Archives de catégorie : Économie

Orbite Selected in TOP 20 Most Innovative Public Technology Companies in Canada

The selection committee of the Canadian Innovation Exchange (CIX), made up of technology experts and investors from across the country, has selected the Québec based company Orbite Technologies Inc. as a TOP 20 public technology innovator.

Hundreds of company profiles were reviewed and the TOP 20 were chosen based on a number of key factors including product/service offering, depth of management, market opportunity, and business model. Companies selected in the TOP 20 will be celebrated at the CIX Public Investor Day on 2015 November 18, an important new event launched by the organizers of CIX, now in its 8th year, and Stockhouse.

« We are honored to be recognized as one of Canada’s most important innovators, » stated Glenn Kelly, CEO of Orbite. « Our technology is unique in that it selectively extracts all valuable components from a wide variety of feedstocks, including industrials wastes such as fly ash and red mud. This will enable us to utilize resources that currently available technologies cannot viably exploit, turning what have become significant environmental and economic liabilities into assets. »

About CIX

The Canadian Innovation Exchange (CIX) is a leading technology innovation destination where investors, innovative companies, entrepreneurs and facilitators converge to drive economic growth and accelerate the development and implementation of new ideas.

This forum attracts the key players behind Canadian’s innovative technology products and services in order to learn from each other, meet and pursue customer partnerships and investment relationships, and encourage the development of innovative technology that will be an integral part of Canada‘s economic growth.

Orbite Technologies Inc. is a Canadian cleantech company whose innovative and proprietary processes are expected to produce alumina and other high-value products, such as rare earth and rare metal oxides, at one of the lowest costs in the industry, and in a sustainable fashion, using feedstocks that include aluminous clay, kaolin, nepheline, bauxite, red mud, fly ash as well as serpentine residues from chrysotile processing sites. Orbite is currently in the process of finalizing its first commercial high-purity alumina (HPA) production plant in Cap-Chat, Québec and has completed the basic engineering for a proposed smelter-grade alumina (SGA) production plant, which would use clay mined from its Grande-Vallée deposit. The Company’s portfolio contains 15 intellectual property families, including 22 patents and 102 pending patent applications in 11 different countries and regions. The first intellectual property family is patented in Canada, USA, Australia, China, Japan and Russia. The Company also operates a state of the art technology development center in Laval, Québec, where its technologies are developed and validated.

Changement du climat: terres agricoles du Québec convoitées

Un nouveau rapport de la Fondation David Suzuki met pour la première fois en relief les risques accrus d’accaparement des terres agricoles du Québec dans le contexte des changements climatiques. Climat d’accaparement: Changements climatiques, accaparement des terres agricoles et sécurité alimentaire au Québec documente les phénomènes d’accaparement et de financiarisation des terres agricoles, ainsi que l’impact des changements climatiques sur l’agriculture dans le monde et au Québec. Conclusion: le Québec doit dès maintenant agir pour éviter de perdre le contrôle de cette ressource stratégique pour sa sécurité alimentaire future.

« Les terres agricoles du Québec sont une ressource stratégique qui fera l’objet d’une convoitise accrue au cours des prochaines décennies, au même titre que l’eau douce. Que ce soit au profit d’intérêts financiers québécois ou étrangers, il existe un risque réel que le Québec voit son agriculture lui échapper, mettant du même coup à risque sa sécurité alimentaire », explique Karel Mayrand, directeur pour le Québec de la Fondation David Suzuki.

Le rapport documente la manière dont les changements climatiques vont affecter l’agriculture à travers le monde et mener à une raréfaction ou à une perte de productivité des terres agricoles. Dans la mesure où le Québec sera relativement moins touché que d’autres régions du globe, profitant entre autres d’un accroissement de la saison de production et de ressources hydriques abondantes, la valeur des terres agricoles québécoises risque d’augmenter aux yeux des investisseurs de partout.

Le phénomène d’accaparement observable dans plusieurs régions du monde est également analysé dans le rapport. L’accaparement et la financiarisation transforment la finalité de la propriété des terres agricoles, les terres passant de leurs exploitants à des fins de production alimentaire à des investisseurs dont l’objectif est la spéculation et la maximisation des rendements sur l’investissement. Dans un contexte de raréfaction des terres agricoles et d’instabilité financière, les terres agricoles deviennent une valeur refuge de plus en plus intéressante au plan financier.

La combinaison de ces deux phénomènes soulève des risques importants pour le Québec. Le rapport affirme qu’il existe déjà au Québec une dynamique d’accaparement des terres, de nombreux investisseurs québécois – notamment institutionnels ou privés – faisant actuellement l’acquisition de lots importants de terres agricoles à des fins de spéculation sur leur valeur future ou de maximisation des rendements. S’il se poursuit et s’accentue au cours des prochaines décennies, ce phénomène d’accaparement pourrait menacer la souveraineté alimentaire du Québec.

Le rapport conclut que pour maintenir un modèle d’exploitation agricole basé sur des terres majoritairement exploitées par des agriculteurs à des fins de production alimentaire, le Québec doit créer une société d’aménagement et de développement agricole. Afin de remplir son mandat, cette société devrait pouvoir acquérir, administrer temporairement et transférer des actifs agricoles, suivant le principe de la « préférence agriculteurs ».

Pour lire le rapport, consultez le site Web de la Fondation : http://www.davidsuzuki.org/fr/publications/rapports/2015/climat-daccaparement-changements-climatiques-accaparement-des-terres-agricoles-e

L’économie circulaire dans la déclaration France-Chine sur le changement climatique

L’Institut de l’économie circulaire de France annonce, en ce 2 novembre, l’inscription de l’économie circulaire comme un axe majeur de coopération entre la France et la Chine, par François Hollande et Xi Jinping. La COP21, à Paris, en décembre pourrait réserver d’autres belles surprises ! Une table ronde franco-chinoise sur l’économie circulaire se tiendra d’ailleurs au Bourget pendant la COP21.

La nouvelle fait suite à la délégation française en Chine menée par l’Institut de l’économie circulaire en octobre 2015, aux coopérations dans le domaine lancées par l’Institut de l’économie circulaire et son homologue chinois – China Association for Circular Economy – et aux échanges menés entre l’Institut, le Ministère des affaires étrangères de la France et l’Elysée. Résultat : l’économie circulaire vient d’être reconnue comme un axe majeur de lutte contre le dérèglement climatique.

Le point 13 de la déclaration commune France-Chine indique ainsi : « Dans le cadre de leur partenariat bilatéral sur le changement climatique », la France et la Chine décident de « renforcer leurs échanges, en particulier sur […] l’économie circulaire ».

Ce pas n’est pas banal, parce que la Chine est l’un des pays ayant intégré le plus tôt l’économie circulaire comme un axe de développement. Sa loi-cadre sur l’économie circulaire, adoptée lors de la 4ème session du Comité permanent de la 11ème Assemblée Nationale Populaire le 29 août 2008, est entrée en vigueur le 1er janvier 2009. Elle a été précédée par plusieurs lois sectorielles depuis 1997. La loi a également été suivie d’un décret gouvernemental datant de 2009 et prenant effet le 1er janvier 2011 sur la gestion des déchets des produits électriques et électroniques.

Une circulaire promulguée le 4 septembre 2013 par la Commission de la Réforme et du développement marque le commencement d’une nouvelle étape de la politique du gouvernement, qui étendra ces initiatives locales et expérimentales à l’échelle de la Chine entière. Il est désormais proposé aux villes chinoises et aux localités au niveau et au-dessus de l’échelle géographique du district de s’inscrire dans une stratégie d’économie circulaire qui vise à la réintroduction, après usage, des ressources naturelles (solides, liquides, gazeuses, organiques) dans les cycles de production, de consommation et d’échange : la production à l’échelle de l’établissement industriel, la programmation à l’échelle de la planification territoriale, la consommation à l’échelle du citoyen, usager et consommateur, et l’échange au niveau du marché.

Les gouvernements locaux de 100 villes ou districts chinois sont ainsi appelés par cette circulaire gouvernementale à une compétition, afin que ces villes deviennent des entités pilotes pour l’économie circulaire.

Bref, la Chine est un, sinon le, leader mondial en matière d’expérimentation de l’économie circulaire.

En France, l’Institut de l’économie circulaire est une association nationale multi-acteurs, cercle de réflexions et d’actions, dont l’objectif est la promotion de l’économie circulaire. Lancé début 2013, l’Institut fédère et implique dans une démarche collaborative plus de 150 membres, structures (Entreprises, Collectivités, ONG…) et personnalités qualifiées (Parlementaires, chercheurs, experts…). La France se donne l’objectif de 2017 pour l’adoption d’une loi en la matière.

Les membres fondateurs de l’Institut sont Le groupe La Poste, GrDF, Ecofolio, FEDEREC, Kedge Business School, la Fondation Nicolas Hulot, le Syndicat Français de l’Industrie Cimentière.
http://www.institut-economie-circulaire.fr/
Déclaration commune franco-chinoise du 2 nov. 2015 :
http://www.elysee.fr/declarations/article/declaration-presidentielle-commune-de-la-france-et-de-la-chine-sur-le-changement-climatique/

Étude sur l’économie circulaire pour la lutte contre le dérèglement climatique : 
http://www.institut-economie-circulaire.fr/Etude–L-economie-circulaire-une-trajectoire-cle-pour-la-lutte-contre-le-dereglement-climatique_a933.html

Faillite de ERAI ; Expansion Québec s’ajuste

Pour ceux qui doutaient encore de la dureté de la crise, surtout de l’autre côté de l’Atlantique, la nouvelle est pesante : ERAI n’est plus ! Le réseau Entreprise Rhône-Alpes International, ERAI, a été mis en faillite le 30 juin 2015. Les conséquences résonnent aussi au Québec, parce que le Gouvernement du Québec avait fait d’ERAI l’un des principaux partenaires de sa stratégie d’aide à l’exportation en créant notamment Expansion Québec, il y a quelques années déjà.

ERAI disposait à sa fermeture d’un réseau de 32 bureaux à travers le monde (en propre ou en complémentarité avec ceux d’Expansion Québec) ; un réseau de représentation plus grand que celui du Gouvernement du Québec. Des installations et de l’expertise que l’entente mettait à la disposition des PME québécoises. Par exemple, l’entreprise de chimie fine SiliCycle, de Québec, avait ainsi pu disposer d’un espace-bureau à conditions avantageuses dans l’incubateur d’ERAI à Shanghai dès l’automne 2012 afin de soutenir son expansion chinoise.

Philosophe, le nouveau directeur général d’Expansion Québec Pierre Lacroix, arrivé en septembre, assume : « C’est une mauvaise chose car c’est la disparition de bureaux complémentaires aux nôtres, c’est une bonne chose en provoquant un timing pour se remettre en question. »

D’ailleurs l’équipe d’Expansion Québec, une OBNL en partenariat avec Export Québec, n’a pas mis des lustres à retomber sur ses pieds : « À Shanghai, l’ex-bureau de ERAI a été acquis par une autre société avec laquelle nous avons un accord de partenariat. Même si le bureau ne nous appartient pas en tant que tel, nous pouvons l’utiliser si un de nos clients en a besoin », précise Pierre Lacroix.

L’ouverture des bureaux d’Expansion Québec à Houston a été concrétisée cet été. Et Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) a annoncé tout récemment, à Mexico, la conclusion d’une entente de partenariat stratégique avec Expansion Québec pour l’utilisation de locaux et le partage d’expertise sur place.

FACILITER L’IMPLANTATION

La mission d’Expansion Québec demeure d’aider les PME à se développer hors Québec à partir d’un accompagnement global et adapté facilitant leur implantation sur les marchés étrangers : domiciliation, location de bureau, accompagnement par un directeur local.

« On vient compléter Export Québec et le MEIE. Notre vision: Être le plus important réseau de centres d’affaires reconnu pour l’excellence de ses services d’aide à l’implantation des PME dans les marchés étrangers. »

Pierre Lacroix, qui succède ainsi à Liliane Laverdière.

Export Québec est une unité du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, qui aide les entreprises québécoises à développer, à consolider et à diversifier leurs marchés hors Québec. Par l’entremise d’une équipe de spécialistes expérimentés et polyglottes comptant plus de 150 collaborateurs, Export Québec est présente dans toutes les régions du Québec. Son équipe offre aussi des services dans 50 villes à travers le monde, en plus d’assurer un service d’accompagnement et de conseil à l’exportation, d’organiser des activités, des formations et des missions commerciales ciblant des marchés en croissance, d’orienter les PME exportatrices vers des sources de financement et d’accompagner des représentations ou filiales d’entreprises du Québec à l’étranger.

La carte jointe image le réseau à jour des bureaux d’Expansion Québec.

ExpQcimplantation

www.expansionquebec.com

www.export.gouv.qc.ca

Montréal brasse ses affaires « interindustrielles »

La même semaine qui voyait le maire Denis Coderre accueillir sur l’île de Montréal une délégation de gens d’affaires des Iles-de-la-Madeleine pour brasser des affaires d’une île à l’autre, près de 200 personnes ont su profiter de la journée du 21 octobre 2015 dédiée au maillage d’affaires grâce au 1er Forum interindustriel.

C’est à l’initiative de l’Association des industriels d’Anjou (AIA) que le rendez-vous était donné sous la thématique: «La création d’affaires interindustrielles à son meilleur !» Tenue au Centre des Congrès et Banquets Renaissance d’Anjou, la première édition du Forum interindustriel a permis à quelque 60 exposants de l’est de Montréal, Anjou, Saint-Léonard, Rivière-des-Prairies, Pointe-aux-Trembles, Montréal-Nord et Montréal-Est de rayonner sur la communauté d’affaires régionale. Kiosques, conférences, speed nerworking et plusieurs généreux prix de présence ont animé la journée. Bref, un succès qui a permis aux organisateurs d’annoncer, sans attendre, le retour d’une seconde édition du Forum interindustriel, en octobre 2016.

En quoi le concept d’affaires interindustrielles peut-il aider la métropole économique du Québec à se dynamiser davantage ? Hormis l’original épisode de speed nerworking du programme de la journée, il s’agissait-là d’une activité de gens d’affaires habituelle.

« En organisant ce 1er Forum j’ai compris l’importance de faire encore plus devant le besoin de nos entreprises de partager leurs défis, de mieux se faire connaître, de s’ouvrir à de nouvelles opportunités, de travailler davantage ensemble et de sortir de leur silo », nous explique la directrice générale Sâadia Lakehal en faisant écho à ce qu’elle a entendu des entrepreneurs en les visitant un à un ces derniers mois.

« Multiplier les échanges. » Voilà donc le mot d’ordre derrière l’initiative de créer, sur la lancée du 1er Forum interindustriel, l’Association inter industriels de Montréal (AIIM). Une nouvelle association qui a été saluée par la mairesse de l’arrondissement Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, madame Chantal Rouleau, ainsi que par la présence de ses collègues de Montréal-Nord et de Montréal-Est lors du forum.

En décidant de changer la vocation de l’Association des industriels d’Anjou pour en faire l’Association inter industriels de Montréal (AIIM), madame Sâadia Lakehal se mettra dorénavant au service de tous les industriels, et du coup des parcs industriels de Montréal, en priorisant l’échange entre les industriels.

Les « sortir de leur silo » sera-t-il suffisant ?

Dans la foulée du dernier ralentissement économique mondial, le Québec a vu disparaître le tiers de ses entreprises manufacturières. « De 20 000 qu’elles étaient, il y a quelques années encore, on en dénombre actuellement environ 12 600 », d’expliquer lors de sa conférence du 21 octobre sur l’usine du futur, Jean-Pierre Dubé, président de JPD Conseil, en précisant qu’en général « elles sont 25 à 40 % moins performantes que la moyenne des entreprises canadiennes et 50% moins que celles aux USA. »

Une situation dramatique à moyen terme dont personne ne parle suffisamment!

L’AIIM se donne comme mission d’améliorer leur productivité en les faisant davantage échanger entre elles. D’ici janvier 2016, en collaboration avec Biz-Biz, une plateforme internet de partage des actifs dormants sera fonctionnelle comme nouveau service pour les industriels. La sensibilisation face aux opportunités de l’économie circulaire est aussi prévue.

Améliorer les collaborations entre les divers parcs industriels de Montréal semble le point de force de la vision interindustrielle de cette algérienne d’origine, chimiste et biologiste de formation, douée d’un dynamisme contagieux. Bravo madame Sâadia !

 

http://aianjou.ca

 

photoAIIM

Sur la photo : R. Coutu, M. Zammit, S. Beauchemin, C. Rouleau, S. Polidoro, S. Lakehal, G. Déguire, M. Guedes.