Archives de catégorie : Mondialisation

Accélérateur d’entreprises universitaires : Entrepreneuriat Laval 1er au monde

Mis sur pied par UBI Global, en 2012, l’étalon est le test d’évaluation de la performance et des meilleures pratiques des incubateurs d’entreprises universitaires au monde. UBI Global est un organisme de recherche international basé à Stockholm, en Suède, et spécialisé dans l’analyse comparative d’incubateurs universitaires. Après la reconnaissance décernée le 3 novembre 2015, à l’occasion du TIFF Bell Lightbox, à Toronto, à titre de 1er en Amérique du Nord, c’est encore l’Université Laval, de Québec, qui vient de remportée la dernière étape des grands honneurs mondiaux. Entrepreneuriat Laval a donc devancé pas moins de 1200 incubateurs et accélérations qui ont été évalués à partir d’indicateurs de performance… des accélérateurs d’entreprises universitaires provenant des quatre coins du globe, d’Irlande, des États-Unis, de la Belgique, de la Russie, de l’Italie, de Taiwan, de l’Australie, du Mexique et du Kenya.

Elle avait été reconnu 1er accélérateur d’entreprises en Amérique du Nord parmi les établissements ayant terminé le processus d’évaluation, devant plusieurs incubateurs d’entreprises affiliés à des universités prestigieuses.

L’évaluation comporte 50 indicateurs clés mesurant la performance entrepreneuriale, dont la dynamique au sein de l’incubateur, son caractère attrayant et les bénéfices pour le client. Entrepreneuriat Laval s’est particulièrement illustré dans les catégories « valeur pour l’écosystème » et « attractivité » qui comprennent des indicateurs tels que la rétention des talents dans la région et l’offre de services de l’incubateur.

1er DÈS SA SECONDE PARTICIPATION

À sa seconde participation, le président-directeur général d’Entrepreneuriat Laval, Yves Plourde, s’est dit très fier des résultats. « Je tiens à partager cette reconnaissance avec l’Université Laval et l’ensemble de nos partenaires. Je remercie chaleureusement tous ceux et celles qui ont bâti Entrepreneuriat Laval et qui font partie de son présent et de son avenir : les membres fondateurs, les membres du conseil d’administration, les formateurs, les mentors ainsi que les membres de l’équipe actuelle. »

« Cette nouvelle reconnaissance internationale réaffirme le rôle de chef de file d’Entrepreneuriat Laval, un fleuron de l’Université Laval qui, depuis 22 ans, se démarque par l’accompagnement offert aux étudiantes et étudiants dans leur projet d’entreprise. Ces jeunes bâtisseurs ont collaboré de façon remarquable au développement socio-économique du Québec en créant à ce jour plus de 710 entreprises et près de 1 450 emplois », a souligné le recteur de l’Université Laval, Denis Brière.

Depuis 1993, Entrepreneuriat Laval a rendu service à 9 522 étudiants membres, présentant l’entrepreneuriat comme un défi, une possibilité, voire un choix de carrière taillé sur mesure pour plusieurs d’entre eux. En plus de stimuler la fibre entrepreneuriale de ses membres, Entrepreneuriat Laval a favorisé un contexte d’apprentissage et de perfectionnement des compétences grâce à une cinquantaine d’ateliers annuels suivis par plus de 600 participants. Ces ateliers sont offerts par un vaste réseau d’experts bénévoles du milieu des affaires et permettent aux étudiants d’acquérir les connaissances, compétences et aptitudes essentielles au démarrage d’une entreprise.

Entrepreneuriat Laval est de plus partenaire du Profil entrepreneurial offert à l’Université Laval. Un profil unique au Québec présentant une offre de service et de formation diversifiée qui donne l’opportunité aux étudiants de planifier, de gérer et de réaliser divers types de projets en lien avec leurs passions et leur domaine d’études. Il vise à développer des habiletés en gestion de projets et à accroître des compétences entrepreneuriales, tel le réseautage dans un contexte professionnel, la créativité en mode solution et la capacité d’adaptation dans la gestion de projet.

En 2014-2015, 45 programmes d’études à l’Université Laval, dont le baccalauréat en droit, en sciences de la consommation, en intervention sportive, en génie, en biologie, en communication publique, ont offert le profil entrepreneurial. Laval fait partie des plus importantes universités de recherche au Canada, se classant au 6e rang avec des fonds de 325 millions $ alloués à la recherche l’an dernier.

Classement 2015

Accélérateurs universitaires d’entreprises (Amérique du Nord)

 

1. Entrepreneuriat Laval – Université Laval; Canada

2. MassChallenge – Boston University, Northeastern University, Worcester Polytechnic Institute; États-Unis

3. York Entrepreneurship Development Institute – York University, Schulich Executive Education Centre; Canada

4. Launch Chapel Hill – University of North Carolina, Chapel Hill; États-Unis

5. The INKUBATOR – Northern Kentucky University; États-Unis

UBI Global : http://ubi-global.com/global-insights-celebrating-the-future-of-academic-incubators-ubi-awards-in-north-america

Partenariat Trans-Pacifique: texte rendu public

Il n’aura pas fallu trop de temps! Le texte de l’important projet commercial Partenariat Trans-Pacifique négocié par une douzaine de pays récemment – dont la Canada, les États-Unis, le Mexique, le Pérou, le Chili, le Japon et l’Australie – est maintenant disponible en anglais grâce au ministère néo-zélandais des Affaires étrangères et du Commerce qui l’a rendu public. Lien sur le site néo-zélandais

Le texte sera traduit en français et en espagnol en vue de sa signature!

Pour en savoir plus sur le PTP nous vous invitons à visiter ce site: Centre d’études pluridisciplinaires en commerce et investissement internationaux (CEPCI)

Alliance coopérative internationale : la Québécoise Monique Leroux élue présidente

L’élection a eu lieu le vendredi 13 novembre 2015, lors de la conférence mondiale de l’Alliance coopérative internationale à Antalya, en Turquie. La Québécoise Monique F. Leroux a été élue pour compléter le mandat de deux ans de la présidente sortante Pauline Green, qui prend sa retraite après six ans de services très appréciés du mouvement coopératif. Mme Leroux a été élue parmi quatre candidats hautement qualifiés, le nombre le plus élevé de candidats à aspirer à ce titre en 120 ans d’histoire de cette organisation.

« Il y avait plusieurs candidats à la présidence de l’ACI et elle devrait être très heureuse de sa victoire », a déclaré le président de CMC Jack Wilkinson. « Le Canada est un grand partisan de l’ACI et possède une longue tradition de valeurs coopératives. Avec Monique Leroux à la barre, nous avons confiance que les objectifs ambitieux du Plan directeur pour une décennie des coopératives seront atteints ».

Précisons que la mise en candidature de Mme Leroux a été effectuée par Coopératives et mutuelles Canada (CMC)  au nom de ses membres. Monique F. Leroux a siégé au conseil d’administration de CMC avec Jack Wilkinson en 2014 et faisait partie de l’équipe qui a négocié le rassemblement historique des associations francophones et anglophones canadiennes en 2013. Mme Leroux a également été présidente du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité. Sous sa présidence, les réseaux coopératifs et mutualistes québécois se sont donné un tout premier plan stratégique de développement.

En tant que présidente et chef de la direction depuis 2008, Monique Leroux a mis en valeur le Mouvement Desjardins et les autres entreprises coopératives au Canada et ailleurs dans le monde. Sous la direction de Mme Leroux, le Mouvement Desjardins a été le co-hôte du Sommet international des coopératives qui s’est tenu à Québec en 2012 et 2014, et dont une troisième édition est prévue pour 2016. Le plus grand groupe financier coopératif au Canada et possédant un des bilans les plus solides au monde, Desjardins se classe au 5e rang mondial des coopératives financières selon le World Co-operative Monitor. Mme Leroux terminera son mandat à la tête du Mouvement Desjardins en avril 2016.

Monique Leroux est la première Canadienne élue présidente de l’ACI. Pour en apprendre davantage sur les plans et les priorités de Mme Leroux à l’ACI, visitez le site moniqueleroux.coop.

Changement du climat: terres agricoles du Québec convoitées

Un nouveau rapport de la Fondation David Suzuki met pour la première fois en relief les risques accrus d’accaparement des terres agricoles du Québec dans le contexte des changements climatiques. Climat d’accaparement: Changements climatiques, accaparement des terres agricoles et sécurité alimentaire au Québec documente les phénomènes d’accaparement et de financiarisation des terres agricoles, ainsi que l’impact des changements climatiques sur l’agriculture dans le monde et au Québec. Conclusion: le Québec doit dès maintenant agir pour éviter de perdre le contrôle de cette ressource stratégique pour sa sécurité alimentaire future.

« Les terres agricoles du Québec sont une ressource stratégique qui fera l’objet d’une convoitise accrue au cours des prochaines décennies, au même titre que l’eau douce. Que ce soit au profit d’intérêts financiers québécois ou étrangers, il existe un risque réel que le Québec voit son agriculture lui échapper, mettant du même coup à risque sa sécurité alimentaire », explique Karel Mayrand, directeur pour le Québec de la Fondation David Suzuki.

Le rapport documente la manière dont les changements climatiques vont affecter l’agriculture à travers le monde et mener à une raréfaction ou à une perte de productivité des terres agricoles. Dans la mesure où le Québec sera relativement moins touché que d’autres régions du globe, profitant entre autres d’un accroissement de la saison de production et de ressources hydriques abondantes, la valeur des terres agricoles québécoises risque d’augmenter aux yeux des investisseurs de partout.

Le phénomène d’accaparement observable dans plusieurs régions du monde est également analysé dans le rapport. L’accaparement et la financiarisation transforment la finalité de la propriété des terres agricoles, les terres passant de leurs exploitants à des fins de production alimentaire à des investisseurs dont l’objectif est la spéculation et la maximisation des rendements sur l’investissement. Dans un contexte de raréfaction des terres agricoles et d’instabilité financière, les terres agricoles deviennent une valeur refuge de plus en plus intéressante au plan financier.

La combinaison de ces deux phénomènes soulève des risques importants pour le Québec. Le rapport affirme qu’il existe déjà au Québec une dynamique d’accaparement des terres, de nombreux investisseurs québécois – notamment institutionnels ou privés – faisant actuellement l’acquisition de lots importants de terres agricoles à des fins de spéculation sur leur valeur future ou de maximisation des rendements. S’il se poursuit et s’accentue au cours des prochaines décennies, ce phénomène d’accaparement pourrait menacer la souveraineté alimentaire du Québec.

Le rapport conclut que pour maintenir un modèle d’exploitation agricole basé sur des terres majoritairement exploitées par des agriculteurs à des fins de production alimentaire, le Québec doit créer une société d’aménagement et de développement agricole. Afin de remplir son mandat, cette société devrait pouvoir acquérir, administrer temporairement et transférer des actifs agricoles, suivant le principe de la « préférence agriculteurs ».

Pour lire le rapport, consultez le site Web de la Fondation : http://www.davidsuzuki.org/fr/publications/rapports/2015/climat-daccaparement-changements-climatiques-accaparement-des-terres-agricoles-e

L’économie circulaire dans la déclaration France-Chine sur le changement climatique

L’Institut de l’économie circulaire de France annonce, en ce 2 novembre, l’inscription de l’économie circulaire comme un axe majeur de coopération entre la France et la Chine, par François Hollande et Xi Jinping. La COP21, à Paris, en décembre pourrait réserver d’autres belles surprises ! Une table ronde franco-chinoise sur l’économie circulaire se tiendra d’ailleurs au Bourget pendant la COP21.

La nouvelle fait suite à la délégation française en Chine menée par l’Institut de l’économie circulaire en octobre 2015, aux coopérations dans le domaine lancées par l’Institut de l’économie circulaire et son homologue chinois – China Association for Circular Economy – et aux échanges menés entre l’Institut, le Ministère des affaires étrangères de la France et l’Elysée. Résultat : l’économie circulaire vient d’être reconnue comme un axe majeur de lutte contre le dérèglement climatique.

Le point 13 de la déclaration commune France-Chine indique ainsi : « Dans le cadre de leur partenariat bilatéral sur le changement climatique », la France et la Chine décident de « renforcer leurs échanges, en particulier sur […] l’économie circulaire ».

Ce pas n’est pas banal, parce que la Chine est l’un des pays ayant intégré le plus tôt l’économie circulaire comme un axe de développement. Sa loi-cadre sur l’économie circulaire, adoptée lors de la 4ème session du Comité permanent de la 11ème Assemblée Nationale Populaire le 29 août 2008, est entrée en vigueur le 1er janvier 2009. Elle a été précédée par plusieurs lois sectorielles depuis 1997. La loi a également été suivie d’un décret gouvernemental datant de 2009 et prenant effet le 1er janvier 2011 sur la gestion des déchets des produits électriques et électroniques.

Une circulaire promulguée le 4 septembre 2013 par la Commission de la Réforme et du développement marque le commencement d’une nouvelle étape de la politique du gouvernement, qui étendra ces initiatives locales et expérimentales à l’échelle de la Chine entière. Il est désormais proposé aux villes chinoises et aux localités au niveau et au-dessus de l’échelle géographique du district de s’inscrire dans une stratégie d’économie circulaire qui vise à la réintroduction, après usage, des ressources naturelles (solides, liquides, gazeuses, organiques) dans les cycles de production, de consommation et d’échange : la production à l’échelle de l’établissement industriel, la programmation à l’échelle de la planification territoriale, la consommation à l’échelle du citoyen, usager et consommateur, et l’échange au niveau du marché.

Les gouvernements locaux de 100 villes ou districts chinois sont ainsi appelés par cette circulaire gouvernementale à une compétition, afin que ces villes deviennent des entités pilotes pour l’économie circulaire.

Bref, la Chine est un, sinon le, leader mondial en matière d’expérimentation de l’économie circulaire.

En France, l’Institut de l’économie circulaire est une association nationale multi-acteurs, cercle de réflexions et d’actions, dont l’objectif est la promotion de l’économie circulaire. Lancé début 2013, l’Institut fédère et implique dans une démarche collaborative plus de 150 membres, structures (Entreprises, Collectivités, ONG…) et personnalités qualifiées (Parlementaires, chercheurs, experts…). La France se donne l’objectif de 2017 pour l’adoption d’une loi en la matière.

Les membres fondateurs de l’Institut sont Le groupe La Poste, GrDF, Ecofolio, FEDEREC, Kedge Business School, la Fondation Nicolas Hulot, le Syndicat Français de l’Industrie Cimentière.
http://www.institut-economie-circulaire.fr/
Déclaration commune franco-chinoise du 2 nov. 2015 :
http://www.elysee.fr/declarations/article/declaration-presidentielle-commune-de-la-france-et-de-la-chine-sur-le-changement-climatique/

Étude sur l’économie circulaire pour la lutte contre le dérèglement climatique : 
http://www.institut-economie-circulaire.fr/Etude–L-economie-circulaire-une-trajectoire-cle-pour-la-lutte-contre-le-dereglement-climatique_a933.html