Archives de catégorie : Technologie

Le Web 3.0 est-il à nos portes?

Image 1: Ligne de vie de l’évolution du web

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Source: algebraixdata.com/resource/101-in-web-3-0

L’image qui débute cet article est la plus simple démonstration que nous avons trouvée de ce qui distingue très grossièrement l’évolution du web depuis sa naissance avec l’arrivée commerciale des ordinateurs dans les année 1980 : d’abord un outil permettant la lecture de contenus (Web 1.0) migrant vers une capacité d’y ajouter soit même des contenus en tant qu’utilisateur donc permettant la bidirectionnalité des échanges (Web 2.0), et troisièmement l’ère du troisième temps qui offre un web aux contenus intelligents, un web capable de comprendre les contenus et de réagir conséquemment (Web 3.0).

Résumé de l’image 1

Web 1.0

Web 2.0 Web 3.0
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ÉCRIRE

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ÉCRIRE +
COMPRENDRE

Comme lorsque le moteur de recherche de Google vous priorise de l’information sur un restaurant de Montréal au Québec, lorsque vous y êtes, alors qu’il y a bien d’autres Montréal de par le vaste monde. Il y a maintenant de l’intelligence dans les bases de données et les programmes informatiques qui nourrissent et donnent vie au web.

En ce sens, le Web 3.0 est non seulement à nos portes, il est déjà présent. Le Data web, les applications de web sémantique, le web des données et de l’intelligence entrent déjà graduellement dans nos écrans.

« Le Web 3.0 sera au-delà de la technologie, d’abord le développement des TIC et non seulement des TI, le C pour Communication. Il sera surtout pluridisciplinaire », nous avait annoncé Jean Lanoix, l’auteur d’Internet 2015, lors d’une conférence sur ledit thème organisée à l’Université Laval, en avril 2007.

L’Institut Technologies de l’information et Sociétés (ITIS), en collaboration avec le Laboratoire des nouvelles technologies de l’image, du son et de la scène (LANTISS), se voulait d’abord visionnaire par ce débat-conférence autour du Web 3.0. Trois conférenciers invités s’adressèrent à une foule de plus de 200 personnes avides et très curieuses d’en apprendre: Jean Lanoix, auteur du livre Internet 2025Sehl Mellouli, professeur à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval, ainsi que Frédérick Giasson, co-fondateur de l’entreprise Structured Dynomics LLC.

Petit retour sur cet événement de 2007

Présentation de Sehl Mellouli

Présentation de Frédérick Giasson

Présentation de Jean Lanoix

Et effectivement, c’est par l’apport de champs de la science bien éloignés de l’informatique que le web grandit sans cesse. Impossible de créer une carte-santé personnalisée sans s’intégrer de la réalité du monde complexe de la pratique de la médecine, des hôpitaux, des pharmacies et des réseaux de santé publique…

LE WEB 3.0 FAIT-IL DÉJÀ VIVRE DES ENTREPRISES?

Ce débat d’avril 2007 était en contexte universitaire. Que dit le marché en 2016? Aucune ligne du temps n’indiquera de cassure nette en matière d’intégration des nouvelles technologies du web.  La ligne régulière du tableau qui suit montre même que nous serions actuellement au cœur des années 3.0, alors que les innovations s’y rapportant sont identifiées sur la période 2010-2020.

Image 2: Ligne du temps de l’évolution du web

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Source: lifeboat.com/ex/web.3.0

Nous avons demandé à un haut gestionnaire d’une entreprise de service web active autant en Amérique qu’en Europe de nous dire s’il sentait que la préoccupation du Web 3.0 est actuellement présente dans le marché?

« Les acteurs commencent à se poser de nombreuses questions sur l’internet des objets, les effets de la mobilité et tout ce qui va avec en terme de sécurité ou de gestion des applications. Toutefois, ce domaine reste encore insuffisamment réfléchit et anticipé dans de nombreuses entreprises qui s’en remettent à leurs futurs projets plutôt que d’être acteurs impliqués dans la transformation », explique Julien Trassard, directeur général/CEO chez LINKBYNET Amérique du Nord, de son bureau à Montréal.

Et faut-il faire une différence entre l’Amérique du Nord et l’Europe en matière de développement du web et d’adaptation aux marchés du futur?

« Il est difficile d’opposer des modèles de consommation différents. Toutefois la concurrence sur le marché européen a très vite orienté les créatifs du web à rechercher des modèles de vente orientés utilisateurs et s’adaptant à leurs modèles d’utilisation de l’internet. En Amérique du Nord, des solutions clés en main sont souvent livrées pour répondre à des attentes, mais restent quelques fois cloisonnées sur des verticaux métiers. Toutefois, les réussites communautaires des médias sociaux nord-américains montrent une vraie richesse de modèle où des grappes peuvent coexister et s’enrichir les unes aux autres », poursuit Julien Trassard.

S’il est progressivement déjà parmi nous, l’essentiel de son oeuvre se fera dans le futur proche, alors le Web 3.0, ce sera véritablement pour 2020, 2025, 2030, encore plus loin?

« Il se fera à la vitesse d’adoption des utilisateurs; plus vite il répondra aux nouvelles attentes (facilité, interconnexions complexes, mobilité, rapidité, fiabilité plus poussée, etc.) en démontrant une réelle valeur ajoutée, plus vite il sera démocratisé. À la vitesse actuelle d’innovation des technologies, il serait étonnant que ces systèmes ne soient pas des standards d’ici 2025 », prévoit Julien Trassard, directeur général/CEO chez LINKBYNET Amérique du Nord.

Des standards à l’horizon! Alors ne tardez pas trop à mettre du web 3.0 dans votre agenda d’affaires.

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(Article 1 d’un dossier de 5: pour lire les autres articles…)

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Avions-citernes : l’invention de Canadair demeurera canadienne

1962 : Le gouvernement du Québec rencontre la direction de Canadair pour discuter du remplacement des avions amphibies PBY Canso, une technologie des années 30.

1966 : Le gouvernement du Québec fait une commande pour 20 CL-215; le gouvernement français suivra avec une commande pour 10 appareils.

Bombardier vient de vendre cette invention québécoise à Viking Air

1978 : Faute de commandes, Canadair suspend la production des CL-215 après avoir livré 65 appareils. La chaîne d’assemblage redémarrera l’année suivante après un regain d’intérêt des clients.

1994 : Après avoir lancé une version améliorée du CL-215 en 1987, Bombardier décide au début des années 90 de redessiner l’appareil et de le rebaptiser CL-415. L’entreprise en vendra 95 (contre 125 pour le CL-215). Le Bombardier 415 demeure ainsi le seul avion occidental conçu spécifiquement pour la lutte contre les incendies de forêt.

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Conçu initialement par Canadair, grâce à une aide financière du gouvernement du Québec, et entré en service en 1969, le fameux avion-citerne CL-215 est l’un des avions les plus connus dans le monde en matière de lutte contre les incendies de forêt, avec son successeur le CL-415. Les « Canadair », avions robustes, resteront toujours reconnaissables à leur couleurs jaune et rouge. Il leur suffit de 12 secondes pour écoper 5 000 à 6 000 litres d’eau en effleurant à haute vitesse la surface d’un lac ou de l’océan.

Encore récemment, les composants du Bombardier 415 étaient fabriqués à l’usine de Bombardier dans l’arrondissement de Saint-Laurent, à Montréal, tandis que l’assemblage final était effectué aussi au Canada à North Bay, en Ontario. Mais faute de commandes, la production était suspendue depuis décembre 2015.

Bombardier a finalement décidé de se départir de cette célèbre ligne de production et elle a choisi de vendre à un autre constructeur canadien, avec qui elle a déjà d’excellentes relations.

L’acheteur, c’est Viking Air, une entreprise de Victoria, en Colombie-Britannique, fondée en 1970, qui avait déjà acquis sept programmes d’avions auprès de Bombardier en 2006 (notamment les Beaver et les Twin Otter). Et dès 2007 Viking a relancé la production du Twin Otter, un appareil conçu dans les années 60 (par l’avionneur torontois de Havilland, acquis par Bombardier en 1992).

Viking Air, pour l’instant, n’a pas l’intention de reprendre rapidement la production du 415. La valeur de la transaction rendue publique le 20 juin 2016 n’a d’ailleurs pas été divulguée.

« C’est une décision qu’on a mûrie très longuement (…) On pense que c’est la meilleure décision dans les circonstances parce qu’on a en Viking un partenaire qui a une longue expérience de collaboration avec Bombardier et qui est focalisé sur ce marché-là. C’est le meilleur partenaire possible pour prendre la relève et assurer la pérennité de la flotte », a expliqué au quotidien montréalais La PresseStéphane Villeneuve, le vice-président responsable des avions spécialisés chez Bombardier.

Les deux-tiers des appareils sont exploités hors du Canada

On évalue qu’environ 170 CL-215 et Bombardier 415 sont toujours en exploitation dans 10 pays à travers le monde, dont seulement le tiers – 60 – qui opèrent au Canada (14 au Québec).

Viking prévoit d’ailleurs embaucher quelque 40 personnes – à Calgary et à Victoria – pour assurer le soutien et le service pour les réputés avions amphibies canadiens.

« Cette acquisition permettra à Viking de se diversifier dans un autre créneau vital de l’aviation et de faire en sorte qu’une innovation canadienne unique et importante demeure au Canada », ne se gêne notamment pas de déclarer par communiqué le PDG de l’entreprise, David Curtis.

Sources des notes historiques: Bombardier, Association des retraités du service aérien gouvernemental.

Source de la photo : www.harkavot.co.il

Dossier à paraître: Qu’en est-il du WEB 3.0 ?

Ce DOSSIER SPÉCIAL du cyberjournal vous propose d’approfondir les enjeux du web de demain, voire après demain, mais pas tant que ça ! Si le web bidirectionnel, qui permet la participation, le web 2.0 est de plus en plus dans notre quotidien, que permettra la prochaine étape ? Dossier web 3.

Ce dossier à paraître début juillet se composera de 5 articles distincts :

Merci à nos annonceurs pour leur participation:

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Véhicules électriques: vers un réseau pancanadien de 8 000 bornes

Ce sera grâce à l’inventivité d’une entreprise née à Québec et du support de ses partenaires, que le Canada sera doté d’un véritable réseau pan-canadien de bornes de recharge pour véhicules électriques. Baptisé FLO, le réseau comptera initialement 2 000 stations de recharge dans cinq provinces: le Québec, l’Ontario, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et la Colombie-Britannique. Mais AddÉnergie précise que l’objectif est d’ajouter 8 000 bornes au Canada d’ici les cinq prochaines années.

L’entreprise vient aussi d’indiquer qu’une nouvelle borne résidentielle sera dévoilée fin juin 2016, lors d’une conférence internationale sur les véhicules électriques qui se déroulera à Montréal.

DES PARTENAIRES SOLIDES

La Caisse de dépôt et placement du Québec et Investissement Québec avaient récemment investi 12,8 millions $ dans AddÉnergie afin d’appuyer son plan de déploiement.

Cette compagnie fait partie des entreprises qui croient que les véhicules électroniques deviendront une solution de rechange grand public aux voitures à essence, grâce à l’amélioration de la technologie et aux objectifs de réduction des gaz à effets de serre fixés par les gouvernements.

L’entreprise a également conçu une application pour téléphones intelligents permettant d’identifier la borne de recharge la plus près et d’effectuer des paiements. Une assistance disponible 24 heures par jour sera aussi offerte grâce à un numéro de téléphone sans frais.

L’adoption de voitures électriques par le grand public a été ralentie par les inquiétudes des conducteurs quant à la disponibilité des bornes de recharge, le temps nécessaire pour recharger les véhicules électriques et la distance pouvant être parcourue entre deux stations.

BizBiz Share: l’interindustriel à Montréal s’outille pour l’économie de partage

Est-ce que le partage d’actif, ça fait du sens ? La plateforme web BizBiz Share a été conçue et réalisée à l’intention des entreprises de toutes les tailles qui souhaitent redonner vie à leurs actifs tangibles et/ou intangibles «dormants» ou sous-utilisés en partageant leur usage avec d’autres entreprises de proximité. Voilà pourquoi le concept s’applique à merveille à un parc industriel. C’est l’Association interindustrielle de Montréal (AIIM) qui en fera la démonstration, ayant lancé lors de sa 42e Assemblée générale annuelle, le 14 juin 2016, sa plateforme de partage pour ses membres.

Cette plateforme numérique et innovante de partage d’actifs B2B est destinée aux industriels et aux manufacturiers de l’île de Montréal. Il s’agit, selon les promoteurs, d’une première en Amérique du Nord, grâce à une entente de partenariat avec BizBiz Global Inc.

Comment optimiser la communication et le maillage d’affaires entre les entrepreneurs des parcs industriels montréalais de façon innovante ? C’est à ce défi d’envergure que s’est attaquée l’AIIM depuis son changement de nom l’an dernier, sous l’énergique dynamisme de madame Sâadia Lakehal, la directrice générale.

« Aujourd’hui, le défi ultime de l’AIIM, et pour lequel je me bats ardemment, est de favoriser le rapprochement de ces entrepreneurs en leur donnant aussi l’opportunité de retrouver leur place au sein d’une économie qu’ils doivent se réapproprier, de sortir de leur silo et d’apprendre à collaborer », soutient Sâadia Lakehal, directrice générale de l’Association interindustrielle de Montréal.

Créée en 1974, l’Association des industriels d’Anjou (AIA) est devenue en octobre 2015 Association interindustrielle de Montréal (AIIM), en initiant le 1er Forum interindustriel de Montréal. Couvrant dorénavant toute l’île de Montréal, l’AIIM a pour mission de contribuer au succès des industriels de Montréal et, comme vision, d’être son principal réseau, pour aussi défendre leurs intérêts.

L’association a redéfini son orientation autour de six axes : la politique industrielle, le partenariat, la productivité, la promotion, la prospérité et la pérennité des industriels.

Plateforme BizBiz Share: pour l’économie de partage

L’interface interactive et transactionnelle BizBiz Share est née de l’imagination de jeunes entrepreneurs québécois dans le but de répondre aux besoins manifestés par des gens d’affaires du parc industriel d’Anjou.

Il pourra s’agir d’équipements lourds, de matériel léger, de véhicules, d’emplacements commerciaux, mais aussi de services techniques, spécialisés, administratifs… Dans une optique d’économie de partage, les propriétaires aussi bien que les locateurs y trouvent des avantages indéniables qui, en plus de contribuer à la responsabilité sociale des entreprises et de favoriser les relations interentreprises, se traduisent en argent sonnant.

Partager, optimiser, rentabiliser et économiser sont des moyens innovants qui vont permettre aux membres de la plateforme de louer, de partager de l’équipement, d’échanger des biens, des compétences ou même des relations d’affaires. L’interface interentreprises contribuera à créer une riche communauté d’entrepreneurs du secteur industriel montréalais qui constitue un véritable levier économique. Les retombées seront multiples, notamment au niveau du développement d’affaires locales et de la création d’emplois tout en s’intégrant dans le concept de l’économie collaborative.

BizBiz Global Inc. est une entreprise québécoise s’étant donnée comme mission de promouvoir la collaboration auprès des entreprises. La plateforme BizBiz Share a été conçue et réalisée à l’intention des entreprises de toutes tailles. Elle fonctionne sur abonnement.

« Notre intention est de rassembler tous les entrepreneurs des parcs industriels de Montréal et d’être une force mobilisatrice, un partenaire de choix pour tous », précise Sâadia Lakehal.

www.bizbizshare.com

www.aiimontreal.ca