Archives de catégorie : Économie

Hydroxyde de lithium de qualité batterie : Nemaska Lithium boucle la boucle

Nemaska Lithium, grâce à sa livraison du 4 décembre 2017, est devenu le premier nouveau venu sur le marché a produit de l’hydroxyde de lithium de qualité batterie à partir du minerai jusqu’au produit final. La société québécoise vient en effet de produire 1,5 tonne d’hydroxyde de lithium de qualité batterie, produit à partir de concentré de spodumène de la mine Whabouchi, située au Québec.

« C’est la première fois qu’un nouveau venu sur le marché a produit de l’hydroxyde de lithium de qualité batterie, à partir du minerai jusqu’au produit final », de commenté Guy Bourassa, président et chef de la direction de Nemaska Lithium.

Les analyses effectuées par un laboratoire indépendant confirment que l’hydroxyde de lithium produit dans l’usine de phase 1, elle bâtie à Shawinigan (entre Québec et Montréal sur la rive nord du St-Laurent) rencontre les spécifications des fabricants de cathodes à l’échelle mondiale. Son hydroxyde de lithium était donc prêt pour livraison, prévue en ce 4 décembre historique pour l’entreprise. Une livraison de fait à un fabricant de cathodes situé au Québec.

Par ailleurs, la production d’hydroxyde de lithium à partir de concentré de la mine Whabouchi est en cours à l’usine de phase 1 et des livraisons supplémentaires d’hydroxyde de lithium se poursuivront sur une base régulière au cours des prochains mois.

L’hydroxyde de lithium que livre Nemaska Lithium est dérivé d’un concentré de spodumène d’une teneur de 6,3 % Li2O produit à partir d’un échantillon en vrac prélevé à la mine Whabouchi au cours de l’année 2017. Environ 1 100 tonnes de concentré ont été produites et ce concentré sera converti au cours des prochains mois en échantillons d’hydroxyde de lithium pour permettre à des clients à travers le monde, d’entreprendre la qualification des produits de Nemaska Lithium.

« Il s’agit là d’un grand pas en avant pour Nemaska Lithium, puisque cela confirme la qualité de notre produit ainsi que la robustesse de notre procédé électrochimique », de préciser Guy Bourassa, à propos de la technologie avant-gardiste unique qu’il a ainsi démontrée.

Nemaska Lithium, qui entend devenir un producteur d’hydroxyde de lithium et de carbonate de lithium destinés principalement au marché émergent des batteries au lithium, propulsé majoritairement par les véhicules électriques, les téléphones cellulaires, les tablettes et autres produits de consommation, vient ainsi de boucler la boucle de la preuve de son audace.

(Source de l’image: www.nemaskalithium.com)

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Vivons-nous dans un monde « G zéro » ?

C’est de la cohérent du système international dont il est ici question. Le professeur Robert Wolfe, de la Scholl of Policy Studies de l’Université Queen’s, appelle le monde économique et politique actuel un monde de « G zéro ». C’est-à-dire, un monde dans lequel aucun groupe de pays, pas même ceux du G7 ou du G20, ne peut ou ne souhaite jouer un rôle de dirigeant face aux enjeux du commerce planétaire. Vivons-nous dans un monde « G zéro » ? Si ce jugement est juste, est-ce pour autant préoccupant ?

L’enlisement des pourparlers à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) serait devenu tel, notamment, qu’il faille parler « des restes des moribondes négociations du Cycle de Doha ». Ce cycle, qui avait débuté en 2001, l’année même de l’entrée officielle de la République populaire de Chine à l’OMC.

À preuve, en réaction, la tendance actuelle des États à bifurquer de plus en plus du système multilatéral et à négocier de accords bilatéraux ou régionaux. Exemples : le Partenariat Transpacifique (PTP) et l’Accord économique et commercial global (AECG) CanadaEurope.

Concernant justement le PTP, il est intéressant de considérer que 32 accord de libre-échange ayant chacun leur propre série de règles sont actuellement en vigueur parmi les sous–ensembles des 12 pays signataires de ce projet-là. Un PTP confirmé rendrait certes moins compliqué un tel enchevêtrement d’accords divers.

L’interdépendance du commerce mondial est telle qu’un nouveau Boing 787 Dreamliner revendique pas moins de 7 drapeaux pour l’origine de ses plus importantes constituantes.

Mais pour Richard Wolfe : « Même si d’importants accords préférentiels sont mis en œuvre, leurs faiblesses institutionnelles – notamment l’absence de solides mécanismes de surveillance, de secrétariats expérimentés et de mécanismes éprouvés de règlements des différends – les empêcheront en dernier ressort de favoriser la cohésion du système d’échanges international ».

Conclusion de l’affaire : la clé manquante essentielle d’un système international plus cohérent résiderait dans un arrangement entre la Chine et les USA.

La fin du G zéro passera donc par un contexte de G2 à advenir.

Le progrès sur l’Accord sur les biens environnementaux (ABE) ouvre la voie pour de nouvelles négociations

Des ministres et des hauts fonctionnaires représentant 46 Membres de l’OMC se sont réunis à Genève, en décembre 2016, afin d’œuvrer vers une libéralisation du commerce pour une série de biens environnementaux importants. Des discussions constructives ont eu lieu et des progrès ont été faits mais les participants n’ont pas été en mesure de réduire les divergences existantes à ce stade. Ces discussions intensives ouvrent la voie pour de nouvelles négociations dans l’avenir.

Pour le directeur général de l’OMC, il ne s’agit pas d’un accord commercial habituel, car il porte principalement sur la protection d’un bien mondial commun: l’environnement. Et le système commercial devrait être en mesure de contribuer positivement et concrètement à la lutte contre la dégradation de l’environnement. Avec en tête notamment le Programme de développement durable à l’horizon 2030 de l’ONU.

Les 45 pays en question sont responsables de la majorité des échanges mondiaux de biens environnementaux. Depuis janvier 2014, ils ont engagé des négociations visant à réduire considérablement les droits de douane appliqués à des produits utilisés pour tout un ensemble de fonctions liées à l’environnement, y compris: produire une énergie propre et renouvelable; améliorer l’efficacité énergétique et de l’utilisation des ressources d’énergie; réduire la pollution de l’air, de l’eau et des sols; gérer les déchets solides et dangereux; lutter contre le bruit; et surveiller la qualité de l’environnement.

Les participants à l’ABE sont les suivants: Australie; Canada; Chine; Corée; Costa Rica; États-Unis, Hong Kong (Chine); Islande; Israël; Japon; Liechtenstein; Norvège; Nouvelle-Zélande; Singapour; Suisse; Taipei chinois; Turquie et l’Union européenne avec ses 28 États membres.

(Source : https://www.wto.org/french/tratop_f/envir_f/ega_f.htm)

Si cette absence de leadership peut préoccuper, le travail continue tout de même. Plus pertinent exemple du moment : le projet à l’OMC d’Accord sur les biens environnementaux (ABE), dont les négociations en cours entre de nombreux membres de l’OMC visent à libéraliser les échanges d’un vaste éventail de biens, comme l’énergie renouvelable. Mais depuis les derniers échos d’une rencontre ministérielle en décembre 2016 (voir notre encadré), pas de nouvelle.

Mais le monde scientifique, lui, vient tout récemment de livrer une contribution fort pertinente afin d’encourager les dirigeants politiques à mieux se coordonner. Avec le récent ouvrage collectif, au Canada, de l’Institut de recherche en politiques publiques du (IRPP) « L’art de l’État (Vol. VI) : Les politiques commerciales du Canada au carrefour des nouvelles réalités mondiales / Redesigning Canadian Trade Policies for New Global Realities », des données empiriques et théoriques indiscutables montrent que le commerce international et l’investissement étranger peuvent améliorer la productivité, l’innovation et la croissance, mondialement. Ce, notamment dans les petites économies ouvertes, comme justement le Canada.

Politiquement plus compliqué, un monde « G zéro » n’est pas économiquement une victime assurée d’une croissance zéro. Sa lecture en est que plus floue à comprendre. Son leadership instable.

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Source de l’image : http://irpp.org/fr/irpp-event/adapting-canadian-trade/

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Canada et exportation : mythes, réalités et défis

Pays de ressources naturelles et de vastitudes, ayant la plus longue frontière terrestre au monde, à ce titre voisin nordique des États-Unis d’Amérique, le Canada a une réputation d’économie très ouverte. Il y a pourtant actuellement une proportion étonnamment faible d’exportateurs du Canada qui font appel au soutien de l’État : environ 5%.

On confirme cette réalité dans une section de la récente publication de l’Institut de recherche en politiques publiques du Canada (IRPP) : « L’art de l’État (Vol. VI) : Les politiques commerciales du Canada au carrefour des nouvelles réalités mondiales / Redesigning Canadian Trade Policies for New Global Realities ».

Autre réalité, peut-être différente, du mythe : si l’interdépendance de l’économie mondiale est actuellement manifeste au point que le quart (25%) des emplois est assigné à la production destinée aux consommateurs finaux de marchés étrangers dans l’ensemble des pays de l’OCDE, cette proportion est moins du cinquième (- de 20%) pour le Canada.

Avec l’ouvrage collectif de l’IRPP, des données empiriques et théoriques indiscutables montrent aussi que le commerce international et l’investissement étranger peuvent améliorer la productivité, l’innovation et la croissance, notamment dans les petites économies ouvertes comme le Canada. Un exemple : entre 2000 et 2007, les deux tiers des gains effectifs de productivité multifactorielle du Canada provenaient d’intrants intermédiaires produits à l’étranger (surtout aux USA) importés en appui à la production des entreprises canadiennes.

Réalité à nouveau bien affirmée, au Canada, l’exportation demeure surtout une affaire de grandes entreprises. Selon les chiffres de 2015 de la base de données CANSIM de Statistique Canada, la valeur moyenne des biens directs exportés par les grandes entreprises au Canada était 50 fois supérieure à celle des PME exportatrices : 230 M$ vs 4,3 millions de $.

DÉFIS

Certes un défi, l’enjeu de l’innovation par rapport aux ressources en R&D. Selon Richards, Lonmo et Gellatly, cités dans la publication de l’IRPP, le nombre d’emplois en R&D a reculé de 21% au Canada entre 2007 et 2013.

Bernard Hoekman, professeur à l’Institut universitaire européen de Florence, en Italie, estime, lui, que le défi le plus urgent du Canada consiste à renforcer la convergence des normes européennes et nord-américaines. Cette question étant telle qu’une meilleure coopération réglementaire produirait actuellement des avantages « nettement plus importants » que de nouvelles réductions tarifaires, par exemple.

Toute les recommandations de cette recherche collective ont notamment le poids de se nourrir de l’analyse d’un riche ensemble de données recueillies dans les années 2000 auprès de plus de 30 000 entreprises manufacturières canadiennes.

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Productivité : À quelle « Chaînes de valeur mondiales » appartenez-vous ?

Quoi ? Votre entreprise n’œuvre pas présentement au sein d’une chaîne de valeur mondiale ? Mais comment pensez-vous que vous allez réussir à l’international… Semble bien qu’hors de ces fameuses CVM, on soit perdant au change! Votre productivité certainement!

Dans une section importante de la récente publication de l’Institut de recherche en politiques publiques canadien (IRPP) « L’art de l’État (Vol. VI) : Les politiques commerciales du Canada au carrefour des nouvelles réalités mondiales / Redesigning Canadian Trade Policies for New Global Realities », les chercheurs John Baldwin et Beiling Yan analysent les conséquences pour l’entreprise d’une participation aux chaînes de valeur mondiales. Essentiellement, comment cela influe sur leur productivité.

Leurs recommandations ont notamment le poids de se nourrir de l’analyse d’un riche ensemble de données recueillies dans les années 2000 auprès de plus de 30 000 entreprises manufacturières canadiennes.

Les entreprises participants aux chaînes de valeur mondiales (CVM) sont celles qui importent des biens intermédiaires et exportent des biens intermédiaires ou finaux. Et en comparant comment évolue la productivité de celles qui entrent et sortent des CVM, leur conclusion est sans appel. Selon les deux chercheurs, de solides données empiriques confirment un lien de causalité entre CVM et productivité.

Les entreprises qui intègrent les CVM « ont connu une plus forte hausse de productivité », et ce « dès la première année » et « cet avantage s’est accentué au fil du temps ».

VIVE LES ÉCONOMIES AVANCÉES

Au surplus, il y a de meilleures routes mondiales que d’autres dans cette stratégie d’affaire. Car en détaillant cette recette du succès, il est aussi observé que les gains de productivité les plus importants ont été réalisés par les entreprises qui exportaient déjà vers des économies avancées, et les deux éléments sont importants ici… Inversement, les entreprises qui ont cessé d’importer ou d’exporter ont vu leur productivité baisser, globalement.

Incidemment, toutes les variables sont à tenir en compte. Car Baldwin et Yan montrent aussi que les gains de productivité découlant des exportations sont à la fois plus importants et plus durables que l’effet des importations.

Quantifiant même leur analyse, ils arrivent à un impact certes pas négligeable en matière de productivité, alors qu’il frise le 10% :

« Les effets des CVM, positifs chez les entreprises qui s’y joignent et négatifs chez celles qui en sortent, étaient statistiquement significatifs et économiquement pertinents, comme l’indique l’écart de 8 à 9 % de leur taux de productivité au bout de quatre ans », constatent John Baldwin et Beiling Yan.

L’analyse de Baldwin et Yan indique ainsi que les mesures facilitant la participation aux CVM doivent occuper une place centrale dans tout programme d’échanges commerciaux et de productivité, du moins au Canada. De même que la pertinence de favoriser ou non le commerce avec les marchés émergents, alors que ceux–ci favoriseraient moins la productivité que les marchés avancés.

Oui, selon leurs résultats d’étude, favoriser les exportations vers les marchés émergents, plutôt qu’avancés, impliquerait directement un coût sur l’amélioration de la productivité, en retour.

Une conclusion difficile à entendre alors que plusieurs chantent, pour un pays comme le Canada, les avantages à la diversification des exportations vers les marchés émergents. À ce propos, la part, vers des pays émergents, des exportations totales des PME canadiennes est passée de 4%, en 2001, à 10%, en 2014.

Pour privilégier spécifiquement les pays émergents, un coût à la marge en perte de productivité aurait donc été subit par les PME canadiennes concernées, sur cette décennie.

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Lire aussi: https://www.oecd.org/fr/sti/ind/economies-interconnectees-CVM-synthese.pdf

Source de l’image: http://observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/3678/Qui_a_le_sourire__.html

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Who is winning the battle against “overtourism” ?

Many cities around the planet are welcome about this industry. Tourism in the World is about billion and billion $. The UNWTO forecasts 1.8 billion international trips by 2030, up from 1.2 billion in 2016. Add in the 5 billion domestic trips now… that’s a lot of tourists, that’s a lot of business. But some other cities are saying «enough» ! Enough is enough. More, they are actively closing the place and engaging a real battle against the development of tourism industry. Example: Venice, the museum city, is now planning to divert massive cruise liners. Other example: Barcelona, the Catalogna diamond, has cracked down on apartment rentals, moving fast at the forefront of efforts to get a grip on «overtourism».

«Overtourism»: like a phenomenon that is disrupting communities, imperiling cherished buildings and harming the experience of travellers and local residents alike.

Particularly in European destinations, this kind of «tourism-phobia» has become increasingly prevalent. In European perspective, the problem is partly because visitors crowd the same places at the same time. In some places, the backlash has even given rise to slogans such as «Tourists go home» and «Tourists are terrorists.» The red flag is on the air. But what’s next ?

«This is a wake-up call,» declare Taleb Rifai, secretary general of the United Nations’ World Tourism Organization, recently, at the World Travel Market in London (UK).

At that time, cheap airfare is helping to fuel the growth. Helping, also, by the massive growth in international travel from countries like China.

Evidently, any destinations rely on tourism as a primary source of jobs and prosperity: Tourism industry it’s around 10% of the world’s annual GDP.

THE DARK SIDE OF THE STORY

Massive tourism waves can also harm the quality of life for residents: packed beaches, locals priced out of housing and congested streets, specifically in the narrow byways of European cities dating back to medieval times. In the longer term, the problems include environmental damage, the long-term sustainability of cities as viable places to live and work, interracial concerns.

This is why «managing» tourism is a prominent topic of debate in the industry.

MANAGING TOURISM IN THE GOOD WAY

The need to manage tourism in a «sustainable and responsible» way that benefits local communities is the goal.

Good news: all efforts to manage «overtourism» are helped by ICT, becoming more innovative, increasingly tapping new technologies. Example: apps can help tourists visit popular destinations at less busy times. In the same way, while critics say Airbnb has priced out locals, its supporters say home rentals can ease pressure on cities by spreading visitors far and wide…

For 2016 year, 69% of the Airbnb platform’s users in Amsterdam stayed away from the city centre!

Far away, in the Galapagos Islands, Ecuador has imposed a 100,000 annual limit on visitors. Dubrovnik, where visitor numbers surged after the Adriatic Sea resort was used as a setting for the series «Game of Thrones,» has mulled limiting those entering the city’s medieval walls to 4,000 daily.

This is about tourist «quotas» make sense.

Other strategies include: developing and promoting off-season visits, opening up new destinations or tweaking marketing.

In Europe again, Prague is pushing local walks off the beaten track; London (UK) promotes neighbourhoods such as Greenwich and Richmond.

Evidently, there is no one solution for all. Every destination is different and must work about is own environment.

Barcelona, rapidly a tourist «juggernaut» after the 1992 Olympics, has outlined measures to balance the needs of locals and visitors. This city has recently cracked down on unlicensed rentals and established a tourism council that includes residents, business, unions and government. The hope ? By listening to all the stakeholders, they can reduce the strains tourism places on the city and ameliorate tensions between residents and visitors.

Venice has witnessed a real tourism «backlash» in response to the monumental increase in visitors. And in Venice many of whom irk locals by going to the same spots… at the same time. Citizens creating there a «Venice In Peril Fund». Last news about this city: a plan was announced to block giant cruise ships from steaming past Venice’s iconic St. Mark’s Square. More: over the few thinking it’s enough, there’s talk of higher taxes on tourists, timed tickets to venues or even the introduction of turnstiles.

Venice, again, recently introduced the «Enjoy Respect Venice» initiative which controls, fines or disciplines travellers who strip and jump into the canals or who eat on church steps.

Sometimes, «simple measures» can make a difference: changing opening hours, increasing parking facilities…

Touristic or not, with a much more «holistic and long-term approach», we could do better in City management.

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Sources: Pan Pylas, The Associated Press, with Barry Hatton in Lisbon, Associated Press writer.

Image:  Venice In Peril Fund Project’s map.

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