Archives de catégorie : Général

Faillite de ERAI ; Expansion Québec s’ajuste

Pour ceux qui doutaient encore de la dureté de la crise, surtout de l’autre côté de l’Atlantique, la nouvelle est pesante : ERAI n’est plus ! Le réseau Entreprise Rhône-Alpes International, ERAI, a été mis en faillite le 30 juin 2015. Les conséquences résonnent aussi au Québec, parce que le Gouvernement du Québec avait fait d’ERAI l’un des principaux partenaires de sa stratégie d’aide à l’exportation en créant notamment Expansion Québec, il y a quelques années déjà.

ERAI disposait à sa fermeture d’un réseau de 32 bureaux à travers le monde (en propre ou en complémentarité avec ceux d’Expansion Québec) ; un réseau de représentation plus grand que celui du Gouvernement du Québec. Des installations et de l’expertise que l’entente mettait à la disposition des PME québécoises. Par exemple, l’entreprise de chimie fine SiliCycle, de Québec, avait ainsi pu disposer d’un espace-bureau à conditions avantageuses dans l’incubateur d’ERAI à Shanghai dès l’automne 2012 afin de soutenir son expansion chinoise.

Philosophe, le nouveau directeur général d’Expansion Québec Pierre Lacroix, arrivé en septembre, assume : « C’est une mauvaise chose car c’est la disparition de bureaux complémentaires aux nôtres, c’est une bonne chose en provoquant un timing pour se remettre en question. »

D’ailleurs l’équipe d’Expansion Québec, une OBNL en partenariat avec Export Québec, n’a pas mis des lustres à retomber sur ses pieds : « À Shanghai, l’ex-bureau de ERAI a été acquis par une autre société avec laquelle nous avons un accord de partenariat. Même si le bureau ne nous appartient pas en tant que tel, nous pouvons l’utiliser si un de nos clients en a besoin », précise Pierre Lacroix.

L’ouverture des bureaux d’Expansion Québec à Houston a été concrétisée cet été. Et Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) a annoncé tout récemment, à Mexico, la conclusion d’une entente de partenariat stratégique avec Expansion Québec pour l’utilisation de locaux et le partage d’expertise sur place.

FACILITER L’IMPLANTATION

La mission d’Expansion Québec demeure d’aider les PME à se développer hors Québec à partir d’un accompagnement global et adapté facilitant leur implantation sur les marchés étrangers : domiciliation, location de bureau, accompagnement par un directeur local.

« On vient compléter Export Québec et le MEIE. Notre vision: Être le plus important réseau de centres d’affaires reconnu pour l’excellence de ses services d’aide à l’implantation des PME dans les marchés étrangers. »

Pierre Lacroix, qui succède ainsi à Liliane Laverdière.

Export Québec est une unité du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, qui aide les entreprises québécoises à développer, à consolider et à diversifier leurs marchés hors Québec. Par l’entremise d’une équipe de spécialistes expérimentés et polyglottes comptant plus de 150 collaborateurs, Export Québec est présente dans toutes les régions du Québec. Son équipe offre aussi des services dans 50 villes à travers le monde, en plus d’assurer un service d’accompagnement et de conseil à l’exportation, d’organiser des activités, des formations et des missions commerciales ciblant des marchés en croissance, d’orienter les PME exportatrices vers des sources de financement et d’accompagner des représentations ou filiales d’entreprises du Québec à l’étranger.

La carte jointe image le réseau à jour des bureaux d’Expansion Québec.

ExpQcimplantation

www.expansionquebec.com

www.export.gouv.qc.ca

Montréal brasse ses affaires « interindustrielles »

La même semaine qui voyait le maire Denis Coderre accueillir sur l’île de Montréal une délégation de gens d’affaires des Iles-de-la-Madeleine pour brasser des affaires d’une île à l’autre, près de 200 personnes ont su profiter de la journée du 21 octobre 2015 dédiée au maillage d’affaires grâce au 1er Forum interindustriel.

C’est à l’initiative de l’Association des industriels d’Anjou (AIA) que le rendez-vous était donné sous la thématique: «La création d’affaires interindustrielles à son meilleur !» Tenue au Centre des Congrès et Banquets Renaissance d’Anjou, la première édition du Forum interindustriel a permis à quelque 60 exposants de l’est de Montréal, Anjou, Saint-Léonard, Rivière-des-Prairies, Pointe-aux-Trembles, Montréal-Nord et Montréal-Est de rayonner sur la communauté d’affaires régionale. Kiosques, conférences, speed nerworking et plusieurs généreux prix de présence ont animé la journée. Bref, un succès qui a permis aux organisateurs d’annoncer, sans attendre, le retour d’une seconde édition du Forum interindustriel, en octobre 2016.

En quoi le concept d’affaires interindustrielles peut-il aider la métropole économique du Québec à se dynamiser davantage ? Hormis l’original épisode de speed nerworking du programme de la journée, il s’agissait-là d’une activité de gens d’affaires habituelle.

« En organisant ce 1er Forum j’ai compris l’importance de faire encore plus devant le besoin de nos entreprises de partager leurs défis, de mieux se faire connaître, de s’ouvrir à de nouvelles opportunités, de travailler davantage ensemble et de sortir de leur silo », nous explique la directrice générale Sâadia Lakehal en faisant écho à ce qu’elle a entendu des entrepreneurs en les visitant un à un ces derniers mois.

« Multiplier les échanges. » Voilà donc le mot d’ordre derrière l’initiative de créer, sur la lancée du 1er Forum interindustriel, l’Association inter industriels de Montréal (AIIM). Une nouvelle association qui a été saluée par la mairesse de l’arrondissement Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, madame Chantal Rouleau, ainsi que par la présence de ses collègues de Montréal-Nord et de Montréal-Est lors du forum.

En décidant de changer la vocation de l’Association des industriels d’Anjou pour en faire l’Association inter industriels de Montréal (AIIM), madame Sâadia Lakehal se mettra dorénavant au service de tous les industriels, et du coup des parcs industriels de Montréal, en priorisant l’échange entre les industriels.

Les « sortir de leur silo » sera-t-il suffisant ?

Dans la foulée du dernier ralentissement économique mondial, le Québec a vu disparaître le tiers de ses entreprises manufacturières. « De 20 000 qu’elles étaient, il y a quelques années encore, on en dénombre actuellement environ 12 600 », d’expliquer lors de sa conférence du 21 octobre sur l’usine du futur, Jean-Pierre Dubé, président de JPD Conseil, en précisant qu’en général « elles sont 25 à 40 % moins performantes que la moyenne des entreprises canadiennes et 50% moins que celles aux USA. »

Une situation dramatique à moyen terme dont personne ne parle suffisamment!

L’AIIM se donne comme mission d’améliorer leur productivité en les faisant davantage échanger entre elles. D’ici janvier 2016, en collaboration avec Biz-Biz, une plateforme internet de partage des actifs dormants sera fonctionnelle comme nouveau service pour les industriels. La sensibilisation face aux opportunités de l’économie circulaire est aussi prévue.

Améliorer les collaborations entre les divers parcs industriels de Montréal semble le point de force de la vision interindustrielle de cette algérienne d’origine, chimiste et biologiste de formation, douée d’un dynamisme contagieux. Bravo madame Sâadia !

 

http://aianjou.ca

 

photoAIIM

Sur la photo : R. Coutu, M. Zammit, S. Beauchemin, C. Rouleau, S. Polidoro, S. Lakehal, G. Déguire, M. Guedes.

L’heure des 54 Afriques

Si vous n’avez pas encore le réflexe de considérer le continent africain dans toute sa diversité d’extrêmes, vous seriez mieux d’y retarder vous projets d’affaires. L’Afrique attire de plus en plus; enfin on parle de son décollage! « The last market ! » À l’heure dudit « décollage », avec effectivement plusieurs pays qui ces dernières années y affichent des taux de croissance économique à la chinoise, on ne devra jamais se priver de bien analyser où on va mettre les pieds.

Comptant pour 95% des ressources mondiales de platine, 75% du phosphate, 50% du cobalt ou du chrome, 25% de la bauxite; globalement du tiers des ressources naturelles du globe, de 57% de la production de diamants, de 70% de la production du cobalt, etc. Constituant environ le quart de la surface terrestre du globe, les 54 pays du continent africain sont loin de tous se ressembler. Et l’image des 54 Afriques n’est presque pas trop forte.

Oui, 21 pays africains produisent de l’or, 12 du pétrole et 11 du diamant. Ils sont actuellement de ceux qui s’en sortent le mieux. Mais le 9/10 des ressources naturelles de l’Afrique n’y a pas encore été exploité. Et ce grenier potentiel du monde offre encore 50% des terres arabes inemployées du globe, mais le rendement y est de 1 tonne de céréale/hectare, comparativement à 10 en France.

La réalité de 2015 c’est qu’au sud du Sahara, un habitant sur deux – soit 400 millions de personnes! – vit avec moins de 1,25$/jour; et presque pire – deux sur trois – avec moins de 2,00$/jour. Quelque 600 millions de ceux-ci vivant sans accès à l’électricité.

Le revenu annuel par habitant reste en deca de 1 000$ pour 27 des 54 pays; et seulement 10 des 54 en permet un supérieur à 4 000$.

The last market ?

Heureusement, avec l’héritage de frontières qui ont presque toutes quatre tiers de siècle, la carte politique de continent s’impose d’elle-même. Il vaut sans doute mieux féliciter la sagesse des dirigeants africains contemporains de ne plus remettre en question le grand partage fait à Berlin, en 1885. Voilà probablement le plus bel acquis de l’Union africaine! La question de 2015 reste davantage de savoir pourquoi les nombreuses tentatives de créations d’organisations de coopération économique régionale (CÉDÉAO, UEMOA, SADC, EAC, CEEAC, CEMAC, UMA) ont donné si peu de résultats?

Régionale ou continentale, la coopération interafricaine reste difficile. Sylvie Brunel est très critique de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), devenue l’Union africaine (UA), qu’elle qualifie de « largement un leurre » dans son dernier livre (2014) : L’Afrique est-elle si bien partie?

L’Afrique commerce avec le monde. Après la Chine qui domine déjà à 12,5%, c’est la France avec 9% du marché qui arrive comme 2e fournisseur du continent en engrangeant 7 milliards d’euros d’excédent commercial. Les USA (6%), l’Italie (5,9%) et l’Allemagne (4,4%) suivent pour former le Big 5 (totalisant 38%) du commerce avec l’Afrique, que finalement personne ne domine vraiment.

Sur la scène mondiale, le continent demeure davantage un potentiel tourné vers l’avenir. Juste sur le plan énergétique, à l’heure du défi des changements climatiques, 90% de la production de l’électricité de l’Afrique du Sud provient encore du charbon. Alors qu’en plein centre du continent, le grand fleuve Congo offre un potentiel hydroélectrique équivalent à 100 réacteurs nucléaires, selon les ingénieurs.

L’Afrique, c’est au minimum 54 vérités

Au-delà de ses 54 pays, l’Afrique se résume autrement en un littorale accessible… cachant des terres intérieures non-sécuritaires. Deux mondes, que Sylvie Brunel résume ainsi : « Autant les littoraux maritimes africains concentrent l’urbanisation et les migrations, laissant espérer un arrimage croissant de l’Afrique aux grandes aires de la mondialisation, autant le cœur du continent reste dans de nombreux pays une zone de non-droit où l’insécurité continue de régner ».

Effectivement, l’enclavement face aux océans touche 16 des 54 Afriques, le tiers des pays!

Plus que ça, les Afriques de demain seront beaucoup de villes, de grosses « villes » avec d’énormes bidonvilles. La professeur à Paris-Sorbonne présente aussi une surprenante définition de la croissance dans son livre, et si vous avez l’Afrique dans vos stratégies d’affaires, retenez surtout ceci et ce déjà assuré que la population africaine passera de son un milliard d’habitant actuellement à entre 2 et 2,6 milliards en 2050 :

« Si la population augmente de X, la ville croit de 2X et le bidonville de 4X! »

 

Photo: L’Afrique est-elle si bien partie?, Sylvie Brunel, 2014

75 000 milliards $ pour les 17 objectifs de développement durable de l’ONU d’ici 15 ans

Les Objectifs de développement durable (ODD) remplacent désormais les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), que les nations du monde avaient adoptés pour souligner le tournant de l’an 2000 et les défis de l’avenir.

Pour le secrétaire général de l’ONU : « Le but est de finir le travail, mettre en place des institutions efficaces, créer des sociétés stables et réaliser cette vision d’une vie dans la dignité pour tous. »

Finir le travail, c’est par exemple améliorer de 70% la productivité de l’agriculture d’ici 2050 pour arriver à nourrir toute la planète, selon l’analyse de l’homme d’affaires de la ville de Québec Jocelyn Boudreau, fondateur de Hortau.

Les OMD n’ont pas été un échec. Si encore une personne sur neuf sur la planète ne mange pas à sa faim et peine à pouvoir se nourrir correctement, la situation est meilleure qu’avant l’an 2000. Mais même après 70 ans d’existence, l’ONU doit encore allonger une imposante liste de 17 grands objectifs pour mobiliser l’humanité vers un monde respectable. Ce qui image le présent article témoigne clairement de la tâche qu’il reste à accomplir ; et la facture, pas moins!

2015 marque aussi le
70e anniversaire
de l’ONU

 Les experts onusiens évaluent qu’il faudra mobiliser entre 3 500 et 5 000 milliards $US chaque année dans les 15 prochaines années pour espérer relever le défi des ODD. Quinze fois 5 G $US ça totalise 75 000 milliards en fin de course… Il n’y a que les budgets militaires des nations les plus riches de la Terre qui rivalisent actuellement avec de tels montants.

2015, l’année de l’action mondiale

L’année 2015 se veut donc celle de « l’action  mondiale » telle que l’a décrétée l’ONU. Se proposant d’être une occasion historique de réunir les pays et les peuples pour choisir et emprunter de nouvelles voies afin d’aller de l’avant et d’améliorer la vie des populations partout dans le monde. Ces choix déterminant la marche à suivre au niveau mondial pour mettre fin à la pauvreté, promouvoir la prospérité et le bien-être pour tous, protéger l’environnement et faire face au changement climatique.

À New-York en septembre 2015, les pays ont  donc adopté le nouveau programme de développement durable, articulé autour des 17 objectifs de développement durable. Cet accord était l’aboutissement d’un travail de concertation avec les gouvernements, la société civile et d’autres partenaires en vue de tirer parti de l’élan donné par les objectifs du Millénaire pour le développement pour définir un ambitieux programme de développement pour l’après-2015.

Et cet appel semble avoir été jusqu’ici entendu alors que des personnes issues de tous les pays ont répondu, non seulement en participant dans des actions locales de développement, mais aussi en partageant photos et vidéos sur les réseaux sociaux sous le hashtag #Action2015.

Depuis le site www.un.org/sustainabledevelopment/fr/ on peut également explorer les initiatives de l’ONU et de ses partenaires.

Rappelons que les 193 États membres de l’ONU auront également l’occasion de conclure un accord mondial sur le changement climatique en décembre 2015 à Paris.

Ce qui fait encore dire à Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, que nous sommes:

« La dernière génération qui puissent arrêter le changement climatique avant qu’il ne soit trop tard et la première avec une chance réelle de mettre fin à la pauvreté ».

 

Communiqué

Comment le prochain gouvernement canadien positionnera-t-il le Canada dans le monde?
(sondage envoyé à tous les partis)

 

Ottawa, 16 octobre 2015. Le Conseil canadien pour la coopération internationale (CCCI) publie aujourd’hui les résultats d’un sondage sur le rôle du Canada dans le monde, envoyé aux cinq principaux partis fédéraux. Le questionnaire a été envoyé aux leaders de parti le 18 septembre dernier; le CCCI a reçu des réponses de quatre d’entre eux, à l’exception du parti conservateur.

Avec la tenue prochaine d’une élection fédérale et l’adoption récente à l’ONU d’un nouvel agenda de développement, le CCCI voulait savoir de la part des leaders comment ils s’y prendront pour combattre la pauvreté et les inégalités, au Canada et à l’étranger. Plus précisément, l’organisation voulait savoir comment ils mettront en œuvre les nouveaux objectifs de développement durable qui ont été adoptés aux Nations Unies le 25 septembre dernier par 160 gouvernements et chefs d’État.

Les résultats du sondage sont publiés la veille du 17 octobre, qui correspond à la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, afin que les Canadiens et Canadiennes soient mieux informés de la position des partis concernant la lutte contre la pauvreté et les inégalités, ici comme ailleurs. Les réponses détaillées au sondage de 10 questions sont disponibles sur le site du CCCI.

Le questionnaire s’inscrit plus largement dans le cadre de la campagne “On Peut Faire Mieux 2015”.

 

Entrepreneurship : Québec concrétise le concept des IME en Amérique

« Il manquait un chaînon dans l’offre d’accompagnement à Québec, soit le volet humain. La venue de l’IME comble cet aspect important de la réalité d’un entrepreneur (…) Personne ne peut mieux comprendre un entrepreneur qu’un autre entrepreneur », témoigne Alain Aubut, le pdg de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec, fier de créer IME-Québec.

L’Institut du mentorat entrepreneurial (IME) se veut un réseau qui a mission de mettre en relation des entreprises en croissance avec des entrepreneurs ayant déjà connu la croissance. Ensemble, les gens d’affaires partagent leurs connaissances et s’entraident à surmonter les pièges associés à la croissance et éviter que les mesures prises aujourd’hui ne créent des problèmes supplémentaires à l’avenir.

IME-Québec offrira de plus des occasions de partages spécifiques à partir du mentorat inversé ou outre-Atlantique, en plus de l’accès à un réseau d’entrepreneurs européens.

« L’IME offre l’opportunité aux entrepreneurs sélectionnés de s’immerger dans un environnement 100% en croissance, avec d’autres entrepreneurs qui vivent ou ont déjà vécu les aléas reliés notamment aux processus d’innovation et d’internationalisation au sein de leur propre entreprise », explique encore M. Aubut.

Ces entrepreneurs auront aussi l’opportunité de participer au Rendez-vous entrepreneurial de l’Association française des Institut du mentorat entrepreneurial (AFIME), prévu à Paris, en novembre 2016. Une occasion d’échanger personnellement avec les plus grands entrepreneurs européens.

UNE PREMIÈRE COHORTE EN OCTOBRE

Les entrepreneurs sélectionnés pour la première cohorte de l’IME-Québec devront offrir un produit ou un service exportable et opérer une entreprise dont le siège social est situé dans les régions de la Capitale nationale du Québec ou de Chaudière-Appalaches. Une première cohorte qui sera d’ailleurs dévoilée, à Québec, dans les premiers jours d’octobre 2015 (Voir la liste des 8 noms).

C’est en partenariat avec IME France que la Chambre de commerce et d’industrie de Québec a créé le premier IME à l’extérieur de l’Europe. Dorénavant dépositaire québécois du programme et de la marque IME, c’est la CCIQ qui sera responsable de sa mise en place et de son déploiement général : sélection et animation des entrepreneurs et mentors, activités de réseautage au Québec et hors-Québec, mise en place des Clubs IME Québec, etc.

L’initiative se veut donc une première en Amérique du Nord.

Preuve de la force du concept, une dizaine d’acteurs économiques canadiens d’envergure se sont aussi joints comme partenaires de la CCIQ dans cette initiative : la Caisse de dépôt et placement du Québec – comme partenaire majeur – ainsi que l’École d’entrepreneurship de Beauce, Québec International, la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval, la société d’avocats BCF, Desjardins Entreprises, BDO, Finalta, Investissement Québec, le Ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations du Québec et Développement économique Canada.

La CCIQ vient par ailleurs d’engager madame Andréanne Rochette à titre de chargée de projet en entrepreneuriat, avec mandat de gérer et développer IME-Québec.