Archives de catégorie : Économie

BizBiz Share: l’interindustriel à Montréal s’outille pour l’économie de partage

Est-ce que le partage d’actif, ça fait du sens ? La plateforme web BizBiz Share a été conçue et réalisée à l’intention des entreprises de toutes les tailles qui souhaitent redonner vie à leurs actifs tangibles et/ou intangibles «dormants» ou sous-utilisés en partageant leur usage avec d’autres entreprises de proximité. Voilà pourquoi le concept s’applique à merveille à un parc industriel. C’est l’Association interindustrielle de Montréal (AIIM) qui en fera la démonstration, ayant lancé lors de sa 42e Assemblée générale annuelle, le 14 juin 2016, sa plateforme de partage pour ses membres.

Cette plateforme numérique et innovante de partage d’actifs B2B est destinée aux industriels et aux manufacturiers de l’île de Montréal. Il s’agit, selon les promoteurs, d’une première en Amérique du Nord, grâce à une entente de partenariat avec BizBiz Global Inc.

Comment optimiser la communication et le maillage d’affaires entre les entrepreneurs des parcs industriels montréalais de façon innovante ? C’est à ce défi d’envergure que s’est attaquée l’AIIM depuis son changement de nom l’an dernier, sous l’énergique dynamisme de madame Sâadia Lakehal, la directrice générale.

« Aujourd’hui, le défi ultime de l’AIIM, et pour lequel je me bats ardemment, est de favoriser le rapprochement de ces entrepreneurs en leur donnant aussi l’opportunité de retrouver leur place au sein d’une économie qu’ils doivent se réapproprier, de sortir de leur silo et d’apprendre à collaborer », soutient Sâadia Lakehal, directrice générale de l’Association interindustrielle de Montréal.

Créée en 1974, l’Association des industriels d’Anjou (AIA) est devenue en octobre 2015 Association interindustrielle de Montréal (AIIM), en initiant le 1er Forum interindustriel de Montréal. Couvrant dorénavant toute l’île de Montréal, l’AIIM a pour mission de contribuer au succès des industriels de Montréal et, comme vision, d’être son principal réseau, pour aussi défendre leurs intérêts.

L’association a redéfini son orientation autour de six axes : la politique industrielle, le partenariat, la productivité, la promotion, la prospérité et la pérennité des industriels.

Plateforme BizBiz Share: pour l’économie de partage

L’interface interactive et transactionnelle BizBiz Share est née de l’imagination de jeunes entrepreneurs québécois dans le but de répondre aux besoins manifestés par des gens d’affaires du parc industriel d’Anjou.

Il pourra s’agir d’équipements lourds, de matériel léger, de véhicules, d’emplacements commerciaux, mais aussi de services techniques, spécialisés, administratifs… Dans une optique d’économie de partage, les propriétaires aussi bien que les locateurs y trouvent des avantages indéniables qui, en plus de contribuer à la responsabilité sociale des entreprises et de favoriser les relations interentreprises, se traduisent en argent sonnant.

Partager, optimiser, rentabiliser et économiser sont des moyens innovants qui vont permettre aux membres de la plateforme de louer, de partager de l’équipement, d’échanger des biens, des compétences ou même des relations d’affaires. L’interface interentreprises contribuera à créer une riche communauté d’entrepreneurs du secteur industriel montréalais qui constitue un véritable levier économique. Les retombées seront multiples, notamment au niveau du développement d’affaires locales et de la création d’emplois tout en s’intégrant dans le concept de l’économie collaborative.

BizBiz Global Inc. est une entreprise québécoise s’étant donnée comme mission de promouvoir la collaboration auprès des entreprises. La plateforme BizBiz Share a été conçue et réalisée à l’intention des entreprises de toutes tailles. Elle fonctionne sur abonnement.

« Notre intention est de rassembler tous les entrepreneurs des parcs industriels de Montréal et d’être une force mobilisatrice, un partenaire de choix pour tous », précise Sâadia Lakehal.

www.bizbizshare.com

www.aiimontreal.ca

Government-backed measures and subsidies boost green development in Asia

With commitment to the Paris Agreement adopted in December, world governments have set ambitious emission reduction targets that give impetus to environmental protection. The Chinese mainland and other countries in Asia are not only rolling out measures to cope with climate change, but are also taking aggressive actions to manage waste problems and to reduce the reliance on non-fossil fuels.

The Chinese mainland, the world’s top greenhouse gas emitter, pledged to drastically reduce carbon emissions and increase its clean energy ratio in its 13th Five-Year Plan. The country’s cumulative investment in non-fossil fuels and low-carbon technologies is forecast to exceed USD 6.26 trillion by 2030. Meanwhile, the Belt and Road Initiative will also bring about new green solutions that will help the Chinese mainland meet its environmental goals as it deepens trade ties with 64 countries.

Hong Kong also aims to tackle its long-standing waste problems and surging energy consumption. Apart from dedicating a USD 129 million recycling fund to cut waste, Hong Kong is also determined to reduce energy intensity by 40% by 2025 in the city’s first Energy Saving Plan. Some of the measures include implementing higher green building standards, using sustainable building technologies and lauching energy-saving measures.

Looking for green development in Asia

The 11th edition of Eco Expo Asia will run from 26 – 29 October 2016 at Hong Kong’s AsiaWorld-Expo.

In response to the notable Paris Agreement adopted in 2015, this year’s expo will open with the new theme “Green Solutions for a Changing Climate”. The fair will provide green solutions to governments and the industry to help them achieve their sustainability goals.

 

Themes to be covered this year include:
  • 26 Oct: Global Innovations for Climate Change
    •  27 Oct: Waste Management
    •  28 Oct: Sustainable Energies and Buildings
    •  29 Oct: Green Living

 

www.messefrankfurt.com.hk

Concurrence culturelle: l’empire Wanda se lève devant Disney en Chine

Certains s’amusent à imager l’affaire en lançant « Wang contre Walt » ! Si l’empire du divertissement à l’occidental du célèbre Walt Disney ouvrira le 16 juin 2016 son premier parc thématique en Chine communiste, à Shanghai, il ne l’aura pas fait sans que l’homme d’affaires multimilliardaire Wang Jianlin n’ait proposé à ses compatriotes, deux semaines plus tôt, sa version de la chose: le parc Wanda City, couvrant 2 km carrés (200 hectares) à Nanchang, dans la province du Jiangxi sud. Un site qui aura nécessité des investissements dépassant les 6 milliards $US, disposant d’un parc à thème, d’un parc de cinéma, un aquarium, des hôtels et des magasins.

Peut être autant économique que culturelle, la bataille a sans aucun doute beaucoup à voir avec le fait que nous assistons à une concurrence de titans face à la donnée gouvernementale évaluant déjà à 610 milliards $ la valeur de l’industrie touristique en Chine et la prévision que ce chiffre va doubler d’ici 2020, bien alimenté par une classe moyenne grandissante.

Mais la bataille ne débute pas dans une période florissante, car à l’exemple du parc Hong Kong Disneyland, en opération depuis 2005, la situation économique des dernières années n’offre pas des résultats financiers mirobolants au promoteur (voir citation et graphique plus bas). Et le parc de Disney à Shanghai sera trois fois plus grand que celui de Hong Kong.

 « Hong Kong Disneyland recorded a loss of HK$148 million ($19 million) in the year that ended in early October. The resort had posted seven years of losses since its 2005 opening, before turning its first profit in 2012. »

Source: Bloomberg

DisneyHK

La bataille de marché chinois du divertissement est cependant bien lancée. L’empire de Wang Jianlin n’a pas attendu pour bien annoncer ses couleurs en partageant son intention d’ouvrir un total de 15 parcs à thème en Chine avant 2020, et même 3 autres ailleurs dans le monde. Et le grand patron du Groupe Dalian Wanda co. ne semble pas s’inquiéter du capital d’expérience de son rival d’Amérique, qui possède et gère depuis des décennies ses célèbres parcs de la Californie et de la Floride, et plus récemment ceux de Tokyo, de Paris et de Hong Kong. Et qui en sera à 6 avec le prochain de Shanghai, qui ouvre le 16 juin 2016.

Wanda, un leader immobilier commercial en Chine, s’intéresse de plus en plus aux secteurs du divertissement et du tourisme. Il a construit trois stations de vacances à Wuhan, Changbai et Xishuangbanna, de plus, huit projets Wanda City sont en cours de construction. Wanda City Hefei ouvrira en septembre, Harbin en 2017 et Qingdao, Guangzhou et Wuxi en 2018 et 2019.

« After Guangzhou and Wuxi open, I believe that people will then know which of the domestic and overseas brands is best », said Wang.

Source: Xinhua,  2016-05-28

FANTAWILD ET LES AUTRES

La bataille de « Wang contre Walt » ne résume d’ailleurs pas l’état du marché. D’autres opérateurs de parc à thème chinois, tels Fantawild, Happy Valley et Chimelong y font leur place.

Fantawild, fondée il y a 10 ans, a ouvert 18 parcs à thème dans 13 villes de deuxième et de troisième rang à travers la Chine. En 2015, ils ont reçu plus de 23 millions de visiteurs. Cette encore jeune entreprise fonde globalement son activité sur la culture traditionnelle chinoise, mais est bien de son temps :

« Nous allons continuer à appliquer la haute technologie pour raconter l’histoire de la Chine et promouvoir la culture chinoise à l’avenir (…) Les parcs à thème nationaux et étrangers sont quelque chose comme la nourriture chinoise et la nourriture occidentale. Ils sont en concurrence et se complètent mutuellement, et chacun peut avoir ses fans », analysait Liu Daoqiang, le président de Fantawild interviewé par Xinhua.

Culturelle, économique, technologique… que non, l’industrie du divertissement n’est pas de tout repos !

 

100 M$ en capital de risque: « Capital intelligent Mtl » est né

Capital intelligent Mtl est né! L’annonce est toute fraîche du jour, faite par un maire de Montréal, Denis Coderre, manifestement satisfait après qu’il se soit adressé aux membres de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain: une somme de 100 millions $ sera mise à la disposition d’entreprises qui s’intéressent au concept de Montréal ville intelligente et numérique.

Pour cumuler ce pactole, 23 firmes de capital de risque forment «Capital intelligent Mtl» pour rendre disponible ces millions $ pour des entreprises innovantes.

Le Fonds de solidarité FTQ, Fondaction CSN, Québecor, la Caisse de dépôt et placement du Québec, BDC Capital, Desjardins EntreprisesTeralys Capital sont du nombre. La Ville de Montréal contribue également à Capital intelligent Mtl en accordant un soutien financier de 400 000 $ d’ici 2018.

L’initiative offrira aux entreprises le financement dont elles ont besoin pour prendre le virage numérique ou développer d’autres projets innovateurs.

Béké-Bobo sur un nuage: grâce au Concours Exportez-vous! / Classe Export

À quelque par le jury du Concours Exportez-vous! du second Salon Classe Export ne pouvait mieux tomber en privilégiant en 2016 la candidature du cheminement de Maggy-Nadyne Lamarche. Son parcours avec Béké-Bobo n’a rien qui respecte le livre du parfait entrepreneur. Devançant quatre autres finalistes, Béké-Bobo qui vient de se mériter ainsi la valise de services à l’exportation d’une valeur de plus de 33 000 $ saura très certainement profiter pleinement de l’expertise et des services experts qui l’attendent.

« La qualité du projet et de la présentation de Béké-Bobo a su convaincre les membres du jury».

Félicitations ! Félicitations surtout à Maggy-Nadyne Lamarche, cette présidente et maman de Béké-Bobo, en plus de ses quatre propres enfants. Et apprécions sa belle histoire…

Maintenant dans la mi-quarantaine, Maggy-Nadyne Lamarche est la première à vous avouer qu’elle ne s’était jamais perçue comme une entrepreneure. Qu’elle partait de très loin comme entrepreneur… Un jour, elle remplira un questionnaire qui le lui confirmera pourtant ! Mais c’était bien après 1999.

LA NAISSANCE D’UN BESOIN CRIANT

Novembre 1999, alors que confrontée aux problèmes de santé de sa propre fille, elle tente de lui confectionner une solution, un réconfort. Se souvenant que lors d’un voyage en France, on lui avait proposée à elle une bouillotte aux noyaux de cerise pour l’apaiser; ensuite encouragée et conseillée par des proches de sa famille, et explorant sérieusement cette voie des moyens naturels – plus précisément les céréales – Maggy-Nadyne Lamarche finit par trouver une formule concluante. Ingénieur de formation et habituée de chercher des solutions, elle développe son mélange de céréales qu’elle insère dans un tissu en forme d’ourson.

« Une fois chauffé, cela s’est avéré très efficace pour ma fille Camillie. C’est à ce moment que l’ourson Béké-BoBo est né », raconte encore une maman heureuse.

Une maman qui ne demandait que ça et qui pensait bien en rester là.

« Oui, j’en vendais d’autres, car le bouche à oreille a vite fait son effet, et juste pour payer les frais, souhaitant juste aider d’autres enfants. (Son invention passera effectivement à la télévision, en 2000, et elle en fera une levée de fonds pour financer des soins à sa fille). Mais je ne pensais pas du tout me lancer en affaires ».

L’incorporation de Béké-BoBo ne viendra qu’en 2005-2006. Et vraiment rien à voir avec un plan d’affaires ! Confrontée à la tentative d’une autre femme qui, elle, voudra se lancer en affaires, mais en copiant et même usurpant le fameux ourson, elle décidera de réagir… et reprendra sa place.

« C’est impossible d’obtenir un brevet pour ma recette naturelle de céréales, j’ai donc créé une compagnie pour mieux me défendre ». Et une fois ce défi relevé, elle continue, sans plus.

En novembre 2014 se produit un déclic: « J’ai répondu à un questionnaire de la Fondation de l’entrepreneurship à savoir si j’étais prête à l’exportation. »

À sa grande surprise, elle est sélectionnée parmi 15 entreprises et part en mission en France en mars 2015, se disant sans plus qu’elle y allait voir s’il y avait un marché pour Béké-BoBo en France. Une démarche de mission de la Fondation qu’elle répétera en mars 2016.

On lui prouvera aussi que le tiers des personnes qui la suivent sur son site Facebook étaient déjà de France: 5 000 personnes en fait, expliquant pourquoi elle était déjà connue en France… sans le savoir ! Mais elle ne signe avec aucun distributeur pour les pharmacies, même si elle en rencontrera deux forts intéressés.

« Je voulais d’abord rentrer et stabiliser ma production. Assurer mes arrières et me sentir capable de réagir à une croissance de la demande. »

Douze mois suffiront aussi à obtenir les importantes certifications européennes, incluant celle à titre d’instrument médical, comme pour le Canada.

Avec tout de même un distributeur signé en France pour des boutiques, elle expédie régulièrement sur ce marché encore plein de potentiel.

La France, c’est 22 600 pharmacies.

Versus les 2 000 points de vente qu’elle couvre présentement au Québec.

C’est donc la France qui l’aura choisi, pas elle qui choisira la France comme stratégie à l’exportation ! Elle est actuellement sélectionnée dans la démarche IME de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec; une autre forme d’aide très prometteuse pour le marché européen.

Elle s’entoure aussi progressivement pour bâtir une meilleure équipe: elle venait d’embaucher deux personnes la semaine de l’interview.

beke6236 beke6235 beke3336

(Crédits photos: Béké-Bobo)

LA PUISSANCE DU WEB ?

Maggy-Nadyne Lamarche connaît aussi les faiblesses de son entreprise: « Je sais que je dois automatiser ma production pour rester concurrentielle. Tout est encore manuel, on produit encore à 100% à la main avec mes couturières. »

Mais elle veut que cette production reste au Québec !

« Mon site web est désuet et je dois tout refaire », poursuit-elle. Sa bouillotte sèche, qui est un sac de réconfort déjà conforme aux normes d’instruments médicaux de Santé Canada et de l’Union européenne, est pourtant un produit idéal pour la vente en ligne.

Et ce n’est qu’à partir de 2005, alors que l’entreprise Béké-BoBo est incorporée, que seront développés d’autres produits à partir des expériences personnelles de la fondatrice: le parapipi, la couverture à pattes, le Gros-dodo, la Compresse d’allaitement, la Bavette pour manger ou le tablier pour le bricolage – tout ce qu’il faut pour aider l’enfant dans son apprentissage -, mais encore des produits idéaux pour la vente en ligne.

Toujours forte d’une licence d’établissement d’instruments médicaux émise par Santé Canada.

AVENIR À L’EXPORT

Sa stratégie export est actuellement de bien rentrer en France, en 2016. Ça, c’est avant sa valise de services à l’exportation d’une valeur de plus de 33 000 $, dont le présent profil d’entreprise. On verra bien ce que l’avenir, et notamment l’internet, réservent ces prochaines années à Béké-BoBo.

Fidèle à ses origines, l’entreprise souhaite toujours partager le soulagement qu’offre l’ourson Béké-BoBo avec les enfants et les parents qui se le procurent. Pour cela, elle soutient la Fondation CHU Sainte-Justine avec fierté dans leurs recherches pour le bien-être des enfants atteints de maladies neurologiques.

Et la plus belle partie de l’histoire est sans aucun doute ici: aujourd’hui, sa fille Camillie a 18 ans, elle est en pleine forme, s’implique auprès de sa mère et pense prendre éventuellement la relève.

Quel beau retour d’histoire que ce serait de voir l’entreprise créée pour elle devenir aussi son avenir !

bekebobo

(Crédit: Salon Classe Export) Maggy-Nadyne Lamarche entourée des partenaires du concours et membres du jury lors du Salon Classe Export, à Montréal, le 26 mai 2016, à la remise du Prix.

www.bekebobo.com/fr/presse/#sthash.llwaSN1Y.dpuf

www.bekebobo.com/fr/histoire/#sthash.xesEcNBu.dpuf

www.bekebobo.com/fr/produits.html#sthash.a1VDXHD2.dpuf

www.bekebobo.com/fr/produits/ensembles.html#sthash.KfKkd5bs.dpuf