Archives de catégorie : Environnement

Unique en Amérique: attestation ÉCORESPONSABLE produit et emballage

Pierre Fillion, le PDG de la FEPAC, n’est pas peu fier de son nouveau programme concernant une ATTESTATION ÉCORESPONSABLE ™ pour les produits et/ou emballages, maintenant officiellement disponible pour son réseau d’entreprises en plasturgie et matériaux composites du Québec.

« Ce programme permettra à nos entreprises québécoises de se démarquer de la concurrence. Cette attestation permettra de confirmer votre leadership en matière de développement de produit et/ou emballage responsable et contribuera définitivement à améliorer notre image et crédibilité publique », explique Pierre Fillion dans un message à ses membres.

Unique en son genre en Amérique, cette attestation permettra de faire reconnaître les démarches d’écoconception réalisées pour le développement des emballages, ainsi que leurs attributs écoresponsables d’un manufacturier. L’objectif prioritaire visé par l’attestation étant la réduction de l’empreinte environnementale totale des emballages ou produits, avec une attention particulière portée à l’évitement de l’enfouissement des matières sur l’ensemble du cycle de vie.

ecoresponsable-logo

Cette attestation a été réalisée conjointement avec RECYC-Québec, le Ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation du Québec, Éco Entreprises Québec, la FEPAC, le Conseil des industries durables et le Groupe AGECO.

www.industries-durables.org

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Eau: la grande oubliée du changement climatique

Nasser, comme Lac Nasser ; sachez que 12% du débit du majestueux Nil en Égypte s’évapore dudit lac – construit par l’homme avec le Barrage d’Assouan – sans pouvoir aller plus en aval. En quoi ceci influence-t-il les changements climatiques ? C’est l’ensemble du secteur de l’eau qu’il faut regarder ici. Et les multiples éléments en cause montrent que l’eau fut parmi les pires oubliés, lors de la Conférence sur le climat de Paris, en décembre 2015.

Avez-vous entendu qu’on y avait parler de l’eau? De décisions en cette matière?

EAU ET GAZ À EFFET DE SERRE

Non, ce n’est pas la qualité et la disponibilité de l’eau potable qui est ici en cause. Même si la moitié des lits d’hôpitaux dans le monde sont occupés par des patients atteints de maladies d’origines hydriques. Même si, chaque 8 secondes, un enfant meurt sur Terre pour cause d’avoir bu de l’eau contaminée.

Pourquoi la Chine s’active particulièrement en matière de dépollution et de développement de l’économie circulaire (il y a une Loi chinoise en la matière depuis 2008) : « parce que selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’eau que boivent plus de la moitié des 1,3 milliard de Chinois ne répond pas aux normes de sécurité minimales établies par la communauté internationale« , écrivait en 2007 l’auteure canadienne Maude Barlow. La Chine déversait alors quelque 45 milliards de tonnes d’eaux usées non traitées directement dans les cours d’eau, annuellement (source : China Daily).

Nouvelle d’une autre grande puissance de l’eau: la Russie; 75% des eaux de surfaces intérieures et 30% des eaux souterraines accessibles y sont polluées.

Vue du Sud: pour se procurer de l’eau les femmes d’Afrique du Sud parcourent collectivement l’équivalent de 1 aller-retour vers la Lune16 fois par jour!

Non, il n’y a toujours pas preuve de présence d’eau sur la Lune! Et pour imager encore cet « apartheid de l’eau » sur Terre, retenons qu’un nouveau né dans un pays riche consomme de 40 à 70 fois plus d’eau qu’un bébé du Sud.

Il faut parler des conséquences environnementales et carrément climatiques de la gestion de cette ressource. Environ 50 000 grands barrages arrachent et contrôlent présentement les cours d’eau dans le monde. Et des dizaines sont en construction. Or, la documentation scientifique prouve depuis longtemps que cette stratégie génère de grandes quantités de méthane découlant de l’accumulation de sédiments voués ainsi à la décomposition et à l’émanation dans l’atmosphère.

Plus de barrages = plus de méthanes, un gaz plusieurs fois plus néfaste que le CO2.

Effet direct sur les changements climatiques.

L’affaire des grands barrages, déjà bien connue, n’est malheureusement qu’un élément de la liste du mécanisme eau/changement climatique.

Plus d’urbanisation, de perte de végétation (toitures, routes, stationnements) = plus d’îlots de chaleur urbains empêchant la ville de « transpirer ».

Selon le scientifique slovaque Michal Kravçik, la destruction de la végétation et les déversements d’eau de pluie en mer «(…) ÉQUIVAUT à l’effet des GES en matière de changements climatiques».

FONTE DES GLACIERS

L’élément eau concerne aussi l’eau qu’emmagasine depuis des millénaires l’ensemble des glaciers de la planète. Ici il faut encore se demander « Quoi influence sur quoi ? » Comment la libération des eaux glacées des glaciers joue sur le réchauffement ou pas du climat ? Chose certaine, ultimement la source va se tarir, provoquant des changements fondamentaux.

Un glacier disparu n’alimente plus jamais un grand fleuve…

Alors lisez avec effroi un autre constat des plus préoccupants : en 1980 on observait que 75% des glacier alpins d’Europe s’accroissaient; en 2005 l’observation révèle que 90% ce ceux-ci rapetissent. Les glaciers d’Europe sont ceux qui changent le plus vite au monde actuellement.

Pourtant c’est en Asie que l’enjeu des glaciers risque de faire tout basculer. S’il semble rassurant, à prime abord, de se faire dire que le plateau tibétain compte 46 298 glaciers, il faut vite savoir aussi que l’Académie chinoise des sciences prévoit qu’ils « diminueront de 50% par décennies » (jusqu’à nouvel ordre). Sans développer davantage, retenons seulement que le grand fleuve Indus, juste lui, qui prend naissance dans les mêmes glaciers, contribue pour 90% de l’irrigation des cultures du Pakistan.

Entre décider de la poule ou l’œuf, les politiciens du monde vont tout de même devoir se mettre vraiment à l’ouvrage… Parce que la meilleure stratégie sera d’AGIR en concluant vite :

Question?
A : l’eau change le climat : le climat modifie l’approvisionnement humain à la ressource eau
Bonne réponse : TOUTES CES RÉPONSES!

 

ONUgoal2015

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neZEH: e-toolkit to help hotels reach zero-energy consumption

The Europeen Hotels system puts innovation at the top level. The nearly-Zero Energy Hotels (neZEH) e-toolkit, which is available online at: www.nezeh.eu assesses the energy performance of hotels and proposes measures to improve efficiency and increase the use of renewable energy sources towards nearly-zero consumption. The toolkit is the outcome of a three-year long project funded by the European Union.

The technology evaluates the energy performance of hotels through a questionnaire and identifies options for energy efficiency, including efficient use of non-renewable sources, while raising awareness on the topic through inspiring examples.

The project aims to support hotels in Europe to comply with nearly-Zero Energy Buildings (nZEB) regulations, which all EU Member States are required to meet by 2020. An nZEB-level building must demonstrate high levels of energy performance. The nearly-zero, or very low, amount of energy required should be generated to a very significant extent by renewable energy sources, including those produced onsite or nearby.

« This unprecedented initiative shows not only the concerns, but also the high level of commitment, of the tourism sector in addressing one of the worldwide preoccupations: climate change. »   Taleb Rifai, UNWTO Secretary-General

Sixteen hotels across seven European countries (Croatia, France, Greece, Italy, Romania, Spain and Sweden) participated in the project as pilot European neZEH Hotels. These are to become inspiring examples to the European hotel industry of how to implement best practices to achieve nearly zero energy level performance.

Preceding the launch of the e-toolkit, the policy implications of a zero-energy tourism sector in Europe were debated at the European Parliament on 17 March 2016. The event, addressed at regional, national and European policy makers, stressed the need to reduce legislative barriers and introduce supporting measures to promote zero energy growth and ensure the sustainability and competitiveness of tourism in the EU.

The neZEH project is co-funded by the European Commission in the framework of the Intelligent Energy Europe Programme. It aims to accelerate the rate of large-scale renovations of hotels into nearly-Zero Energy Buildings (nZEB) by providing technical advice to hoteliers and demonstrating flagship nZEB projects in the European hospitality sector.

The neZEH partnership includes 10 partners across 7 European countries: the Technical University of Crete-Renewable and Sustainable Energy Systems Lab (Greece), the coordinating partner for the project, along with the World Tourism Organization (UNWTO), the Network of European Region for a Sustainable and Competitive Tourism (NECSTouR), Sustainable Innovation (Sweden), Creara Consultores S.L. (Spain), the Energy Institute Hrvoje Požar (Croatia), the Istituto Superiore sui Sistemi Territoriali per l’Innovazione (Italy), the Agency of Braşov for Energy Management and Environment Protection (Romania), the Federation of European Heating and Air-conditioning Associations (Netherlands), and  ENERGIES 2050 (France).

Useful links:

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Nagoya, comme Protocole de Nagoya sur l’accès et le partage des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques

Tirer profit de la génétique ! Que de rêves ce potentiel a alimenté dans l’histoire… Comme 75% des ressources biologiques de la planète sont situées dans seulement 17 pays, l’affaire devient critique. Mais il faudra attendre le Sommet de Rio de 1992 pour voir apparaître des tentatives de meilleures gestions, puis l’initiative de Nagoya en application depuis seulement 2014. Bilan!

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Des pays, surtout ceux dits en développement, dénonçaient vivement dans les années 1970 et 1980 le fait que des ressources génétiques présentes sur leur territoire étaient souvent prélevées sans leur consentement et leur étaient revendues, à fort prix, sous forme de médicaments, de semences et de produits chimiques.

La Convention sur la diversité biologique (CDB) est venue créer un cadre juridique global organisant le marché des ressources génétiques, en respectant le fondement de la souveraineté des États. Ainsi, contrairement à une pratique millénaire qui consacrait de facto la loi du libre accès en ce domaine, la CDB implique que l’accès aux ressources doit désormais être négocié.

Comme cette convention ne faisait que prévoir les principes de dispositifs d’accès et de partage des avantages des ressources génétiques, de sorte que seule une minorité de Parties avait adopté des mesures de mise en œuvre, le Protocole de Nagoya a été adopté pour tenter d’améliorer la situation.

Il vise à la fois :

  • à favoriser l’accès aux ressources, de manière à encourager la bio-innovation ;
  • à lutter contre la bio-piraterie, que l’on peut qualifier comme «l’appropriation illicite des ressources génétiques (RG) et des savoirs traditionnels qui y sont attachés par le biais des droits de propriété intellectuelle, notamment le système de brevets, sans partage des bénéfices» ou «l’accès et la collecte non autorisés de ces ressources».

Après plusieurs années de négociations sous la Convention sur la diversité biologique de 1992, le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation relatif à la Convention sur la diversité biologique a finalement été adopté le 29 octobre 2010, à la toute fin de la 10e Conférence des Parties à la CDB et est entré en vigueur le 12 octobre 2014.

Objectif : d’une part, sécuriser l’accès des entreprises et centres de recherche qui prospectent des ressources génétiques dans différents pays, de manière à encourager les investissements dans la bio-innovation ; d’autre part, rendre cet accès conditionnel au consentement préalable des pays fournisseurs, et de leurs communautés autochtones et locales.

Selon le Protocole, ce consentement doit dépendre du partage équitable des bénéfices découlant de l’utilisation de ces ressources. La mise en œuvre du Protocole repose sur l’intégration des règles qu’il prévoit, dans l’ordonnancement juridique interne des pays fournisseurs et dans celui des pays qui ont des entreprises et centres de recherche «utilisateurs» sur leurs territoires.

Une application encore toute récente et très complexe

Après d’intenses négociations, compte tenu de désaccords importants sur les questions de la reconnaissance des savoirs traditionnels, de l’adoption des mécanismes de conformité et de financement, l’application du Protocole de Nagoya n’a pas encore deux ans.

Considérant que près de 75% des ressources biologiques de la planète sont situées dans 17 pays qui sont qualifiés de pays «méga divers», et tenant compte du fait que ces derniers sont tous situés dans les tropiques, à l’exception de l’Australie et des États-Unis (PNUE, 2007), la question du partage équitable des retombées monétaires et non monétaires de l’utilisation de ces ressources est complexe.

De plus, les États-Unis ne sont pas Parties à la CDB, et ne sont pas Parties au Protocole de Nagoya (ni le Canada d’ailleurs).

Ceci affectera considérablement l’efficacité du traité concernant le partage des bénéfices résultant de l’utilisation des ressources génétiques et notamment du transfert de biotechnologies vers les pays en développement.

Mais même imparfait, ce Protocole est une avancée pour la mise en œuvre du 3e grand objectif de la CDB: le partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques. Il s’agit toutefois d’une avancée limitée puisque la mise en œuvre du Protocole nécessite que l’État adopte une législation nationale relative aux ressources génétiques et au partage des avantages en découlant.

En liant l’autorisation d’accès aux ressources génétiques au partage des avantages résultant de leur utilisation par l’adoption de législations nationales conséquentes, ce nouvel instrument international ne fait que fournir un cadre à l’élaboration de ces lois. Le Protocole fait donc le pari que les utilisateurs de ressources génétiques n’auront pas le choix de respecter au minimum la législation du pays fournisseur. Précisons que seules sont visées par le régime de la CDB et du Protocole les ressources qui sont fournies par les pays d’origine ou qui ont été acquises dans le cadre de la CDB.

Bref, autant en vertu de la CDB que du Protocole de Nagoya, chaque État fixe souverainement les conditions d’accès à ses ressources génétiques. Sous les grands concepts d’un « accès satisfaisant » aux ressources génétiques ; accès toutefois lié à un «transfert approprié des techniques pertinentes » et « compte tenu de tous les droits sur ces ressources et aux techniques, et grâce à un financement adéquat ».

« Dans un monde idéal, les principes fondamentaux du système d’APA mis en place par le Protocole de Nagoya reposeraient sur le consentement préalable en connaissance de cause non seulement des autorités nationales compétentes du pays fournisseur, mais aussi des communautés locales « gardiennes» de ces ressources, et cette condition devrait obligatoirement se retrouver dans les législations de tous les pays Parties. Or, en adoptant le Protocole de Nagoya, les États ont plutôt convenu que les droits des communautés autochtones seraient, à cet égard, soumis au droit interne de leurs États, droit qui, on en convient, variera considérablement, d’une juridiction à l’autre. »
– professeure Sophie Lavallée, Université Laval

« L’article 15 (1) du Protocole tente de résoudre la quadrature du cercle (…) en soumettant les lois et autres dispositifs nationaux adoptés par l’État de l’utilisateur des ressources, au respect des lois de l’État fournisseur des ressources. Il faudra être très prudents sur cette question afin de s’assurer que les lois et autres dispositifs nationaux qui seront ainsi élaborés puissent assurer pleinement que les accords de bio-prospection et de partage des avantages reposeront sur des conditions « convenues d’un commun accord » et que le consentement donné ne sera pas biaisé et vicié par le déséquilibre des rapports de forces entre les Parties aux échanges en matière d’APA », analyse-t-elle aussi.

Les prochaines années seront donc déterminantes sur un jugement positif ou non du jeune Protocole de Nagoya.

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Cet article est notamment un résumé d’une publication sur le même sujet signée par Sophie Lavallée, professeure de droit international de l’environnement, Faculté de droit, Université Laval. Texte complet : www.ifdd.francophonie.org/media/docs

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NOTE: Le Protocole de Nagoya est le deuxième protocole à la Convention sur la diversité biologique. Il fait suite au Protocole de Carthagena sur la prévention des risques biotechnologiques.

IMAGE : Logo de la Conférence mondiale sur la biodiversité de Nagoya (2010), associé à la phrase “Life in harmony, into the future”, traduite dans la langue du pays. La biodiversité y est d’ailleurs représentée par des origamis qui, au Japon, sont aussi symboles d’espoir en l’avenir, et le moyen de faire se réaliser un vœu.

 

Prochain Agenda mondial pour l’eau: ce sera à Brasilia en mars 2018

Le Conseil mondial de l’eau vient de faire connaître le compte à rebours d’ici son prochain grand rendez-vous mondial : le 8e Forum mondial de l’Eau. Un événement ne revenant qu’une fois aux trois ans. Et pour la première fois ce forum se tiendra dans l’hémisphère sud. Dans la capitale fédérale du Brésil, rendez-vous est donc donné pour mars 2018, à Brasilia.

Thématique principale: « SHARING WATER » calling upon responsibilities and cooperation / PARTAGEONS L’EAU.

Sharing Water: sharing knowledge and experience, sharing transboundary duties, sharing responsibilities, sharing a common vision, sharing best practices, sharing lessons learned, especially when the resource is scarce or overwhelming, when infrastructures are misfit and the investments absent.

DÉJÀ AU TRAVAIL

Plus de 700 leaders politiques, diplomates, experts et opérateurs, chercheurs et représentants de la société civile de quelque 60 pays sont présentement réunis à Brasilia, jusqu’au 29 juin 2016, afin d’identifier et de prioriser les éléments les plus urgents en matière d’eau dans le monde. On doit aussi y définir le parcours précis d’ici les 18-23 mars 2018, pour la conclusion du cycle au Centre des conventions Ulysses Guimarães de Brasilia.

Le World Water Forum est le plus important événement du genre au monde.

« Water, irreplaceable resource, must be shared between many uses and users, each of whom wants security. We all have a shared responsibility in order to achieve security, sustainability, and resilience tomorrow », highlights Benedito Braga, President of the World Water Council and Secretary of State for Sanitation and Water Resources for the State of Sao Paulo, Brazil.

« Brasilia was born under the sign of the new and when you look at the future, the city needs to remain at the forefront. In this same sign, having the Forum here is a favorable opportunity so that the city reflects on its own needs and capabilities, but also register in an innovative global agenda with the understanding of water management as a safe path to sustainability. »
Rodrigo Rollemberg, Governor of Brasilia.

« Brazil will have the opportunity to share with the world water community the strength of our institutional framework, with a strong participation of the civil society, due to our decentralized and participative legislation. It is important to emphasize the opportunity that we will have to raise water to a new level, a higher level, calling all stakeholder to discuss water not only as a cross cutting element, but also as a fundamental element for our development. »
Vicente Andreu, Director President of ANA.

Le Conseil mondial de l’eau regroupe plus de 300 organisations membres, représentant plus de 50 pays à travers le monde. Créé en 1996, son siège social est à Marseille, en France. L’événement majeur du CME, le Forum mondial de l’eau, tous les trois ans, regroupe les parties prenantes du monde entier autour des questions internationales liées à l’eau:

7ème Forum mondial de l’eau, Daegu-Gyeongbuk
6ème Forum mondial de l’eau, Marseille
5ème Forum mondial de l’eau, Istanbul
4ème Forum mondial de l’eau, Mexico

Stratégie triennale 2016-2018

www.worldwatercouncil.org #wwatercouncil

www.worldwaterforum8.org #wwaterforum
www.worldwaterforum8.org/main/index.php/en/host-city/city-history