Archives de catégorie : Général

Partenariat Trans-Pacifique: texte rendu public

Il n’aura pas fallu trop de temps! Le texte de l’important projet commercial Partenariat Trans-Pacifique négocié par une douzaine de pays récemment – dont la Canada, les États-Unis, le Mexique, le Pérou, le Chili, le Japon et l’Australie – est maintenant disponible en anglais grâce au ministère néo-zélandais des Affaires étrangères et du Commerce qui l’a rendu public. Lien sur le site néo-zélandais

Le texte sera traduit en français et en espagnol en vue de sa signature!

Pour en savoir plus sur le PTP nous vous invitons à visiter ce site: Centre d’études pluridisciplinaires en commerce et investissement internationaux (CEPCI)

Alliance coopérative internationale : la Québécoise Monique Leroux élue présidente

L’élection a eu lieu le vendredi 13 novembre 2015, lors de la conférence mondiale de l’Alliance coopérative internationale à Antalya, en Turquie. La Québécoise Monique F. Leroux a été élue pour compléter le mandat de deux ans de la présidente sortante Pauline Green, qui prend sa retraite après six ans de services très appréciés du mouvement coopératif. Mme Leroux a été élue parmi quatre candidats hautement qualifiés, le nombre le plus élevé de candidats à aspirer à ce titre en 120 ans d’histoire de cette organisation.

« Il y avait plusieurs candidats à la présidence de l’ACI et elle devrait être très heureuse de sa victoire », a déclaré le président de CMC Jack Wilkinson. « Le Canada est un grand partisan de l’ACI et possède une longue tradition de valeurs coopératives. Avec Monique Leroux à la barre, nous avons confiance que les objectifs ambitieux du Plan directeur pour une décennie des coopératives seront atteints ».

Précisons que la mise en candidature de Mme Leroux a été effectuée par Coopératives et mutuelles Canada (CMC)  au nom de ses membres. Monique F. Leroux a siégé au conseil d’administration de CMC avec Jack Wilkinson en 2014 et faisait partie de l’équipe qui a négocié le rassemblement historique des associations francophones et anglophones canadiennes en 2013. Mme Leroux a également été présidente du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité. Sous sa présidence, les réseaux coopératifs et mutualistes québécois se sont donné un tout premier plan stratégique de développement.

En tant que présidente et chef de la direction depuis 2008, Monique Leroux a mis en valeur le Mouvement Desjardins et les autres entreprises coopératives au Canada et ailleurs dans le monde. Sous la direction de Mme Leroux, le Mouvement Desjardins a été le co-hôte du Sommet international des coopératives qui s’est tenu à Québec en 2012 et 2014, et dont une troisième édition est prévue pour 2016. Le plus grand groupe financier coopératif au Canada et possédant un des bilans les plus solides au monde, Desjardins se classe au 5e rang mondial des coopératives financières selon le World Co-operative Monitor. Mme Leroux terminera son mandat à la tête du Mouvement Desjardins en avril 2016.

Monique Leroux est la première Canadienne élue présidente de l’ACI. Pour en apprendre davantage sur les plans et les priorités de Mme Leroux à l’ACI, visitez le site moniqueleroux.coop.

Vidéo : Abordons quelques mythes du commerce international

Commerçants internationaux, exportateurs, importateurs, prestataires de services concernés, bonjour!

Débutons ce vlog de Commerce Monde par un court survol des mythes qui prévalent autour du commerce international. Cela concerne surtout les PME qui veulent se lancer dans la conquêtes de nouveaux marchés, ainsi que les entreprises qui ont débuté récemment et qui vont de surprises en surprises.

Ce vlog se veut une série de courts vidéos abordant différentes facettes du commerce international auxquelles font face nos entreprises sur le territoire, mais rappelons que nos réalités au Québec sont sensiblement les mêmes que celles que toutes les PME doivent envisager tout au long de leur exercice de pénétration de nouveau(x) marché(s).

Allons y donc étape par étape, de semaine en semaine au fil de vos commentaires.

CRITIQUE : Seul sur Mars, une ode à l’innovation

Le réalisateur du drame de science-fiction Ridley Scott ne le savait pas, mais le succès de son film Seul sur Mars (The Martian) pourrait avoir une tournure imprévue. Si la nécessité est la mère de l’invention, la quête de survie d’un seul homme et la solidarité de tous les autres à le sortit du pétrin est, dans ce rendu très hollywoodien, aussi un sublime témoignage que le genre humain a la solution à beaucoup de problèmes.

En faisant porter la survie de sa vedette sur l’innovation, il rejoint la pièce centrale de ce que l’humanité doit relever comme défi pour aider à la pérennité de sa survie sur la Terre.

Ce concept porte le nom d’économie circulaire.

Essentiellement depuis les années 1980-90 et début 2000, quelques pays de la Terre mettent ce principe en application avec succès. Le Danemark a même réussi à découpler ses courbes de croissance du PNB et de création de GES.

Les circuits courts, la pratique des 5R, ça fonctionne !

UN FILM EXEMPLAIRE

Lorsque l’astronaute-botaniste réutilise les restants de toilette de son habitation pour y fertiliser sur place le sol martien et en retirer une surprenante récolte de pommes de terre, il est au cœur de l’économie circulaire.

Lorsqu’il transforme en eau du carburant devenu inutile, il est encore au cœur de l’économie circulaire.

Et encore, lorsque le crucifix de bois de son collègue devient le seul combustible salvateur à sa disposition.

Réactiver le vieux Patfinder pour communiquer avec la NASA, c’est encore de l’économie circulaire.

Reconvertir l’énergie des déchets radioactifs aussi.

Construire un explosif avec le sucre et l’azote du vaisseau spatial Hermès également.

La formidable solidarité internationale de la communauté scientifique est aussi un élément de la recette. Il faut pouvoir mettre tous les cerveaux disponibles à la tâche. Tous les verrous technologiques doivent être tenus pour des défis à relever.

Sauver Mark Watney (Matt Damon) devient un projet de société dans cette sauce hollywoodienne… Sauver l’humanité est le véritable projet de société dans l’agenda des terriens d’aujourd’hui, sachant que la recette de l’économie circulaire est capable de livrer la marchandise.

Si le film peut susciter un engouement pour une cause noble, pourquoi pas ! Merci Hollywood !

Faillite de ERAI ; Expansion Québec s’ajuste

Pour ceux qui doutaient encore de la dureté de la crise, surtout de l’autre côté de l’Atlantique, la nouvelle est pesante : ERAI n’est plus ! Le réseau Entreprise Rhône-Alpes International, ERAI, a été mis en faillite le 30 juin 2015. Les conséquences résonnent aussi au Québec, parce que le Gouvernement du Québec avait fait d’ERAI l’un des principaux partenaires de sa stratégie d’aide à l’exportation en créant notamment Expansion Québec, il y a quelques années déjà.

ERAI disposait à sa fermeture d’un réseau de 32 bureaux à travers le monde (en propre ou en complémentarité avec ceux d’Expansion Québec) ; un réseau de représentation plus grand que celui du Gouvernement du Québec. Des installations et de l’expertise que l’entente mettait à la disposition des PME québécoises. Par exemple, l’entreprise de chimie fine SiliCycle, de Québec, avait ainsi pu disposer d’un espace-bureau à conditions avantageuses dans l’incubateur d’ERAI à Shanghai dès l’automne 2012 afin de soutenir son expansion chinoise.

Philosophe, le nouveau directeur général d’Expansion Québec Pierre Lacroix, arrivé en septembre, assume : « C’est une mauvaise chose car c’est la disparition de bureaux complémentaires aux nôtres, c’est une bonne chose en provoquant un timing pour se remettre en question. »

D’ailleurs l’équipe d’Expansion Québec, une OBNL en partenariat avec Export Québec, n’a pas mis des lustres à retomber sur ses pieds : « À Shanghai, l’ex-bureau de ERAI a été acquis par une autre société avec laquelle nous avons un accord de partenariat. Même si le bureau ne nous appartient pas en tant que tel, nous pouvons l’utiliser si un de nos clients en a besoin », précise Pierre Lacroix.

L’ouverture des bureaux d’Expansion Québec à Houston a été concrétisée cet été. Et Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) a annoncé tout récemment, à Mexico, la conclusion d’une entente de partenariat stratégique avec Expansion Québec pour l’utilisation de locaux et le partage d’expertise sur place.

FACILITER L’IMPLANTATION

La mission d’Expansion Québec demeure d’aider les PME à se développer hors Québec à partir d’un accompagnement global et adapté facilitant leur implantation sur les marchés étrangers : domiciliation, location de bureau, accompagnement par un directeur local.

« On vient compléter Export Québec et le MEIE. Notre vision: Être le plus important réseau de centres d’affaires reconnu pour l’excellence de ses services d’aide à l’implantation des PME dans les marchés étrangers. »

Pierre Lacroix, qui succède ainsi à Liliane Laverdière.

Export Québec est une unité du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, qui aide les entreprises québécoises à développer, à consolider et à diversifier leurs marchés hors Québec. Par l’entremise d’une équipe de spécialistes expérimentés et polyglottes comptant plus de 150 collaborateurs, Export Québec est présente dans toutes les régions du Québec. Son équipe offre aussi des services dans 50 villes à travers le monde, en plus d’assurer un service d’accompagnement et de conseil à l’exportation, d’organiser des activités, des formations et des missions commerciales ciblant des marchés en croissance, d’orienter les PME exportatrices vers des sources de financement et d’accompagner des représentations ou filiales d’entreprises du Québec à l’étranger.

La carte jointe image le réseau à jour des bureaux d’Expansion Québec.

ExpQcimplantation

www.expansionquebec.com

www.export.gouv.qc.ca