Archives de catégorie : Général

Démographie mondiale: savez-vous nommer les maintenant 13 pays de 100 millions et plus ?

Si la géopolitique de l’humanité, encore en 2018, se joue officiellement à 194 pays selon l’ONU, seulement 13 de ceux-ci regroupent chacun une tranche de la population mondiale qui se compte en plus de 100 millions de personnes. L’intérêt premier de bien identifier lesdits 13 pays est d’abord qu’ensemble ils représentent plus de 4 700 000 000 de personnes sur les 7,6 milliards de Terriens, soit presque 60% de l’humanité. Pourriez-vous les nommer, les nouveaux inclus ?

Oui, nouveaux avec un pluriel, car sachez d’abord qu’ils étaient 11 dans notre dernier regard sur le sujet (voir notre article de 2016). Et ils deviennent 13 en 2018 (les deux passages ayant de fait été accomplis autour de 2016/2017. D’ailleurs, ils seront « égyptement » 14 avec 2019. Et s’ajoutera ensuite le Viet Nam autour de 2021. L’humanité aura vu, alors, quatre ajouts en cinq ans (2016-2021). Mais n’en tirez pas trop vite une moyenne : avec son exceptionnel taux de croissance (3,28%) le prolifique Congo (RD) n’est attendu dans ce « club » que dans six ans, soit vers 2024.

Ensuite – tous trois présentement autour de 82 M d’habitants – l’Allemagne (0,22%), l’Iran (1,05%) et la Turquie (1,45%) croissent beaucoup plus lentement et leur entrée audit « club » se fera bien attendre… assurément pas dans cet ordre, voire peut-être jamais pour l’Allemagne.

Mais l’humanité, elle, continuera sa progression globale d’environ 1% par an, avec une croissance autour de 83 millions d’humains annuellement, pour de nombreuses années encore avant une « stabilisation » annoncée.

Alors qui sont donc le 12e et le 13? Ce sont l’Éthiopie et les Philippines (mais  probablement pas dans cet ordre).

Ce, alors que nous attendions – sic ! – le Viet Nam ! Un Viet Nam, qui réussit donc sa politique de contrôle de sa population.

Oui, l’impressionnante Éthiopie affichant 2,46% de taux de croissance (soit ces temps-ci environ 2 500 000 nouveaux habitants annuellement), qui de fait a donc coiffé en rang, autour du passage, les Philippines, pourtant elle aussi en forte croissance à un taux de plus de 1,5% (soit environ 1,5 M).

Tableau

Population mondiale: pays de plus de 100 M d’habitants en 2018

Pays 2017 Estimation
(fin 2018)
Taux Variation annuelle Migrant
(net)
Chine 1 409 1 415 0.39%  +5 528 531 -339 690
Inde 1 339 1 354 1.11% 14 871 727 -515 643
États-Unis 324 327 0.71% +2 307 285 900 000
Indonésie 264 267 1.06% +2 803 601 -167 000
Brésil 209 211 0.75% +1 579 676 3 185
Pakistan 197 201 1.93% +3 797 863 -236 384
Nigéria 191 196 2.61% +4 988 926 -60 000
Bangladesh 165 167 1.03% +1 698 398 -505 297
Russie 143,99 143,96 -0.02% -25 045 203 577
Mexique 129 131 1.24% +1 595 798 -60 000
Japon 127,5 127,2 -0.23% -299 118 71 627
Éthiopie 105 107,5 2.46% +2 577 444 -12 000
Philippines 105 106,5 1.52% +1 593 984 -130 000
À venir (90+)
14- Égypte 97,5 99,4 1.87% +1 822 590 -55 005
15- Viet Nam 95,5 96,5 0.99% +950 346
D’ici 10 ans
16- RD Congo        81 84 3,28% +2 665 000

Source: www.worldometers.info/world-population/population-by-country/

DE 13… À 15 D’ICI 2021

En 2018, ils sont donc 13 au « club » des pays de 100 millions et plus sur la Terre. Avec, sur la ligne, deux prétendants à l’horizon des années proches, comptant déjà plus de 90 millions de population : l’Égypte et le Viet Nam (oui, l’Égypte, avant ledit Viet Nam, car la population égyptienne croit présentement deux fois plus rapidement que la vietnamienne).

DE 13… À 16 DANS LA DÉCENNIE

La République démocratique du Congo avait 76 millions de citoyens en 2015, mais 81 M en 2017, et terminera 2018 autour de 84 M. Ce pays d’Afrique centrale vient donc de coiffer l’Allemagne (82 M) parce qu’il se gonfle au rythme de 2,7 millions de personnes supplémentaires par an, actuellement. L’âge médian n’y est que de 16,8 ans !

Ce pays sera le seul autre à s’ajouter au « club » (vers 2024) d’ici l’horizon d’une décennie.

Mais dans 10 ans, ce Tableau aura surtout changé pour ceci :

  • le Mexique aura rattrapé, voire dépassé, la Russie ;
  • l’Inde (dans moins de 10 ans) aura dépassé la Chine ;
  • ce sera probablement le Japon qui disputera le bas de la liste d’un « club » à 16 avec le Viet Nam, parce que l’Éthiopie, les Philippines et l’Égypte auront tous les trois coiffé la déclinante population japonaise.

Projection par continent du « club des 100 M et + »

Amérique (3)

 

Afrique et Europe (5)

 

Asie (8)

 

2018 États-Unis

Mexique

Brésil

Nigéria

Russie

Éthiopie

 

Chine

Inde

Indonésie

Pakistan

Bangladesh

Japon

Philippines

2028 Égypte

Congo (RD)

Viet Nam

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Catastrophes naturelles: les 10 pays les plus exposés

Eh oui, la science est maintenant capable de nous ordonner les zones les plus à risque de la planète, en matière de catastrophes naturelles…

Heureusement, il s’agit surtout de petits et de très petits pays. Mais l’existence de cette liste des pays les plus à risque d’une catastrophe naturelle, ne doit pas cacher que c’est la Terre entière, qui est sous la grande menace du dérèglement du climat et de ses conséquences. Voici donc un petit tour de ces cas les plus à risque.

C’est le tableau “par pays” qui utilise des moyens permettant de les lister en ordre d’importance… Ainsi, si deux très petits pays insulaires que sont Vanuatu et Tonga trônent dans le Top 3, il reste préoccupant de voir des masses humaines telles que la population des Philippines et du Bangladesh (deux pays ayant chacun plus de 100 millions d’habitants) et du Guatemala (le plus populeux des pays d’Amérique centrale) compléter le Top 5 des pays les plus exposés.

TABLEAU 1
LES 10 PAYS LES PLUS EXPOSÉS À UNE CATASTROPHE NATURELLE

  1. Iles Vanuatu
  2. Philippines
  3. Iles Tonga
  4. Guatemala
  5. Bangladesh
  6. Iles Salomon
  7. Costa Rica
  8. Salvador
  9. Cambodge
  10. Papouasie-Nouvelle Guinée

Toujours dans cette liste de 10, avec un large regard continental, aucun n’est donc en Afrique ou en Europe, mais sept en Asie du sud/océan Pacifique, contre trois en Amérique centrale.

PAR VILLE, IL Y A PLUS DE DIVERSITÉ

Mais si l’on précise les territoires géographiques en ciblant par ville, la liste des endroits les plus risqués à travers le monde se diversifie beaucoup. Y apparaissent alors des villes aux USA, au Moyen-Orient et en Afrique, même si c’est encore l’Asie qui en aligne la majorité, mais encore ici avec plus de diversité, en touchant cette fois, durement même, la Chine et le Japon.

Faces aux aléas naturels, la même source énumère donc, par villes, les endroits les plus exposés de la planète (sans ordre d’importance cette fois) comme suit : Los Angeles, Guatemala City, Lagos, Istanbul, Le Caire, Téhéran, Calcutta, Dacca, Rangoun, BangkokJakarta, Manille, Osaka-Kóbe, Tokyo-Yokohama, Nagoya et Shanghai, ainsi que tout le delta de la rivière des Perles en Chine du sud: Canton, Shenzhen et Hong Kong.

Avant de voyager ou d’établir votre entreprise ou ses filiales à quelque part à travers le monde, souvenez-vous de cette double liste.

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Image: la Terre sans eau !

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À très exactement 12 mois du Brexit… que penser ?

La commotion du résultat du référendum du 23 juin 2016 au Royaume-Uni confirmant le processus de sortie de ce pays de l’Union européenne (baptisé « Brexit ») laissa ensuite flotter des mois de questionnement, voire de requestionnement. Mais lorsque le 29 mars 2017 la lettre de notification au président du Conseil européen lui fut parvenue, il n’y avait plus de doute : l’application de l’article 50 du traité de l’Union se confirmait. S’ouvrit alors la période statutaire de deux ans pour conclure les négociations de sortie. Avec mars 2018, qui se termine demain, nous sommes donc très exactement à mi parcours dudit deux ans. Ce sont donc les douze mois à partir d’actuellement qui détermineront l’avenir de l’économie du Royaume-Uni (R-U). Et peut-être aussi de l’Union européenne (UE)! Voyons-voir…

Première grande question : y aura-t-il aussi un nouvel accord d’association… associé à la sortie officielle du R-U de l’UE? Ce triller, qui se joue parallèlement, a son propre cadre d’opération. Car s’il y a le « Comment sortir le R-U de l’UE? », se pose aussi la question de comment organiser ensuite la relation commerciale entre les deux parties…

Car au-delà de techniquement réussir « le détricotage des relations complexes liées à l’appartenance à l’Union européenne », comme en parle Vincent Vicard*, ce « tricotage » n’est pas rien, parce qu’il est devenu un véritable marché unique, et que le R-U en sortira.

L’IMPORTANTE VARIABLE « UNION DOUANIÈRE »

Bien que le R-U n’était pas des fondateurs du départ (du 25 mars 1957) avec les Traités de Rome instituant par exemple la Communauté économique européenne (CEE), il « tricote » son appartenance depuis 1973. Et institué grâce à l’Acte d’union signé en 1986, visant le « marché unique », l’aboutissement de l’Europe communautaire jusqu’à l’union douanière européenne est devenu une complexe réalité, solidement liée, sur les quatre fondamentaux que sont le libre accès des marchandises, des services, des personnes, des capitaux, et ce entre tous les pays membres de l’UE.

Il y aura donc eu 1973-2019 : l’Union européenne avec le R-U.

Et on sait aussi, déjà, que l’après ne ressemblera pas aux relations commerciales qu’a cette UE avec ses autres voisins immédiats.

Pourquoi?

Parce qu’est déjà connue – et il s’agit du plus gros morceau du casse-tête – la volonté affirmée par Londres de récupérer la souveraineté sur la politique commerciale, avec notamment la capacité à signer des accords commerciaux avec d’autres pays. Ceci nécessitera donc la sortie du R-U de l’union douanière qu’est le « marché unique » européen. Donc, particulièrement, le retour de sa capacité à jouer les barrières non-tarifaires aux échanges (en passant, la bête noire de l’efficacité du système commercial international depuis les récentes années…)

S’il y a un accord R-U/UE, il ne sera donc pas semblable à celui TurquieUE, ni à l’Espace économique européen (EEE) impliquant l’Islande, la Norvège et le Liechtenstein.

À l’analyse, on doit davantage attendre un accord commercial global de type classique, tel que l’AECG récemment signé entre le Canada et l’UE. (Une alternative pourrait être le modèle « à la pièce » de l’Accord Suisse-UE, mais Bruxelles a, devant Londres, déjà annoncé sa position de principe sur l’indivisibilité des quatre fondamentaux de son « marché unique » : libre accès des marchandises, des services, des personnes et des capitaux.)

Mais hors union douanière, que seront ces possibles nouvelles barrières non-tarifaires aux échanges à partir d’avril 2019 entre le R-U et les 27 de l’UE ? Voila une sous-question à la première grande question qui est très lourde de conséquences.

Au minimum, ce sera la réalité de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui s’appliquera. Même sans un nouvel accord commercial R-U/UE, toujours membre de l’OMC, le R-U en sera. Il devra d’ailleurs, conséquemment, redéfinir ses « listes de concessions » – à moins de décider de dupliquer celle de l’UE – pour établir ses relations avec ses partenaires de l’OMC, bref le reste du monde ?

Pourquoi l’enjeu de l’impact des barrières non-tarifaires aux échanges est très important dans l’équation ? Soyons très concret : qu’arrivera-t-il pour la production des futurs avions d’Airbus qui actuellement passe, outre par les sites en Allemagne, en Espagne et en France, par le site de Filton, au R-U ?

Il faut ici comprendre qu’en situation de « marché unique » – d’union douanière – le gain passe largement par la diminution, voire la disparition, des barrières non-tarifaires aux échanges, telle que l’absence de formalités douanières, telle que l’harmonisation de normes qui éliminent donc les coûts de certification, etc. Ce qui fait que le marché unique crée « (…) près de trois fois plus de commerce entre pays membres que ne le fait un accord commercial régional classique » (selon Mayer, Vicard et Zignago; 2017).

Trois fois plus de commerce…

Ce choix de Londres de vouloir récupérer sa pleine souveraineté commerciale à travers le Brexit est donc majeur, alors qu’il n’est pas du tout obligatoire (rappelons-nous les accords TurquieUE et avec l’EEE).

Éventuellement, il coûtera des emplois à Filton.

UN COÛT SIGNIFICATIF, SURTOUT POUR LONDRES… ET L’IRLANDE

Il en coûtera… Justement, peut-on, dès à présent, évaluer l’impact économique de ce Brexit-là?

Oui.

« Dans le cas où  le Royaume-Uni et l’UE s’accorderaient sur un accord commercial classique après le Brexit, on peut estimer qu’à long terme le commerce extérieur britannique diminuera de 36% avec l’UE et augmentera de 12% avec le reste du monde, de sorte que son commerce total diminuera de 14% » (encore selon Mayer, Vicard et Zignago; 2017).

La même évaluation, cette fois selon l’impact sur le produit intérieur brut (PIB), donne -1,8% comme coût du Brexit à l’économie du R-U, voire -2,5% si une absence d’accord ne faisait appliquer que le cadre de l’OMC (mais c’est comparativement -0,3% ou -0,5% pour l’UE globalement).

On voit donc ici (entre -2,5% et -1,8% du PIB) l’incitatif important pour Londres de s’entendre avec Bruxelles pour avoir un accord commercial pour l’après Brexit rapidement. Incitatif qui est, par ailleurs, presque similaire pour le cas spécial de l’Irlande, géographiquement piégée, qui se voit prédire le même ordre de grandeur de contre-coûts dans les deux cas de figure. Alors que le poids de ce commerce R-U/UE pour l’Union, globalement, n’est évidemment pas du tout du même ordre ; et que les coûts, ici évalués en moyenne entre -0,3% ou -0,5% du PIB, voire seulement -0,2 pour les gros pays que sont la France et l’Allemagne, ne mettent pas la même pression à négocier rapidement à Paris, Berlin et Bruxelles.

Quelles seront les règles commerciales en avril 2019 entre le R-U et les 27 de l’UE? À 12 mois du Brexit, la réponse à cette question est impossible à prédire avec justesse. D’abord, il y aura le poids de l’entente de négociation de sortie. Ensuite, il faut rappeler que le Canada ou la Corée du Sud avaient mis 7 à 8 ans de négociations avant de concrétiser leur accord de commerce classique avec l’UE. C’est dire comment l’ombre du « plancher » OMC plane lourdement sur l’immédiat post-Brexit.

Finalement, sentez-vous sagement invités à retenir que 12 mois en politique, c’est une éternité !

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* Vincent Vicard est économiste au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII), Paris (voir : L’économie mondiale 2018, un livre publié par le CEPII).

Source de l’image: www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-le-brexit-les-medias-et-un-sondage/

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Le Québec consacrera 25 millions $ pour établir une « Stratégie québécoise sur l’eau »

Le discours du budget du ministre des Finances du Québec, Carlos Leitao, présenté le 27 mars 2018, a reçu les éloges du principal acteur terrain à la base de la bonne gestion de la ressource eau de ce Québec si riche en la matière, affirmant qu’il « passera certainement à l’histoire » en raison des propositions en matière de gestion de l’eau annoncées par le gouvernement. Notamment avec la création d’une « Stratégie québécoise sur l’eau », pour laquelle un budget de 25 millions $ a été réservé.

« Ces diverses annonces permettront de faire un pas historique en matière de gestion de l’eau au Québec. Les priorités et les propositions des OBV du Québec ont clairement été entendues et nous nous engageons à soutenir le gouvernement du Québec dans la mise en œuvre de ces différentes propositions en mobilisant chacun des intervenants du territoire. »
Antoine Verville, directeur général du Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ)

Ce dernier pouvait précisément se réjouir davantage, du seul fait que, ce Budget 2018-2019 du Québec confirme une significative augmentation du soutien financier accordé aux organismes de bassins versants du Québec (OBV), qui sont les membres du ROBVQ.

Effectivement, les 40 OBV du Québec se verront dorénavant octroyer 10 millions $ par année, pour un total de 30 M$ sur trois ans. Ce qui est près du double de ce qu’ils recevaient auparavant, et surtout une première augmentation du soutien financier à ce réseau depuis le déploiement de la gestion intégrée de l’eau sur l’ensemble du Québec méridional en 2009

Pour le ROBVQ, cette annonce témoigne donc de la confiance et de la reconnaissance du gouvernement envers le travail accompli par les OBV du Québec.

« Les OBV sont aujourd’hui enfin reconnus comme des partenaires majeurs du gouvernement. Ils pourront à ce titre jouer pleinement leur rôle de mobilisation et de concertation des municipalités, des entreprises et des groupes sociaux et environnementaux pour conserver notre précieuse ressource », s’en est réjouit Caroline Brodeur, présidente du ROBVQ.

En plus de la bonification du financement statutaire des OBV, le Budget du Québec 2018-2019 prévoit une enveloppe dédiée aux partenaires responsables de la mise en œuvre des plans directeurs de l’eau qui permettra de mieux passer de la planification à l’action concrète. Rappelons que quelque 900 acteurs de l’eau au Québec ont déjà participé à identifier des priorités d’intervention pour chaque bassin versant de son vaste territoire dans les plans directeurs de l’eau

VISION : VERS UNE « Stratégie québécoise sur l’eau »

C’est aussi « avec grand enthousiasme » que le ROBVQ a constaté qu’une enveloppe de 25 M$ est maintenant prévue pour le développement d’une « Stratégie québécoise sur l’eau ». Celle-ci devrait mobiliser l’ensemble de la société québécoise pour utiliser l’eau, la protéger et la gérer de façon intégrée et durable.

Le réseau des OBV y voyant une démonstration claire de la volonté de la ministre qui est responsable de l’environnement au Québec de faire de l’eau – patrimoine collectif – une réelle priorité pour le Québec et d’en assurer une gestion durable pour les générations futures.

Une série de mesures structurantes pour les ressources hydriques du Québec viennent aussi s’ajouter :

  • Un soutien de 16,2 M$ aux Municipalités régionales de comptés (MRC) pour leurs efforts de protection des milieux humides et hydriques, qui devrait assurer le succès de la mise en œuvre de la récente Loi sur la conservation des milieux humides et hydriques en appuyant l’élaboration des plans régionaux des milieux humides et hydriques par les MRC, avec notamment le soutien des OBV du Québec.
  • La création d’un Fonds bleu et un soutien aux OBV dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie maritime du Québec.
  • Une enveloppe de 8 M$ pour lutter efficacement contre les espèces exotiques envahissantes, qui pourrait permettre de lutter contre des espèces telles que la berce du Caucase, les carpes asiatiques ou encore le myriophylle à épis en se dotant de différents outils de prévention, de détection et d’intervention.
  • Des investissements majeurs dans des projets d’adaptation aux changements climatiques et de soutien aux initiatives de la société civile et des municipalités locales, notamment en matière de gestion des eaux de surface et souterraines.

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Source de l’image: https://robvq.qc.ca

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Nuns, funds and guns: the firearms debate on Wall Street

Nous reproduisons ici, intégralement, le texte signé par le journaliste Marley Jay, du 26 mars 2018, de l’agence de presse The Associated Press.

La direction

NEW YORK (The Associated Press) – Some of Wall Street‘s heaviest hitters are stepping into the national debate on guns as investment firms ask firearms makers what they are doing about gun violence.

The firms speak softly, but because they own trillions of dollars’ worth of stock, their voices travel far. And they’re now joining forces with some unusual allies, including smaller and untraditional investors. In this context, the investment fund BlackRock, which owns big stakes in three different gun makers, might end up working alongside a group of nuns.

Sister Judith Byron, the director and co-ordinator of the Northwest Coalition for Responsible Investment, says her group and BlackRock appear to have similar ideas when it comes to gun manufacturers and retailers. Following the killing of 17 students and teachers at Marjory Stoneman Douglas High School in Parkland, Florida, funds like BlackRock started asking gun manufacturers what they are doing to reduce the risks of gun violence, and asking retailers how much they make from selling guns.

Byron says her group, a coalition of religious communities and health care systems, invested in firearms makers a decade ago and has been working on gun safety issues for years. In the last few months the coalition introduced resolutions pushing American Outdoor Brands, Sturm Ruger and retailer Dick’s Sporting Goods to give reports to investors about the steps they are taking to reduce gun violence.

« We’re hoping we can engage these big investors and encourage them to vote for our resolutions, » she says.

Some larger investors have similar views. The biggest public pension funds in the U.S., CalPERS, recently refused to sell its investments in companies that sell assault rifles. It says that by remaining an investor, it’s been able to get those companies to make positive changes.

The nuns aren’t protesters, and they don’t carry props or signs to disrupt board meetings, although they sometimes work alongside groups that use those tactics. Byron says some of the shareholder meetings she’s attended have been downright pleasant, with investors and board members thanking her for asking questions.

Support from investment firms was crucial to the coalition’s big success last year when, after decades of work, it backed a successful resolution that required oil giant Exxon Mobil to disclose the effects climate change is having on its business.

Erik Gordon, a professor at the University of Michigan’s Ross School of Business, said companies are often reluctant to risk any sales in order to do the responsible thing. But it does sometimes happen, as when CVS stores stopped selling cigarettes in 2014. He said activists deserve most of the credit for getting the funds to speak out.

« BlackRock didn’t wake up one morning and say, ‘We are going to take a different approach to investing, it’s the right thing to do,' » he said. « It’s a reaction to the activists. »

The top priority of firms like BlackRock, State Street and mutual fund company Vanguard is to make as much money as possible for their clients. But because they own so much stock, they can wield a lot of influence: They can support new directors who want to change the direction of the company and back proposals that change the way it operates.

BlackRock is a major shareholder in gun makers Sturm Ruger, American Outdoor Brands, and Vista Outdoor Brands. About a week after the shooting in Parkland, BlackRock said it wanted to speak with the three firearms makers about their responses to the tragedy. The fund said it is looking into creating new investment funds for investors that exclude firearms makers and retailers, and if many funds and investors followed suit, that would affect the price of those stocks.

In a letter to BlackRock, American Outdoor Brands said it supports steps that will promote gun safety while protecting the rights of firearm owners. The company said it backs measures including improved background checks and improved support for people with mental illnesses, but said it’s opposed to « politically motivated action » that won’t improve public safety. Sturm Ruger did not immediately respond to a request for comment.

In other words, there are limits to the funds’ power. They aren’t choosy investors and won’t dump the gun makers no matter what they say. That’s because their main investment strategy to invest in huge numbers of companies, including every stock listed on the Standard & Poor’s 500 index.

According to Todd Rosenbluth, CFRA‘s director of research into funds and exchange-traded funds, that means BlackRock and Vanguard don’t have that much leverage compared to activist investors or hedge funds. Those investors can have more dramatic effects on individual companies because they can buy up the stock, run for seats on the board themselves, or threaten to sell the shares if they don’t like the company’s choices.

« They can use their wallet and sell the shares or they can pressure the companies and threaten to sell the shares if actions aren’t taken, » said Rosenbluth. So far, he said those investors aren’t really getting involved in the debate.

Still, there have been changes: Dick’s, Walmart, Kroger and L. L. Bean have all said they will no longer sell guns to shoppers under the age of 21. Rosenbluth said that has more to do with the ongoing national debate about gun safety and regulations than anything the investment firms have said, and he believes laws will ultimately have a larger effect.

But Byron, who also wants new gun laws, says she is encouraged by the response from corporate America.

« We see companies taking leadership roles in environmental and social issues, which is encouraging, » said Byron, adding that as shareholders, « they’re our companies. We own them.«