage d’une expérimentation toute récente :

« Lorsque nous avons procéder à l’ouverture de notre plus récent hôtel, celui à l’aéroport de Toronto, nous avions décidé d’offrir à notre clientèle deux bornes d’enregistrement/accueil sans employé et une seule avec un employé au comptoir. Nous nous disions que, dans ce contexte de clientèle d’aéroport, disons-le, moins en recherche d’une expérience hôtelière, que dans un centre-ville, par exemple, une telle offre d’automatisation était une bonne décision. Eh bien nous avons finalement retiré les deux bornes automatiques ; nos clients ont même ici préféré le rapport humain face à l’efficacité de la machine. »

C’était comme si la femme d’affaires québécoise tenait à faire écho, immédiatement, à Marie-Claire Carrère-Gee ; qu’il n’y a pas de « déterminisme technologique » et que la technologie n’est que « ce qu’on en fait ». En y ajoutant que les technologies font, aussi, ce qu’on en veut ! Donc, que tout reste possible, et que la réponse reste encore entre les mains des managers.

Vu de France, le défi se confirmant davantage comme une affaire de formation continue de la main-d’œuvre et de bons programmes académiques dans le système d’éducation pour répondre aux besoins changeants de l’économie, le tout de même imposant 50% d’emplois dits « susceptibles d’évoluer » ne détonnait pas avec les sources des organisateurs du colloque de Québec :

« Diverses études prévoient qu’entre 30% et 60% des emplois actuels sont automatisables au moyen des technologies existantes ou émergentes. Et les transformations induites par le numérique touchent tous les secteurs de l’économie. »

Devant le constat « impératif » de se mobiliser afin de mieux comprendre les défis que posent ces mutations sur l’emploi et la formation, et de « faire émerger des façons d’en tirer profit », le ministre de l’Éducation du Québec, Sébastien Proulx, présent lors de la matinée de la première journée, a pu séduire son auditoire en annonçant qu’il allait « (…) dans les prochains mois, proposer un Plan numérique pour les écoles du Québec ».

Mais quelle part du succès des entreprises et de la création de richesse de nos économies doit être accordée à la variable des changements technologiques ?

Si le conseiller stratégique Louis J. Duhamel, de la firme mondiale Deloitte, est venu rappeler que « 52% des firmes de la liste Fortune 500 de l’an 2000 n’existent plus en 2018 », un tel résultat n’est certainement pas imputable qu’à la variable technologique.

Sur le territoire même de la capitale du Québec, avec un taux de chômage régional dérisoire depuis plusieurs années, avec plusieurs secteurs économiques qui font carrément face à une pénurie chronique de travailleurs, parler de « tsunami numérique » face à l’emploi avait une note particulière. Les transports autonomes, objets connectés, plates-formes spécialisées en partage et autres nouvelles technologies bouleversent certes les modèles d’affaires. Et il y a toujours une certaine urgence de mettre en place les conditions qui permettent de réduire le choc du changement, pour notamment mieux en saisir tout le potentiel de développement.

Vu de Québec, les forces vives de la ville et la grande région de Québec ne sont donc certainement pas hors du temps avec leur initiative de mobilisation. Probablement prévenants. L’organisation de la Coalition FORCE 4.0 avait aussi invité comme conférenciers des Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, et Daniel F. Muzyka, pdg du Conférence Board du Canada.

Coalition FORCE 4.0

Lancé en décembre 2016, la Coalition FORCE 4.0 est un regroupement de leaders et d’organisations de la Capitale-Nationale du Québec visant à soutenir les innovants dans le but de favoriser le développement social, industriel, technologique et numérique en facilitant l’adoption en continue de solutions innovantes qui répondent aux défis sociétaux.

Coalition FORCE 4.0

Déclaration constitutive

Nous, soussignés, déclarons que nous unissons nos forces dans la Coalition FORCE 4.0, afin de soutenir l’ambition des innovants de notre région, le développement et la croissance d’entreprises et la mise en œuvre de solutions aux grands défis sociétaux. Notre engagement vise l’amélioration du positionnement mondial de la grande région de Québec.

Préambule

La Coalition FORCE 4.0 aspire à stimuler l’audace et le courage et à soutenir l’ambition de nos entreprises en favorisant le développement d’un environnement d’affaires connecté et ouvert et en maximisant les leviers de l’innovation. La mise en place de la coalition illustre la volonté de ses membres de donner du muscle à la capacité innovante de la région de Québec. L’innovation est source de progrès social et de création de richesse. Elle s’inscrit, ici et ailleurs, comme un moteur de la transformation vers une économie numérique, sobre en carbone, socialement responsable et compétitive à l’échelle de la planète. La Coalition FORCE 4.0 mobilisera les acteurs de la région de Québec afin d’apporter un appui significatif et concerté à de grands projets ambitieux ayant le potentiel de transformer l’économie régionale, de se déployer à l’international et d’apporter des solutions durables à des défis sociaux.

Considérant que :

1. L’innovation est essentielle à la compétitivité et à la pérennité des entreprises de la région de Québec ainsi qu’à la santé économique de la région ;

2. L’innovation est au cœur des processus de transformation et que le numérique transforme les entreprises et crée de nouveaux modèles d’affaires;

3. L’ouverture des marchés exige une plus grande compétitivité et une présence mondiale accrue de nos entreprises ;

4. L’environnement de soutien et d’accompagnement à l’innovation est de haute qualité dans la région ;

5. L’environnement de soutien à l’entrepreneuriat est bien développé dans la région de Québec ;

6. L’économie de la région se distingue par sa forte diversité industrielle ;

7. Les entreprises font face à des défis importants de disponibilité de main-d’œuvre ;

8. Les défis sociaux, notamment ceux liés au développement durable, à l’inclusion, à la santé et aux services sociaux, stimulent l’innovation ;

9. Les solutions à ces défis recèlent un immense potentiel de création de richesse et de déploiement à grande échelle ;

10. Les projets ambitieux d’innovation méritent un meilleur soutien tant technologique que financier de manière à en faciliter le démarrage et à en tirer le plein potentiel.

La Coalition s’engage à :

1. Se mobiliser pour soutenir des projets ambitieux et créateurs de richesse favorisant le développement et la modernisation des entreprises et l’apport de solutions durables aux défis sociétaux ;

2. Enrichir continuellement l’environnement de soutien à l’innovation, par des actions concrètes de mobilisation ;

3. Sensibiliser à l’importance d’innover et aider à l’appropriation des meilleures pratiques en la matière ;

4. Contribuer à l’accélération de la croissance d’entreprises innovantes ;

5. Faciliter les étapes de démonstration technologique dans les entreprises en démarrage, afin de réduire les risques liés à la commercialisation ;

6. Faciliter l’exportation des solutions et de produits québécois innovants ;

7. Célébrer les entreprises, les technologies et les acteurs de l’innovation de la région ;

8. Contribuer à l’attractivité de la région par la mise en valeur de son caractère innovant et ainsi attirer talents et investissements dans la région ;

9. Placer l’amélioration de la qualité de vie du citoyen au cœur de ses préoccupations ;

10. Faciliter la collaboration dans la réalisation des engagements de la coalition en maximisant les synergies sans dupliquer les efforts et les missions des organismes existants.

Signé à Québec, ce vendredi, 9 décembre 2016

Signataires : CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE QUÉBEC, Alain Aubut, pdg; FACULTÉ DES SCIENCES DE L’ADMINISTRATION DE L’UNIVERSITÉ LAVAL, Michel Gendron, doyen; INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE, Yves Bégin, vice-recteur à la recherche et aux affaires académiques; CENTRE DE RECHERCHE INDUSTRIELLE DU QUÉBEC, Denis Hardy, pdg; OBSERVATOIRE EN GOUVERNANCE DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION DE L’UNIVERSITÉ LAVAL, Lyne Bouchard, professeure agrégée et Directrice; PARC TECHNOLOGIQUE DE QUÉBEC, Natalie Quirion, pdg; AMBASSADEUR DE L’INNOVATION, Jacques Castonguay, conseiller stratégique; INSTITUT NATIONAL D’OPTIQUE, Jean-Yves Roy, pdg; CENTRE DE RECHERCHE INDUSTRIELLE DU QUÉBEC, Sophie D’Amours, présidente du Conseil d’administration, GROUPE OPTEL, Louis Roy, président; FACULTÉ DES SCIENCES ET DE GÉNIE DE L’UNIVERSITÉ LAVAL, André Darveau, doyen; UMANX, Dragan Tubic, président; CEFRIO, Jacqueline Dubé, pdg; QUÉBEC INTERNATIONAL, Carl Viel, pdg.

www.force4-0.quebec.

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Netflix a enregistré en un an une hausse de 33% de son chiffre d’affaires et de 91% de sa dette

Une nouvelle étude sur les défis économiques et stratégiques de Netflix vient d’être dévoilée. C’est le cabinet de conseil FG8 et l’Association des producteurs d’expériences numériques Xn Québec qui l’ont fait savoir, le 5 février 2018, à Montréal. « Rigoureuse et objective », l’étude traite de la situation actuelle et de l’avenir de la production télévisuelle et cinématographique avec Netflix comme « nouvelle » réalité.

Que représente justement Netflix ?

Netflix a enregistré une hausse de 33% de son chiffre d’affaires, en un an. Et l’entreprise mondiale peut aussi « se vanter » d’avoir perturbé deux industries: les services de location de films – ce qui dessina la fin du géant américain Blockbuster – et les services de télévision premium – ce qui fait que Netflix a aujourd’hui deux fois la taille de son plus proche concurrent HBO.

Des rivaux comme Disney et Amazon se positionnent cependant pour préparer leurs tentatives « de perturber le perturbateur », explique notamment les auteurs.

« De manière à s’inscrire dans les discussions québécoises, nous soulignons l’importance de générer de la propriété intellectuelle et de la détenir (ici au Québec) pour créer de la richesse », explique Francis Gosselin, président de FG8 et co-auteur de l’étude.

Depuis plusieurs années, Netflix utilise une stratégie de réinvestissement massif de tous les revenus de l’entreprise pour alimenter sa propre croissance. Ainsi, en plus d’observer une hausse de 25% de ses abonnés en un an (ayant passé de 94 à 118 millions de 2016 à 2017) la multinationale a également enregistré une augmentation de 91% de sa dette à long-terme en également un an (3,4 à 6,5 milliards pour 2016 et 2017).

Ce qui fait dire aux auteurs que « les chiffres parlent d’eux-mêmes : la dette que Netflix acquiert est étroitement contrôlée ».

Entreprise basée à Montréal depuis 2015, FG8 Conseils se spécialise dans le conseil stratégique, la formation et la recherche économique auprès de clients en Amérique du Nord et en Europe. L’organisation a développé une expertise très spécifique en ce qui concerne l’économie des médias.

Quant à l’Association des producteurs d’expériences numériques Xn Québec, elle regroupe les principaux acteurs de l’industrie numérique du Québec en réunissant tous les producteurs de contenu, original ou de commande, pour différentes plateformes technologiques. Anciennement connue sous le nom de Regroupement des producteurs multimédia, l’association agit comme un catalyseur pour le développement, la consolidation et le rayonnement des entreprises de l’écosystème des industries créatives, médiatiques et culturelles actives dans toutes les formes d’expressions numériques, par le biais d’activités et d’événements.

Pour en apprendre d’avantage et pour consulter l’étude : http://bit.ly/2ElRM1u

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Source de l’image: https://www.airofmelty.fr/netflix-les-jeunes-sont-ils-vraiment-adeptes-du-service-en-france-a406010.html

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Innovation : comme « Prix de l’innovation en tourisme » des Nations unies ; comme Portugal, Inde, Indonésie ou Espagne

Turismo de Portugal I.P, Ecotourism Trust (Inde), Tryponyu (Indonésie) et SEGGITUR (Espagne) ont été les quatre grands gagnants de la 14e Edition des UNWTO « Awards for Innovation in Tourism » / « Prix de l’innovation en tourisme » des Nations unies. En tout, 14 projets parmi 128 candidatures provenant de 55 pays ont été sélectionnés aux titres de Gagnant, 2e ou 3e prix de cette compétition.

Le Tableau qui suit présente donc le total des finalement 14 lauréats, parce qu’il y a des ex equo à deux reprises. Les projets gagnants ont été présentés sous quatre catégories:

  • Gouvernance et Politique publique
  • Entreprises
  • Organisations non gouvernementales (ONG)
  • Recherche et technologie

TABLEAU: 14th UNWTO Awards for Innovation (2017)

Category Organization Project Country Post
Public Policy and Governance Turismo de Portugal I.P Tourism Training Talent (TTT) Portugal Winner
Ente de turismo de la ciudad de Buenos Aires MiBarrio applied research Project Argentina Second Prize
Management Committee of Longmen Grottoes World Cultural Heritage Park “Internet + Longmen” action plan China Third Prize
Enterprises Ecotourism Trust Conservation and Livelihoods: Community managed ecotourism, MANGALAJODI India Winner
Valle dei Cavalieri Community and Resilience: two villages tackle depopulation Italy Second Prize
Balesin Island Club Three-Pillar innovation Initiative Philippines Second Prize
Great Plains Conservation and the Great Plains Conservation Foundation Conserving and expanding natural habitats Botswana and Kenya Third Prize
Non-Governmental Organizations Triponyu.com Connecting people through local experiences Indonesia Winner
Grupo Ecológico Sierra Gorda Strengthening community tourism México Second Prize
The Sumba Hospitality Foundation Educating and empowering local communities for Sustainable tourism futures Indonesia Third Prize
Associazione YODA IT.A.CÁ- Migrants and Travelers, Festival of Responsible Tourism Italy Third Prize
Research and Technology SEGITTUR Smart Tourism System (SIT) Spain Winner
EarthCheck Building Planning and Design Standard (BPDS) Australia Second Prize
Croatian National Tourism Board eVisitor- Croatian national tourist information sysem Croatia Third Prize

Les gagnants ont été dévoilés lors de la UNWTO Awards Ceremony, tenue le 16 janvier 2018 à Madrid, pendant la foire commerciale internationale sur le tourisme FITUR.

Today we honour the vision and commitment of individuals, administrations, companies and organizations that every day build a better future by harnessing the potential of tourism. The work of all the finalists of the 14 UNWTO Awards on Innovation is an inspiration to all of us”, underlined UNWTO Secretary-General, Zurab Pololikashvili, in his opening remarks.

The UNWTO Awards for Excellence and Innovation in Tourism are held annually to highlight and promote the work of organizations and individuals around the world that have impacted the tourism sector. Their achievements have served as an inspiration for competitive and sustainable tourism development and the promotion of the values of the UNWTO Global Code of Ethics for Tourism and the Sustainable Development Goals.

 

14th UNWTO Awards Forum

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